Dieu protège Son peuple !
Dieu a-t-Il promis de protéger Son peuple ?
S’il en est ainsi, peut-Il jamais retirer cette protection ?
Comment le peuple de Dieu peut-il apprendre à faire face à la menace terroriste ? Beaucoup commencent à faire l’expérience des organisations terroristes internationales, vouées à terroriser la plupart des nations du monde civilisé ? Le Dieu suprême a-t-Il promis de protéger Son peuple au cours des horribles terreurs qui vont s’abattre sur les habitants de la terre ?
Des “temps périlleux” arrivent !
L’apôtre Paul annonça, il y a quelque deux mille ans : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront […] irréligieux, insensibles, emportés […] cruels, ennemis des gens de bien » (2 Timothée 3 :1-3). A cause de nos péchés collectifs, nos nations font-elles maintenant face à la grande « terreur », comme étant les malédictions aux septuples prédites par Moïse, il y a 3400 ans ?
Avec le terrorisme international menaçant les fondements de notre civilisation moderne, beaucoup se demandent si les prophéties de Lévitique 26 commencent à s’accomplir. La parole de Dieu a-t-elle prédit l’arrivée d’un tel terrorisme, des milliers d’années à l’avance ? Dieu mit Israël solennellement en garde : « Mais si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements […] j’enverrai sur vous la terreur, la langueur et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme souffrante » (versets 14-16). Les fièvres mortelles, les épidémies, ainsi que le terrorisme sont-ils destinés à aggraver l’inquiétude parmi nos nations, jusqu’à ce que, dans notre désarroi, nous criions et implorions le Dieu tout puissant (2 Chroniques 7 :14) ?
Bon nombre de prophéties décrivent les horreurs insoutenables, qui se produiront à la fin de cet âge, impliquant le monde entier (Lévitique 26 ; Matthieu 24 :21-22 ; Apocalypse 3 :10 ; chapitres 8 et 16). Le peuple de Dieu peut-il être assuré de Sa protection pendant cette période de fléaux et de détresse sans précédent ? Ces dernières années, certains avaient erronément supposé que le Seigneur n’avait pas promis de protéger Son peuple dans un lieu de sécurité pendant la « Grande Tribulation » et « le Jour du Seigneur » (Matthieu 24 : 21-22) !
Certains prétendent même que les véritables chrétiens ne devraient pas s’attendre à ce que Dieu procure un lieu de sécurité, lors des horribles jours à venir. D’après ce raisonnement, le peuple de Dieu ne devrait pas s’attendre à être « épargné au jour de la colère de l’Eternel », annoncé par Sophonie (Sophonie 2 :3). Ceux qui exhortent fidèlement le peuple de Dieu à « veiller et prier », afin d’être dignes de la protection divine lors de la grande tribulation et du jour du Seigneur, sont parfois accusés de prêcher un Evangile pour « sauver leur peau ». Quelques paroles du Christ, tirées hors du contexte, peuvent faire croire qu’il est mal de vouloir être protégé des horreurs prophétisées, en se rendant dans un « lieu de protection » où le peuple de Dieu y restera pour une période de trois ans et demi (voir Apocalypse 12 :12-17).
Le commandement de Jésus à Son Peuple
Remarquez que Jésus ordonna à Ses disciples : « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront » (Luc 21 :36). Jésus fit directement allusion aux événements terrifiants, conduisant à la Grande Tribulation et au Jour du Seigneur (Matthieu 24 :21-22 ; Daniel 12 :1 ; Jérémie 30 :7). Le prophète Sophonie a aussi prédit la protection divine : « Cherchez le Seigneur […] vous tous humbles de la terre […] peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Eternel » (Sophonie 2 :3) !
Certains ont mal interprété les déclarations du Christ, prétendant qu’il ne faut pas prier pour « sauver notre peau », lors des temps traumatisants et la détresse à venir : « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8 :35-37 ; Matthieu 16 :26-27 ; 10 :39). Le Christ a dit que le monde mauvais, qui précédera Sa seconde venue, serait semblable en corruption et en perversité à celui de l’époque de Noé (Luc 17 :26-27). Dieu envoya Noé pour avertir ces gens que la destruction universelle arriverait bientôt sur la terre, s’ils continuaient leurs violences et leurs perversions. Mais ils rejetèrent l’avertissement de Noé. Que fit alors Dieu ? Il dit à Noé et à sa famille de prendre refuge dans l’arche, avant que le déluge ne détruisît les individus non repentants sur la terre (Genèse 6 :13-18 ; 7 :1-7). La clémence divine permit à Noé, à sa femme, et à leurs trois fils et leurs épouses de rester à l’écart des horreurs de la destruction du monde par l’eau du déluge.
Jésus a aussi annoncé que la grande perversité, à la fin de cet âge, serait semblable à celle qui s’était développée à Sodome (Luc 17 :28-32). Son neveu Lot vivait à Sodome, avec sa famille, et Abraham questionna le Seigneur sur l’intention divine de détruire les personnes vivant dans cette ville : « Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville : les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d’elle ? » (Genèse 18 :23-24). « Et l’Eternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux » (verset 26). Abraham Lui demanda alors s’Il épargnerait la ville, si seulement quarante-cinq, ou quarante, ou trente, ou vingt justes se trouvaient dans Sodome. Dieu confirma à Abraham qu’Il l’épargnerait (versets 27-31). Abraham poursuivit : « Peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. » Et l’Eternel dit : « Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes (verset 32). Mais il n’y avait même pas cinq justes vivant dans Sodome ! Par conséquent, les anges de Dieu pressèrent Lot et sa famille de quitter rapidement Sodome, pour éviter d’être consumés avec ceux de la ville (Genèse 19 :15-22).
Le Christ a dit : « Mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra […] Souvenez-vous de la femme de Lot » (Luc 17 :29-32). Elle « regarda en arrière » et périt (Genèse 19 :24-26). Dieu, dans Sa miséricorde, avait offert à Lot, à sa femme et à ses deux filles un chemin pour s’échapper de l’holocauste imminent, qui allait engloutir Sodome et Gomorrhe (Genèse 19).
Dieu a-t-Il prévu un moyen d’y échapper ?
Par le passé, le Dieu suprême qui a fait savoir à Ses serviteurs qu’ils pouvaient échapper aux calamités imminentes, ne S’inquiètera-t-Il pas de protéger Son peuple à notre époque ? Dieu déclare solennellement : « Je ne change pas » (Malachie 3 :6 ; Hébreux 13 :8). Comme nous l’avons vu, Il délivra la famille de Noé à l’époque du Déluge, ainsi que la famille de Lot juste avant la destruction de Sodome. Jésus a aussi averti Son peuple, en disant : « Rappelez-vous la femme de Lot » (Luc 17 :32) – qui était peu empressée d’abandonner ses liens familiaux dans la cité pervertie de Sodome ! C’était dans ce contexte que le Christ ajouta : « Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera » (verset 33). Par ailleurs, la Bible nous dit que Lot tarda, alors que les anges de Dieu le pressaient de quitter rapidement cette ville (Genèse 19 :1-22). Et tandis qu’il s’attardait « les anges insistèrent auprès de Lot en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville ». Et comme il tardait encore (un ange) lui dit : « Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi » (versets 15-17).
Jésus mit en garde Ses disciples : « Mais quand vous verrez Jérusalem entourée par les armées [les légions romaines entourant Jérusalem en 66-70 apr. J.-C.] […] Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes » (Luc 21 :20- 21). Les chrétiens de Jérusalem tinrent compte de l’ordre du Christ, qui leur disait de s’échapper dans les montagnes avant la grande fureur des légions romaines qui massacrèrent des centaines de milliers de Juifs, détruisant leur temple, et dévastant totalement Jérusalem (Matthieu 24 :2 ; Luc 19 :41- 44). L’historien Edward Gibbon écrivit : « Les Juifs convertis ou appelés ultérieurement les Nazaréens (Actes 24 :5) […] se retirèrent des ruines de Jérusalem vers la petite ville de Pella, au-delà du Jourdain, où la petite Eglise demeura soixante années dans la solitude et l’obscurité (Decline and Fall of the Roman Empire, vol.1, chap.15. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article).
Les premiers chrétiens qui s’enfuirent représentent une préfiguration des chrétiens qui s’enfuiront vers le lieu de refuge prévu par Dieu à la fin de cet âge, où ils seront protégés pendant les trois ans et demi de la colère de Satan et de ses armées, juste avant le retour du Christ : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme [l’Eglise], afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent » (Apocalypse 12 :14). Cependant, le verset 17 révèle que certains saints, y compris les « deux témoins » (Apocalypse 11 :1-12), ne seront pas dans ce lieu de sécurité pendant la période des trois ans et demi de la Tribulation et du Jour du Seigneur.
Quand les Tours Jumelles s’effondrèrent, des milliers moururent
Beaucoup demandent : « Pourquoi Dieu a-t-Il permis que des milliers de gens meurent par la main de terroristes sanguinaires ? » « Dieu pouvait-Il éviter cela, s’Il le voulait ! » Car « à Dieu tout est possible » (Matthieu 19 :26). L’Amérique, la plus puissante nation sur la terre, fut incapable d’éviter la mort de quelque 3000 innocentes victimes (au Pentagone et aux Tours Jumelles) – malgré les efforts de plusieurs milliers d’employés gouvernementaux : CIA et agents du FBI, gardes nationaux, gardes pour la sécurité des aéroports, la police d’Etat et de la ville. Le Christ déclara : « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu » (Luc 18 :27). Dieu pouvait éviter la destruction de ces vies le 11 septembre, mais Il ne le fit pas. Il y a une raison pour Sa non-intervention – une raison connue de Lui ! Nous ne devons jamais usurper la prérogative de Dieu, en portant un jugement sur ceux qui meurent dans de telles calamités (Matthieu 7 :1 ; Jacques 2 :12-13).
Considérons l’effondrement de l’ancienne tour de Siloé, à Jérusalem. Après avoir été informé du massacre des Juifs par Hérode, Jésus leur demanda : « Croyez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? Non […] Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » (Luc 13 :2-5). Le Christ expliqua qu’ils n’étaient pas plus grands pécheurs que « les autres habitants de Jérusalem ». Il aurait assurément dit la même chose, aujourd’hui : « Pensez-vous que les malheureuses victimes dans les Tours Jumelles étaient plus pécheresses que les autres personnes de la ville de New York ? Je vous le dis : non ! » La parole de Dieu déclare : « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3 :10) – « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23 ; Esaïe 53 :6).
Notez l’excellent commentaire « Dummelow’s » au sujet de la chute de la tour de Siloé : « Il est raisonnable de supposer que cette tour était une partie d’un ouvrage hydraulique et d’un aqueduc que Pilate avait construit avec le trésor sacré du temple [Korbanas]. Cela avait causé un grand scandale chez les Juifs pieux […] L’idée était très répandue chez les Juifs, que cette grande catastrophe était la preuve d’un grand péché. C’était comme le point de vue des amis de Job, qui étaient convaincus que les grands malheurs qui l’accablaient avaient pour origine un grand péché (Job 4 :7 ; 8 :2-14, 20 ; 22 :5). A plusieurs reprises, notre Seigneur S’est opposé à cette façon de voir les choses (voir Jean 9 :2-3). Parfois, il n’y a aucun doute, les souffrances sont une punition du péché ; mais ce n’est pas toujours le cas. Si nous avons une vie sans reproche, les souffrances peuvent être provoquées par le péché des autres ; elles sont permises en tant qu’épreuve de notre foi, ou pour nous permettre de nous purifier et de perfectionner notre caractère. Les souffrances d’un homme droit peuvent être directement dues à sa justice, comme dans le cas de notre Seigneur, et des apôtres [ceux qui souffrirent le martyre] » (A Commentary on the Holy Bible, édité par Dummelow, 1915).
Les promesses de Dieu aux croyants
Le Dieu tout puissant a- t-Il promis la protection à Son Peuple ? Si nous voulons bénéficier de la protection de Dieu, est-il essentiel que nous obéissions à Sa parole et que nous fassions ce qui Lui est agréable ? « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3 :22). « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute » (1 Jean 5 :14). « Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage […] Voici, l’œil de l’Eternel est sur ceux qui le craignent […] afin d’arracher leur âme à la mort […] il est notre secours et notre bouclier » (Psaume 33 :12, 18-20).
La parole de Dieu nous informe que Dieu utilise la protection angélique en faveur de Son peuple. « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, il les arrache au danger […] Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours » (Psaume 34 :8, 20 ; Matthieu 18 :10 ; Actes 12 :14). Les cinq exemples de délivrance angéliques sont : La famille de Lot (Genèse 19) ; Schadrach, Méschac et Abed-Nego délivrés de la fournaise ardente (Daniel 3) ; Daniel dans la fosse aux lions (Daniel 6) ; Pierre délivré de la prison d’Hérode (Actes 12), et Paul protégé de la mort durant un naufrage (Actes 27).
Le merveilleux Psaume 91 nous enseigne beaucoup de choses sur la protection de Dieu pour Son peuple : « Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste [par exemple, anthrax et variole] et de ses ravages […] Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint […] Car tu es mon refuge, ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies […] Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic [Marc 16 :18] […] Puisqu’il m’aime, je le délivrerai, je le protégerai » (Psaume 91 :2-14). Quelles promesses merveilleuses ! Combien de fois les membres du peuple de Dieu ont-ils conscience de l’intervention des anges pour protéger leur vie lors des accidents et d’autres calamités ? « Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! […] C’est lui qui délivre ta vie de la fosse » (Psaume 103 :2-4). Combien nous devons Lui être reconnaissants pour ces bénédictions et ces délivrances !
Notre Dieu suprême promet, sans le moindre doute : « Je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ? » (Hébreux 13 :5-6). Dieu est omnipotent, omniscient et omniprésent (Apocalypse 4 :8 ; 19 :6 ; Jérémie 23 :23-24 ; Psaume 147 :4-5). Le Christ a dit : « Cependant, il n’en tombe pas un [passereau] à terre sans la volonté de votre Père. Et même vos cheveux sont tous comptés » (Matthieu 10 :29-30). Dieu aime tendrement Son peuple : « Elle a du prix aux yeux de l’Eternel, la mort de ceux qui l’aiment » (Psaume 116 :15). De plus : « L’Eternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16 :9) !
On peut se poser la question suivante : « Puisque Dieu est tout puissant, et puisqu’Il a chargé Ses anges de protéger Son peuple, pourquoi a-t-Il permis que les prophètes de l’Ancien Testament et les saints soient tués (Hébreux 11 :32-40) – et que Jésus, les apôtres, et les saints du Nouveau Testament souffrent le martyr » ? Dieu peut délivrer Ses fidèles serviteurs de la mort ou des injures graves – à moins qu’à travers leur mort, Il soit glorifié, et que la foi des autres soit renforcée ! Dieu sait quand Il peut retirer Sa protection d’un de Ses serviteurs – en vue d’un dessein ultime. Il a même abandonné le Christ avant Sa mort (Matthieu 27 :46), pour la réalisation du grand dessein divin (Hébreux 5 :8). Dieu récompensera fortement tous ceux qui sacrifient leur vie pour Lui (Hébreux 11 :36-40).
Le prophète Esaïe déclara qu’il y a un temps où « le juste périt, et nul n’y prend garde ; les gens de bien sont enlevés, et nul ne fait attention » (Esaïe 57 :1). Dieu a permis à Satan d’affliger Job jusqu’à une certaine limite (Job 1 :7-12 ; 2 :3-8). Il permit qu’Etienne fût le premier martyr chrétien (Actes 7 :54-60). Le véritable chrétien doit toujours garder à l’esprit qu’il est « un sacrifice vivant » (Romains 12 :1) ; il doit pouvoir renoncer à sa vie, si c’est la volonté de Dieu, afin d’accomplir une bonne œuvre transcendante. Le Christ a donné Sa vie pour les êtres humains – pour que tous puissent avoir accès au salut (Jean 3 :16 ; Esaïe 53 :3-12). C’est ce que firent les martyrs de l’Ancien Testament et du Nouveau.
Notre objectif à chacun doit toujours être : « Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie soit par ma mort » (Philippiens 1 :20). Nous devons nous rappeler que « notre Seigneur Jésus-Christ […] est mort pour nous » (1 Thessaloniciens 5 :9-10). Nous lisons que le Christ en nous est l’espérance de la gloire (Colossiens 1 :27). Tous les vrais chrétiens ont une foi inébranlable en leur Dieu par le fait que ni « l’angoisse […] la persécution […] la faim […] la nudité […] le péril, ou l’épée […] ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8 :35-36, 38-39) !
Notre Père affectueux nous a promis Sa protection et Sa délivrance de toutes les épreuves (Psaume 34 :20). Ses anges seront toujours près de nous, afin que rien ne se produise contrariant la volonté de Dieu (verset 8) ! Il nous garde sous Ses « ailes » protectrices – derrière Son écran de protection tout puissant (Psaume 91 :4 ; voir Genèse 15 :1). Aimons Dieu, obéissons-Lui et servons-Le de tout notre cœur (Matthieu 22 :37 ; Deutéronome 6 :5) – sans jamais rejeter notre « bouclier de la foi » (Ephésiens 6 :16). Alors nous pouvons être certains que « l’Eternel Dieu est notre refuge, et que sous ses bras éternels est une retraite » (Deutéronome 33 :27) !