Comment ne pas devenir laodicéen
(1930-2017)
La vaste majorité du peuple de Dieu, à la fin de cette ère, est manifestement « laodicéenne ». Apocalypse 3 est très clair à ce sujet, lorsque nous le comprenons vraiment. Et ceux qui sont laodicéens seront châtiés durant le « feu » de la grande tribulation à venir. Apocalypse 3 :18-19 : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. » Comment pouvez-vous, personnellement, échapper à ce destin et être parmi ceux que Dieu protégera de cette « heure de la tentation », qui approche (verset 10) ?
Rappelez-vous que les laodicéens ne sont pas le « peuple de Satan ». Ils sont le peuple de Dieu, vivant à la fin d’une ère totalement matérialiste et hédoniste – une ère qui met l’accent sur le « moi », sur le « confort » et sur les « compromis », au lieu du véritable christianisme. Il est extrêmement facile pour les gens de cette ère – et même pour une bonne partie du peuple de Dieu – à vouloir continuer à observer les sabbats, à garder aussi globalement les Dix Commandements et à observer la plupart des signes extérieurs d’un véritable chrétien, sans avoir pour autant, le « feu au ventre » qui a caractérisé Pierre, Paul, Moïse, David et quasiment tous les serviteurs exceptionnels de Dieu, décrits dans la Bible.
Le « cœur » semble ne plus être présent dans la religion des laodicéens, et dans leurs relations avec Dieu. Car, bien qu’ils soient « des gens bien » et qu’ils se sentent bien, Dieu leur dit : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3 :15-16). Cette « tiédeur » affecte leur zèle à faire exactement ce que Dieu dit, dans Sa parole. Ces gens auront donc tendance à « diluer » nombre de doctrines et d’enseignements de Dieu. Eux et leurs dirigeants feront des compromis ici et là, dans leur façon de vivre, dans leur façon d’observer le sabbat de Dieu et les Jours saints, dans leur façon d’observer les dîmes commandées par Dieu, dans leur façon de suivre les exemples clairs au sujet du gouvernement hiérarchique, qui est décrit si clairement dans la Bible ; dans le zèle qu’ils mettent pour prêcher l’Evangile au monde, et dans la ferveur qu’ils mettent pour proclamer les avertissements d’Ezéchiel aux nations israélites – avant qu’il ne soit trop tard !
Les laodicéens ont tendance à se considérer riches. Dieu leur dit : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3 :17-18). En possédant peut-être plus de choses matérielles – une vie confortable, et en étant mieux « accepté dans la société » que la plupart des autres membres du peuple de Dieu – ces laodicéens peuvent facilement devenir moins vigilants, satisfaits et contents d’eux-mêmes. Ils peuvent se sentir spirituellement, intellectuellement ou socialement « supérieurs ». Mais, ils n’ont pas ce zèle qui vient du cœur pour servir, pour se sacrifier, et pour « faire l’Œuvre ». Ils n’ont pas cet esprit de sacrifice personnel, ni la passion pour proclamer l’avertissement d’Ezéchiel. La soumission et l’obéissance sincères pour vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu, dans l’ère de Philadelphie, n’existent pas.
Que faut-il faire ?
Dans 2 Corinthiens 13 :5, l’apôtre Paul a été inspiré à nous exhorter : « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? » Donc, nous devons constamment être en alerte, si Jésus-Christ vit réellement en nous. Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20). C’est une clé essentielle. Le véritable Christ de la Bible vit-Il réellement en vous ? Avez-vous le même zèle et le même esprit de service dont le Christ, l’apôtre Paul et les autres apôtres ont donné l’exemple ?
Apprenez-vous à méditer souvent les enseignements de Jésus, révélés dans Jean 4 : 34-36 : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. » Votre nourriture est-elle de faire l’Œuvre de Dieu ? Votre principale « raison d’être » est-elle de préparer sincèrement le gouvernement du Christ, qui sera bientôt établi sur cette terre, en proclamant le message du Christ au monde entier en tant que « témoignage » (Matthieu 24 :14), et en « donnant votre vie » pour vos frères et pour vos sœurs ?
« Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16 :24-26). Beaucoup de ceux qui figurent parmi le peuple de Dieu sont dans une « zone confortable ». Ce sont des gens « biens », et tout va bien pour eux. Mais la passion pour le Christ et pour Son Œuvre a quitté leur vie – si, toutefois, elle y a jamais existé ! Ces gens-là sont « confortables » dans leur vie sociale. Ils s’associent généralement avec d’autres « qui ont réussi » et qui sont du même niveau. Ils ne réalisent pas que leur véritable désir est de vivre en sécurité et confortablement – même si, en apparence, ils restent dans l’Eglise de Dieu. En réalité, l’idée d’être en croisade pour prêcher au monde le message du Christ – sans tenir compte de leur sécurité personnelle et de leur confort – ne les intéresse pas.
Lorsqu’ils entendent les paroles de Jésus, disant que nous devons renoncer à nous-mêmes et nous charger de notre croix, inconsciemment peut-être, ils pensent que ces déclarations sont idéalistes, probablement destinés à des gens comme l’apôtre Paul – mais pas à eux. Ils ne veulent laisser personne « gâcher » leur vie personnelle par un christianisme qui leur semblerait trop strict, ou trop exigeant !
Jésus-Christ a dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3 :16).
Apprendre à rechercher Dieu
Un autre concept clé, qui peut révolutionner notre vie, est celui de rechercher Dieu avec zèle. La plupart des gens, dans les différents groupes de « l’Eglise de Dieu », supposent qu’ils connaissent déjà Dieu et Ses voies. Sans s’en rendre compte, ils se limitent souvent à observer, sans grand enthousiasme, les formes extérieures d’une vie chrétienne. Ils vont à l’Eglise. Ils gardent les sabbats, du moins partiellement. Ils vivent, généralement, selon les Dix Commandements. Bientôt, tout devient une routine. Mais l’apôtre Paul a écrit : « Car Christ est ma vie, et mourir m’est un gain » (Philippiens 1 :21). Ce genre de relation passionnée avec le Christ, qui était en Paul, est presque totalement inexistant dans la vie des laodicéens. Souvent, ils ne s’en rendent pas vraiment compte, ou ils ne savent pas quoi faire.
Pourtant, dans Sa parole inspirée, Dieu nous recommande de Le « rechercher » activement et de tout notre cœur ! Lorsque les Israélites modernes auront été dispersés et délivrés de l’esclavage, ils apprendront ces choses. « C’est de là aussi que tu chercheras l’Eternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme. Au sein de ta détresse, toutes ces choses t’arriveront. Alors, dans la suite des temps, tu retourneras à l’Eternel, ton Dieu, et tu écouteras sa voix » (Deutéronome 4 :29-30).
En parlant de la première captivité de Juda, Dieu décrit cette même réaction « clé » – qu’Il souhaite trouver chez Son peuple : « Vous m’invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur » (Jérémie 29 :12-13).
Dieu inspira le prophète Esaïe à nous donner cet enseignement de base : « Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Esaïe 55 :6-9).
Chacun de nous doit donc développer dans son cœur et dans son esprit une attitude de « rechercher » constamment Dieu, et d’être toujours plus proche de Lui. Nous ne devons pas manquer d’égard envers Dieu et Jésus-Christ. Nous ne devons pas nous enfoncer dans la « zone de confort » des laodicéens.
Nous devrions tous connaître les principaux « outils » pour rechercher Dieu. Il s’agit d’étudier la Bible avec zèle, de prier de tout notre cœur, de méditer avec méthode, de jeûner et d’utiliser activement le Saint-Esprit, et de « marcher avec Dieu » dans toutes les phases de notre vie. Si, en tant que véritables chrétiens, nous laissons de côté, ou nous oublions l’une ou l’autre de ces choses, leur puissance et leurs effets s’en trouveront grandement diminués dans notre vie chrétienne. Nous devons constamment utiliser ces cinq « outils » pour croître en tant que chrétien, et pour ne pas tomber dans la « tiédeur ».
Oui ! Cela est très important ! Nous devons utiliser ces cinq outils pour devenir des chrétiens matures. Il n’y a pas d’autre façon !
Dans tout ce que nous faisons, que ce soit l’étude de la Bible, la prière, la méditation et le jeûne, nous devons avoir constamment cette approche de « rechercher » Dieu – de rechercher une relation plus intense, plus profonde et plus aimante avec Dieu et avec notre prochain. Nous ne devons pas prétendre que, d’une façon ou d’une autre, nous sommes « supérieurs » – que nous « avons réussi ». Souvenez-vous des paroles de Jésus : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13 :35).
Il y a des Eglises qui prétendent être des Eglises de Dieu, mais dont leur attitude envers leur prochain est tout le contraire de ce verset. Bien que ces gens aient gardé certaines vérités de base que nous avons tous apprises, ils se dressent en « juges », non seulement pour le monde charnel, mais aussi pour les autres gens sincères dans l’Eglise de Dieu ! On les repère à leur comportement supérieur, et à l’atmosphère de rudesse, de crainte et d’intimidation qu’ils créent.
Le véritable amour et l’intérêt attentionné envers les autres doivent abonder dans le cœur et l’esprit de tous les chrétiens « philadelphiens » ! Autrement, ils ne sont pas plus « philadelphiens » que Mickey Mouse !
Mais, s’ils recherchent humblement Dieu et la voie divine, le véritable philadelphien zélé ne risquera pas de s’enliser dans la poursuite des choses de ce monde. Il gardera toujours à l’esprit cet avertissement de Jésus-Christ : « Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse » (Matthieu 13 :22).
Se centrer sur « les soucis du siècle » peut facilement distraire n’importe qui parmi nous, si l’on n’est pas prudent. C’est l’une des raisons pour laquelle les chrétiens philadelphiens devraient consacrer une plus grande partie de leur temps, de leur énergie et de leurs ressources, dans cette croisade pour proclamer le message du Christ au monde entier. Jésus a dit : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 :14). Et Jésus déclare à l’ère de Philadelphie : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer » (Apocalypse 3 :8).
Dans 2 Corinthiens 2 :12, 1 Corinthiens 16 :9 et Colossiens 4 :3, le mot « porte » indique clairement une occasion favorable ou une opportunité pour prêcher l’Evangile. Les philadelphiens désirent avec zèle avoir une part active dans la proclamation du message du Christ. Ils travaillent individuellement, ils prient et ils se sacrifient pour que le magnifique message de l’Avènement du Royaume du Christ puisse être proclamé, avec puissance, à toutes les nations.
Si nous avons vraiment à cœur de faire l’Œuvre de Dieu, d’utiliser avec zèle les « outils » pour croître et pour éviter scrupuleusement les pièges de la tiédeur, cela nous aidera à ne pas devenir des laodicéens – surtout si nous « recherchons » Dieu, humblement et activement, dans toutes les facettes de notre vie.