La rénovation
Parmi les émissions de téléréalité, les programmes liés à la rénovation des maisons sont très populaires. Les participants achètent un bien « à retaper », parfois à peine habitable, qu’ils entreprennent de transformer en une magnifique maison.
Après avoir « calculé la dépense », ils établissent un budget et ils proposent un contrat, qui comprend souvent des changements majeurs dans la résidence, tels que le remplacement des éléments en ruines, endommagés ou de mauvaise qualité par des matériaux neufs. Le chantier connaît généralement des imprévus, un coût plus élevé et même des conflits personnels. Mais à la fin de l’émission, les spectateurs découvrent une belle demeure rénovée que certains nouveaux propriétaires aimeraient bien avoir pour « maison ». Peut-être avez-vous entrepris la rénovation de votre propre domicile – comme mon épouse et moi l’avons fait – ou peut-être avez-vous acheté un bien « à retaper ». Restaurer une maison pour la rendre habitable, ou pour la revendre, exige beaucoup de travail.
Saviez-vous que la Bible parle de rénovation ? L’apôtre Paul écrivit à l’Église de Dieu à Rome : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12 :1-2).
Le mot grec traduit par « renouvellement » signifie littéralement « une rénovation, un changement complet pour le meilleur » (Strong française, n°342). Lorsque nous rénovons un bien « à retaper », celui-ci est renouvelé pour devenir habitable.
Quand Paul dit « soyez transformés », il utilise le mot grec metamorphoo – qui a donné « métamorphose » en français. Par exemple, lorsqu’une chenille se métamorphose en papillon, elle passe par une rénovation et un renouveau majeur pour être transformée. La créature transformée est différente de l’original.
Le mot grec signifiant « rénovation » apparaît encore dans un contexte similaire. Paul fit remarquer à Tite : « Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, dignes d’être haïs, et nous haïssant les uns les autres » (Tite 3 :3).
Autrement dit, nous avions besoin de réparations spirituelles majeures !
Paul poursuit : « Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. Il l’a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance de la vie éternelle » (Tite 3 :4-7). Le mot « renouvellement » vient du grec anakainosis – une rénovation faite par le Maître d’œuvre, notre Sauveur Jésus-Christ, et réalisée par la puissance de Dieu, le Saint-Esprit.
À l’époque de la Pentecôte, nous nous rappelons que nous avons reçu le Saint-Esprit de Dieu et une grande puissance pour changer notre vie afin de permettre au Christ d’habiter en nous. La parole de Dieu utilise souvent l’analogie d’un bâtiment en construction ou en restauration, afin de nous aider à voir Son œuvre de transformation dans ce contexte.
Un processus
Si vous voyez un tas de gravats lorsque vous visitez une maison, les propriétaires vous expliqueront : « Nous sommes en train de rénover telle ou telle partie de la maison. » La rénovation d’une maison ne se fait pas d’un claquement de doigts – c’est un processus qui prend du temps. Il peut s’agir de réparer quelques dégâts anciens, de nettoyer une pièce ou de créer une extension. Un artisan habile peut transformer une vieille maison délabrée en un lieu propre et habitable – elle prend beaucoup plus de valeur pour le propriétaire. Cependant, le bâtiment rénové est toujours situé à la même adresse, il est juste différent de ce qu’il était.
De même, l’Esprit de Dieu qui habite en nous nous transforme, c’est un processus qui dure tout au long de notre vie, c’est la continuation de notre conversion. C’est pourquoi la productivité est très importante pour Dieu. Jésus explique pourquoi nous devons croître dans notre conversion : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on le ramasse, on le jette au feu, et il brûle » (Jean 15 :1-6).
Selon Jésus – qui est le Cep duquel dépend le peuple de Dieu – la productivité et la conversion sont très importantes pour notre salut final. L’émondage et la croissance impliquent nécessairement des transformations.
Pourquoi rénover ?
Pourquoi avons-nous besoin d’être rénovés et renouvelés spirituellement ? Parce que le péché détruit ! Il crée des dégâts spirituels, physiques et psychologiques. Le péché nous pollue spirituellement. Il dévaste les individus, les familles et les relations. Il nuit aussi bien au pécheur qu’à son entourage. Bref, le péché est mauvais pour vous ! Dans le monde, les gens se laissent séduire en pensant que si tel péché semble ne faire de mal à personne d’autre alors tout va bien. Mais il n’existe aucun péché ne faisant pas de victime ! Celui qui commet un péché en subit toujours les conséquences. Le péché est toxique pour le pécheur ! Lorsque Dieu nous accorde la bénédiction de la repentance, nous commençons à nous voir tel qu’Il nous voit et l’état de notre condition spirituelle réelle peut être douloureux. Dieu nous permet d’être pleinement conscients que nous avons besoin d’être purifiés et renouvelés.
Dieu est saint. Nos péchés nous polluent spirituellement et nous séparent de Dieu, comme le dit le prophète Ésaïe : « Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter » (Ésaïe 59 :1-2). Mais Dieu est miséricordieux par nature et Il nous guérit. L’apôtre Paul explique d’ailleurs que cela perdurera : « Car il dit à Moïse : Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde » (Romains 9 :15-16).
Heureusement pour nous, dans Sa miséricorde et Sa grâce, Dieu a permis que nous soyons purifiés et guéris par le sacrifice de Son Fils et, chaque année, la Pâque nous rappelle ce don précieux. « Autrement », écrit Paul, « il aurait fallu qu’il ait souffert plusieurs fois depuis la création du monde ; mais maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour effacer le péché par son sacrifice. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Hébreux 9 :26-28). La première fois, le Christ est venu pour nous sauver de la culpabilité de nos péchés. Et nul ne pourra être ressuscité à l’immortalité dans le Royaume de Dieu s’il est encore souillé par cette culpabilité. Lorsque le Christ reviendra pour la seconde fois, les justes ressusciteront, et nous serons délivrés de la mort.
Chaque année, en célébrant la Pâque, nous nous remémorons que l’Agneau de Dieu a été sacrifié pour rendre cela possible, par une grâce imméritée, pour que nous soyons lavés de nos péchés et réconciliés avec le Père.
La première étape essentielle du plan divin de salut est illustrée par les Jours saints de printemps et elle représente la bonne nouvelle – l’Évangile – de la grâce de Dieu. Comme le dit l’apôtre Paul : « Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20 :24). « Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l’héritage avec tous les sanctifiés » (verset 32). C’est effectivement une bonne nouvelle !
Notre rénovation commence par un nettoyage complet !
Comptez 50 jours
Après avoir « compté 50 jours » à partir du sabbat pendant les Jours des Pains sans Levain, nous arrivons au Jour saint de la Pentecôte. Il y a environ deux millénaires, le Saint-Esprit fut donné ce jour-là, comme une puissance qui marqua le début de l’Église de Dieu – cette puissance est encore avec le peuple de Dieu aujourd’hui. Elle travaille d’abord avec nous, puis elle œuvre en nous. Si nous voulons recevoir cet Esprit précieux, nous devons commencer par obéir à Dieu, comme le dit l’apôtre Pierre : « Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Actes 5 :32).
Jésus enseigna à Ses disciples : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous » (Jean 14 :15-18).
Lorsque Dieu nous appelle, Son Esprit travaille avec nous pour ouvrir nos yeux et nos oreilles à Sa vérité. Notre « foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10 :17). Ce que nous voyons et entendons alors est une grande bénédiction de la part de Dieu ! « Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu » (Matthieu 13 :16-17). Dieu nous amène à la véritable repentance et au baptême pour le pardon de nos péchés, puis nous recevons le Saint-Esprit par l’imposition des mains de l’un de Ses véritables ministres (Actes 2 :37-38 ; 1 Timothée 4 :14 ; 2 Timothée 1 :6). Une fois que l’Esprit demeure en nous, le travail de rénovation peut commencer et c’est Dieu qui s’en charge : « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2 :13).
La rénovation commence
Souvent, une maison doit être rénovée car elle a subi des dommages. Elle peut avoir un bel aspect extérieur, mais l’intérieur est parfois désastreux. Elle a peut-être subi un dégât des eaux à cause d’un problème d’étanchéité du toit, source de taches, de moisissures et de pourriture au niveau de la charpente. Ou alors ce sont les fondations qui ont bougé, entraînant des fissures dans les murs. Il peut aussi s’agir de dysfonctionnements ou de rupture des systèmes mécaniques de la maison. Tout cela nécessite un nettoyage complet de la cave au grenier !
Dans la vie, les gens souffrent aussi des dégâts passés. Ils peuvent avoir une belle apparence extérieure, mais Dieu sait qu’ils ont beaucoup de problèmes à l’intérieur. Chaque personne dans l’Église de Dieu a réellement besoin d’être « rénovée ». Heureusement, le Maître d’œuvre en personne est là et Il vient vivre en nous pour entreprendre ces travaux de réfection.
Quels travaux accomplit l’Esprit de Dieu en nous ? Le Saint-Esprit sanctifie ! Dieu met Son peuple à part en le rendant saint de plusieurs manières, notamment en lui offrant le Saint-Esprit. Après avoir écrit aux frères et sœurs à Rome qu’il était « ministre de Jésus-Christ parmi les païens », l’apôtre Paul ajouta : « Je m’acquitte du divin service de l’Évangile de Dieu, afin que les païens lui soient une offrande agréable, étant sanctifiée par l’Esprit-Saint » (Romains 15 :16).
Le Saint-Esprit guérit ! Dieu ne retire pas toutes les conséquences de nos péchés passés, mais Il nous décharge de la culpabilité et Il commence un processus de guérison. Lorsque Dieu nous rénove, Il nous lave de notre culpabilité, Il répare nos relations et les cœurs brisés, Il remplace nos attitudes dysfonctionnelles, Il consolide le bon comportement et Il renouvelle notre vie. En se rendant dans une synagogue un jour de sabbat, Jésus lut la prophétie suivante dans le livre d’Ésaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle [l’Évangile] aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur » (Luc 4 :16-19).
Le Saint-Esprit conduit ! Il nous conduit dans une nouvelle voie de vie et il nous aide à garder les commandements divins. Cette voie de vie est une bénédiction. Le Saint-Esprit est comme une source à laquelle nous pouvons boire tous les jours : « Car l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7 :17). Notre tâche consiste à suivre la direction de cet Esprit chaque jour.
Le Saint-Esprit transforme ! La volonté est le pouvoir de choisir. Dieu transforme nos volontés pour qu’elles deviennent semblables aux siennes, afin que nous prenions les mêmes décisions que Lui. Il veut que nous Lui obéissions de tout notre cœur – afin que nous vivions avec joie dans Son Royaume pour l’éternité. L’apôtre Paul écrivit aux frères et sœurs à Rome : « Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6 :17-18). L’Esprit divin nous transforme et il dirige notre cœur vers Dieu.
Comment progresse votre rénovation ?
« Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes » (1 Corinthiens 3 :9-17).
Le temple de notre corps ne doit jamais rester souillé par le péché. Dieu sait que nous ferons des erreurs, même avec Son Saint-Esprit qui nous conduit à garder Ses commandements. Heureusement, dans Sa miséricorde, Dieu a les moyens de garder ce temple toujours propre. L’apôtre Jean exhorta l’Église du premier siècle (et nous par la même occasion) : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie [action au présent continu] de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier [futur continu] de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché [action au passé], nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 1 :7-10 ; 2 :1-2).
Une nouvelle demeure en attente
Même les meilleures constructions ne durent pas éternellement. Tout ce qui est physique s’abîme, particulièrement notre corps. L’apôtre Paul explique que Dieu nous réserve finalement un nouveau corps éternel comme habitation – que le Christ apportera des cieux quand Il reviendra. Et tout cela grâce à Son Esprit. « Nous savons, en effet, que si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5 :1). Le Christ détient actuellement dans le ciel notre immortalité, que nous « revêtirons » lorsqu’Il nous l’apportera à Son avènement (1 Corinthiens 15 :51-54).
L’apôtre Paul poursuit dans 2 Corinthiens 5 :2-5 : « Aussi gémissons-nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit. ».
N’avons-nous pas hâte de revêtir cette habitation ? Le Saint-Esprit de Dieu en nous est la garantie que le Christ nous donnera ce nouveau corps spirituel, cette « nouvelle habitation ».
À propos de ce glorieux avenir rendu possible par le Saint-Esprit, l’apôtre Jean ajoute : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3 :2-3).
Il poursuit la description : « Or, le Seigneur, c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur » (2 Corinthiens 3 :17-18).
En cette saison de la Pentecôte, souvenons-nous que ces promesses merveilleuses sont rendues possibles grâce au Saint-Esprit de Dieu qui guérit, transforme et renouvelle !