Avoir confiance en Dieu
Les pièces et les billets en dollars américains portent la mention « In God We Trust » – pouvant se traduire par « En Dieu nous croyons » ou « En Dieu nous mettons notre confiance ». Cet argent passe de main en main des millions de fois par jour. C’est vraiment ironique vu l’état spirituel des États-Unis et du monde actuel, car il n’y a pas beaucoup de confiance réelle en Dieu.
Pour nous, la question est de savoir : « jusqu’où avons-nous confiance en Dieu ? »La réponse peut sembler facile au premier abord. Quand tout va bien – quand le temps est chaud et agréable, quand les rayons du soleil nous caressent le visage et qu’une légère brise souffle dans notre dos – nous nous sentons particulièrement bien dans notre relation avec Dieu.
Mais lorsque le ciel s’assombrit, que le vent se lève et la pluie tombe, les choses deviennent moroses. Nous sommes découragés parce que la voiture est tombée en panne, ou que les dettes s’accumulent et l’argent vient à manquer. Nous crions alors à Dieu de nous aider. Nous nous examinons pour voir si nous devons changer. Mais parfois, Dieu ne nous répond pas tout de suite. Parfois, Sa réponse est « non » ou « pas maintenant ». Dans certains cas, Il permet aussi qu’une personne décède ou qu’une épreuve dure assez longtemps. Nous pouvons alors nous sentir désorientés, troublés et inquiets. Nous croyons toujours en Dieu, mais nous nous sentons mal – pourquoi cela arrive-t-il ? Pourquoi cela continue-t-il ? Où est Sa délivrance, notamment lorsque nous lisons les nombreuses promesses dans les Écritures ?
Avoir confiance en Dieu exige beaucoup plus que le simple fait de croire en Son existence. La Bible dit que les démons croient – et ils tremblent (Jacques 2 :19) ! La véritable confiance, c’est de croire que Dieu prend à cœur notre bien-être et qu’Il s’est engagé à nous guider.
Le propre de la nature humaine est de croire seulement ce que nous voyons de nos propres yeux. Nous faisons confiance aux gens avec lesquels nous passons beaucoup de temps et avec ceux dont nous connaissons l’honnêteté. La confiance nécessite un contact et elle se développe lorsque nous voyons comment les gens se comportent à notre égard.
Mais Dieu est invisible – comment pouvons-nous alors augmenter notre foi en Lui ? Nous devons passer du temps avec Lui. Il faut marcher avec Lui et développer une relation continue avec Dieu, jusqu’à ce que nous finissions parLe voir spirituellement. Ecclésiaste 2 :14 dit : « Le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres. » Paul nous rappelle que « nous marchons par la foi et non par la vue » (2 Corinthiens 5 :7). Les vraies réalités de la vie ne sont pas les choses que nous pouvons voir, toucher et goûter. Ce sont les choses invisibles de Dieu.
Est-ce par notre propre foi humaine que nous arrivons à voir et à faire confiance à Dieu ? Bien sûr que non. Comme M. Meredith l’explique souvent, nous ne devons pas avoir notre propre foi, mais la foi de Christ en nous (Galates 2 :20). C’est Jésus qui suscite la foi et la mène à la perfection (Hébreux 12 :2). Son Esprit nous montre ce que nous ne voyions pas dans le passé. « Mais l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2 :14-16).
Lorsque nous sommes remplis de l’Esprit de Dieu – et donc de la pensée du Christ – nous voyons les choses qui nous étaient invisibles avant. Nous sommes capables de faire ce que nous ne pourrions pas accomplir normalement. En 2015, pendant le camp des jeunes, M. Martin Montgomery a donné une allocution sincère aux campeurs, quelques jours seulement après le décès tragique de sa fille Morgan, dans un accident de ski nautique. Il ne s’est pas contenté d’encourager les campeurs à chercher le réconfort auprès de Dieu, il les a aussi encouragés à prier et à avoir de la compassion pour l’homme qui conduisait le bateau qui tua sa fille. M. Montgomery avait une perspective plus élevée que la plupart des gens – il avait une vision spirituelle.
Nous avons tous besoin d’avoir une perspective beaucoup plus spirituelle pour affronter nos épreuves, pour en comprendre la raison et pour croître dans la foi en Dieu. Parce que « sans la foi [sans la confiance], il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6).
Mais que faut-il faire pour croître dans cette confiance en Dieu ?
Cherchez à voir Dieu avec plus de netteté
À quel point sommes-nous proches de Dieu ? À quel point Le connaissons-nous vraiment ? À quel point Levoyons-nous comme une réalité dans notre vie ? Cela devrait être une priorité absolue dans notre vie spirituelle – apprendre à Le comprendre à tout point de vue.
L’esprit charnel ne peut pas comprendre Dieu ni Son caractère, comme Il nous l’explique dans Psaume 50 :21, en parlant des méchants : « Tu t’es imaginé que je te ressemblais » ! Plus loin, dans Ésaïe 55 :9, Dieu explique : « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Dieu n’est pas comme nous ! Il ne réagit pas de façon charnelle comme les êtres humains – mais, nous sous-estimons Ses motifs et Ses intentions car nous présumons qu’Il est comme nous.
Avez-vous relu récemment le livre de Job ? En lisant les premiers versets, qui pourrait deviner la suite de l’histoire ? Dès le début, Job est décrit comme un homme « intègre et droit ; [qui] craignait Dieu, et se détournait du mal » (Job 1 :1). Plus loin, Dieu Lui-même (verset 8) précise : « Il n’y a personne comme lui sur la terre. » Quelle déclaration ! Après une telle description, vous vous attendez à lire le récit d’une vie merveilleuse et pleine de bénédictions pour Job, sans la moindre fausse note !
Dieu était satisfait de Job – qui faisait beaucoup de bonnes choses ! Mais avait-il encore des choses à apprendre ? Oui, bien sûr. Cependant, Dieu n’a pas puni Job, Il ne lui a pas joué une méchante blague. Pas plus qu’Il ne l’a négligé. Dieu ne s’était pas « endormi au volant ». Lorsque vous êtes dans l’épreuve, quels sentiments imaginez-vous que Dieu a pour vous ? Que pensez-vous qu’Il dise de vous ? Serait-il possible que Dieu tienne un langage similaire à votre sujet ?
Lorsque nous sommes dans les épreuves, nous ne pensons généralement pas à des choses positives. Nous supposons que Dieu est déçu ou qu’Il a honte de nous, et parfois nous sommes honteux. Nous devrions toujours nous examiner ! Mais Dieu pourrait-Il être heureux de nos progrès – en souhaitant seulement nous amener au niveau supérieur ? Frères et sœurs, pouvons-nous voir cela ? Voyons-nous quel genre de Dieu nous servons ? Voyons-nous le soin et l’attention qu’Il nous porte ? Dieu dit : « Faites-moi confiance ! Et je prendrai soin de vous ! »
Peut-être avez-vous déjà entendu l’histoire du père qui apprend à nager à son enfant. Il attend dans l’eau pendant que l’enfant est sur le bord de la piscine. Le père lui dit : « Vas-y saute, je te rattrape. Je te le promets ! N’aie pas peur ! » Malgré sa peur, l’enfant saute – et au dernier instant le père retire ses bras, le laissant tomber et se débattre dans l’eau, impuissant. Il boit la tasse et lutte pour remonter à la surface. Finalement le père le prend et le sort de l’eau. Une fois qu’il est en sécurité dans les bras de son père, celui-ci dit : « Tu viens d’apprendre ta première leçon – ne fais jamais confiance à personne ! »
Dieu nous traite-t-Il de cette façon-là ? Absolument pas ! Il ne nous laisse pas « tomber » inopinément, pas plus qu’Il ne nous « enseigne » de ne faire confiance à personne. Non ! Il travaille avec nous pour nous enseigner comment avoir une plus grande confiance en Lui. Il dit : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13 :5) – et Tite 1 :2 déclare que Dieu ne ment jamais !
Il faut apprendre à mieux connaître notre Père. Nous devons comprendre qu’Il est « miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté » (Psaume 103 :8). Nous devons nous souvenir que, « comme un père a compassion [ou devrait compatir] de ses enfants, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, et il se souvient que nous sommes poussière » (versets 13-14). Nous devons nous concentrer sur ces traits de caractère, en particulier lorsque nous traversons de dures épreuves.
Cherchez à reconnaître les tactiques de Satan le diable
Pour croître dans la confiance et la conviction que Dieu prend toujours nos intérêts à cœur, nous devons aussi voir et reconnaître l’œuvre de notre adversaire. Paul dit dans 2 Corinthiens 2 :11 : « Nous n’ignorons pas ses desseins. » Nous ne devons pas ignorer que Satan le diable est un esprit qui cherche toujours à attaquer. Que cherche-t-il à détruire ? Notre foi, ainsi que notre confiance en Dieu et en Christ.
Dès le début de l’histoire de l’humanité, Satan a mis en place son plan sournois de destruction. Quel message adressa-t-il à Ève, dans le jardin d’Éden ? Vous ne pouvez pas faire confiance à Dieu (Genèse 3 :1-4). Dieu vous a menti – Il vous cache quelque chose – vous ne pouvez pas compter sur Lui. Depuis, l’humanité n’a cessé d’écouter – et de tenir compte – du message de Satan.
Le livre de Job nous donne une vision inhabituelle – et explicite – du monde spirituel, parce qu’il révèle une conversation entre Dieu et Satan. Dans Job 1 :6-12, nous lisons que Dieu soutint Son fidèle serviteur Job et le défendit, tandis que Satan l’accusa et le jugea.
N’oublions pas qui est « l’accusateur des frères ». Ce n’est pas Dieu ! Qui remet en question nos motivations et qui doute de nos intentions ? Ce n’est pas Dieu ! Il est extrêmement important de garder cela en tête. Oui, nous devons nous examiner pour voir si nous avons fait quelque chose de mal. Nous devons demander à Dieu de nous montrer ce que nous devons apprendre. Malheureusement, certains sombrent inutilement dans la dépression, sous le poids de la culpabilité. Ils ne se sentent pas à la hauteur. Mais aucun d’entre nous n’est véritablement à la hauteur ! Cependant, cela ne signifie pas que Dieu est en train de nousaccuser. Il n’est pas l’accusateur des frères – c’est Satan qui l’est (Apocalypse 12 :10) ! Satan s’acharne jour et nuit à essayer de semer le doute dans notre esprit sur les motivations divines, en accusant Dieu.
Ne succombons pas au négativisme de Satan lorsque nous sommes dans les épreuves. Il envoie constamment le doute contre nous, comme des flèches spirituelles brûlantes. Notre foi et notre confiance en Dieu nous aident à éteindre ces flèches enflammées avec le « bouclier de la foi » (Éphésiens 6 :16).
Ne pas être négatif ne signifie pas qu’il ne faut jamais être affligé ou désolé – parfois, nous avons besoin d’évacuer ces sentiments. Il ne faut pas juger ceux qui sont affligés ou qui luttent dans l’épreuve. Nous devons les réconforter et les encourager, même s’il est difficile de trouver les bons mots. N’hésitez jamais à présenter vos condoléances ! Asseyez-vous avec les gens. Pleurez avec eux, si besoin est. Et si vous ne savez pas quoi dire, dites simplement : « Je suis désolé – Je prierai pour vous. » Priez pour que l’aide divine agisse dans l’épreuve, afin qu’ils retrouvent le ciel bleu après la grisaille. Priez qu’ils puissent voir clairement la main de Dieu, et aussi reconnaître l’empreinte de Satan.
Cherchez à comprendre ce que Dieu est en train de faire
Dans le dialogue entre Dieu et Satan, le diable fit une observation intéressante. Il a dit : « Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays » (Job 1 :10). Pensez-y. Même Satan reconnaissait que Dieu avait mis une « barrière » ou un « dôme » de protection et de bénédiction autour de cet homme juste !
Dieu accordait une protection spéciale à Job – comme Il le fait également pour nous. Pensez à toutes les choses auxquelles le monde est confronté. C’est le monde de Satan (Jean 16 :11) et il est un maître cruel. Des dizaines de guerres font rage dans le monde à l’heure actuelle. Des milliers de gens sont tués chaque année et davantage encore sont séparés de leurs familles ou chassés de chez eux. Ils sont des millions à fuir les combats en Syrie. Des centaines de milliers de gens perdent leur vie dans des catastrophes naturelles.
Frères et sœurs, des milliards de gens sur cette planète n’ont pas l’immense avantage d’être protégés par cette « barrière » ! Dans l’Église de Dieu, nous savons qu’une ultime « barrière protectrice » sera placée autour des serviteurs de Dieu les plus fidèles et les plus zélés, qui seront emmenés dans un lieu de refuge pendant la grande tribulation (Apocalypse 12 :14). Nous prions pour être protégés. Nous prions pour être guidés. Nous prions pour être aidés. Nous prions pour avoir de la nourriture sur notre table. Nous remercions Dieu de nous avoir appelés hors de ce monde et de nous avoir fait connaître la vérité. Nous remercions Dieu de pouvoir partager la vérité. Nous sommes entourés d’une barrière qui nous protège.
Alors, pourquoi de mauvaises choses surviennent-elles parfois ?
Bien que nous ayons cette barrière protectrice, l’histoire de Job nous montre que Dieu y ouvre parfois une brèche. Tous ses bœufs furent volés (Job 1 :14-15). Toutes ses brebis furent consumées (Job 1 :16) et ses chameaux saisis (Job 1 :17). La plupart de ses serviteurs furent tués dans ces catastrophes. Ses sept fils et ses trois filles périrent tragiquement dans une violente tempête (Job 1 :18-19). Plus tard, il fut frappé d’une maladie douloureuse et épuisante (Job 2 :7).
Dieu avait-Il perdu le contrôle ? Ses promesses étaient-elles soudainement devenues caduques ? Était-Il devenu déloyal ? Non ! Dieu avait brièvement ouvert une brèche dans la barrière pour permettre à Satan de frapper Job. Mais Dieu gardait le contrôle total – y compris sur les paramètres délimitant la marge de manœuvre accordée à Satan contre Job (Job 1 :12 ; 2 :6). Dieu dictait des limites précises, et Satan ne pouvait pas las dépasser.
En pensant à nos épreuves dans la vie, se pourrait-il qu’une conversation similaire ait eu lieu entre notre Seigneur et l’adversaire ? Jésus-Christ pourrait avoir permis à Satan de nous envoyer une épreuve, mais en lui disant : « Tu peux aller jusqu’à cette limite, mais pas au-delà ! » Jésus-Christ expliqua quel genre de crainte raisonnable nous devrions avoir pour Dieu, parce qu’Il possède le pouvoir ultime de vie ou de mort sur nous (Luc 12 :4-5). Mais dans le même contexte, Il expliqua également le souci et l’intérêt que le Père et le Fils nous portent, Eux qui prennent soin des passereaux (verset 6) et qui connaissent le nombre de cheveux sur notre tête (verset 7).
La capacité de Dieu à maintenir le fonctionnement de l’univers est stupéfiante et impressionnante ! Il en est de même pour Sa bonté bienveillante, Sa tendresse et Sa capacité à nous encourager. Dieu n’est ni cruel ni indifférent à ce qui se passe dans notre vie. Il ne nous jette pas dans les épreuves, juste pour voir si nous allons survivre. Il nous pousse parfois hors de notre zone de confort, mais jamais au-delà de nos limites. C’est une promesse ! Paul a écrit : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10 :12-13).
La leçon dans tout cela est que Dieu est avec nous et qu’Il contrôle tout. Cependant, Il nouspousse parfois hors de notre zone de confort pour que nous soyons mis à l’épreuve. Il veut que nous développions une plus grande capacité à Le servir. C’est pourquoi Il permet que nous ayons des épreuves à affronter.
Jérémie 17 :5-6 souligne les malédictions qui arrivent lorsque nous plaçons notre confiance dans nos propres forces plutôt qu’en Dieu. Les versets 7 et 8 expliquent qu’il est nettement préférable de mettre notre confiance en Dieu plutôt qu’en nous-mêmes. Mais ce n’est pas tout ; nous lisons aux versets 9 et 10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin [incurable] ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins » (Ostervald). Le mot traduit par « reins » désigne en fait les recoins les plus secrets.
Dieu veut réellement savoir ce que nous pensons et ressentons au plus profond de nous-mêmes ! Il teste nos motivations, nos intentions. Il veut savoir ce que nous voulons vraiment. Moïse a dit aux Israélites après leurs quarante années d’errance : « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements » (Deutéronome 8 :2). Il veut savoir comment « se porte notre vision spirituelle » – et nous aider à développer notre compréhension ! Au final, Il veut que nous apprenions à Lui demander de nous montrer clairement comment Il est, et à nous tourner vers Lui pour agir ainsi !
Dans son message aux campeurs après le décès tragique de sa fille, M. Martin Montgomery a cité le Psaume 116 :15 : « Elle a du prix aux yeux de l’Éternel, la mort de ceux qui l’aiment. »
Soyons reconnaissants que Dieu ait mis cette barrière protectrice autour de nous et qu’Il ne l’entrouvre que pour nous enseigner, nous entraîner, nous éprouver et nous tester – pour faire de nous de meilleurs serviteurs. Il ne nous teste pas pour que nous Lui fassions moins confiance – mais au contraire pour que nous ayonsdavantage confiance en Lui !
Apprenez à comprendre les réponses données par Dieu
Face aux épreuves, nous avons beaucoup de questions, souvent les mêmes que Job : « Pourquoi ? », « Pourquoi fais-Tu cela, Dieu ? », « Si Tu ne l’a pas fait, pourquoi as-Tu permis cela, car je sais que Tu es tout-puissant ? » Voici quelques-unes des nombreuses questions que nous pourrions nous poser.
Finalement, Dieu a répondu à Job – mais en le prenant complètement par surprise. Notez Sa réponse au chapitre 38 : « L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : […] Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? » (versets 1, 4-7). La réponse est évidente : c’est Dieu qui a fait toutes ces choses – et bien plus encore (Job 38 :8-36) !
Lorsque de jeunes enfants demandent « Pourquoi ? » à leurs parents, il arrive que la réponse soit tout simplement : « Parce que je te l’ai dit. » C’est à peu près ce que Dieu était en train de dire à Job : « Il y a une raison. J’ai Mes raisons. Tu ne le comprends pas encore. Mais ce n’est pas parce que tu ne le vois pas encore que cela signifie qu’il n’y a pas de raison. Tu es dans la paume de Ma main. Je suis fidèle. Je suis là. Je t’aime. Tu le comprendras un jour. Mais pour le moment, tu dois prendre Ma parole telle quelle. »
Parfois, c’est la seule réponse que nous recevrons. Il se peut que nous ne connaissions pas la raison de chaque tragédie ou chaque épreuve, et c’est difficile pour nous de ne pas comprendre ! Mais Dieu nous donne une réponse. Il répond toujours lorsque nous Lui demandons – même aux questions difficiles. Nous devons simplement être conscients que Dieu répond parfois à une question différente de celle que nous Lui avons posée !
Dieu a clairement répondu à Job – mais Il n’a pas répondu directement à sa question. Job avait demandé : « Pourquoi ? » Et Dieu lui a répondu : « Je sais ce que Je fais. Je suis le Créateur. Fais-Moi confiance. » Et, il s’est avéré que c’était exactement la réponse dont Job avait besoin.
Notez comment Job répondit ensuite à Dieu : « Job répondit à l’Éternel et dit : Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées. – Quel est celui qui a la folie d’obscurcir mes desseins ? – Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. – Écoute-moi, et je parlerai ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. – Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre » (Job 42 :1-6).
Rien n’avait encore changé dans les conditions où Job se trouvait, mais son attitude était totalement différente, car sa « vision » avait changé. Son regard avait changé. Sa perspective était différente. Il voyait mieux Dieu.
Comment pouvons-nous savoir que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 :28) ? C’est seulement en ayant une vision spirituelle. Dieu affirme tout mettre en œuvre dans un but unique pour ceux qu’Il appelle aujourd’hui. C’est-à-dire qu’Il nous prépare à entrer dans Sa famille et à être avec Lui pour toute l’éternité – mais aussi à aider les autres à atteindre ce but.
Dieu est en train d’accomplir un plan ici-bas. Nous en comprenons parfois difficilement l’intérêt, mais Dieu nous aide par Son Esprit (Romains 8 :26). Le monde entier se débat sous le poids de la douleur et de la souffrance, il « soupire et souffre les douleurs de l’enfantement », mais nous avons l’espérance – parce que Dieu nous a permis de voir les choses invisibles (Romains 8 :22-25). Il nous est encore impossible de voir le tableau complet, mais nous avons l’espérance et nous l’attendons. Nous demandons à Dieu de nous donner la vision, de nous aider à Lui faire confiance.
Qu’est-ce que la vision spirituelle ? Paul l’a clairement exposée en disant : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Romains 8 :18). Paul a beaucoup souffert dans sa vie, pourtant il avait une foi solide et une confiance en Dieu, parce qu’il arrivait à voir réellement Dieu et les priorités divines dans sa vie. C’est notre but !
Le Psaume 62 nous exhorte : « En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, répandez vos cœurs en sa présence ! Dieu est notre refuge » (verset 9). Une des clés pour avoir confiance en Dieu est de Le voir plus nettement, ainsi que de voir le soin et l’intérêt qu’Il nous porte (ce qui inclut également de reconnaître les embuscades et les pièges du diable – y compris les doutes qu’il cherche à implanter dans notre esprit pour saper notre confiance en Dieu). Nous devons également apprécier la barrière protectrice que Dieu place autour de nous et comprendre qu’Il permet – dans une certaine limite – qu’il y ait une brèche de temps à autre pour un but bien précis. Nous recevons toujours une réponse lorsque nous demandons « Pourquoi ? » à Dieu. Mais parfois Dieu répondra à une question différente de celle que nous Lui aurons posée.
Tout ceci demande d’avoir une vision spirituelle. Celle-ci est essentielle pour augmenter notre confiance en notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ainsi qu’en notre Père céleste. Comme Paul l’a écrit : « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage […] Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles » (2 Corinthiens 4 :16-18).