Amalek, l’Iran et la prophétie
Alors que les combattants de l’État islamique font couler le sang et terrorisent des millions de gens au Moyen-Orient, beaucoup se demandent de quoi sera fait l’avenir. L’Irak, la Syrie, le Liban et le petit État d’Israël sont au centre de l’attention, mais certains s’interrogent sur une grande et ancienne nation située à un peu plus à l’est –l’Iran.
Comme beaucoup d’entre vous le savent, certains prophètes autoproclamés ont fait des déclarations fantaisistes sur le rôle de l’Iran dans les prophéties de la fin des temps, qualifiant même ce pays de « roi du Sud », bien qu’il se trouve au nord de Jérusalem. Beaucoup de gens associent de façon erronée l’Iran avec les pays arabes situés plus au sud. Cette confusion les empêche de connaître des informations importantes sur cette nation mystérieuse.
Comment pouvons-nous trouver la clé qui nous permettrait de mieux comprendre les antécédents de cette nation agressive au Moyen-Orient ? Est-il possible d’expliquer le changement brutal dans les relations entre l’Iran et Israël après le renversement du chah Reza Pahlavi en 1979 ? Était-ce juste un problème de religion ? Ou existe-t-il une raison plus profonde ?
Un conflit familial
Aussi étrange que cela puisse paraître, les origines des tensions entre les dirigeants actuels de l’Iran et ceux de la nation d’Israël remontent à une époque où l’islam n’existait pas encore. Nous sommes en face d’un conflit familial qui a perduré au cours des siècles pour aboutir à la situation actuelle. Une seule source d’information peut nous fournir les éléments essentiels pour identifier et comprendre ce conflit !
Le mépris généralement affiché à l’égard de cette source empêche les dirigeants politiques et les organisations internationales de comprendre le drame qui se joue au Moyen-Orient, ainsi que son issue. Nous parlons ici du plus grand manuel de géopolitique au monde : la Bible. Ce livre est le seul qui indique avec précision l’origine, le caractère et le sort des nations.
Revenons à la question précédente : Comment peut-on expliquer la volte-face soudaine et brutale dans les politiques intérieures et extérieures de l’Iran, après le renversement du chah Reza Pahlavi en 1979 ? Comment un ancien ami d’Israël et des États-Unis est-il devenu, du jour au lendemain, leur pire ennemi ?
Le chah, de confession musulmane, se considérait lui-même comme l’héritier et le successeur des rois de l’ancien Empire perse. Les études démographiques montrent que la majorité de la population iranienne actuelle est toujours d’origine persane. De plus, les sources historiques et bibliques montrent que le peuple persan ne fut pas un ennemi d’Israël ou du peuple juif.
Cependant, peu de gens comprennent qu’après la chute du chah, le gouvernement iranien est tombé entre les mains d’une minorité qui n’est pas d’origine persane.
Qui est donc cette minorité ?
Avant de répondre à cette question essentielle, voyons ce que les récits bibliques nous apprennent sur les relations entre les Perses et les Juifs dans l’Antiquité.
Des dirigeants bienveillants
Dans l’une des prophéties les plus remarquables de la Bible, Dieu avait prédit que l’Empire médo-perse dominerait la scène mondiale, allant même jusqu’à annoncer le nom de son roi (Cyrus) 137 ans avant sa naissance. Dieu prophétisa aussi que Cyrus allait conquérir Babylone en asséchant l’Euphrate, rendre la liberté aux Juifs retenus captifs à Babylone et ordonner la reconstruction du Temple à Jérusalem (Esdras 1 :1-3 ; Ésaïe 44 :27-28).
La prophétie se poursuit : « Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus, qu’il tient par la main, pour terrasser les nations devant lui, et pour relâcher la ceinture des rois, pour lui ouvrir les portes […] afin que tu saches que je suis l’Éternel qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël.Pour l’amour de mon serviteur Jacob,et d’Israël,mon élu, je t’ai appelé par ton nom » (Ésaïe 45 :1-4).
Selon l’historien Flavius Josèphe, lorsque Cyrus s’empara de Babylone, quelques Juifs détenus captifs lui montrèrent que son nom – et ce qu’il devait accomplir – avait été écrit dans le livre d’Ésaïe, plus d’un siècle avant sa victoire (Antiquités judaïques, Livre XI, chapitre I, §1-2). Cyrus fut très impressionné lorsqu’il eut connaissance de ces faits et cela le poussa à accomplir ces prophéties en faisant la déclaration suivante à propos de l’intervention divine :
« La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que s’accomplisse la parole de l’Éternel prononcée par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout son royaume : Ainsi parle Cyrus, roi des Perses : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël ! C’est le Dieu qui est à Jérusalem. Dans tout lieu où séjournent des restes du peuple de l’Éternel, les gens du lieu leur donneront de l’argent, de l’or, des effets, et du bétail, avec des offrandes volontaires pour la maison de Dieu qui est à Jérusalem » (Esdras 1 :1-4).
Les paroles du roi perse concernant la reconstruction de la maison de Dieu à Jérusalem, en Israël, présentent un contraste saisissant avec les appels à détruire la nation juive émanant des dirigeants actuels de l’Iran.
Après la mort de Cyrus le Grand, son successeur, le roi Darius, confirma et ratifia le décret de Cyrus en y ajoutant la clause suivante :
« Les choses nécessaires pour les holocaustes du Dieu des cieux, jeunes taureaux, béliers et agneaux, froment, sel, vin et huile, seront livrées, sur leur demande, aux sacrificateurs de Jérusalem, jour par jour et sans manquer, afin qu’ils offrent des sacrifices de bonne odeur au Dieu des cieux et qu’ils prient pour la vie du roi et de ses fils […] Que le Dieu qui fait résider en ce lieu son nom renverse tout roi et tout peuple qui étendraient la main pour transgresser ma parole, pour détruire cette maison de Dieu à Jérusalem ! Moi, Darius, j’ai donné cet ordre. Qu’il soit ponctuellement exécuté » (Esdras 6 :9-10, 12).
Pour illustrer davantage l’attitude des rois de Perse (l’Iran actuel) envers les Juifs, nous allons lire une lettre préservée dans la Bible – une lettre du roi Artaxerxès adressée à Esdras le sacrificateur. Elle émane du même Artaxerxès qui, la vingtième année de son règne, autorisa Néhémie, son échanson juif, à rebâtir la ville et la muraille de Jérusalem (voir Néhémie 1 :11 ; 2 :1-9).
Voici un extrait de la lettre adressée par ce roi perse à Esdras :
« Artaxerxès, roi des rois, à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, etc. J’ai donné ordre de laisser aller tous ceux du peuple d’Israël, de ses sacrificateurs et de ses Lévites, qui se trouvent dans mon royaume, et qui sont disposés à partir avec toi pour Jérusalem. Tu es envoyé par le roi et ses sept conseillers pour inspecter Juda et Jérusalem d’après la loi de ton Dieu, laquelle est entre tes mains, et pour porter l’argent et l’or que le roi et ses conseillers ont généreusement offerts au Dieu d’Israël, dont la demeure est à Jérusalem, tout l’argent et l’or que tu trouveras dans toute la province de Babylone, et les dons volontaires faits par le peuple et les sacrificateurs pour la maison de leur Dieu à Jérusalem. En conséquence, tu auras soin d’acheter avec cet argent des taureaux, des béliers, des agneaux, et ce qui est nécessaire pour les offrandes et les libations, et tu les offriras sur l’autel de la maison de votre Dieu à Jérusalem. Vous ferez avec le reste de l’argent et de l’or ce que vous jugerez bon de faire, toi et tes frères, en vous conformant à la volonté de votre Dieu. Dépose devant le Dieu de Jérusalem les ustensiles qui te sont remis pour le service de la maison de ton Dieu. Tu tireras de la maison des trésors du roi ce qu’il faudra pour les autres dépenses que tu auras à faire concernant la maison de ton Dieu. Moi, le roi Artaxerxès, je donne l’ordre à tous les trésoriers de l’autre côté du fleuve de livrer exactement à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, tout ce qu’il vous demandera » (Esdras 7 :12-21).
Nous pouvons voir dans les Écritures et dans l’Histoire que, dès l’Antiquité, les monarques perses avaient une attitude plutôt bienveillante à l’égard du peuple juif – une caractéristique encore présente à l’époque du chah Reza Pahlavi, au 20ème siècle, qui employait même quelques membres de cabinet juifs au sein de son gouvernement !
D’anciennes haines ressurgissent
Malgré cette histoire ancienne, il existe cependant une clé nous permettant de comprendre l’antagonisme féroce des dirigeants actuels de l’Iran à l’encontre d’Israël – et leur désir d’effacer cette nation de la carte.
La clé permettant de comprendre les origines de cette hostilité se trouve dans le livre d’Esther. Le récit a lieu à l’époque du roi Assuérus, plus connu dans l’Histoire sous son nom grec Xerxès (486-464 av. J.-C.). Xerxès Ier régna sur le vaste empire des Mèdes et des Perses, composé de 127 provinces qui s’étendaient de l’Inde à l’Éthiopie. Il était le père d’Artaxerxès qui, la septième année de son règne, autorisa le sacrificateur Esdras à revenir à Jérusalem, investi d’une grande autorité.
L’histoire fascinante du livre d’Esther éclaire et résout la contradiction apparente des bonnes relations historiques entre les Juifs et les Perses, en opposition avec l’obsession actuelle du gouvernement iranien de détruire Israël.
Après la chute de Babylone, de nombreux Juifs restèrent dans les territoires conquis par l’Empire médo-perse. Parmi eux figurait Esther, une jeune juive orpheline et vierge, adoptée par son cousin Mardochée. Ils habitaient dans la ville de Suse, administrée par le roi Assuérus.
À cette époque, Assuérus venait de subir un sérieux affront de la part de son épouse, la reine Vasthi. Il décida alors de trouver à travers le royaume une jeune femme, belle et capable, afin de remplacer Vasthi dans son rôle de reine. Parmi toutes les jeunes femmes présentées au roi, Esther trouva grâce à ses yeux et elle fut choisie pour devenir reine. Plus tard, le roi Assuérus décida de nommer un Premier ministre sur l’ensemble de l’empire et il choisit pour cette fonction un homme répondant au nom d’Haman.
Détail intéressant, la Bible précise qu’Haman n’était pas d’origine perse, mais qu’il était « fils d’Hammedatha, l’Agaguite » (Esther 3 :1). En laissant la Bible s’interpréter elle-même, que nous pouvons-nous apprendre sur l’origine ethnique d’Haman ? Il est écrit que Saül, roi d’Israël, « prit vivant Agag, roi d’Amalek » (1 Samuel 15 :8). En indiquant qu’Haman était un « Agaguite », le livre d’Esther révèle clairement qu’il était un descendant d’Agag, roi d’Amalek. Preuve supplémentaire, l’historien Flavius Josèphe déclare sans ambigüité qu’Haman était un Amalécite (Antiquités judaïques, livre XI, chapitre VI, §5).
Mais qui était Amalek ? Nous trouvons au chapitre 36 du livre de la Genèse « la postérité d’Ésaü, qui est Édom ». Ésaü avait trois femmes. Parmi elles, Ada était originaire de Canaan et elle « enfanta à Ésaü Éliphaz » (verset 4). Éliphaz, le premier-né d’Ésaü (verset 15) était le père d’Amalek (versets 12, 16).
La Bible révèle clairement que le nouveau Premier ministre Haman n’était pas un Perse, mais plutôt un descendant d’Ésaü, à travers la lignée de son premier-né, Éliphaz, le père d’Amalek.
Souvenons-nous qu’Ésaü était le frère jumeau de Jacob, le père des douze tribus d’Israël. Parmi ces tribus se trouvaient celles de Juda et de Benjamin. La reine Esther descendait d’Israël, à travers la tribu de Benjamin (Esther 2 :5-7). Gardons aussi à l’esprit que Jacob et Ésaü se battaient déjà dans le ventre de leur mère Rebecca (Genèse 25 :19-26). Dieu révéla, avant même la naissance des jumeaux, qu’ils engendreraient deux nations distinctes qui lutteraient l’une contre l’autre à travers les siècles.
Lorsqu’Ésaü vendit son droit d’aînesse, à quoi renonça-t-il ? Ce droit consistait premièrement à hériter la Terre sainte (Genèse 28 :13 ; Psaume 105 :8-11). En laissant échapper son droit d’aînesse, Ésaü révéla un grand défaut de caractère – il laissa prévaloir ses instincts primaires sur sa prise de décision. Dieu montre du doigt cette même caractéristique chez les descendants d’Ésaü (le peuple d’Édom) : « Il a poursuivi son frère [Israël] avec l’épée […] il a étouffé la compassion, parce que sa colère déchire sans cesse, et qu’il garde sa fureur à toujours » (Amos 1 :11, Ostervald).
Ésaü a gardé une colère tenace, ainsi qu’un désir permanent de récupérer l’héritage perdu : « Parce que tu as dit : Les deux nations, les deux pays seront à moi, et nous en prendrons possession, quand même l’Éternel était là, je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, j’agirai avec la colère et la fureur que tu as montrées, dans ta haine contre eux ; et je me ferai connaître au milieu d’eux, quand je te jugerai » (Ézéchiel 35 :10-11).
Les origines du conflit sont donc une lutte entre deux frères à propos d’un héritage.
Mais Dieu avait érigé auparavant, de façon solennelle, le serment fait à Isaac « pour Israël en alliance éternelle, disant : Je te donnerai le pays de Canaan comme héritage qui vous est échu » (Psaume 105 :10-11). C’est pourquoi Dieu prononça les paroles suivantes après l’attaque d’Amalek contre Israël : « Parce que la main a été levée sur le trône de l’Éternel, il y aura guerre de l’Éternel contre Amalek, de génération en génération » (Exode 17 :16). D’autres traductions, comme la Bible en français courant, précisent que « les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur », au mépris de Sa souveraineté. Oui, Amalek a levé la main contre le trône de Dieu car il a eu l’audace d’essayer de changer par lui-même ce qui avait été établi par la parole du Tout-Puissant.
D’une certaine manière, la description de l’attaque d’Amalek rapportée dans la Bible pourrait bien être le plus ancien acte de terrorisme documenté. Notez quelles sont les trois caractéristiques du terrorisme : 1) il n’y a pas d’affrontement direct contre une armée, 2) les attaques ont lieu par derrière, 3) les attaques ont lieu contre des populations civiles sans défense. « Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant la route, lors de votre sortie d’Égypte, comment il te rencontra dans le chemin, et, sans aucune crainte de Dieu, tomba sur toi par derrière, sur tous ceux qui se traînaient les derniers, pendant que tu étais las et épuisé toi-même » (Deutéronome 25 :17-18).
À la lumière de ces antécédents historiques, que pouvons-nous apprendre sur les implications découlant du récit dans le livre d’Esther ?
Un héritage de violence
Mardochée, qui avait adopté Esther, avait l’habitude de s’asseoir à la porte du roi. « Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point […] Et Haman vit que Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point devant lui. Il fut rempli de fureur ; mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul, car on lui avait dit de quel peuple était Mardochée, et il voulut détruire le peuple de Mardochée, tous les Juifs qui se trouvaient dans tout le royaume d’Assuérus […] Alors Haman dit au roi Assuérus : Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le laisser en repos. Si le roi le trouve bon, qu’on écrive l’ordre de les faire périr ; et je pèserai dix mille talents d’argent entre les mains des fonctionnaires, pour qu’on les porte dans le trésor du roi » (Esther 3 :2, 5-6, 8-9).
Ne sachant pas que la reine Esther faisait partie du peuple qu’Haman souhaitait exterminer, le roi Assuérus finit par autoriser son Premier ministre à exécuter son projet et « les lettres furent envoyées par les courriers dans toutes les provinces du roi, pour qu’on détruise, qu’on tue et qu’on fasse périr tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, en un seul jour, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et pour que leurs biens soient livrés au pillage » (Esther 3 :13).
Nous voyons ici comment l’attitude d’Haman l’Amalécite, provoqua un « virage à 180 degrés » dans l’attitude royale à l’égard du peuple juif. Cela ressemble de façon remarquable à ce qui s’est passé en Iran, lorsque l’ayatollah Khomeiny accéda au pouvoir, après le renversement du chah. Il est également intéressant de noter un détail grammatical : dans les langues sémites, « Khomeiny » partage la même racine que le nom « Haman » – notez le HMN commun.
Est-il surprenant de trouver un parallèle entre l’attaque d’Amalek contre Israël dans le désert (Exode 17 :8-16 ; Deutéronome 25 :17-18) et l’augmentation du terrorisme mondial encouragé (parfois même soutenu) par les dirigeants actuels de l’Iran ? Malgré son histoire de tolérance, voire d’amitié, envers les Juifs, la nation médo-perse de l’Iran est tombée sous l’influence d’une minorité amalécite qui a pris les rênes du pouvoir après le renversement du chah Reza Pahlavi.
Dieu entravera les plans d’Amalek
Que se passera-t-il entre l’Iran et l’État d’Israël ? En lisant la parole de Dieu, nous savons avec certitude que l’Iran n’arrivera pas à éradiquer la nation d’Israël. Au travers de Ses prophètes, Dieu corrige sévèrement Israël et la nation juive à cause de leurs péchés, mais Il ne permettra jamais qu’une autre nation lève la main contre le trône de Dieu (Exode 17 :16) et qu’elle empêche l’accomplissement des très nombreuses prophéties qui décrivent en détail l’avenir imminent des événements actuels au Moyen-Orient, ainsi que leur issue.
Les dirigeants iraniens arriveront peut-être à blesser Israël, avec l’aide des partisans édomites du Hezbollah, mais leur objectif final est voué à l’échec – pas à cause de la justice du peuple juif, mais parce qu’ils se battent contre un projet établi par le Dieu tout-puissant ! Nous verrons au contraire l’influence des Amalécites diminuer en Iran, en faveur de la majorité persane, ce qui aura pour effet d’atténuer le sentiment anti-juif au sein de la nation – un sentiment extrêmement présent ailleurs dans le monde arabe. Souvenez-vous que, dans l’Antiquité ou de nos jours, l’état d’esprit persan est très différent lorsqu’il n’est pas influencé par la mentalité terroriste des Amalécites.
Dans le passé, Dieu utilisa les Perses (l’Iran actuel) et les Mèdes (l’Ukraine actuelle et quelques régions russes) pour conquérir Babylone en asséchant le lit de l’Euphrate. Il utilisera à nouveau ces puissances orientales contre la Babylone moderne : « Le sixième [ange] versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit, pour préparer la voie aux rois qui viennent de l’Orient » (Apocalypse 16 :12). Assurez-vous de suivre l’ordre divin de « surveiller » l’accomplissement de ces événements qui nous révèlent l’imminence du retour du Messie, Jésus-Christ !