Dieu, la famille, le travail et l’Église
(1934-2010)
Fixer les bonnes priorités est essentiel pour notre réussite chrétienne. Certains chrétiens très zélés seront peut-être surpris d’apprendre ce que la Bible enseigne réellement à ce sujet.
En tant qu’enfants engendrés par l’Esprit de Dieu, nous sommes à l’entraînement pour entrer dans Son Royaume. Nous sommes sur le point de finir notre formation et d’être intronisés dans la famille divine pour aider à gouverner le monde sous Jésus-Christ. Mais chacun d’entre nous doit se qualifier pour un poste à responsabilités. Nous devons pour cela apprendre à hiérarchiser correctement nos priorités.
Peut-être avez-vous entendu parler du phénomène de « super diacre ». Il s’agit d’un homme qui, avoir été ordonné, semble être au centre de chaque décision prise au sein de la congrégation locale. Faut-il passer la serpillière ou l’aspirateur avant l’assemblée ? Que faut-il faire après l’assemblée ? La collation doit-elle être entièrement sans gluten ? Le sucre doit-il être blanc ou roux ? Combien de places de stationnement faut-il réserver aux visiteurs ayant des besoins particuliers ? De combien de préposés au stationnement aura-t-on besoin ? Qui les dirigera ?
Il arrive parfois que ce super diacre veuille peser dans des domaines qui relèvent généralement de la prérogative du pasteur – et qu’il exprime son mécontentement ou sa contrariété si ce dernier insiste pour agir différemment.
La plupart d’entre nous avons déjà vu ce phénomène. Et ce genre de choses peut aussi se produire avec une « super diaconesse » – si elle se comporte comme un général dans une « guerre des thermos » pour servir le café, ou si elle insiste pour imposer sa vision dans la micro-gestion des décisions personnelles des autres dames, quand cela ne fait pas partie de ses attributions.
Heureusement, la grande majorité des gens qui servent dans l’Église du Dieu Vivant ne correspondent pas à ces stéréotypes. Nous nous efforçons de suivre les recommandations fréquentes de M. Meredith en nous comportant comme des « dirigeants serviteurs » dans tout ce que nous faisons. Mais, vu le volume de travail et le peu d’ouvriers pour l’accomplir, des membres zélés peuvent vite se retrouver débordés par les activités dans l’Église, au point que cela empiète sur le temps dont ils besoin pour gagner leur vie ou pour s’occuper des membres de leur famille.
Qu’y aurait-il de mal dans le fait de « tout donner » pour servir ? Cela pourrait-il être un danger caché ? Que nous enseignent réellement les Écritures ? L’apôtre Paul savait à quel point il est important de reconnaître que notre temps est précieux : « Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru » (Romains 13 :11).
Moins nous avons de temps et plus il devient précieux. M. Meredith insiste souvent sur l’importance de bien gérer le temps – comme il l’a fait l’année dernière dans un éditorial de la revue du Monde de Demain, intitulé « Faites fructifier chaque jour de votre vie ! » (mai-juin 2016). En effet, puisque le temps s’écoule inexorablement, nous devons être attentifs à le gérer avec sagesse en définissant nos priorités par ordre d’importance. Si nous ne comprenons pas nos priorités en tant que chrétiens, nous pourrions éprouver beaucoup de regrets à cause des décisions que nous aurions prises – et ce que nous n’aurions pas réussi à faire à cause de notre surcharge de travail.
Pourquoi devrions-nous hiérarchiser nos priorités ? Et quelles devraient être ces priorités ?
Priorité n°1 : Dieu avant tout
« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 :1-3).
Dieu prononça ces paroles d’une voix forte depuis le sommet du mont Sinaï. Il commanda ensuite : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux… » (versets 4-5).
Dieu nous interdit d’adorer un autre dieu ou de placer quoi que ce soit avant Lui ! Nous devons adorer Dieu et Lui seul. Il doit occuper la première place dans notre vie.
Nous lisons également dans le Nouveau Testament : « Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras » (Luc 10 :25-28).
Dieu doit clairement occuper la première place dans notre esprit, dans notre cœur et dans notre vie. Mais comment ? Comment Lui montrer que nous L’aimons réellement ? L’apôtre Jean nous dit : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).
Jour après jour nous apprenons à aimer Dieu et nous L’aimons davantage en nous efforçant de garder Ses commandements. « Par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :5-6).
Marcher avec le Christ, c’est L’imiter – même dans nos pensées. Cela n’est possible qu’en priant et en étudiant la Bible tous les jours.
Plaçons-nous notre relation personnelle avec notre Créateur en première position dans notre quotidien ? Ou laissons-nous d’autres choses de la vie passer avant le véritable Dieu ? Nous efforçons-nous d’observer les commandements divins chaque jour avec l’aide du Saint-Esprit ?
Si Dieu occupe la première place dans notre vie par l’étude de la Bible et la prière, si nos yeux sont tournés vers Son Royaume (Matthieu 6 :33), alors nous croîtrons dans le caractère de notre Père céleste. Nous nous préparerons à naître dans Sa famille !
Priorité n°2 : la famille ensuite
Le concept de la « famille » est extrêmement important pour Dieu car Il S’apprête à agrandir Sa propre famille. Notre famille physique devrait donc être notre deuxième priorité.
Les relations familiales commencent avec nos parents. Le cinquième commandement nous dit : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20 :12). Cela s’applique à tous les parents, qu’ils le méritent ou non. Dieu n’a pas dit : « Seulement s’ils en sont dignes. » Certains ont de bonnes relations avec leur mère et leur père, et ils peuvent en être reconnaissants. Cependant, même ceux qui n’ont pas de bonnes relations avec leurs parents doivent les honorer malgré tout !
Le fait d’honorer ses parents est tellement important aux yeux de Dieu qu’à l’époque de l’Ancien Testament, Il institua la peine de mort contre ceux qui frapperaient ou qui maudiraient leur père ou leur mère (Exode 21 :15, 17). Cela montre à quel point Dieu veut que nous honorions nos parents ! Nous ne devons jamais lever la main contre eux, physiquement ou psychologiquement.
Pour ceux dont les parents sont décédés, la seule chose à faire est de garder une bonne attitude posthume envers eux. Nos enfants et nos petits-enfants seront influencés par notre attitude envers ces personnes décédées. Si nous voulons donner le meilleur exemple possible, honorons la mémoire de nos parents décédés, et encourageons nos neveux, nos nièces et nos petits-enfants à agir de même.
Aimez votre conjoint
Un autre aspect de cette deuxième priorité de la vie concerne l’amour et le respect envers notre conjoint. L’apôtre Paul donna les instructions suivantes aux maris et aux femmes : « Que le mari rende à sa femme la bienveillance qui lui est due ; et que la femme de même la rende à son mari » (1 Corinthiens 7 :3, Martin).
Si nous nous sommes engagés devant Dieu à épouser cette femme, ou cet homme, et si Dieu a officialisé ce mariage, pouvons-nous rompre notre promesse devant Dieu en n’aimant plus notre conjoint, ou en le (la) mettant de côté ? Souvenons-nous que nous avons promis de rester avec lui (elle) jusqu’à ce que la mort nous sépare, aussi bien dans la maladie que la bonne santé.
Paul poursuivit : « Et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints » (versets 13-14).
Au sein d’un mariage, c’est un grand problème si, après avoir passé un certain temps ensemble et que la « lune de miel est finie », le mari ou la femme se rende soudain compte que son conjoint n’est pas exactement comme il, ou elle, l’avait imaginé. Et alors cette personne se met au travail pour essayer de changer l’autre.
C’est une approche totalement fausse ! Nous ne devons jamais oublier ce que symbolise le mariage. Deux êtres qui deviennent un – une seule chair !
« C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps » (Éphésiens 5 :28-30).
Les familles brisées par un divorce sont dévastées. Ceux qui viennent de familles divorcées savent toute la douleur, la souffrance et les blessures qu’ils ont vécues lorsqu’ils étaient enfants. Comment des parents peuvent-ils faire subir cela à de jeunes enfants innocents sortis de leurs entrailles ? Le Christ Lui-même a reconnu qu’il y a effectivement des cas où le divorce, aussi terrible soit-il, était préférable à la souffrance causée par la tromperie ou l’infidélité de l’un des conjoints. Mais bien trop souvent, dans cette société moderne du « moi d’abord », le divorce est avant tout une marque d’égoïsme lorsque l’un des conjoints (voire les deux) ne veut plus faire ce qu’il faut pour garder la famille unie ! Lorsqu’un homme et une femme deviennent « une seule chair » et qu’ils ont des enfants issus de cette union, ceux-ci appartiennent aux deux parents. Ils font partie de notre famille physique et parfois de notre famille spirituelle s’ils sont convertis.
Les enfants grandissent tellement vite ! Nous devons les aimer, en nous occupant d’eux et en les embrassant. Montrez-leur que vous les aimez vraiment. Montrez-leur qu’ils sont importants dans votre vie.
Parfois, une petite correction est nécessaire pour recadrer un enfant dans le chemin qu’il ou elle devrait suivre. Mais Paul mit également en garde les parents : « N’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent » (Colossiens 3 :21).
Ne découragez pas vos enfants en exigeant la perfection. Lorsque Dieu nous a appelés et que nous avons réalisé qu’Il est notre Père céleste, sommes-nous devenus soudainement parfaits ? La réponse est un « non » retentissant ! Soyons plutôt patients avec nos enfants, comme notre Père céleste est patient avec nous – Ses enfants engendrés. Paul ajouta encore : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 :4).
Les enfants ont également une obligation importante au sein de la famille. Notez les instructions que Paul leur adressa directement : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste » (verset 1). Oui, ils devraient obéir à leurs parents – « selon le Seigneur ». Et encore : « Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (versets 2-3).
Priorité n°3 : travailler avec diligence
L’apôtre Jean adressa ses salutations à « Gaïus, le bien-aimé, que j’aime dans la vérité. Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 1-2). Dieu inspira ces paroles. Il désire que nous prospérions. Mais pour prospérer nous devons accomplir notre travail avec diligence.
Salomon a écrit : « Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as, car il n’y a plus ni activité, ni réflexion, ni science, ni sagesse dans le séjour des morts vers lequel tu es en route » (Ecclésiaste 9 :10, Semeur). Il ajouta : « Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, mais la main des diligents enrichit » (Proverbes 10 :4).
« Voici ce que j’ai vu », dit Salomon, « c’est pour l’homme une chose bonne et belle de manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu’il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés ; car c’est là sa part » (Ecclésiaste 5 :17).
Pouvoir travailler est un don de Dieu. « Mais, si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s’il l’a rendu maître d’en manger, d’en prendre sa part, et de se réjouir au milieu de son travail, c’est là un don de Dieu. Car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie, parce que Dieu répand la joie dans son cœur » (versets 18-19).
Oui, nous devons travailler. L’apôtre Paul écrivit cette fameuse phrase aux Thessaloniciens : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Thessaloniciens 3 :10). Bien entendu, ceux qui ne peuvent pas travailler devraient bénéficier de notre amour, de notre miséricorde et de notre charité. Mais ceux qui sont en état de travailler ne doivent pas s’imaginer qu’ils peuvent « se la couler douce » et recevoir des aides malgré tout.
C’est aussi vrai dans le bénévolat envers nos frères et sœurs, ou dans l’Église. C’est merveilleux quand les membres prennent du temps pour se rendre mutuellement service. Cependant, si vous êtes congédié de votre emploi parce que vous vous êtes absenté pour aider un ami à déménager dans son nouvel appartement, vous ne devriez pas blâmer votre employeur. Nous devons témoigner à nos employeurs un service loyal et fidèle. Comme Paul le rappela aux Colossiens : « Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur » (Colossiens 3 :22). Si vous vous relâchez dans votre travail et que vous prenez comme excuse le service de l’Église ou le fait d’avoir aidé un frère, alors vous ne respectez pas les priorités que Dieu nous a données.
Les journées de travail ont une fin et vous avez accompli votre tâche avec diligence lorsque vos revenus vous permettent de subvenir aux besoins de votre famille. Mais nulle part, les Écritures ne nous conseillent, après avoir rempli nos obligations, d’être des « bourreaux de travail », en passant de longues heures loin de notre famille ou en passant à côté d’opportunités de servir nos frères. Notre travail doit nous permettre de soutenir notre famille et de supporter l’Œuvre de l’Église. C’est une exigence divine, mais cette priorité doit être à sa place et bien équilibrée.
Jésus-Christ Lui-même travaillait dur pour prêcher le véritable Évangile, en poussant même Son corps aux limites de ce qu’Il pouvait endurer (Luc 22 :44). Mais Il connaissait aussi l’importance du repos, pour Lui et pour Ses disciples (Marc 6 :31-32).
Cette vie physique est notre opportunité pour développer en nous-mêmes le caractère juste et saint de Dieu. En tant que prémices, c’est notre jour de salut. Et ce jour s’écoule ! Aussi, n’oubliez pas de toujours placer Dieu en premier et la famille ensuite, puis faites preuve de diligence dans votre travail. Faites confiance à Dieu, Il a promis de subvenir à vos besoins : « Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Luc 12 :31).
Priorité n°4 : servir la famille spirituelle
Servir nos frères et sœurs spirituels est notre quatrième priorité. Il est important de faire attention à nos relations avec les différents membres du corps spirituel du Christ – l’Église de Dieu.
« En conséquence, [Jésus-Christ] a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères… » (Hébreux 2 :17). Nous sommes les frères et les sœurs du Christ car nous avons tous été engendrés par le même Esprit venant du Père. Si le Saint-Esprit habite en vous, vous êtes un frère (ou une sœur) spirituel(le) de Jésus-Christ, le Roi de l’univers !
Quelqu’un dit un jour au Christ : « Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères » (Matthieu 12 :47-49).
En tant que chrétien, notre mère, notre père, nos frères et nos sœurs sont tous ceux qui croient et qui obéissent à la vérité, ceux qui ont reçu le même Esprit de Dieu. Ils sont notre famille spirituelle et le lien qui nous unit est beaucoup plus fort que les liens du sang. « Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (verset 50).
Plus nous sommes en harmonie avec la volonté de Dieu et plus nous suivons Ses commandements, plus les liens qui nous unissent à ceux qui font la même chose se resserreront, même si nous ne les connaissons pas, car nous sommes reliés par le Saint-Esprit.
Nous nous aimons réciproquement, nous grandissons ensemble, nous nous supportons mutuellement et nous nous aidons les uns les autres dans le corps du Christ. L’Église de Dieu ne peut pas fonctionner sans le désir de ses membres de se supporter, de travailler et de s’aimer.
Servir lors du sabbat
« Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour » (Hébreux 10 :23-25).
L’assemblée de sabbat est un ordre divin, mais plusieurs de nos frères et sœurs ne peuvent pas assister aux réunions chaque semaine. Certains sont affectés par une maladie physique qui les empêche de s’y rendre. D’autres ont des difficultés de transport ou sont trop éloignés. Cependant, nous savons que la plupart de ces gens souhaiteraient vraiment assister régulièrement aux assemblées de sabbat s’ils le pouvaient.
Mais qu’en est-il de ceux qui peuvent se déplacer chaque semaine, mais qui préfèrent rester chez eux ? Un petit nombre ignore les exhortations divines de se réunir. D’autres sous-estiment l’importance de recevoir l’instruction et la correction dont ils pourraient bénéficier en venant aux assemblées. Certains ne viennent pas régulièrement car ils sont en conflit avec un ministre ou un membre. En se tenant à l’écart du groupe, ils se privent d’opportunités pour servir leurs frères et sœurs en Christ et fraterniser avec eux !
Ne pas pouvoir assister aux réunions de sabbat chaque semaine n’est pas nécessairement un péché. Mais si nous agissons par manque de fidélité, alors nous devrions revoir notre attitude. Peut-être vivons-nous à des centaines de kilomètres de la congrégation la plus proche, ou peut-être qu’un membre de notre famille a besoin de soins constants et ne peut pas voyager sur de longues distances. Avons-nous des regrets lorsque nous manquons une assemblée parce que nous n’avons pas d’autre choix – ou cherchons-nous des excuses pour justifier notre absence, lorsque nous savons que nous aurions pu y aller ?
L’Église de Dieu est composée de nombreux membres, et nous avons tous des capacités, des dons et des talents différents. Nous avons tous quelque chose qui nous permet de contribuer à servir Dieu et notre prochain le jour du sabbat, ne serait-ce que par notre simple présence aux assemblées ! Paul déclara : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable » (Romains 12 :1). En venant devant Dieu le jour du sabbat, chacun d’entre nous Lui présente un corps, un esprit et un cœur. Si nous restons volontairement à l’écart de nos frères, non seulement nous désobéissons à Dieu et nous nous privons nous-mêmes de quelque chose d’important, mais nous agissons aussi de façon égoïste envers ces gens qui pourraient profiter de notre présence.
Examinez-vous donc et demandez-vous : « Est-ce que je fais tout ce que je peux pour participer aux assemblées et aux activités de l’Église ? » Dieu veut voir en nous un bilan positif d’obéissance à Sa parole et d’amour pour les frères – un témoignage ferme, solide et fondé sur les principes de Jésus-Christ et de Son Esprit en nous – avant qu’Il ne nous confie les pleins pouvoirs de l’univers ! Il n’est pas trop tard pour commencer.
Garder le bon ordre
Nous avons vu que les quatre impératifs, les quatre priorités, sont dans l’ordre : 1) Dieu, 2) la famille, 3) le travail, 4) l’Église. Si vous ne prenez pas le temps d’entretenir une relation avec Dieu, vous pouvez être certain que vos autres priorités en souffriront. Vous n’aurez pas de bons résultats si vous prenez comme excuse : « Je n’ai pas besoin de prier trois fois par jour parce que je suis trop occupé à repeindre les maisons des frères. » De même, si vous passez trop de temps à servir les frères et sœurs, en négligeant les membres de votre famille, cela ne portera pas de bons fruits sur le long terme. Et si vous « servez l’Église » avec toute votre énergie, au point de ne plus pouvoir conserver un travail ou de vous occuper de votre famille, les Écritures disent clairement que vous n’avez pas mis les priorités dans le bon ordre.
Mais si nous respectons ces priorités avec un bon équilibre – sans les négliger ni les mélanger – nous les poursuivrons toutes avec vigueur et assurance, dans l’attente du jour où nous nous tiendrons debout devant Jésus-Christ, en tant qu’êtres spirituels resplendissants de gloire, lorsqu’Il reviendra sur la Terre apporter la paix mondiale, le bonheur et la prospérité à toute l’humanité !