Des leçons de David, Nabal et Abigaïl
Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’en dehors de Jésus-Christ, lors de Sa première venue, aucun être humain n’a plus de textes bibliques consacrés à sa vie que David, fils d’Isaï. Décrit comme ayant un cœur cherchant à accomplir la volonté de Dieu (Actes 13 :22), David fournit une pléthore d’exemples d’amour et d’obéissance envers notre Créateur, de bonté envers son prochain et de foi face à l’adversité.
En plus d’apprendre beaucoup de l’exemple de David, Dieu inspira également les récits de ceux qui l’entouraient, afin d’augmenter notre compréhension. Un de ces récits se déroula peu avant que David ne devienne roi d’Israël, alors que le règne de Saül touchait à sa fin. Plongeons dans l’histoire de David, Nabal et Abigaïl – et voyons ce qu’un bref événement de l’histoire tumultueuse d’Israël peut nous apprendre sur l’époque à laquelle nous vivons actuellement.
« Samuel mourut. Tout Israël s’étant assemblé le pleura, et on l’enterra dans sa demeure à Rama » (1 Samuel 25 :1). La mort de Samuel marqua véritablement la fin d’une époque pour Israël, laissant place à une période de division intense. La nation vivait sous le règne du premier roi de son histoire et la seconde partie du règne du roi Saül avait pris une tournure très sombre. Après que Dieu eut rejeté Saül à cause de son attitude rebelle, David fut oint pour devenir le prochain roi d’Israël. Dans un geste qui fut probablement déconcertant, Dieu ne retira pas immédiatement Saül du trône d’Israël, laissant David comme l’héritier présomptif sans savoir quand son règne commencerait.
Suite à la victoire de David sur Goliath, puis de ses succès militaires, Saül devint de plus en plus jaloux et craintif à son égard, surtout lorsqu’il se rendit compte que David avait été choisi pour le remplacer, lui et sa maison. Saül se laissa ronger par la jalousie et il passa le reste de son règne à tenter, en vain, de capturer et de tuer David. Dans le récit que nous allons examiner, ce dernier n’avait pas encore pris possession du trône. Après la mort de Samuel, « David se leva et descendit au désert de Paran » (1 Samuel 25 :1). Lui et ses hommes patrouillaient le long de la frontière d’Israël pour protéger la nation des envahisseurs.
Aux versets 2 et 3, nous faisons connaissance avec les trois personnages clés de cette histoire. Nabal était un homme très riche et un descendant de Caleb. Ayant été un des deux espions fidèles qui avaient fourni un rapport exact sur la Terre promise, Caleb reçu le territoire de son choix, après que Dieu eut fait entrer Israël en toute sécurité dans ce territoire. La région où résidait Nabal était connue sous le nom de « terre de vignes » ou de « jardin » ; elle était réputée pour sa végétation luxuriante. Nabal est décrit comme un homme dur et méchant. En hébreu, son nom signifie littéralement « insensé » ou « folie », indiquant l’archétype du comportement qu’il représentait. Nabal n’arrivait pas à considérer, ou ne voulait pas considérer, que sa condition actuelle puisse être différente. Il refusait d’imaginer un monde dans lequel il n’aurait pas été un riche propriétaire terrien, marié à une femme séduisante.
Abigaïl, l’épouse de Nabal, est décrite comme charmante et se montre réaliste concernant le caractère de son mari. Elle est la seule femme que les Écritures hébraïques décrivent spécifiquement comme ayant du « bon sens » ou étant « très intelligente » (Semeur). Comme nous le verrons, elle représentait ceux qui craignaient Dieu et qui, par extension, comprenaient que David deviendrait roi.
Enfin, David était un fugitif, destiné à devenir roi. Suite à cet incident, il apprit une leçon puissante concernant le fait de se venger lui-même. David était le protagoniste de ce récit. Nabal et Abigaïl représentaient les deux attitudes les plus courantes en Israël à l’époque de Saül et de David : d’une part, ceux qui ne voyaient pas comment David pourrait un jour devenir roi et, d’autre part, ceux qui reconnaissaient que David était guidé par Dieu et qu’il finirait donc par être roi.
Qui est ce David ?
Le drame commence lorsque David envoie des hommes dire à Nabal : « Pour la vie sois en paix, et que la paix soit avec ta maison et tout ce qui t’appartient ! Et maintenant, j’ai appris que tu as les tondeurs. Or tes bergers ont été avec nous ; nous ne leur avons fait aucun outrage, et rien ne leur a été enlevé pendant tout le temps qu’ils ont été à Carmel » (1 Samuel 25 :6-7). Afin que Nabal sache qu’il ne s’agissait pas d’une ruse, David ajouta : « Demande-le à tes serviteurs, et ils te le diront », avant de demander : « Que ces jeunes gens trouvent donc grâce à tes yeux, puisque nous venons dans un jour de joie. Donne donc, je te prie, à tes serviteurs et à ton fils David ce qui se trouvera sous ta main » (verset 8).
David ne fit que demander des provisions à Nabal en échange de la protection qu’il lui avait apportée contre les attaques des Philistins. Il se montra très courtois et il ne menaça pas Nabal. Il rappela que les bergers de ce dernier avaient vécu en paix avec ses hommes et qu’ils ne leur avaient rien pris. Il renforça sa crédibilité en encourageant Nabal à interroger ses propres hommes. Ce dernier allait bientôt organiser un festin, signe qu’il était riche, et il pourrait assurément partager un peu de cette abondance avec David et ses hommes.
Mais apparemment, ce n’était pas le cas. « Nabal répondit aux serviteurs de David : Qui est David, et qui est le fils d’Isaï ? Il y a aujourd’hui beaucoup de serviteurs qui s’échappent d’auprès de leurs maîtres. Et je prendrais mon pain, mon eau, et mon bétail que j’ai tué pour mes tondeurs, et je les donnerais à des gens qui sont je ne sais d’où ? » (versets 10-11).
En fait, Nabal répondit : « Qui est ce David ? » Mais il se trahit en précisant que David était le fils d’Isaï, montrant qu’il savait parfaitement de qui il s’agissait. Ensuite, il mit l’accent sur le fait qu’il s’agissait de son pain, son eau, son bétail et ses tondeurs, comme s’il était le seul responsable de sa réussite : « Pourquoi devrais-je donner mes biens à cette pègre ? » Il ne se rendait pas compte que ses bénédictions matérielles lui avaient été accordées par Dieu. Comble d’ironie, il accusa même David d’être un serviteur malhonnête se rebellant contre son maître.
L’accusation de Nabal était-elle fondée ? Absolument pas. Un chapitre plus tôt, David avait eu une « occasion en or » de se débarrasser définitivement du roi Saül, alors qu’il se trouvait seul et vulnérable dans une grotte. Mais David refusa d’agir de la sorte, fournissant ainsi une preuve de sa loyauté envers Dieu et envers le roi oint de Dieu, disant à Saül : « L’Éternel sera juge entre moi et toi, et l’Éternel me vengera de toi ; mais je ne porterai point la main sur toi » (1 Samuel 24 :13).
Certes, Nabal avait le droit de refuser de partager sa prospérité avec David, même si ce n’était pas la chose la plus raisonnable à faire, ni la plus plaisante aux yeux de Dieu. Mais David n’était pas en rébellion contre Saül. Il avait décidé de ne pas saisir les occasions, qui s’étaient présentées à plusieurs reprises, de prendre les choses en main. Nabal aurait dû le savoir, mais il profitait du système, un peu comme Saül, prenant sa prospérité pour acquise et faisant preuve d’égoïsme.
Nabal agit de manière insensée à plus d’un titre. Tout d’abord, il fut désobligeant, ce qui n’est jamais une bonne chose. De plus, même s’il n’était pas obligé d’aider David et ses hommes, c’était clairement une mauvaise idée de provoquer inutilement quelqu’un qui pourrait se transformer en un adversaire habile. Pis encore, Nabal semblait incapable de voir que les temps changeaient. Il était complètement détaché des plans de Dieu, c’est-à-dire que David deviendrait roi sur Israël et que cela provoquerait d’importants changements sociopolitiques.
« Les gens de David rebroussèrent chemin ; ils s’en retournèrent, et redirent, à leur arrivée, toutes ces paroles à David. Alors David dit à ses gens : Que chacun de vous ceigne son épée ! Et ils ceignirent chacun leur épée. David aussi ceignit son épée, et environ quatre cents hommes montèrent à sa suite. Il en resta deux cents près des bagages » (1 Samuel 25 :12-13).
Entrée en scène d’Abigaïl
David étant sur le sentier de la guerre, que firent les « enfants » de Nabal ? Naturellement, ils coururent vers leur « mère ». Nous lisons aux versets 14 à 17 : « Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal : Voici, David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, qui les a rudoyés […] Sache maintenant et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa maison est résolue, et il est si méchant qu’on n’ose lui parler. »
Les serviteurs de Nabal rapportèrent que leur maître « rudoya » les gens de David, une attitude à la fois insultante et méprisante. Nabal montra clairement qu’il considérait David et ses hommes comme étant des « vauriens » en rébellion contre leur maître. C’était particulièrement insensé de sa part et ses serviteurs le savaient, car ils avaient vu de leurs propres yeux que les hommes de David étaient bien armés, endurcis au combat et que ce n’était pas un groupe qu’il fallait rudoyer.
Abigaïl ne laissa pas la peur la paralyser. Elle « prit aussitôt deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail apprêtées, cinq mesures de grain rôti, cent masses de raisins secs, et deux cents de figues sèches. Elle les mit sur des ânes, et elle dit à ses serviteurs : Passez devant moi, je vais vous suivre. Elle ne dit rien à Nabal, son mari » (versets 18-19). Vu que Nabal possédait 3000 brebis (verset 2), cinq d’entre elles ne représentaient pas grand-chose pour lui. Nous voyons qu’il lui aurait été extrêmement facile de donner à David ce qu’il avait demandé, sans que cela ne l’affecte outre mesure.
La réaction d’Abigaïl illustre sa sagesse. Elle s’empressa d’agir, sachant qu’elle seule était en mesure d’intervenir pour éloigner cette menace et elle était suffisamment réaliste pour comprendre que ce serait une mauvaise idée de le dire à son mari. Et que dire de Nabal dans tout cela ? Toutes ses actions furent à la hauteur de son nom. Non seulement il agit de façon insensée envers Dieu en refusant de reconnaître ou d’accepter l’avenir brillant de David, mais il n’agit même pas avec la perspicacité du monde. Ce faisant, il aurait au moins reconnu qu’il était insensé d’insulter un homme de guerre bien armé, accompagné d’un groupe imposant de guerriers affamés. Même les serviteurs de Nabal étaient conscients du danger qu’ils couraient, comme ils le démontrèrent en faisant part de leurs inquiétudes justifiées à Abigaïl.
Abigaïl à la rescousse
Les serviteurs de Nabal eurent bien raison d’agir ainsi, car Abigaïl comprit rapidement la situation et le danger qui menaçait toute leur famille. Elle alla courageusement à la rencontre de David et de ses hommes sur la route. « Or, David avait dit : C’est bien en vain que j’ai gardé tout ce que cet homme avait dans le désert, de sorte qu’il ne s’est rien perdu de tout ce qui était à lui ; il m’a rendu le mal pour le bien. Que Dieu fasse ainsi aux ennemis de David, et qu’il y ajoute, si d’ici à demain matin, je laisse subsister de tout ce qu’il a, même un seul homme » (versets 21-22, Ostervald).
Le récit ne laisse aucun doute sur les véritables intentions de David : à moins qu’un des protagonistes ne change d’avis, un massacre allait se produire. Il est intéressant de considérer qu’Abigaïl avait de bonnes raisons de penser que sa propre vie, en tant que femme, serait probablement épargnée, même si elle ne passait pas à l’action. David jura seulement de tuer tous les hommes de la famille de Nabal. Mais Abigaïl fit tout ce qui était en son pouvoir, au lieu de rester passive. En voyant David, elle se prosterna devant lui en prononçant ces paroles :
« Puis, se jetant à ses pieds, elle dit : À moi la faute, mon seigneur ! Permets à ta servante de parler à tes oreilles, et écoute les paroles de ta servante. Que mon seigneur ne prenne pas garde à ce méchant homme, à Nabal, car il est comme son nom ; Nabal est son nom, et il y a chez lui de la folie. Et moi, ta servante, je n’ai pas vu les gens que mon seigneur a envoyés. Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l’Éternel est vivant et que ton âme est vivante, c’est l’Éternel qui t’a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur soient comme Nabal ! Accepte ce présent que ta servante apporte à mon seigneur, et qu’il soit distribué aux gens qui marchent à la suite de mon seigneur » (1 Samuel 25 :24-27).
Certains pourraient être tentés de critiquer Abigaïl en l’accusant de manquer de respect à l’égard de son mari. Cependant, l’ensemble du récit biblique présente Nabal comme un insensé cupide et égoïste, avec lequel il est impossible de raisonner ; il présente aussi Abigaïl comme une personne réaliste et intelligente. Songez aussi qu’Abigaïl ne partagea pas ses observations à l’égard de son mari avec n’importe qui. Elle essayait littéralement de sauver la vie de Nabal auprès de ceux qui s’apprêtaient à le massacrer, lui et tous les hommes de sa famille.
Animée par cette mission, Abigaïl se présenta judicieusement comme un témoin crédible, l’épouse même de Nabal, pouvant confirmer que ce dernier était un insensé qui ne méritait pas la vengeance de David. Elle eut aussi l’intelligence d’invoquer le nom de Dieu dans son plaidoyer, disant en substance à David : « Dieu ne voudrait pas que tu te venges toi-même, surtout contre un homme aussi insensé et indigne. » Qui plus est, elle ne se limita pas à présenter un argumentaire convaincant et émouvant, elle donna généreusement à David ce qu’il demandait.
La clé de l’histoire
Si Abigaïl s’était arrêtée là, il est possible que David aurait cédé. Mais Abigaïl poursuivit avec l’élément le plus important de sa demande :
« Pardonne, je te prie, la faute de ta servante, car l’Éternel fera à mon seigneur une maison stable ; pardonne, car mon seigneur soutient les guerres de l’Éternel, et la méchanceté ne se trouvera jamais en toi. S’il s’élève quelqu’un qui te poursuive et qui en veuille à ta vie, l’âme de mon seigneur sera liée dans le faisceau des vivants auprès de l’Éternel, ton Dieu, et il lancera du creux de la fronde l’âme de tes ennemis. Lorsque l’Éternel aura fait à mon seigneur tout le bien qu’il t’a annoncé, et qu’il t’aura établi chef sur Israël, mon seigneur n’aura ni remords ni souffrance de cœur pour avoir répandu le sang inutilement et pour s’être vengé lui-même. Et lorsque l’Éternel aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante » (versets 28-31).
La demande d’Abigaïl montre qu’elle comprenait et reconnaissait que David menait les batailles du Dieu éternel. En rappelant que la vie de David avait été préservée par Dieu Lui-même, elle fit clairement référence à sa victoire sur Goliath, prouvant ainsi que, contrairement à son mari, elle était disposée à reconnaître la renommée et les exploits de David.
Plus important encore, elle reconnut que David était l’oint de Dieu (protégé et utilisé par Dieu), peu importe les circonstances, et qu’il deviendrait roi sur Israël. La clé de l’histoire, qui est aussi la différence fondamentale entre Abigaïl et Nabal, est qu’elle croyait à ce qui serait écrit ultérieurement dans les Écritures : « J’ai trouvé David, mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte. Ma main le soutiendra, et mon bras le fortifiera. L’ennemi ne le surprendra pas, et le méchant ne l’opprimera point ; j’écraserai devant lui ses adversaires, et je frapperai ceux qui le haïssent » (Psaume 89 :21-24).
La vengeance appartient à Dieu
La sagesse et la perspicacité d’Abigaïl, reconnaissant le plan de Dieu à long terme, ont non seulement sauvé Nabal (temporairement) et surtout sa famille, mais aussi empêché David de se venger lui-même, un acte qu’il aurait regretté, comme il l’a reconnu : « David dit à Abigaïl : Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée aujourd’hui à ma rencontre ! Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m’as empêché en ce jour de répandre le sang, et qui as retenu ma main ! Mais l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui m’a empêché de te faire du mal, est vivant ! si tu ne t’étais hâtée de venir au-devant de moi, il ne serait resté qui que ce soit à Nabal, d’ici à la lumière du matin. Et David prit de la main d’Abigaïl ce qu’elle lui avait apporté, et lui dit : Monte en paix dans ta maison ; vois, j’ai écouté ta voix, et je t’ai favorablement accueillie » (1 Samuel 25 :32-35).
Dans le même temps, ne sachant pas que son épouse venait de le sauver d’une mort atroce, Nabal organisait un festin, « comme un festin de roi » et il but jusqu’à l’ivresse (verset 36). De par ses actions, en n’honorant pas David en tant qu’oint de Dieu, Nabal prouva qu’il ne croyait pas à l’accomplissement des promesses divines. Il est difficile d’être plus insensé que cela.
Ayant honteusement maltraité le dirigeant choisi par Dieu, Nabal fut puni en conséquence : « Mais le matin, l’ivresse de Nabal s’étant dissipée, sa femme lui raconta ce qui s’était passé. Le cœur de Nabal reçut un coup mortel, et devint comme une pierre. Environ dix jours après, l’Éternel frappa Nabal, et il mourut » (versets 37-38). Il est très important de noter que c’est Dieu qui frappa Nabal. Ce ne fut ni David, ni la maladie, ni la vieillesse. Dieu jugea Nabal et le condamna à mort. Le cœur de Nabal s’était appesanti « par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie » lorsque le jugement divin s’abattit sur lui « à l’improviste », conformément à l’avertissement pour chacun d’entre nous rapporté dans Luc 21 :34-36.
En revanche, Abigaïl fut richement récompensée pour avoir pris au sérieux les promesses de Dieu et agi en conséquence : « David apprit que Nabal était mort, et il dit : Béni soit l’Éternel, qui a défendu ma cause dans l’outrage que m’a fait Nabal, et qui a empêché son serviteur de faire le mal ! l’Éternel a fait retomber la méchanceté de Nabal sur sa tête. David envoya proposer à Abigaïl de devenir sa femme » (verset 39).
L’avènement du Roi, de l’Oint de Dieu
Nabal vivait dans l’opulence car ses biens étaient gardés et protégés par le futur roi d’Israël, mais il se montra ingrat, cupide et insensé. Dans son orgueil, Nabal rudoya le futur roi d’Israël. Son attitude nous permet-elle de tirer une leçon pour notre époque, à la fin des temps ? La réponse est un oui retentissant.
« Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres ; sachez avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises. Ils disent : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, ainsi qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau ; mais, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies » (2 Pierre 3 :1-7).
Nous vivons à une époque où les rois, les nobles et les marchands de la Terre ont conclu soit que Dieu n’existe pas, soit qu’Il ne se préoccupe pas de ce qu’ils font et qu’Il ne fera rien à cet égard. Mais leur rébellion n’est que pure folie. Ils découvriront bientôt, tout comme Nabal, qu’un Roi bien armé apparaîtra sur la scène mondiale, un Roi qui régnera sur toute la Terre. Avec Son armée, Il exercera Sa vengeance contre les méchants qui, dans leur pure folie, se croient intouchables.
Soyons comme Abigaïl, reconnaissant ce fait et embrassant cette réalité à venir, ayant une confiance totale dans le fait que Dieu accomplit toujours ce qu’Il a promis.