La Pentecôte et notre héritage familial
Une des possessions les plus précieuses de ma famille est un livre sur notre histoire qui a été élaboré et rédigé par une de mes tantes, désormais décédée. Entre autres choses, il contient des lettres datant de la guerre de Sécession qui ont été écrites par mon arrière-arrière-grand-père, John Williams McNair. Il fut mobilisé dans l’armée de l’Union en 1864 où il exerçait comme infirmier pendant la dernière année de ce terrible conflit. Voici l’extrait d’une lettre qu’il écrivit à son épouse le 27 décembre 1864 :
Chère Meda,
Je languis d’avoir des nouvelles de la maison, comme tu t’en doutes probablement sans que je te le dise. Jusqu’à présent, nous nous en sommes sortis sans accident et j’espère que nous gagnerons pendant le temps restant de cette campagne […] Prends soin de toi et des enfants. Dieu seul sait comment vous obtiendrez les choses dont vous avez besoin, car je ne m’attends pas à recevoir l’argent de ma solde avant de finir la durée [de ma conscription] et si j’en recevais, ce serait très incertain de l’envoyer à la maison […] J’aimerais que tu m’envoies ton portrait. Je préférerais l’avoir ce matin plutôt que d’avoir cent dollars dans les mains (malgré le besoin impérieux d’argent) […] Meda, je souhaite que tu écrives aussi souvent que possible lorsque j’arrive à un endroit où je peux recevoir tes courriers, car une lettre de toi me fait plus de bien que tu ne pourrais le penser…
John, je veux que toi et Léo soyez de bons garçons. Ne vous chamaillez pas avec Mary et faites ce que votre mère vous dit. Meda, occupe-toi bien des enfants – fais-toi respecter. Pensez à moi dans vos prières. Je suis confiant que Dieu dans sa miséricorde se souviendra de vous et qu’il vous confortera dans vos problèmes.
J. W. McNair
Je suis incapable de lire cette lettre, et d’autres courriers similaires, sans être un peu ému ! J’imagine cet homme, loin de son foyer, dans l’incertitude du lendemain, mais essayant de remonter le moral de son épouse et rappelant à ses enfants d’écouter leur mère ! La tendresse et les sentiments à vif sont profonds.
Les histoires et les témoignages familiaux sont importants. Savoir d’où nous venons nous aide à comprendre que nous ne sommes pas « perdus au milieu de l’océan », mais que nous sommes reliés à quelque chose. Nous devons comprendre dans quel contexte nous sommes nés, quels sont nos antécédents et où nous allons. Connaître ces choses nous aide à ne pas nous sentir seuls dans nos luttes quotidiennes – cela nous aide à ne pas succomber au sentiment que nous sommes les premiers à rencontrer des épreuves et des revers. Si d’autres ont persévéré, nous pouvons aussi y arriver.
À l’époque de la Pentecôte, il est profitable de nous pencher sur notre histoire familiale spirituelle – qui est bien plus importante que toute histoire familiale physique. Et nous connaissons beaucoup de choses à ce sujet, car de nombreuses informations ont été compilées dans la Bible. Dans cet article, nous allons étudier certains aspects de l’histoire familiale de l’Église racontée par Luc, Pierre, Jean et deux disciples de Jean.
L’histoire familiale selon Luc
Le Jour de la Pentecôte a marqué les débuts de l’Église de Dieu du Nouveau Testament (Actes 2 :1-4). Pendant ce jour de l’an 31 apr. J.-C., des juifs et des prosélytes venus de tout l’Empire romain étaient assemblés à Jérusalem pour observer la fête des prémices. Ils avaient beaucoup de respect pour les Écritures. Lorsque ces individus commencèrent à comprendre combien le rôle du Messie les affectait personnellement, et quelle était l’identité de ce Messie, ils réagirent. Ils devinrent une famille. Et ils commencèrent à fraterniser, à partager et à passer du temps ensemble (Actes 2 :46-47).
Pensez-y : pourquoi pouvons-nous lire cela de nos jours ? Car un individu pensa que cette situation était suffisamment importante pour être écrite, pour préserver cette histoire familiale. Luc adressa à la fois l’Évangile éponyme et le livre des Actes à un homme du nom de Théophile (Actes 1 :1 ; Luc 1 :1-3), qui semble être un converti et probablement quelqu’un ayant de grandes ressources financières. Il est possible que Luc ait effectué une commande pour Théophile. Dans tous les cas, il lui envoya la compilation d’une partie de notre histoire familiale commune qui permit de préserver un témoignage exact et minutieux de ce qui arriva.
L’Évangile de Luc et le livre des Actes sont un véritable trésor ! Pensez à tout ce que le livre des Actes nous révèle au sujet de l’Église originelle – comment elle débuta, ce qui arriva, quels étaient les défis, comment les membres affrontèrent ces défis. Nous devons énormément à cet homme, Luc, qui fut inspiré à écrire ce qu’il avait vu et ce qu’il avait entendu de témoins oculaires.
Nos racines spirituelles remontent à ces événements. C’est notre histoire familiale spirituelle, l’histoire de notre famille dans l’Église. Tout comme une famille chérira des albums photos et des livres sur leur propre histoire familiale, nous devons chérir ces livres de la Bible.
L’histoire familiale selon Pierre
Tout comme Luc, Pierre était conscient du besoin de préserver la vérité pour l’avenir. Notez ce qu’il écrivit vers la fin de sa vie : « Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements, car je sais que je la quitterai subitement, ainsi que notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses » (2 Pierre 1 :13-15).
Pierre fut un témoin oculaire des événements de la vie du Christ et il eut l’occasion d’en rapporter un récit de première main au cours de sa vie. Maintenant qu’il était proche de la mort, il ressentait le besoin urgent de s’assurer qu’il existerait des récits exacts de la vérité. M. John Ogwyn expliqua cela dans un article du Monde de Demain publié en janvier-février 2002 et intitulé « Pouvons-nous nous fier à la Bible ? » :
« Des récits sur la vie et le ministère de Jésus furent écrits après Sa résurrection. Des lettres furent envoyées aux jeunes congrégations. Alors que les décennies passaient, ceux qui avaient été les témoins oculaires des paroles et des actions de Jésus arrivaient à la fin de leurs jours. De faux enseignants se levaient et enseignaient “un autre évangile” (2 Corinthiens 11 :4). Ils écrivaient aussi des lettres en signant souvent du nom de l’un des apôtres (2 Thessaloniciens 2 :2). Dans une telle confusion, comment un récit exact des enseignements du Christ et des apôtres pouvait-il être préservé pour les générations futures ?
« Pierre [aborda] ce sujet dans sa deuxième Épître, la dernière lettre qu’il a écrite. Peu avant son exécution et peu après la mort de Paul, il met les choses sous leur vrai jour. En se référant à sa mort toute proche au verset 14, Pierre déclare : “Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses” (2 Pierre 1 :15). La seule façon dont il pouvait assurer un enregistrement permanent de ce qu’il avait enseigné était de laisser derrière lui des écrits officiellement désignés comme les Saintes Écritures. »
Les gens débattent sur la façon dont nous avons obtenu le canon de la Bible. Il est évident que Dieu a mandaté surnaturellement certains hommes pour écrire ce qu’eux-mêmes et d’autres ont vu afin de le préserver pour les générations futures. Pierre avait un rôle prédominant parmi les apôtres et il était fortement impliqué dans la préservation de la vérité sous la forme de documents écrits. M. Ogwyn continue :
« Au début du verset 16, Pierre abandonne subitement la première personne du singulier pour utiliser la première personne du pluriel : “nous”. Qui est ce “nous” mentionné dans les versets 16 à 19 ? Au verset 18, Pierre se réfère à ceux qui furent témoins de la transfiguration de Jésus sur la montagne. Le récit se trouve dans Matthieu 17 :1-13, où nous lisons que seuls, Pierre, Jacques et Jean accompagnèrent Jésus sur la montagne et furent les témoins oculaires de cet événement. Jacques, le frère de Jean, fut le premier martyr parmi les apôtres (Actes 12 :1-2). Il mourut quelques dizaines d’années avant que Pierre écrivît sa deuxième Épître. Donc, le “nous” mentionné par Pierre ne peut se référer qu’à lui et à Jean […] En d’autres termes, Pierre indiquait à ses lecteurs que lui et Jean étaient les seuls qui avaient été désignés par le Christ pour laisser derrière eux les Écrits qui guideraient la communauté chrétienne dans les générations à venir, après la mort des premiers apôtres. »
Pierre se souciait de l’avenir. Il savait que sa mort était imminente et il était déterminé à ce qu’une documentation exacte des événements de la vie du Christ et de l’Église originelle soit préservée. Quelle bénédiction que Dieu ait inspiré ce remarquable dirigeant, il y a presque 2000 ans, à se dédier à écrire des informations essentielles afin que nous puissions connaître la vérité !
L’histoire familiale selon Jean
L’apôtre Jean est une autre figure remarquable. Pierre utilisa le pronom « nous » en décrivant ceux qui avaient vu la transfiguration du Christ sur la montagne – Pierre, Jacques et Jean. Après la mort de Pierre, Jean était le dernier des apôtres originaux qui pouvait fournir un témoignage oculaire de Jésus-Christ. Il acceptait son rôle de « grand-père » ayant pour mission d’achever la rédaction de l’histoire de la famille. Notez comment il s’adressa à son correspondant en Asie mineure :
« L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime dans la vérité. Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1 :1-4).
La plupart de ceux qui ont eu la bénédiction de connaître leurs grands-pères ont fait l’expérience d’un lien très spécial. Vous souvenez-vous d’avoir entendu votre grand-père raconter des histoires au sujet de ce qu’il avait traversé dans la vie ? Chérissez le temps passé avec les grands-parents alors qu’ils partagent avec vous leur sagesse, leur expérience et leur histoire familiale. Le temps viendra où ils ne seront plus là et ces récits s’effaceront des mémoires et tomberont dans l’oubli – à moins de les avoir sous forme écrite. C’est assurément ce que Jean avait en tête, alors qu’il était le dernier survivant des douze apôtres. Sur quoi se focalisa-t-il dans ses écrits ?
« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie – et la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée – ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite » (1 Jean 1 :1-4).
Notez le contexte : le fait que nous soyons une famille et que nous devons être connectés – être en communion – les uns avec les autres. Où serions-nous si le livre des Actes n’avait pas été écrit ? Si Luc et les autres rédacteurs n’avaient pas travaillé d’arrache-pied pour préserver des récits minutieux de notre histoire familiale ? Pierre et Jean ont travaillé pour préserver, collecter et compiler pour la postérité l’ensemble des vérités sur lesquelles l’Église du Nouveau Testament a été fondée. Tout comme Pierre, Jean considéra le passé et il fut très soucieux de préserver des récits exacts. Il regardait aussi vers l’avenir et il forma lui-même des disciples.
L’histoire familiale selon Polycarpe et Polycrate
Nous avons aussi les récits écrits de deux disciples de Jean : Polycarpe et Polycrate. Ils persévérèrent dans la doctrine de Jean et, non moins important, ils attestèrent de l’authenticité des écrits du Nouveau Testament :
« À une époque où les hérésies se généralisaient, il était impératif que les règles et les doctrines de la chrétienté soient établies par les écrits des apôtres. Autrement, la définition de la chrétienté aurait été perdue. Les évêques qui se soumirent au critère des écrits apostoliques étaient capables d’identifier les divergences de la foi originelle. C’est ainsi que Polycarpe, qui semble avoir vécu et s’être conformé à la parole de Dieu, remarque l’erreur qui conduisit à la controverse quartodécimale » (The Apostasy of the Lost Century, S. Gusten Olson, 1986, page 92).
Que connaissez-vous de la « controverse quartodécimale » ? Au début du deuxième siècle, l’Église à Rome cessa d’observer la Pâque que les apôtres observaient. Elle décida plutôt d’observer les Pâques (au pluriel – une fête inspirée de coutumes païennes) et ceux qui continuèrent à observer la Pâque biblique au début du 14 nisan furent surnommés les quartodécimans (c.-à-d. les quatorzièmes) par l’Église catholique. M. Olson poursuit :
« Puisque [Polycarpe] était familier avec la première épître de Jean, il comprit que les dissidents et les antinomistes avaient été considérés à tort comme des membres convertis de l’Église (1 Jean 2 :19). Dès le premier siècle, de faux enseignants rejetèrent des écrits partiels ou entiers que l’Église avait toujours considérés comme étant des Écritures. D’autres pervertirent leur sens (2 Pierre 3 :17) […] Le refus catégorique de Polycarpe et des chrétiens d’Asie [mineure] de faire des compromis avec leurs principes chrétiens était basé sur leur croyance que l’Écriture était inspirée par Dieu et qu’elle fournissait un moyen authentique et fiable par lequel parlait le Christ » (pages 92-93).
Transmettre l’histoire familiale
Quel est le lien entre toutes ces informations et la Pentecôte ? Cela met l’accent sur notre besoin de connaître notre histoire familiale. Cela nous donne une bonne compréhension de qui furent nos prédécesseurs et quelles étaient leurs croyances. Cela nous fournit le bon contexte et cela nous rend même responsables de nos actions ! Nous devons être reliés à notre passé et nous devons être conscients que nos actions rejaillissent sur notre famille spirituelle.
Nous devons aussi penser à l’avenir ! Notre travail est de prouver la vérité, de la chérir et de la transmettre. Nous devons être impliqués non seulement en assimilant ce qui nous a été donné dans le passé, mais aussi en nous assurant de transmettre ces informations aux générations à venir.
Nous vivons peut-être à l’époque la plus égoïste et égocentrique de l’Histoire de l’humanité. La tendance est de se préoccuper seulement de l’instant présent. De nos jours, la tentation est de se focaliser seulement sur ce que nous faisons, sans nous soucier des autres. Nous pouvons laisser notre sphère personnelle se réduire de plus en plus, particulièrement lorsque nous traversons des épreuves et des difficultés.
Mais ce n’est pas le moment de succomber à cela ! C’est le moment d’accomplir de grandes choses !
La Pentecôte concerne directement les prémices (1 Corinthiens 15 :20-23). Nous nous préparons actuellement à occuper des positions dans le Royaume de Dieu (1 Corinthiens 6 :3). Un jour, nous aurons la domination et l’autorité sur les nations (Apocalypse 2 :26). Dieu ne nous donnera pas la puissance sur les nations afin que nous nous glorifiions, mais pour que nous puissions soulager les souffrances du monde. Nous ferons partie de l’équipe qui apportera la paix et qui s’assurera que plus personne ne vive dans la peur (Michée 4 :1, 3-4) !
Dieu commence à une petite échelle avec nous. Il nous entraîne au moyen de notre labeur dans notre propre famille et Il veut que nous transmettions les témoignages familiaux qui peuvent faire partie de notre propre histoire familiale. Voyez ce qu’explique M. Jeffrey Fall dans la brochure Principes éternels pour l’éducation des enfants :
« Au sein de la famille, les témoignages et les récits illustrant des interventions divines réelles (des guérisons et autres bénédictions spectaculaires) peuvent aider les enfants à apprécier la réalité de Dieu et de Sa nature aimante en tant que Seigneur qui s’intéresse personnellement à notre vie.
« Pendant des années, mon épouse et moi, avons parlé avec nos enfants de telles interventions divines, y compris des guérisons spectaculaires. Ces histoires sont devenues notre “témoignage” familial des interventions divines – des histoires qui nous ont aidés à renforcer notre appréciation de l’amour, de la réalité et de la puissance de notre Dieu. Tous les parents devraient partager régulièrement leurs témoignages personnels afin d’aider leurs enfants à se rendre compte que Dieu est réel » (pages 41-42).
Que nous travaillions avec nos enfants physiques actuellement, ou avec des « enfants » spirituels à l’avenir – tous les gens qui vivront pendant le Millénium et qui se tourneront vers nous pour être guidés, inspirés et recevoir la connaissance – nous aurons tous l’opportunité de partager des témoignages personnels.
Alors que nous observons la Pentecôte, nous ne sommes pas seuls. Nous faisons partie d’une grande famille qui comprend beaucoup de membres. Nous avons des aïeux ou des ancêtres qui ont vécu dans la justice, en nous donnant des exemples à suivre : Abel, Hénoc, Noé, Abraham et Sara. Ils persévérèrent dans l’héritage qu’ils avaient reçu et ils avaient les yeux tournés vers les choses à venir (Hébreux 11 :13-16). Nous sommes les bénéficiaires d’un formidable héritage qui sera partagé avec ceux qui sont venus avant nous et ceux qui viendront encore (Hébreux 11 :39 à 12 :2).
Le relai nous a été passé. Les épreuves que nous affrontons maintenant, et celles que nous affronterons encore, ne sont qu’un soubresaut au cours de notre histoire. Nous pouvons facilement nous laisser emporter par l’instant présent, par les problèmes immédiats et par les « soucis de ce monde » (Matthieu 13 :22, Ostervald). Mais c’est le moment de faire des sacrifices, de persévérer, de ne pas céder à notre propre volonté, d’abandonner notre égo et de le crucifier – de faire tout ce que nous pouvons pour accomplir l’Œuvre que Jésus-Christ nous a ordonné de faire jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28 :18-20).
Le Jour de la Pentecôte nous enseigne que nous avons un héritage inestimable : faire partie de la famille de Dieu lorsque nous naîtrons littéralement à la vie spirituelle. Il nous enseigne aussi que nous avons une tâche à accomplir. Nous devons nous saisir de cette vérité et la transmettre ; nous devons résister, faire notre travail, rester fermes, être fidèles, ne pas régresser mais rester forts, afin de pouvoir montrer la voie aux générations futures.
Utilisons cette vue d’ensemble pour rester focalisés sur le fait de chercher Dieu de tout notre cœur et de remplir notre rôle de prémices. Dieu édifie une famille. Nous écrivons actuellement notre part de cette histoire familiale.