Des signes pour marquer les époques
Il est surprenant de voir tout ce qui peut déclencher un souvenir : une image, une odeur, une chanson, etc. Dans mon cas, des souvenirs vieux de plusieurs années me sont revenus en tête alors que je triais la boîte de réception de mon adresse email.
De temps à autre, nous repensons à nos expériences de la vie : les occasions joyeuses, les périodes de réussite ou les amis que nous avons aimés. Il y a des périodes joyeuses qui semblent être passées beaucoup trop vite. Il y a des périodes où nous pensions que nous n’allions pas nous en sortir. Nous appelons cela les « époques de la vie » et elles ont été décrites avec justesse dans Ecclésiaste 3 :1-8. La nostalgie et la tristesse occasionnelles peuvent être amplifiées lorsqu’elles concernent une époque de la vie que nous ne pourrons jamais revivre, comme l’enfance. Il peut être douloureux de ne plus revoir des amis ou des membres de la famille emportés par la mort. La vie humaine fluctue en permanence entre la tristesse et la joie, en passant par tout le spectre des émotions entre les deux.
Dans Ecclésiaste 3 :11, nous lisons que Dieu « fait toute chose belle en son temps ». La combinaison de l’expérience et du temps – ce que nous appelons « la vie » – semble merveilleuse lorsque nous nous souvenons des « bons moments ». Dieu habite l’éternité et Il n’est pas affecté par le temps ni les époques – mais Il nous a donné ce temps et ces époques pour que nous nous réjouissions. La création physique ne fonctionnerait pas sans le temps et les saisons. En plaçant la Terre et les autres corps célestes, Dieu déclara qu’ils étaient « des signes pour marquer les époques, les jours et les années » (Genèse 1 :14). Bien que ce soit un don de se souvenir du passé, Dieu a placé la pensée de l’éternité dans le cœur des êtres humains (Ecclésiaste 3 :11). Savoir d’où nous venons et ce que nous avons traversé n’est pas le moyen de renouer avec nos êtres chers, ni la réponse concernant notre ultime destinée.
La véritable signification
La réponse au désir de renouer avec nos êtres chers, mais aussi de trouver le sens des « époques » passées et de notre vie, fait partie d’un mystère décrit dans la deuxième partie d’Ecclésiaste 3 :11 : « L’homme ne [peut] pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. » Le mystère qui donne du sens au passé, au présent et à l’avenir est résumé dans ce que Dieu appelle Ses « Fêtes » (Lévitique 23 :1-2).
Dieu a tracé les grandes lignes de Son plan magistral pour l’humanité du commencement jusqu’à la fin à travers ces célébrations. Elles sont basées sur les trois saisons agricoles qui sont rendues possibles grâce à la création mentionnée dans Genèse 1 :14. Les Jours saints divins sont merveilleux, non seulement pour les célébrations annuelles pendant lesquelles le peuple de Dieu se réjouit, mais surtout pour ce qu’elles représentent. La période des « Fêtes de Printemps » met l’accent sur le sacrifice de Jésus-Christ, la rédemption et la délivrance. La Pentecôte se focalise sur l’Église et la sainteté. Les « Fêtes d’Automne » annoncent une époque où le monde entier sera réconcilié avec Dieu et où nous pourrons renouer le contact, grâce à la résurrection, avec nos êtres chers décédés. Les Jours saints sont un mystère pour le monde, mais paradoxalement ils offrent l’espoir des occasions les plus joyeuses à venir. Remercions Dieu qu’Il nous ait donné à la fois les « époques de la vie » pour que nous puissions en profiter et Ses périodes de Fêtes qui annoncent notre plus grand espoir.