Heureux les affligés…
Nous venons juste de célébrer les Fêtes d’Automne – une époque de grandes réjouissances et d’enthousiasme, malgré la distance que certains ont dû parcourir. Passer du temps en compagnie du peuple de Dieu – Sa famille – est une expérience édifiante. La Fête est destinée à être une époque de réjouissances, au cours de laquelle nous pouvons exprimer notre gratitude à notre Père céleste et à Son Fils pour leurs bénédictions. Les temps forts de cette Fête et les merveilleuses expériences partagées avec nos frères et sœurs sont probablement encore dans nos conversations.
J’aimerai toutefois vous soumettre une énigme. Alors que nous avons encore en tête les images réjouissantes de la Fête, ce qui est une volonté de notre Père, nous devons aussi nous rappeler cette promesse de Jésus-Christ : « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5 :4).
Comment pouvons-nous associer ces sentiments apparemment opposés – l’affliction et la joie ? Quelles leçons pouvons-nous en tirer en tant que chrétiens ?
Quand nous entendons parler d’affliction, nous pensons naturellement à une grande tristesse ou à une douleur profonde – c’est la définition qu’en donnent les dictionnaires. Ce sentiment peut être suscité par la perte d’un être cher, une relation brisée, une perte d’emploi, ou d’autres facteurs tels que le début de la vieillesse et des changements inévitables qu’elle engendre. Il peut aussi être causé par un événement cruel qui nous rattrape et désorganise notre vie. Il y a quelque chose d’intrinsèquement mauvais dans cette image. La plupart du temps, cette douleur finit par guérir ; nous retrouvons un autre travail, nous renouons de bonnes relations ou nous en créons de nouvelles, la vieillesse nous limite physiquement mais la vie est pleine de nouvelles opportunités. Ce type d’affliction est généralement temporaire – nous pouvons être tristes et ressentir la perte d’un être cher assez longuement, mais nous vivons dans l’espérance de notre avenir. Pendant que nous endurons cela, le réconfort peut venir de ceux qui nous soutiennent, et – par-dessus tout, bien évidemment – du Saint-Esprit de Dieu qui habite en nous.
Le réconfort est à la portée de tous ceux qui sont affligés. En écrivant à l’Église de Corinthe, Paul nous assura : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans l’affliction ! Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ » (2 Corinthiens 1 :3-5).
Mais comment pouvons-nous concilier cette vision des choses et la béatitude citée en introduction ? Notre Père se soucie de nous lorsque nous souffrons. En examinant les autres béatitudes, nous voyons qu’elles font partie intégrante de notre vie jusqu’à la fin de celle-ci. Ce ne sont pas des événements à court terme. Elles font partie de notre véritable caractère ou elles résultent du caractère qui est en train de se développer en nous. Nous ne devrions jamais cesser d’être pauvres en esprit, débonnaires [c.-à-d. doux de cœur], miséricordieux, d’avoir un cœur pur, de procurer la paix ou d’avoir faim et soif de la justice. Mais à mesure que ce caractère se développera en nous, nous serons persécutés pour la justice.
Lorsque le Christ parlait de l’affliction, pensait-Il à quelque chose de beaucoup plus grand et continu dans notre vie humaine qu’un simple chagrin ?
La profonde tristesse… du repentir !
Voyons ce que Jésus répondit aux disciples de Jean-Baptiste. Ces derniers étaient venus vers Jésus pour Lui demander pourquoi Ses disciples ne jeûnaient pas avec eux. L’emprisonnement de Jean-Baptiste (Matthieu 4 :12) avait provoqué un véritable choc dans leur vie. Nous lisons : « Jésus leur répondit : Les amis de l’époux peuvent-ils s’affliger pendant que l’époux est avec eux ? Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront » (Matthieu 9 :15).
Les disciples du Christ aussi seraient affligés. Jésus était parfaitement conscient que Sa crucifixion provoquerait un choc dans leur vie. Mais cette douleur serait de courte durée, limitée aux trois jours et trois nuits qu’Il passerait dans le tombeau, avant d’être ressuscité. Leur affliction se transformerait en joie. Alors, pourquoi être affligé maintenant ?
Maïmonide, illustre auteur et penseur juif médiéval, fit ce commentaire sur le son des trompettes lors de la Fête portant le même nom : « Ce n’est pas tant un appel à la guerre mais plutôt à la repentance de l’âme. » Pour les juifs, le concept de la repentance est profondément ancré dans la Fête des Trompettes et les jours consécutifs menant au Jour saint suivant – les Expiations. Au cours de ces dix jours, qu’ils appellent aussi les jours redoutables, les juifs pratiquants jeûnent jusqu’à la mi-journée. C’est une époque de repentance et de jugement.
Cette pratique est sans intérêt ni conséquence pour nous. Car la Fête des Trompettes représente le retour de Jésus-Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Quant au Jour des Expiations, il incarne la destitution du dieu de ce monde, Satan. Mais le repentir est une condition requise, pour chacun d’entre nous, afin de participer à l’établissement du Royaume de Dieu sur cette Terre, comme ces deux Jours saints nous le révèlent. C’est une exigence pour nous, dès maintenant ! L’apôtre Pierre écrit : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leur âme au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien » (1 Pierre 4 :17-19).
Comment pouvons-nous nous juger individuellement ? Nous ne délivrons pas de bulletin scolaire chaque semestre. C’est une responsabilité personnelle. Lorsque nous nous examinons, nous découvrons des aspects de notre vie qui ne sont pas conformes à la volonté du Père et nous devons nous en repentir. La repentance produit un élément d’affliction dans notre vie. Nous voyons que nous ne sommes pas à la hauteur de ce que nous devrions être. C’est un processus qui consiste à voir que nous ne sommes rien sans la puissance du Saint-Esprit donné par notre Père. Lorsque Paul réprimanda les Corinthiens qui toléraient le péché au milieu d’eux, il les exhorta ainsi : « Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte soit ôté du milieu de vous » (1 Corinthiens 5 :2). Le mot grec traduit ici par affliction (pentheo) est le même que celui utilisé dans les béatitudes.
Jacques montre aussi qu’il s’agit là d’une de nos responsabilités en tant que disciples du Christ : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre misère ; soyez dans le deuil [dans l’affliction] et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4 :7-10).
Les apôtres Jacques et Paul s’adressaient aux membres de l’Église. Ce n’est pas parce que nous sommes dans l’Église de Dieu que nous sommes en sécurité. Nous devons constamment être prêts à nous repentir dès que nous découvrons des choses du monde dans notre vie. Nous ne pouvons pas nous défaire de cette approche – ou penser que nous « l’avons fait » une fois pour toutes. Paul écrivit aux frères et sœurs à Corinthe à quel point cette attitude était présente dans sa vie : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres » (1 Corinthiens 9 :27).
Celui qui ignore une telle approche repentante se range dans la catégorie des Laodicéens, à propos desquels il est écrit : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi » (Apocalypse 3 :15-19).
La nécessité de changer dans notre vie ne peut pas être dissociée de l’affliction – nous ne sommes pas encore parfaits. Nous devons avoir une attitude de repentance en tout temps.
Que produit le repentir ?
Le repentir devrait nous permettre de comprendre clairement que ce monde est retenu captif par Satan. La famille divine ne gouverne pas encore.
Les juifs comprennent la nécessité du repentir – mais cela arrive symboliquement trop tard dans leur tradition, car ils placent cela après le retour de Jésus-Christ comme Roi des rois. Le reste de l’humanité est actuellement aveuglé et ne voit pas l’utilité de se repentir, mais il sera dans l’affliction, comme nous le verrons.
Avant d’arriver à cette époque, poursuivons notre examen personnel. Notre repentir n’est pas le seul élément qui devrait produire un sentiment d’affliction dans notre vie. Ézéchiel rapporta une vision qui nous concerne également : « Puis il cria d’une voix forte à mes oreilles : Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main ! Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d’eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l’autel d’airain. La gloire du Dieu d’Israël s’éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison ; et il appela l’homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. L’Éternel lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. Et, s’adressant aux autres en ma présence, il dit : Passez après lui dans la ville, et frappez ; que votre œil soit sans pitié, et n’ayez point de miséricorde ! Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes ; mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui la marque ; et commencez par mon sanctuaire ! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison. Il leur dit : Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis !… Sortez !… Ils sortirent, et ils frappèrent dans la ville » (Ézéchiel 9 :1-7).
Suite à notre appel, nous avons la responsabilité de voir le monde, son système et ses valeurs (ou l’absence de valeurs) selon la perspective d’un véritable disciple du Christ. C’est pourquoi les appelés, même au pied de l’autel de Dieu, devraient « [soupirer et gémir] à cause de toutes les abominations qui s’y commettent ». Si je soupire et si je gémis, ne suis-je pas dans un état d’affliction ?
Quel était l’état d’esprit de l’apôtre Paul lorsqu’il écrivit aux frères et sœurs à Rome ? « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; car Christ est la fin [l’aboutissement] de la loi pour la justification de tous ceux qui croient » (Romains 10 :1-4).
Paul n’était-il pas affligé de leur ignorance spirituelle ?
Nous vivons une situation similaire aujourd’hui, car les gens ignorent totalement la connaissance biblique, même chez ceux qui se considèrent chrétiens. Un sondage récent, au sujet des « chrétiens évangéliques » âgés d’une vingtaine d’années, révélait un manque total de compréhension des règles établies par la Bible. J’ai tout de suite pensé à cette lamentation qu’Osée fut inspiré à écrire : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance… » (Osée 4 :6). Les fausses religions et les croyances erronées sont un problème affligeant.
Le système inspiré des Babyloniens, qui contrôle le commerce mondial et l’éducation, devrait également produire en nous un sentiment d’affliction.
À titre d’exemple, il y a environ trois ans, un grand incendie ravagea l’aéroport de Nairobi, au Kenya, entraînant sa fermeture. Immédiatement, les horticulteurs kényans s’alarmèrent, car ils ne pouvaient plus envoyer de fleurs coupées vers l’Europe. Les fleurs sont des denrées périssables. Elles ne pouvaient pas rester plusieurs jours dans la soute des avions, en attendant la réouverture de l’aéroport. L’anxiété de ces producteurs était facilement compréhensible.
« Et alors ? », pourriez-vous demander.
Un tiers des fleurs coupées et vendues en Europe provient du Kenya, d’où elles sont exportées par les airs. Si cela ne vous interpelle pas, laissez-moi exprimer ceci différemment. Les fleurs sont au Kenya ce que les vêtements en coton sont au Bangladesh, ou l’électronique à la Chine. C’est une des régions les plus rentables de la planète pour faire pousser les fleurs. Mais pour produire à bas coût, ces gens touchent un salaire de misère et ils sont logés dans des bidonvilles. Quant aux eaux riches en azote des exploitations horticoles, elles ruissellent vers les lacs et les voies navigables. Ces eaux polluées saturent les lacs d’algues et détruisent la pêche, qui est une ressource naturelle importante pour les populations locales en matière d’emploi et d’alimentation.
Et quand la pêche est encore possible, les populations locales n’en profitent pas, car le poisson est congelé et envoyé vers les supermarchés européens, où il se vend beaucoup plus cher que sur les marchés locaux. Je ne dis pas que les frères et sœurs en Europe ne devraient plus acheter de fleurs pour décorer leur maison, ni de perches du Nil ou de tilapias du Kenya. Ce serait une démarche vaine, car le système tout entier doit être changé. Mais il faut réaliser que nous vivons dans un système corrompu, fondé sur la cupidité et le profit, où les gens ne sont que de simples pions dans le système. Ils sont asservis, souvent par leurs propres dirigeants, qui recherchent le profit sans tenir compte des sacrifices pour le pays.
Pour nous, cela représente une raison de plus d’être affligés aujourd’hui.
L’apôtre Jean décrivit que la fin des systèmes de ce monde provoquera une vague de lamentations chez ceux qui en profitent. En parlant de la destruction du système babylonien, il écrivit : « Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil [dans l’affliction] à cause d’elle, parce que personne n’achète plus leur cargaison » (Apocalypse 18 :11).
Cette affliction ne sera pas passive. Au contraire, les gens seront dans le deuil, comme cela est décrit quelques versets plus loin. « Les marchands de ces choses, qui se sont enrichis par elle, se tiendront éloignés, dans la crainte de son tourment ; ils pleureront et seront dans le deuil […] Ils jetaient de la poussière sur leur tête, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient : Malheur ! malheur ! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite ! » (Apocalypse 18 :15, 19).
Ils se désolent à cause de leurs pertes personnelles. Jésus nous enjoint de ne pas nous affliger sur notre sort. L’affliction selon Dieu n’est pas centrée sur nous-mêmes ; au contraire, elle est tournée vers l’extérieur, sur les besoins de notre prochain. C’est à cause de cela que l’humanité, coupée de son Créateur et Sauveur, est complètement aveuglée et séduite par Satan, qui la pousse à agir ainsi. Voyons-nous le monde de cette manière ? Dans l’affirmative, nous pouvons nous affliger pour l’humanité – jour après jour – jusqu’au retour de Jésus-Christ.
Paul comprenait cette situation car il était capable de voir le monde de son époque avec une perspective chrétienne. Dans son épître aux Romains, il commenta notre monde et ses problèmes humains : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8 :18-22).
Comment la Terre peut-elle soupirer ?
Ésaïe va plus loin sur les problèmes environnementaux que nous connaîtrons à la fin de cette ère et la douleur que cela créera pour ceux qui vivent de ces ressources (Ésaïe 19 :5-10). Il prophétisa l’affliction de la Terre : « Le pays [la planète] est dans le deuil, dans la tristesse ; le Liban est confus, languissant ; le Saron est comme un désert ; le Basan et le Carmel secouent leur feuillage » (Ésaïe 33 :9). Osée aborda également ce problème : « C’est pourquoi le pays sera dans le deuil, tous ceux qui l’habitent seront languissants, et avec eux les bêtes des champs et les oiseaux du ciel ; même les poissons de la mer disparaîtront » (Osée 4 :3).
La Terre souffre sous la puissance destructrice des êtres humains. Paul se fit l’écho de la vision d’Ézéchiel et sa déclaration nous concerne également : « Et ce n’est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance » (Romains 8 :23-25).
La consolation au retour du Christ
Notre affliction prendra fin avec le réconfort apporté par le retour de Jésus-Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. L’établissement du Royaume de Dieu et de Sa justice annoncera un changement au sein de ce monde, en ôtant le mal et ses conséquences dont souffre l’humanité. Pour nous, ce sera une époque de réjouissances quand l’ancien ordre mondial babylonien touchera finalement à sa fin. La consolation promise dans cette béatitude deviendra enfin une réalité.
Si les paroles de Jésus à Ses disciples étaient pertinentes à Son époque, à combien plus forte raison ne le seront-elles pas au retour de l’Époux ? Rappelez-vous ce que Jésus déclara aux disciples de Jean-Baptiste : « Les amis de l’époux peuvent-ils s’affliger pendant que l’époux est avec eux ? Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront » (Matthieu 9 :15).
Considérons le cas où les amis de l’Époux ne sont pas simplement des amis mais aussi la fiancée, qui sera acceptée et prise en charge par son Époux.
Certains parmi nos jeunes se sentent peut-être « trop jeunes » pour une telle solution spirituelle. Mais les jeunes sont souvent idéalistes et désireux de changer les problèmes qui existent sur le plan physique. Or, cet idéalisme se réalisera pleinement dans le Royaume de Dieu – car il sera fondé sur la connaissance de la loi divine. Voyez comment le Royaume de Dieu changera ces problèmes et quel sera votre rôle dans ce changement. Cela devrait vous aider à planifier votre avenir. Êtes-vous prêt(e) à tenir ce rôle ?
Pendant la Fête des Tabernacles, nous avons vécu une période de grand réconfort – pas dans le sens où nous avions un lit dans tous les lieux où nous nous sommes réunis, mais parce que nous avons pu apprécier les solutions permettant de résoudre les problèmes auxquels l’humanité et le monde sont actuellement soumis.
Heureux vous qui êtes affligé, car vous serez consolé !