La dimension manquante à la connaissance
(1936-2024)
Le monde est imprégné de connaissance. Il y a tant de données, de raisonnements, de recherches, d’innovations technologiques et d’études incroyables – et nous pouvons comprendre tout cela parce que Dieu a accordé aux êtres humains une puissance de l’esprit bien supérieure à celle des animaux. Dieu s’attend à ce que nous utilisions notre esprit pour acquérir de la connaissance. Mais il manque une dimension à la connaissance du monde. Comment pouvons-nous atteindre notre potentiel et utiliser les formidables capacités cérébrales que Dieu nous a données, sans commettre les mêmes erreurs que le monde, mais en grandissant dans la grâce et la connaissance de Jésus-Christ ?
Nous sommes tous familiers avec la célèbre prophétie de Daniel disant que « la connaissance augmentera » à la fin des temps (Daniel 12 :4). Au 18ème siècle, la Révolution industrielle marqua le début d’une augmentation sans précédent de la technologie et des moyens disponibles pour les êtres humains. Au cours des 50 dernières années, l’ère de l’information a encore accéléré cette progression.
Une explosion de la connaissance ?
Le futurologue Richard Buckminster Fuller avait estimé dans son livre Le chemin critique (Critical Path), paru en 1982, qu’il avait fallu environ un siècle pour doubler la connaissance humaine avant 1900 et que la connaissance a doublé environ tous les 25 ans à partir de 1945. Qu’en est-il de nos jours ? En 2006, le département des services technologiques mondiaux d’IBM avait estimé que quatre années plus tard, en 2010, « la masse d’informations numériques générée dans le monde doublera toutes les 11 heures » (“Gérer les informations”, LeMonde.fr, consulté le 21 mars 2021). La connaissance quadruple-t-elle désormais chaque jour ? Tout dépend de ce que nous qualifions de « connaissance ». Avec les avancées de la recherche scientifique, astronomique, océanographique, physique, médicale et dans beaucoup d’autres domaines technologiques, nous amassons tellement de données et de nouvelles informations que même les spécialistes ont parfois du mal à suivre le rythme. Certains d’entre vous connaissent peut-être le livre Le choc du futur, publié en 1970. L’auteur, Alvin Toffler, y mettait en garde contre l’excès d’informations que la société et les individus doivent affronter. De temps à autre, je ressens clairement cette surcharge d’informations.
Mais quelle proportion de la connaissance amassée quotidiennement par l’humanité est-elle une vraie connaissance ? Et quelle masse d’information nous détourne-t-elle de notre but ? D’une part, la science et la technologie ont apporté beaucoup de confort à notre vie. J’ai entendu un expert affirmer que la technologie moderne équivalait à 90 serviteurs dans une maison moyenne, en prenant en compte tous les gadgets et les équipements électriques que nous possédons. D’autre part, je rappelle souvent aux téléspectateurs et aux lecteurs du Monde de Demain l’existence de « l’horloge de la fin du monde » (Doomsday Clock) du Bulletin des scientifiques atomiques. En janvier 2020, l’horloge a été avancée à 100 secondes avant minuit – « minuit » représentant une apocalypse nucléaire (TheBulletin.org, 23 janvier 2020). Ces gens ne sont pas des fanatiques religieux. Ce sont des scientifiques posés qui analysent la situation politique et gouvernementale dans le monde, ainsi que la réalité de l’armement nucléaire, et qui en concluent : « Oui, nous sommes à 100 secondes de minuit. » En effet, les êtres humains ont toujours utilisé les technologies destructrices qu’ils ont inventées. La connaissance peut être très profitable à l’humanité, mais elle peut être mal utilisée pour détruire toute vie sur la Terre ! Cependant, Dieu veut que nous possédions la véritable connaissance.
En tant que société, nous avons envoyé des sondes dans l’Univers, aux confins du système solaire, et douze astronautes ont même marché sur la Lune. L’espèce humaine semble avoir maîtrisé une incroyable puissance – y compris la puissance de l’énergie nucléaire. Mais l’avons-nous vraiment maîtrisée ? N’oublions pas les paroles du Christ : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).
Chercher la vérité
Dieu émit ce jugement sévère contre les tribus de l’ancien Israël, les ancêtres de nombreuses nations occidentales actuelles : « Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël ! Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays » (Osée 4 :1).
Les Écritures nous avertissent de ce qui arrive lorsqu’une nation cesse de chercher la vérité. Jadis, Dieu ordonna au prophète Jérémie d’avertir la nation de Juda : « Parcourez les rues de Jérusalem, regardez, informez-vous, cherchez dans les places, s’il s’y trouve un homme, s’il y en a un qui pratique la justice, qui s’attache à la vérité, et je pardonne à Jérusalem. Même quand ils disent : L’Éternel est vivant ! C’est faussement qu’ils jurent » (Jérémie 5 :1-2). Que se passa-t-il ? Jérémie ne trouva personne cherchant ou s’attachant à la vérité, aussi Dieu permit que Nebucadnetsar envahisse la nation et le temple fut détruit en 586 av. J.-C.
Nos nations modernes cherchent-elles la vérité ? Le journal israélien Haaretz publia ce gros titre le 11 janvier 2012 : « Tel Aviv désigné comme meilleure destination touristique mondiale pour les gays. » Le monde accepte de plus en plus des comportements condamnés dans la Bible. L’institut Guttmacher a rapporté qu’entre 2010 et 2014, le taux annuel d’avortement pour les femmes âgées de 15 à 44 ans était de 35 pour 1000 selon les estimations (Guttmacher.org, mars 2018). Bien que le nombre d’avortements ait récemment baissé aux États-Unis, plus de 850.000 interruptions volontaires de grossesse ont tout de même eu lieu dans le pays en 2017 (“Induced Abortion in the United States”, septembre 2019). L’avortement n’est pas une nouveauté. Ce qui est nouveau est la technologie actuelle qui a rendu l’intervention bien plus sûre pour la mère et le fait qu’une grande partie du monde encourage et salue cette procédure. Est-ce un bon usage de la connaissance ? Nous lisons que « l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas » (Romains 8 :6-7).
La véritable éducation
Si vous avez actuellement un enfant en âge d’aller à l’université, vous êtes probablement au courant du sécularisme et du radicalisme politique qui sont devenus si communs dans ces établissements. Il est facile d’oublier que beaucoup de grandes universités occidentales furent créées en tant que collèges bibliques ou régies par des principes bibliques, particulièrement dans les pays anglo-saxons. Dans le texte de loi adopté pour la fondation de l’université Yale, en 1701, les législateurs de l’État américain du Connecticut décrivirent cet établissement comme un lieu « où la jeunesse pourra être instruite dans les arts et les sciences qui, par la bénédiction du Dieu tout-puissant, pourra être apte à la fonction publique à la fois dans l’Église et l’administration de l’État » (Loi pour la liberté d’ériger une école collégiale, page 1). Qu’attendait-on de la part des étudiants ? Comme le président de Yale, Thomas Clap, l’écrivit en 1754 : « Tous les universitaires devront mener religieusement une vie selon Dieu et sans tache, d’après les règles de la parole divine, en lisant avec diligence les saintes Écritures, la fontaine de lumière et de vérité ; et participer à toutes les obligations de la religion, en public comme en privé » (“Yale University”, U-S-History.com).
L’université Yale s’est assurément éloignée de l’accent initial mis sur le fait de mener une existence religieuse et vertueuse. Cependant, nous ne devrions pas craindre que la poursuite de la connaissance soit incompatible avec un caractère juste et pieux. Herbert Armstrong, notre prédécesseur dans cette Œuvre, a écrit : « Il était dans les intentions divines que l’homme produise davantage de connaissance […] Il nous a dotés d’un esprit fantastique pour penser » (Pourquoi êtes-vous né ?, réédition 1987, page 15). De nos jours, dans l’Église du Dieu Vivant, nous avons le plaisir d’être en mesure de proposer ce que nous appelons « l’Éducation vivante » – un programme qui n’essaie pas de reproduire les erreurs ou la bureaucratie que les établissements scolaires de ce monde considèrent indispensables, mais plutôt de se focaliser sur le développement du caractère chrétien de ses étudiants qui cherchent la connaissance et la sagesse biblique.
Note de la rédaction : La première unité en français, « Outils pour la croissance chrétienne : la prière », a été mise en ligne en février 2021. Vous pouvez y accéder à partir de l’adresse suivante : https://online.lcgeducation.org/units/tool101fa
Comme Roderick Meredith l’a écrit il y a quelques années, nous pensons que la véritable éducation « devrait non seulement développer une compréhension personnelle du but sous-jacent et de la signification de la vie humaine, mais aussi une maîtrise de la connaissance séculière nécessaire et du développement des capacités de la pensée critique. Cependant, le prérequis pour y parvenir nécessite d’internaliser les valeurs précieuses, la sagesse et la compréhension présentes dans la Bible – la dimension manquante à l’éducation » (“Founder’s Statement”, LivingUniv.org). Il écrivit cela pour l’Université Living, mais cela s’applique également à l’Éducation vivante. En fait, cela devrait aussi être le but des jeunes de l’Église qui poursuivent une éducation supérieure dans les facultés et les universités de ce monde. Même si vous n’avez jamais étudié à l’Ambassador College ou à l’Université Living, vous pouvez vivre selon la devise de ces institutions : « La parole de Dieu est la fondation de la vérité. »
Nous servons un Dieu « qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 :4). La connaissance et la vérité ne s’opposent pas. En fait, il manque une dimension à notre connaissance si nous ne possédons pas la vérité divine. Le roi Salomon déclara que « la crainte de l’Éternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1 :7).
Les limites de la science
Si nous avons la crainte de l’Éternel, nous ne craindrons pas la science. La véritable science est totalement en osmose avec la création. Elle magnifie notre perception de la beauté et de l’harmonie ; de plus, elle nous aide à voir les magnifiques lois qui régissent la conception de toutes les créatures, de la flore et de la faune. C’est absolument fascinant ! Chaque fois que j’admire un ciel bleu et que je vois des cumulus se former, je ne peux m’empêcher de penser : « La formation de ces nuages n’est-elle pas merveilleuse ? »
Lorsque nous examinons les méandres de l’ADN et de l’ARN, ainsi que leur fonctionnement dans le corps humain – comment ils se répliquent – nous voyons que les théories modernes de l’évolution n’ont pas d’explication à apporter à leur sujet. Cependant, la science nous a montré ces modes opératoires et beaucoup d’autres fonctions merveilleuses de complexité, qui nous aident à comprendre la gloire et la magnificence de la conception, de la création et des lois de Dieu.
En revanche, nous savons aussi que la science a détourné la technologie et qu’une « explosion de la connaissance » peut conduire à des explosions littérales – et effrayantes – d’une extraordinaire force de destruction. L’ancien président américain Dwight Eisenhower déclara dans son premier discours d’investiture : « La science semble prête à nous conférer, comme un cadeau d’adieu, la puissance d’éradiquer toute vie humaine sur cette planète » (20 janvier 1953). Il n’y a rien de mal avec la science en elle-même – le problème vient de son utilisation à mauvais escient. John Eccles, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1963, a déclaré :
« Nous devons discréditer la croyance de nombreux scientifiques estimant que la science finira par apporter la vérité ultime au sujet de toutes choses. La science n’apporte pas la vérité. Elle apporte des hypothèses pour essayer d’être le plus proche possible de la vérité. Mais les scientifiques ne devraient jamais prétendre en savoir plus que cela. Les concepts scientifiques dont nous disposons vont toujours être amenés à changer à mesure que la science progresse » (U.S. News & World Report, 10 décembre 1984).
Non, la science ne détient pas toutes les réponses. Elle ne peut pas apporter la vérité ultime, comme John Eccles l’a déclaré. Il est admirable que certains scientifiques veuillent connaître les réponses à ces questions et, parmi eux, ceux qui font preuve d’honnêteté reconnaissent les implications liées à la connaissance de ces réponses. Stephen Hawking, qui fut astrophysicien à Cambridge, a écrit :
« Cependant, si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde, et non par une poignée de scientifiques. Alors, nous tous […] serons capables de prendre part à la discussion sur la question de savoir pourquoi l’Univers et nous-mêmes, nous existons […] à ce moment, nous connaîtrons la pensée de Dieu » (La théorie de tout, Sciences et Avenir, pages 72-73).
Il est bien difficile pour le monde d’accepter cela. Même un grand scientifique comme Hawking était aveugle à la connaissance de la pensée de Dieu. Cependant, la plupart d’entre vous, qui lisent cet article, ne sont pas aveugles ! Dieu a ouvert vos yeux et votre esprit à Sa vérité, une vérité « compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde » – c’est-à-dire toute personne qui a été appelée par Dieu, et qui a un cœur humble et enseignable. Obtenir un doctorat en astrophysique est un accomplissement remarquable. Cela demande beaucoup d’études, de diligence et de capacités pour maîtriser un grand ensemble de connaissances. Mais Dieu Lui-même ne se révèle pas aux experts de ce monde. Il se révèle aux chrétiens humbles et convertis qui Le cherchent à travers Sa parole : « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11 :25).
Quel don incroyable nous avons reçu ! Contrairement à Hawking et à d’autres scientifiques très érudits, vous et moi savons pourquoi l’Univers existe ! Dieu est en train de créer en nous Son caractère saint et juste – quelque chose qu’Il ne peut pas décider ou faire par décret. Dieu peut créer une galaxie au moyen de Sa puissance, mais Il ne peut pas créer Son caractère en nous si nous ne collaborons pas !
La sagesse et la connaissance véritables
Bien que le monde veuille nous embrouiller et nous séduire avec sa fausse connaissance, nous devons garder un cœur enseignable. Pourquoi ? Car les leçons que nous apprenons au cours de cette vie nous aideront à servir les autres, en tant que rois et sacrificateurs, pendant le Millénium. À cette époque, nous enseignerons la véritable connaissance au monde entier.
« Oui, peuple de Sion, habitant de Jérusalem, tu ne pleureras plus ! Il te fera grâce, quand tu crieras ; dès qu’il aura entendu, il t’exaucera. Le Seigneur vous donnera du pain dans l’angoisse, et de l’eau dans la détresse ; ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus, mais tes yeux verront ceux qui t’instruisent » (Ésaïe 30 :19-20).
Tous les membres fidèles du peuple de Dieu deviendront des enseignants dans le monde à venir. Nous serons ces rois et ces sacrificateurs. Pendant le Millénium, les prémices actuels joueront un rôle actif en aidant les autres à rester dans le chemin de la véritable connaissance. « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Ésaïe 30 :21, Ostervald). La responsabilité d’un sacrificateur est d’intercéder pour un tiers, mais aussi d’enseigner. Nous apprenons ce mode de vie afin de pouvoir l’enseigner à notre tour. Nous apprenons des leçons difficiles afin de pouvoir aider ceux qui auront également traversé des épreuves douloureuses.
Qu’en est-il de la connaissance religieuse ? De nombreuses religions de ce monde ne sont même pas des contrefaçons convaincantes de la vraie religion de Dieu. Nous y trouvons de la violence, de la séduction et l’acceptation du mal comme si c’était le bien. De nos jours, la plupart des religions mondiales sont sous la coupe de Satan le diable, le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4 :4). Mais la présence d’un mensonge ne signifie pas une absence de vérité. La véritable religion nous révèle la dimension manquante à la connaissance : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jean 8 :32, Colombe). Que devons-nous faire avec cette vérité ? « Et [Jésus] dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples » (verset 31). Nous devons demeurer dans la vérité. Qu’est-ce la vérité ? « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde » (Jacques 1 :27). Nous ne devons pas être contaminés par les valeurs du monde et nous devons nous préoccuper sincèrement des autres.
Si nous avons reçu la véritable connaissance, nous devons agir en conséquence – le seul fait de la connaître n’est pas suffisant. Le christianisme est un mode ou une voie de vie. C’est d’ailleurs ainsi que le christianisme était appelé avant qu’il ne commence à porter le nom du Christ : « Mais Félix, ayant plus exactement connaissance de ce qui regardait la voie, les ajourna… » (Actes 24 :22, Darby). Peu avant, l’apôtre Paul avait dit à Félix : « Je t’avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes » (Actes 24 :14). Cette expression, « la voie », est utilisée à trois autres reprises dans les Actes des apôtres (9 :2 ; 19 :9, 23, Darby – note : Louis Segond traduit parfois cette expression par “la doctrine”, parfois par “la voie”).
Trembler à Sa parole
Nous mangeons des aliments. Nous buvons de l’eau. Nous respirons de l’air. Mais absorbons-nous les nutriments spirituels dont nous avons besoin – la parole de Dieu ? Quelle devrait être notre attitude à l’égard de la Bible ?
« Ainsi a dit l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous ? Quel lieu sera celui de mon repos ? Car toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ces choses existent par elle, dit l’Éternel. Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole » (Ésaïe 66 :1-2, Ostervald).
Si vous avez déjà fait l’expérience d’un séisme, vous savez que cela vous rend humble. Je me revois encore debout, tout tremblant, dans l’embrasure d’une porte de notre maison en bois, pendant un séisme à Pasadena, en Californie ! Cela ressemblait au va-et-vient d’un bateau et mes genoux se sentaient faibles. Lorsque nous songeons à l’imposante majesté de Dieu, comment pouvons-nous ne pas trembler à Sa parole ? Quelle est la connaissance la plus impressionnante que nous possédions ? C’est le fait de savoir que Dieu règne en maître ! Cela devrait nous rendre humbles et nous faire trembler à Sa parole !
Pour avoir l’assurance que nous possédons la dimension manquante à la connaissance, nous devons vivre selon la vérité divine. Nous devons nous examiner et nous assurer que nous ne sommes pas des hypocrites qui disent aimer la parole de Dieu et être d’accord avec celle-ci, mais qui n’agissent pas en conséquence. « C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout débordement de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1 :21). Certes, nous devons entendre la parole de Dieu, mais ce n’est pas suffisant : « Mettez en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements » (verset 22).
Vous êtes-vous déjà séduit(e) vous-même ? Ça m’est déjà arrivé. Mais lorsque vous mettez réellement en pratique le mode de vie divin, vous pouvez comprendre la vérité, vivre selon celle-ci et la partager avec les autres. « Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était » (versets 23-24). De plus, vous êtes libre de vous adresser à Dieu pour recevoir cette compréhension, si vous le désirez sincèrement ! « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1 :5).
Quelle sorte d’homme ou de femme êtes-vous ? Suivez-vous l’exemple établi par Jésus lorsqu’Il résista à Satan en lui disant : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). La justice est encore plus importante que la connaissance – c’est-à-dire de mettre en pratique ce que nous connaissons. « Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste » (1 Jean 3 :7). Et « c’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère » (verset 10). Nous pouvons connaître la vérité en mettant en pratique la parole de Dieu – en vivant par cette parole.
Croyez-vous que Dieu existe ou savez-vous que Dieu existe ? Avec tous les sceptiques et les controverses autour de nous, comment peut-on vraiment savoir si Dieu existe ? Les Écritures nous disent :
« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui » (1 Jean 2 :3-5).
L’apôtre Jean utilisa à plusieurs reprises l’expression « par cela nous savons » dans ses écrits.
Pour sa part, l’apôtre Pierre a écrit :
« Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1 :2-3).
Le mot grec pour « connaissance » est epignosis. Ce terme « dénote une “connaissance exacte ou entière, un discernement, une identification” […] exprimant une “connaissance” complète ou plus complète, une plus grande contribution du “connaisseur” dans l’objet “connu” » (“Know”, Vine’s Expository Dictionary of New Testament Words). Jean devait lutter contre la philosophie du gnosticisme, qui prétendait que le Dieu de la Bible n’était pas le vrai Dieu, et que seuls ceux qui possédaient une connaissance spéciale et secrète pouvaient échapper au Dieu de la Bible et atteindre la perfection. Non, chers lecteurs, la dimension manquante à la connaissance se trouve librement dans les pages de la Bible – mais elle est cachée à ceux dont Satan a aveuglé l’esprit.
La véritable connaissance et le discernement spirituel
Le monde prétend posséder la connaissance (gnosis), mais Dieu nous a révélé la dimension manquante à la connaissance. Comme nous l’avons vu, Il a déclaré que « vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jean 8 :32, Colombe). Et Il nous donne cette formidable révélation :
« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Qui donc, parmi les hommes, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce » (1 Corinthiens 2 :9-12).
Dieu a créé l’Univers afin de fournir aux êtres humains un environnement dans lequel ils puissent Le découvrir – et reconnaître combien Il est grand et puissant. Plus nous acquérons la vraie connaissance, plus nous progressons dans la crainte de Dieu et plus nous tremblons de respect devant Sa puissance – cependant, nous croissons également dans la grâce et la connaissance de Jésus-Christ, tout en chérissant Son grand amour pour nous. Notre héritage ne se limite pas à la Terre, il inclut l’Univers tout entier. Nous hériterons toutes choses – du grec ta panta (Hébreux 2 :8) – les visibles comme les invisibles.
Quelle est la plus grande connaissance parmi toutes ces choses ? Nous pouvons répondre à cette question de diverses manières. Je me souviens encore comment M. Armstrong en parlait : la plus grande vérité est que « Dieu règne en maître » ! Et nous pouvons relire la prière du Christ pour Ses disciples, dans laquelle Il demanda à Son Père : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité » (Jean 17 :17).
Chers lecteurs, imprégnez votre esprit de la véritable connaissance qui se trouve dans la parole de Dieu ! Ne passez jamais une journée sans étudier la Bible. Priez Dieu pour qu’Il vous accorde la sagesse et la compréhension. Mettez en pratique la justice qui est enseignée par la connaissance que vous recevez. Ce faisant, vous grandirez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, et vous vous préparerez pour votre rôle dans le monde à venir, lorsque vous aiderez d’autres êtres humains à comprendre la dimension manquante à la connaissance !