Les deux visages du Nouvel An
Le Nouvel An est l’époque traditionnelle où les gens regardent devant et derrière. Mais d’où vient ce concept et pourquoi assistons-nous à une telle déferlante de célébrations marquant la fin d’une année et le début d’une autre ? Y a-t-il une raison pour laquelle les gens prennent de bonnes résolutions afin de s’améliorer par rapport à l’année écoulée ?
Les réponses au sujet des festivités du Nouvel An dans le monde sont les mêmes que pour Noël, Halloween ou la Saint-Valentin : le paganisme ! Une fois encore, pendant le Nouvel An, l’humanité se tourne vers la création au lieu de se tourner vers le Créateur, en établissant ses propres traditions et en ignorant les commandements de Dieu (Matthieu 15 :3-9).
Des centaines de sites Internet et de livres montrent que l’observance du Nouvel An remonte aux rites de la fertilité des Babyloniens, associés au printemps et au renouvellement des terres après l’hiver. Il semblerait que les Babyloniens aient été les premiers à prendre des bonnes résolutions au Nouvel An dans le cadre de la divination, pour savoir ce que cette nouvelle année apporterait.
Les Romains adoraient Janus, le dieu des portes, qui avait deux visages. Un des visages de Janus regardait vers l’avant, l’autre vers l’arrière. En 46 av. J.-C., l’empereur romain Jules César établit le 1er janvier comme le jour de la nouvelle année et il nomma le mois de « janvier » d’après le nom de Janus. Il établit ce mois comme la bonne « porte d’entrée » de l’année.
Mais le milieu de l’hiver est-il la bonne « porte d’entrée » pour commencer l’année ? Lorsque Jésus-Christ, le Dieu de l’Ancien Testament, donna les Jours saints à la nation d’Israël, Il déclara que les hommes devaient commencer l’année au printemps (Exode 12 :2 ; cf. Deutéronome 16 :1).
Vers l’an 600 av. J.-C., les Grecs ont commencé à honorer leur dieu du vin, Dionysos, en promenant un bébé qui représentait la renaissance annuelle de ce dieu en tant qu’esprit de la fertilité. Les Égyptiens utilisaient également un bébé comme symbole de la renaissance.
Les Romains croyaient que le vacarme, l’obscénité et l’ivrognerie étaient nécessaires pour célébrer l’arrivée de la nouvelle année. D’après leurs légendes, ils espéraient que de tels comportements séduisent Pan et d’autres dieux malicieux, afin de les empêcher d’interférer dans leur vie quotidienne d’êtres mortels pendant l’année à venir.
Mais de telles célébrations, accompagnées d’ivrognerie publique et de comportements dépravés, sont-elles appropriées pour des personnes raisonnables et posées, en particulier pour celles qui se nomment « chrétiennes » ? « Or, les œuvres de la chair sont évidentes ; ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5 :19-21).
Les célébrations du Nouvel An ne sont pas récentes ; elles sont aussi vieilles que la séduction originelle de Satan. Cependant, la Bible montre clairement la période à laquelle commence la nouvelle année et Dieu explique comment Il veut que nous l’observions : « Vous ferez avec soin ce que l’Éternel, votre Dieu, vous a ordonné ; vous ne vous en détournerez ni à droite, ni à gauche. Vous suivrez entièrement la voie que l’Éternel, votre Dieu, vous a prescrite, afin que vous viviez et que vous soyez heureux » (Deutéronome 5 :32-33).