Lequel choisirez-vous ?
Vers la fin de sa vie, M. Herbert Armstrong se référait souvent aux premiers chapitres de Genèse, en soulignant l’importance des leçons liées à l’arbre de la vie et à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ces arbres représentent deux modes de vie opposés. L’arbre de la vie représente l’obéissance à Dieu et l’adhésion à Son mode de vie. L’arbre de la connaissance du bien et du mal représente la décision de l’homme de déterminer par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal – un rejet volontaire de notre Créateur.
M. Armstrong abordait si souvent ce sujet que certaines personnes étaient lassées d’en entendre parler. Il commençait souvent en disant qu’il allait nous apporter quelque chose de nouveau. Il ne fait aucun doute que beaucoup attribuaient cela à des pertes de mémoire à cause de son grand âge, cependant il ajoutait souvent des détails supplémentaires à la vue d’ensemble. Certains diront qu’il s’agissait d’une tentative de masquer son esprit déclinant. Qu’en était-il ? Son esprit commençait-il à défaillir ou avait-il une longueur d’avance sur nous, en expliquant consciemment une leçon essentielle et salvatrice qui a échappé à beaucoup ?
Dans l’histoire de M. Armstrong et des deux arbres, il est remarquable de noter qu’il considérait que la plupart des gens ne « comprenaient » pas ! C’est peut-être la raison pour laquelle il disait qu’il allait parler de quelque chose de nouveau. C’était assurément une révélation qui avait échappé à la majorité. Il disait souvent, avec émotion et force : « Je pense que 50% d’entre vous ne comprennent pas ! » Beaucoup d’entre nous se souviennent même l’avoir entendu dire : « Je pense que seulement 10% d’entre vous comprennent ! »
Lorsque Adam et Ève choisirent le mauvais arbre et qu’ils furent coupés de l’arbre de la vie, ils placèrent l’humanité sur un chemin voué à l’échec. Depuis lors, notre référence morale a été établie par des raisonnements humains, en excluant Dieu. Nous avons choisi notre propre voie en matière d’éducation, de gouvernement, de science, de technologie, d’industrie, de commerce, de culture et de religion.
À propos de religion, M. Armstrong nous avait spécifiquement mis en garde contre un retour au protestantisme. Pourquoi ? Que voyait-il pour le motiver à nous donner cet avertissement ? Nous observions le sabbat et les Jours saints, nous rejetions le concept de l’immortalité de l’âme, nous payions les dîmes et nous ne consommions pas d’aliments impurs. Nous avions une base solide – du moins le pensions-nous.
La suite a montré que M. Armstrong ne s’était pas trompé. L’immense majorité d’entre nous ne comprenait pas. Peu après sa mort, beaucoup se sont détournés de la vérité, afin de retourner vers des rites païens et des mensonges. Il a suffi qu’un homme dise que c’était permis. Lorsque le successeur de M. Armstrong « autorisa » la consommation d’aliments impurs, certains sont allés manger du homard ou du porc le soir même.
Il n’y a que deux arbres !
M. Armstrong comprenait ce qu’il y avait au centre du récit du jardin d’Éden. Il comprenait la nature humaine et l’attraction exercée par la voie interdite (Hébreux 11 :24-26). Il était conscient que beaucoup dans l’Église avaient cueilli le fruit du mauvais arbre et qu’ils devaient se réveiller. Malheureusement, beaucoup sont restés endormis. M. Armstrong comprenait qu’il n’y avait pas de position intermédiaire : il n’y a que deux arbres !
Dieu avait dit à Israël : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19). Chaque jour, nos paroles et nos actions montrent quel arbre nous choisissons. Il est très facile de faire des compromis, en proclamant d’une part son amour pour l’arbre de la vie, tout en choisissant d’autre part l’arbre qui conduit à la malédiction et à la mort.
Notre combat est spirituel (2 Corinthiens 10 :3-5). Il est illusoire de penser que nous pourrions manger du mauvais arbre, comme Adam le fit, sans en subir les terribles conséquences. Certaines choses peuvent nous sembler acceptables, mais elles ne fonctionnent pas et elles peuvent même conduire à la mort (Proverbes 14 :12 ; 16 :25) ! Nous ne devons pas aimer ce monde, car nous périrons avec lui (1 Jean 2 :15-17) De tout temps, beaucoup trop de membres de l’Église ont joué sur les deux tableaux – un pied dans l’Église et un pied dans le monde. Cela ne fonctionne pas, comme nous l’apprenons de l’exemple de ceux qui n’ont pas écouté l’avertissement de M. Armstrong !
Le message d’Élie
Le prophète Malachie révéla qu’un individu ayant l’esprit et la puissance d’Élie apparaîtra avant le retour du Messie (Malachie 4 :5). Nous comprenons que Jean-Baptiste avait préparé la voie pour la première venue du Messie (Matthieu 11 :12-14), mais Malachie se référa spécifiquement à la fin des temps, au second Avènement de Jésus-Christ, lorsqu’il ajouta : « Avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable » (Malachie 4 :5).
Qui était Élie ? Il est sorti de « nulle part » et son nom apparaît pour la première fois dans 1 Rois 17 :1. Au cours d’une époque troublée pour Israël, et après avoir annoncé trois ans et demi de grande sécheresse, il apparut à nouveau devant le roi Achab. Il y eut un bref échange entre eux, puis Élie invita Achab à le retrouver sur le mont Carmel en amenant avec lui les 450 prophètes de Baal et les 400 prophètes d’Astarté.
Une grande foule fit aussi le déplacement. C’est alors qu’Élie posa cette question pertinente : « Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! » (1 Rois 18 :21). Il posa cette question à un peuple qui essayait de prendre deux chemins à la fois – une stratégie qui ne fonctionne jamais car l’écart entre les deux chemins ne cesse d’augmenter avec le temps et la distance. Il ne fait aucun doute que le peuple d’Israël adorait davantage Baal que le Dieu d’Abraham.
Le Nouveau Testament mentionne Élie à plusieurs reprises. Il parlait avec Jésus et Moïse lors de la vision de la transfiguration (Matthieu 17 :1-9). Certains pensaient que Jésus était Élie (Matthieu 16 :14 ; Luc 9 :7-9). D’autres pensaient qu’Il avait crié à Élie lorsqu’Il était cloué sur le bois (Matthieu 27 :47, 49).
Une suggestion intéressante est que le prophète Élie préfigurait un des deux témoins – l’autre étant préfiguré par Moïse. Trois raisons peuvent laisser penser que ce soit le cas. Comme nous l’avons déjà vu, un individu viendra avec l’esprit et la puissance d’Élie « avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable ». Moïse et Élie apparurent avec le Christ dans la vision de la transfiguration. Les deux témoins accompliront des miracles, y compris en contrôlant la pluie pendant une période de trois ans et demi – nous rappelant la sécheresse commandée par Élie pendant le règne d’Achab.
Jean-Baptiste remplit clairement le rôle d’Élie en préparant la voie pour la première venue de Jésus. Il n’était pas Élie ressuscité, mais un individu venant avec l’esprit et la puissance d’Élie (Luc 1 :17). Il en sera de même lorsqu’un individu similaire apparaîtra à la fin des temps : il ne sera pas Élie ressuscité, comme certains le prétendent, à cause de leur méconnaissance des Écritures.
Certains pensent que M. Armstrong était l’Élie à venir, mais plus le temps passe depuis sa mort en 1986 (il y a 34 ans), moins cette idée est crédible. Il a assurément accompli une œuvre similaire à celle d’Élie, mais a-t-il accompli la prophétie de Malachie 4 ? Le temps nous le dira.
Le plus important est qu’Élie avait affaire à un peuple qui faisait des compromis. Ces gens n’avaient pas rejeté ouvertement le Dieu d’Israël, mais ils adoraient en même temps les dieux païens des nations environnantes. La situation sera-t-elle différente à la fin des temps ? L’Élie de la fin des temps, peu importe quelle sera son identité, ne jouera-t-il pas un rôle similaire, en appelant les gens à se repentir et à choisir symboliquement un des deux arbres ?
N’est-il pas commandé à l’Église de Laodicée de cesser de tergiverser ? L’attitude dominante dans l’Église à la fin des temps n’est-elle pas une attitude de compromis ? « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3 :15-16). Une telle inclinaison au compromis implique un manque de conviction !
Jacques donna un ordre et un avertissement : « Mettez en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité » (Jacques 1 :22-25).
Devenez converti(e) !
Nous entendons souvent le mot conversion dans l’Église. Un parent demandera peut-être à sa fille qui fréquente un jeune homme en vue du mariage : « Est-il converti ? » Peut-être vous demandez-vous : « Suis-je converti(e) » ? Le mot converti est souvent considéré comme un simple synonyme de baptisé, mais nous devons comprendre que la conversion représente bien plus que le baptême. Dans notre situation, la conversion signifie de changer réellement – d’être transformés dans un mode de vie différent.
Une conversion initiale a lieu lorsqu’un individu commence à changer ses habitudes alimentaires, qu’il change son jour de culte et de repos, ainsi que l’utilisation de son argent. C’est une transformation évidente et visible chez ceux qui rejoignent l’Église depuis l’extérieur. Pour ceux qui grandissent dans l’Église, un processus de conversion doit aussi avoir lieu, mais il n’est pas aussi visible et nous entrons là dans le vif du sujet. Que nous ayons grandi dans l’Église ou que nous l’ayons rejointe plus tard dans la vie, le véritable processus de conversion ne consiste pas seulement à se rendre à la Fête des Tabernacles et à ne plus observer Noël. La véritable conversion est intérieure – elle affecte le cœur et l’esprit (Hébreux 8 :10). Elle implique un autre niveau de circoncision : « Vous circoncirez donc votre cœur, et vous ne raidirez plus votre cou » (Deutéronome 10 :16). La conversion est un processus permanent qui commence au baptême (Colossiens 2 :11-12 ; 3 :1-5). Le mot permanent implique des actions continues. Faire périr ses anciennes voies est un travail quotidien (1 Corinthiens 15 :31).
Devenez comme des petits enfants
Les disciples de Jésus avaient un esprit de compétition et certains se demandaient qui était le plus grand parmi eux. Il arriva même qu’ils demandent à Jésus : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? » Afin de leur répondre, Il fit venir un enfant parmi eux et Il déclara : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 18 :1-3). Ils devaient se convertir en passant d’un mode de pensée à un autre. Et les fruits qu’ils produisirent dans leur vie montrent clairement qu’ils firent cela, à l’exception de Judas (Jean 17 :12).
Les enfants sont enseignables – ils s’imprègnent de l’instruction et de la connaissance. Ils veulent apprendre et cela devrait aussi être notre cas. Une des béatitudes nous enseigne : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés » (Matthieu 5 :6). Notez que Jésus ne parlait pas de ceux qui veulent acquérir une plus grande connaissance technique (bien qu’il n’y ait rien de mal à cela), mais plutôt de ceux qui ont faim et soif de la justice. Nous devons apprendre à différencier le bien du mal, puis à appliquer ce que nous apprenons. Cela implique que nous connaissions la différence entre les deux arbres et que nous choisissions le bon. Rappelez-vous qu’Adam et Ève connaissaient la différence entre les deux arbres, mais le mauvais arbre était plus attrayant dans leur esprit. Ne faisons pas la même erreur !
Il est tellement facile de suivre le mouvement sans rien produire de concret. Nous pouvons prier et étudier, mais dans quel but le faisons-nous ? Oui, nous devons prier et nous devons étudier, mais changeons-nous également ?
Nous convertissons-nous en nous éloignant des voies de ce monde méchant, ou absorbons-nous ce qu’il nous offre ? Faisons-nous de mieux en mieux la distinction entre ces deux modes de vie très différents ? « Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les principes élémentaires des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide » (Hébreux 5 :12).
Certains se vantent d’absorber ce qu’ils considèrent être de la « nourriture solide », en pensant que ce verset se réfère à une « nouvelle compréhension » de la prophétie. C’est totalement faux ! Notez au verset 14 : « Mais la nourriture solide est pour les hommes faits [matures], pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. »
Voici une leçon à apprendre dans la vie : lorsque le monde est fébrile en faisant la promotion d’une idéologie, cela devrait résonner comme un signal d’alarme. Songez aux images et aux idées qui vous parviennent au moyen d’Internet, de la télévision, du cinéma, des réseaux sociaux et de la publicité. Le monde autour de nous fait de plus en plus la promotion de la voie de Satan. Si vous voulez vivre éternellement, vous devez rejeter l’arbre que le monde vous offre et choisir l’arbre de la vie !