Comment puis-je vous aider ?
(1936-2024)
Alors que j’étais dans une grande surface, j’ai vu une employée porter au revers de sa veste un badge avec le sigle CPJVA. C’était censé lui rappeler de poser la question : « Comment puis-je vous aider ? », afin de représenter la sorte d’amabilité que le magasin voulait offrir à ses clients. Lorsque vous contactez une entreprise, vous êtes parfois mis en relation avec leur « service clientèle » et, souvent, la première question qui vous est posée est : « Comment puis-je vous aider ? » Peu importe le produit ou le service concerné, l’impression la plus forte que nous avons d’une marque – en bien comme en mal – est souvent basée sur la performance de leur service clientèle.
Bien que Jésus-Christ fût la Parole de Dieu dans la chair et que l’Univers fut créé à travers Lui, Il établit un exemple de service. Il déclara même que « le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Marc 10 :45). Avons-nous, personnellement, une attitude de service envers les autres ? Si ce n’est pas déjà le cas, nous devrions intérioriser cette attitude.
Dieu nous a tous accordé des dons spirituels. Nous avons reçu des dons différents et nous servons de différentes manières. Beaucoup d’entre nous servent pendant le sabbat. Certains mettent les chaises en place. D’autres installent l’équipement de sonorisation. D’autres accueillent les membres, aident dans la salle pour les mères ou s’occupent du stationnement. Certains jouent des musiques spéciales. L’assemblée de sabbat ne se résume pas à une sermonette et un sermon. Nous pouvons tous aider d’une manière ou d’une autre selon nos capacités. Certains rendent visite à des frères et sœurs qui sont malades, qui ne peuvent plus sortir de chez eux ou qui sont seuls à l’hôpital.
Parfois, nous aidons en donnant un encouragement ou en écoutant un frère ou une sœur après l’assemblée. Nous sommes présents les uns pour les autres, exprimant notre amour et notre soutien. Au cours de la récente pandémie, nous avons appris une leçon nous montrant à quel point c’est une bénédiction d’être capables de nous réunir physiquement pour fraterniser. À certaines époques de l’histoire de l’Église, il arriva déjà que ce soit un défi pour les membres de se réunir pour fraterniser. Désormais, nous avons eu un aperçu de ce que certains de nos frères et sœurs ont pu expérimenter à des époques difficiles dans le passé.
Bien entendu, nous nous aidons aussi les uns les autres lorsque nous ne sommes pas aux réunions de sabbat. Les parents s’appliquent à fournir un foyer heureux et confortable à leurs enfants. Et ces derniers font leur part afin d’aider les parents dans les tâches ménagères. Certains d’entre vous ont peut-être reçu le don de prendre soin des autres. Je me souviens comment ma sœur assista notre mère pendant presque 10 ans. Il faut beaucoup de force pour surmonter ce défi et connaître les bénédictions liées au fait de servir d’une manière spéciale.
Une nature de service ?
Dans la véritable Église, nous savons que Dieu nous a appelés à surmonter notre nature humaine. Alors que nous nous préparons à devenir Ses prémices et à servir sous Jésus-Christ dans le Royaume à venir, nous apprenons à être des lumières dans le monde. Comment apprenons-nous ? Nous méditons sur la loi de Dieu et sur Son mode de vie tout entier, puis nous mettons cette voie en pratique en obéissant à Ses commandements, en montrant de l’amour fraternel envers les autres, en pardonnant à ceux qui nous ont causé du tort et en coopérant avec le gouvernement divin sur la Terre – l’Église. Nous voulons développer la nature divine en nous.
Une des grandes caractéristiques de cette nature est une attitude de service. Qui est le plus grand Serviteur de l’Univers ? C’est Dieu le Père, car Jésus Lui-même a dit : « Le Père est plus grand que moi » (Jean 14 :28). Par ailleurs, Dieu nous a appelés à devenir comme Lui et comme le Christ. Il nous a appelés à servir. C’est pourquoi nous devons développer le cœur et l’attitude d’un serviteur. Notez la différence entre l’attitude du Christ et celle de la mère de deux des apôtres :
« Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande. Il lui dit : Que veux-tu ? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche. Jésus répondit : Vous ne savez ce que vous demandez » (Matthieu 20 :20-22).
Oui, ils avaient de l’ambition et il est nécessaire de se fixer des objectifs. Mais quelle sorte d’attitude avaient-ils ? Dieu nous met en garde contre les ambitions égoïstes – il s’agit d’une des œuvres de la chair mentionnées dans Galates 5 :19-21. Je me souviens encore d’un ministre, dans notre ancienne association, qui voulait vraiment être promu directeur régional dans une autre région du monde, bien que la plupart des gens ne le considéraient pas comme un candidat solide. Sans surprise, il ne fut pas nommé à ce poste et, peu après, il quitta l’Église de Dieu. Il se laissa détruire par son ambition égoïste. De la même manière, nous devons faire attention de ne pas avoir en nous cette sorte de vanité et cet égo. Nous ne devons pas chercher une promotion comme les fils de Zébédée.
Jean-Baptiste possédait l’attitude opposée. Il déclara en parlant du Christ : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue » (Jean 3 :30). Lorsque nous voyons les autres croître dans leur service et dans leurs responsabilités, sommes-nous jaloux et envieux ? Ou nous réjouissons-nous de leur service et faisons-nous de notre mieux pour les soutenir ?
Comment les autres disciples de Jésus réagirent-ils à l’arrogance de la mère des fils de Zébédée ?
« Les dix, ayant entendu cela, furent indignés contre les deux frères. Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Matthieu 20 :24-28).
Des serviteurs
Quelle fut l’attitude des apôtres et des serviteurs de Dieu ? Jacques était le frère de Jésus-Christ. Il aurait pu mettre en avant ce lien familial avec le Messie, mais comment se présenta-t-il au tout début de son épître ? « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ » (Jacques 1 :1). Bien qu’il fût le frère de Jésus, il comprenait son rôle de serviteur de Jésus.
Bien entendu, les frères de Jésus commencèrent par être très sceptiques et, dans un premier temps, ils Le dénigrèrent. Mais après avoir vu leur Frère ressuscité, ils se convertirent. Vous pouvez lire cela dans Actes 1, lorsque Marie et les frères de Jésus étaient réunis dans la chambre haute. Jacques et Jude se convertirent. Quelle fut leur attitude ? Comment s’identifiaient-ils ? En tant que « serviteurs de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ ». Parfois, Pierre et Paul s’identifiaient en tant qu’apôtres (1 Pierre 1 :1 ; 1 Corinthiens 1 :1). Mais, en dépit de son autorité, l’apôtre Pierre s’identifia aussi avec un autre titre : « Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ » (2 Pierre 1 :1). De temps à autre, l’apôtre Paul utilisa son autorité en tant qu’apôtre (Romains 1 :1), mais ces deux hommes savaient et comprenaient qu’ils étaient avant tout des serviteurs de Jésus-Christ
Le mot grec traduit par « serviteur » est doulos, qui signifie aussi « esclave », autrement dit, quelqu’un qui effectue un service sans être payé. La forme féminine de ce mot est doulé (servante). Voyez le récit de Luc rapportant la discussion entre l’ange annonçant à Marie qu’elle allait tomber enceinte et la réponse humble de celle-ci :
« L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à Dieu. Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta » (Luc 1 :35-38).
Oui, Marie reçut un grand honneur, peut-être plus que n’importe quelle autre femme dans l’histoire de l’humanité. Marie s’identifiait comme une « servante du Seigneur ». Songez-y ! Quelle est votre identité ? Qui êtes-vous ? La traduction Darby dit qu’elle s’identifia comme « l’esclave du Seigneur » et la traduction moderne Parole vivante dit que « Marie répondit : J’appartiens au Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu viens de le dire. » La traduction de doulé est « esclave » ou « servante ».
Encore une fois, Marie savait qui elle était ! Elle allait devenir la mère du Fils de Dieu, mais elle s’identifiait comme une servante. Pourquoi réagit-elle ainsi ? Et pourquoi serions-nous appelés serviteurs ou servantes ? Si vous avez été baptisé(e), vous connaissez la réponse :
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6 :19-20).
Nous avons tous été rachetés à un grand prix et il s’agit du prix le plus élevé de toute l’histoire du monde : le sang versé de notre Sauveur, Jésus-Christ. Ainsi, Dieu nous a appelés à servir dans différents rôles et responsabilités. Nous sommes désormais des serviteurs à l’entraînement pour devenir des rois, des sacrificateurs et des juges. Dieu nous appelle aussi Ses fils et ses filles : « Je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6 :18).
Nous savons que nous avons reçu un appel très précieux. Nous avons des rôles différents, mais une partie de notre entraînement consiste à être des esclaves et des serviteurs. Nous sommes appelés à aimer les autres, à prendre soin d’eux et à les servir, comme Marie le fit.
Comment pouvons-nous servir ?
Nous connaissons la vérité au sujet de notre appel et nous savons qui nous sommes – des serviteurs et des servantes de Jésus-Christ. Mais comment pouvons-nous remplir ce rôle ? Il y a beaucoup de façons de servir et notre engagement doit être sincère. Comme M. Gerald Weston, notre évangéliste en charge, nous le rappelle régulièrement : nous ne devons pas essayer d’avoir un pied dans le monde et un pied dans l’Église. Au moment du baptême, nous devrions avoir pris un engagement total qui ne cesse de s’approfondir alors que nous croissons. Lorsque nous comprenons que nous avons été rachetés à un grand prix – que nous avons soumis notre vie, notre corps, notre esprit et notre pensée à Jésus-Christ et à Dieu le Père, que nous Leur appartenons – alors nous possédons une merveilleuse paix qui surpasse toute compréhension.
Nous savons que nous ne sommes plus seuls à combattre dans nos luttes, mais que nous avons un Sauveur vivant et aimant, un Souverain Sacrificateur qui intercède toujours en notre faveur (Hébreux 7 :25). Nous avons un Avocat auprès du Père (1 Jean 2 :1) ! Le Christ est notre Sauveur et notre « Avocat », Il est notre Intercesseur ! Il a établi un exemple de service et de charité chrétienne que nous devons nous efforcer de suivre.
Comment pouvons-nous servir ? Même les veuves âgées dans l’Église de Dieu peuvent fournir un service de grande valeur. Les Écritures nous rappellent un exemple célèbre :
« Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière » (Luc 2 :36-37).
Anne servait en jeûnant et en priant. Nous avons tous des dons différents pour servir. Anne ne servait pas en tant que diaconesse, avec des actions physiques, mais « elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière ». La Bible mentionne l’exemple d’un autre individu servant de la même manière :
« Épaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que vous teniez bon, comme des hommes faits, pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage qu’il a une grande sollicitude pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux d’Hiérapolis » (Colossiens 4 :12-13).
Épaphras servait en priant avec ferveur, comme le font beaucoup de nos frères et sœurs. Personne ne devrait minimiser l’importance d’un tel service. C’est une façon très importante de servir. Souvenez-vous : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 :16).
Nous servons aussi lorsque nous remplissons tout simplement les responsabilités que Dieu nous a données et qui sont différentes d’une personne à une autre. Les pères ont des responsabilités paternelles. Les mères ont des responsabilités maternelles. Les époux, les épouses, les fils, les filles, les employeurs et les employés ont tous reçu des responsabilités de la part de Dieu.
« Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme il convient dans le Seigneur. Maris, que chacun aime sa femme et ne s’aigrisse pas contre elle. Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable au Seigneur. Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur. Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n’y a point de favoritisme » (Colossiens 3 :18-25).
Je me souviens encore d’un article de M. Meredith ; publié en 1966 dans la version anglaise de la Pure Vérité, et intitulé « Ce que chaque mari doit savoir ». En tant que mari, je dois sacrifier ma vie au service de mon épouse. Avez-vous déjà noté les parallèles entre Jean 3 :16 et ce que nous lisons dans la première épître de Jean ?
« Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité » (1 Jean 3 :16-18).
Répondons-nous présents lorsque nos frères et sœurs ont des besoins physiques ? Bien entendu, nous ne devons pas « faire tout le travail » pour une personne fainéante qui refuserait de travailler, alors qu’il ou elle en a les capacités. Comme Dieu nous a mis en garde, par l’apôtre Paul, celui qui ne soutient pas sa famille est pire qu’un infidèle (1 Timothée 5 :8). Mais nous devrions être heureux de pouvoir subvenir aux besoins de nos frères et sœurs. « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35). Dans ma jeunesse, alors que je vivais dans le Connecticut, un de nos voisins avait un très grand jardin et, très souvent, nous retrouvions un cageot de légumes sous le porche de notre maison. Nous n’en avons jamais parlé, mais c’était lui qui nous les donnait. C’était très encourageant. Dans le monde, beaucoup de gens savent comment donner et nous devrions en faire de même.
« Donnez, et l’on vous donnera, on versera dans le pan de votre vêtement une bonne mesure bien tassée, secouée et débordante ; car on emploiera, à votre égard, la mesure dont vous vous serez servis pour mesurer » (Luc 6 :38, Semeur). Si quelqu’un vous tend une crème glacée, vous aimeriez assurément que le pot ou le cornet soit rempli à ras bord ! Dieu dit que nous serons mesurés en fonction de l’attitude que nous aurons eu à l’égard des autres.
Un autre point important est que nous devons aussi être prêts et accepter de recevoir de l’aide. Admettre que nous avons besoin d’aide blessera peut-être notre orgueil, mais lorsque nous recevons de l’aide, nous aidons aussi ceux qui nous aident. Nous ne devrions pas être fainéants et demander aux autres ce que nous pourrions effectuer nous-mêmes, mais nous devons accepter humblement l’aide que Dieu choisit de nous donner.
Connaissez-vous l’histoire drôle de l’homme pris au piège dans sa maison pendant une inondation ? Alors que le niveau de l’eau montait, au point de se retrouver pris au piège sur le toit, il pria Dieu de le sauver, mais il refusa l’aide des sauveteurs pour monter dans une barque, puis dans un hors-bord et encore un hélicoptère. Après tout cela, il se plaignit en disant : Dieu, pourquoi ne m’as-Tu pas sauvé ?, sans se rendre compte de tout ce que Dieu lui avait déjà envoyé pour le mettre en sécurité.
Nous pouvons servir les autres en leur donnant des choses physiques et en ayant une attitude consistant à donner. Dieu sert avec une attitude consistant à donner. Nous mentionnons souvent le principe suivant : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10 :8). Nos dîmes et nos offrandes rendent possible l’envoi de millions de publications chaque année ! Lorsque nous payons la dîme, nous servons l’Œuvre de Dieu de façon très puissante !
De véritables dirigeants serviteurs
M. Meredith mettait souvent l’accent sur l’importance d’être des dirigeants serviteurs dans l’Église. Oui, nous avons des dirigeants et nous mettons en pratique la forme biblique de gouvernement, mais qu’est-ce qu’un dirigeant ? Aux yeux de Dieu, un dirigeant est quelqu’un qui fait passer les intérêts des autres avant les siens :
« Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans l’amour, s’il y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2 :1-4).
En interagissant avec les autres, nous devons toujours nous demander ce que nous pourrions faire pour les aider. Cela ne signifie pas que nous devrions leur poser directement la question, même s’il est parfois approprié de le faire, mais plutôt que nous devons reconnaître les responsabilités que Dieu nous a données et les accomplir avec joie en tant que serviteurs de Jésus-Christ. Josué fut un grand patriarche et un grand dirigeant qui se mit au service de l’ancien Israël. Vers la fin de sa vie, il prononça des paroles désormais célèbres en mettant au défi la nation d’Israël de se soumettre à l’Éternel. Vous vous souvenez probablement de cette déclaration : « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Josué 24 :15). Et le peuple d’Israël servit effectivement l’Éternel jusqu’après la mort de Josué. Nous devons avoir ce même engagement si nous voulons être des serviteurs fidèles et efficaces de Dieu.
Réjouissons-nous de notre appel à être des serviteurs et des servantes de Jésus-Christ. Nous devons prier pour avoir l’humilité et l’occasion de servir, ainsi qu’une attitude consistant à donner. Mettez en pratique quotidiennement votre rôle de dirigeant serviteur. « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25 :21).
Frères et sœurs, en tant que fidèles serviteurs, puissions-nous continuer à nous aimer les uns les autres avec un cœur volontaire et une attitude de service. Soyons toujours prêts à nous demander : « Comment puis-je vous aider ? »