Mieux que des phylactères
Connaître et mémoriser les Dix Commandements est essentiel, mais ce n’est pas suffisant. L’ancien Israël reçut les Commandements de la manière la plus spectaculaire qui soit, cependant le peuple échoua à les observer. Les secousses du mont Sinaï, accompagnées d’une grande démonstration pyrotechnique, impressionnèrent même Moïse : « Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant ! » (Hébreux 12 :21). Dieu voulait qu’Israël se souvienne des paroles qu’Il proclama en leur présence !
De plus, Dieu ajouta des rituels pour aider les Israélites à se souvenir des commandements : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes » (Deutéronome 6 :8-9).
« L’Éternel dit à Moïse : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur qu’ils se fassent, de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements, et qu’ils mettent un cordon bleu sur cette frange du bord de leurs vêtements. Quand vous aurez cette frange, vous la regarderez, et vous vous souviendrez de tous les commandements de l’Éternel pour les mettre en pratique, et vous ne suivrez pas les désirs de vos cœurs et de vos yeux pour vous laisser entraîner à l’infidélité. Vous vous souviendrez ainsi de mes commandements, vous les mettrez en pratique, et vous serez saints pour votre Dieu » (Nombres 15 :38-40).
Les holocaustes et les sacrifices (Hébreux 10 :3) furent aussi ajoutés comme des rappels du prix à payer pour transgresser cette grande loi de la liberté (Jacques 1 :25 ; 2 :12). L’obéissance à cette loi exprime notre amour envers Dieu et envers notre prochain (Matthieu 22 :36-40). « Car je n’ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Égypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices. Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Écoutez ma voix, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux » (Jérémie 7 :22-23). Cependant, ni la voix de Dieu, ni les rappels écrits, ni les franges, ni les holocaustes n’empêchèrent Israël d’oublier les commandements.
À l’époque de Jésus, les pharisiens observaient avec minutie les rituels physiques. Ils écrivaient des versets sur des bouts de parchemin qu’ils attachaient sur leur front ou à l’intérieur des bras, juste au-dessus du coude, afin de les garder au plus près du cœur (Deutéronome 6 :6). Malheureusement, la nature humaine étant ce qu’elle est, ces phylactères devinrent plus importants pour les pharisiens que ce qu’ils étaient censés honorer : la loi de Dieu. Ils devinrent des signes ostentatoires de propre justice hypocrite, au lieu de la véritable justice, comme nous le voyons dans la célèbre remontrance de Jésus à l’encontre des pharisiens : « Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements » (Matthieu 23 :5).
Une nouvelle alliance
Au cours de la Fête des semaines, dans la grande alliance du Sinaï, Dieu proclama que si le peuple observait Sa loi, exprimant Sa voie d’amour envers les autres, Il les bénirait abondamment. Ils acceptèrent avec empressement, mais ils échouèrent sans cesse à respecter leurs engagements. Après que les Dix Commandements furent rappelés dans Deutéronome 5, nous lisons cette triste exclamation : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs enfants ! » (verset 29).
Oui, les Israélites avaient entendu la voix tonitruante de Celui qui allait devenir Jésus-Christ (1 Corinthiens 10 :1-4), proclamant le plus grand code législatif jamais donné à l’humanité. Ils avaient des moyens de s’en souvenir – les phylactères, les franges et les sacrifices d’animaux – mais il leur manquait un cœur obéissant. C’est pourquoi Dieu octroya un autre don grandiose quelque 1500 ans plus tard, pendant une autre Fête des semaines, aussi appelée Pentecôte (Actes 2). Malheureusement, beaucoup n’ont pas compris pourquoi Dieu répandit Son Esprit à cette occasion. Ils se focalisent sur leur conception du « parler en langues », un charabia inintelligible, pensant que c’est la justice – tout en proclamant par leurs actions, sinon par leurs paroles, qu’ils considèrent le respect des commandements comme superflu.
C’est bien triste, car le but premier du Saint-Esprit est énoncé très clairement dans les deux Testaments. Jérémie annonça une nouvelle alliance (Jérémie 31 :31-34) et cette déclaration est reprise presque mot pour mot dans Hébreux 8 :8-12 :
« Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi non plus je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Personne n’enseignera plus son concitoyen, ni personne son frère, en disant : Connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ; parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. »
Dieu nous dit, par l’intermédiaire du prophète Ézéchiel, que le jour viendra où Il placera un esprit différent dans les enfants d’Israël, créant un nouveau cœur.
« C’est pourquoi tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Je vous rassemblerai du milieu des peuples, je vous recueillerai des pays où vous êtes dispersés, et je vous donnerai la terre d’Israël. C’est là qu’ils iront, et ils en ôteront toutes les idoles et toutes les abominations. Je leur donnerai un même cœur, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de leur corps le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu’ils suivent mes ordonnances, et qu’ils observent et pratiquent mes lois ; et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Mais pour ceux dont le cœur se plaît à leurs idoles et à leurs abominations, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 11 :17-21).
Ézéchiel répéta cela quelques chapitres plus loin :
« Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois » (Ézéchiel 36 :26-27).
Cette alliance sera établie avec les tribus physiques d’Israël au cours de la dernière moitié de la 70ème semaine décrite dans Daniel 9 :27, mais ses termes sont déjà en vigueur pour tout le peuple de Dieu de nos jours, à la fois les Juifs comme les non-Juifs. Dieu est en train de former le caractère du Christ dans l’Israël spirituel (Galates 6 :16 ; 2 :20). Notre hostilité naturelle contre la loi de Dieu (Romains 8 :7) doit être remplacée par un désir sincère d’observer non seulement la lettre, mais aussi l’intention spirituelle de la loi. « Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2 :28-29).
Cette clé ouvrant la compréhension peut nous transformer. Contrairement aux pharisiens, nous devons vivre selon l’intention de la loi, c’est-à-dire plaire à Dieu et non aux hommes. Notre changement vient de l’intérieur et, bien qu’il se manifeste par des actions visibles, il n’est pas motivé par le désir d’impressionner les autres, mais par celui de faire la volonté de Dieu. La déclaration des apôtres selon laquelle « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5 :29) possède une signification bien plus grande que ce que nous pourrions y voir de prime abord. Certes, ils firent cette profession devant des dirigeants qui leur ordonnaient de cesser d’accomplir l’Œuvre pour laquelle ils avaient été mandatés, mais nous voyons à de nombreuses reprises comment la nature humaine cherche à être acceptée par les hommes plutôt que par Dieu (Jean 7 :13 ; 9 :22 ; 12 :42-43).
L’esprit de la loi
Dans Son sermon sur la montagne, Jésus donna des exemples montrant ce que signifie l’esprit de la loi. Nous devons non seulement nous abstenir de commettre un meurtre, mais nous devons aussi vaincre dans notre cœur la haine qui peut conduire au meurtre (Matthieu 5 :21-22). Nous devons non seulement éviter l’adultère, mais nous devons aussi vaincre la convoitise qui conduit à l’adultère (versets 27-28). En fait, comme Jésus l’a dit, ces pensées elles-mêmes sont un adultère si nous les entretenons dans notre esprit ! Les exemples donnés par Jésus n’abolissent pas la loi. Au contraire, ils montrent que nous devons respecter cette loi selon des exigences beaucoup plus élevées (versets 43-47). Nous devons viser une perfection qui va au-delà de la lettre de la loi (verset 48).
En se défendant face aux critiques des Corinthiens, l’apôtre Paul expliqua que Dieu « nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (2 Corinthiens 3 :6). Si nous vivons uniquement selon la lettre de la loi, sans être transformés intérieurement en développant le caractère même de Dieu, la mort nous attend, car la loi apporte la peine de mort (Romains 4 :14-15 ; 6 :23).
C’est la base même du christianisme, mais certains pensent à tort que l’esprit de la loi consiste à en supprimer la lettre. Un passage souvent cité est Romains 7 :6 : « Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l’Esprit, et non selon la lettre qui a vieilli. » Posez-vous une question simple : pouvez-vous observer l’esprit de la loi sans en observer d’abord la lettre ? Comment cela s’applique-t-il au meurtre ou à l’adultère ? Les détracteurs ne comprennent pas le verset suivant : « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit : Tu ne convoiteras point » (verset 7).
David et la méditation
Le roi David d’Israël commit de terribles erreurs dans sa vie, mais il est néanmoins décrit comme un homme selon le cœur de Dieu (Actes 13 :22). Malgré ses faiblesses, il s’efforça de comprendre la loi de Dieu en la méditant jour et nuit (Psaume 119 :55, 97, 148). C’est très instructif. David a déclaré : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! » (Psaume 32 :1-2). David comprenait que la grâce de Dieu est nécessaire, même si le Christ n’était pas encore venu. Il comprenait que les sacrifices, les phylactères et les franges n’étaient pas des rappels suffisants et qu’ils ne remplaçaient pas un cœur repentant et obéissant. L’ensemble du Psaume 51 nous éclaire sur ce que Dieu recherche en chacun de nous. C’est un psaume sur lequel nous devrions tous méditer régulièrement.
Les psaumes de David montrent clairement qu’il passa du temps à réfléchir aux subtilités de la loi divine. Comment pourrions-nous arriver à une autre conclusion lorsque nous lisons le Psaume 119, dans lequel David exalta les commandements, les statuts, les préceptes et les jugements de Dieu ?
Au-delà des phylactères et des franges
Dieu prononça les Dix Commandements d’une voix tonitruante, depuis le mont Sinaï, au cours de la Fête des semaines, aussi appelée Jour des prémices ou Fête de la moisson (Exode 34 :22 ; 23 :16). De nos jours, nous l’appelons la Pentecôte. Nous savons qu’un grand événement se produisit environ 1500 ans après le Sinaï, au cours de la première Pentecôte qui suivit la résurrection du Christ. Non, Dieu ne parla pas d’une voix forte, Il n’envoya pas d’éclairs et Il n’effraya pas l’assistance comme Il l’avait fait au Sinaï, mais Il répandit Son Esprit d’une manière qui attira l’attention (Actes 2).
Lire les commandements ou les réciter mot pour mot est utile, mais ce n’est pas suffisant. Ces commandements doivent être intériorisés, écrits dans notre cœur et notre esprit. Les pratiques rituelles furent données comme des rappels temporaires, comme un instituteur ou un précepteur qui enseignerait les voies de Dieu à ceux qui n’ont pas Son Esprit (Galates 3 :23-25). Mais sans le Saint-Esprit, les pensées et les actions du peuple d’Israël sont restées charnelles. Les phylactères, les franges et les sacrifices d’animaux n’étaient pas suffisants.
Dieu ne s’intéresse pas à ces signes extérieurs. Ce qui Le réjouit, c’est un cœur transformé. Dieu nous donne le Saint-Esprit pour nous transformer, pour nous rendre différents des peuples du monde. Paul décrivit ainsi les bienfaits du Saint-Esprit : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi ; la loi n’est pas contre ces choses » (Galates 5 :22-23). Selon les individus, il est vrai qu’ils manifesteront naturellement certains aspects plutôt que d’autres. Certains ont humainement développé une plus grande maîtrise de soi, ils sont plus patients ou plus bienveillants dans leurs relations avec les autres. Mais pour avoir la maîtrise de soi, la patience et la bonté du Christ, il faut que Son Esprit agisse en nous.
Nos capacités humaines nous permettent-elles de vaincre notre nature charnelle ? Ce n’est clairement pas le cas ! « Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8 :8-9). C’est également démontré dans 1 Corinthiens 2 :11 : « Qui donc, parmi les hommes, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »
Cela signifie-t-il, comme le croient de nombreux chrétiens autoproclamés, que tout a été accompli à notre place et que nous n’avons aucun rôle à jouer dans le processus ? Paul écrivit que « ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5 :24-26 ; cf. Romains 12 :9-11). Ces passages ne mettent-ils pas en évidence que nous avons une part à jouer dans le processus nous amenant à devenir une nouvelle création ?
Crucifier la chair signifie mettre à mort notre ancien mode de vie. « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8 :13). Ou comme il nous est enseigné :
« Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion ; c’est ainsi que vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles équivoques qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3 :5-10).
L’apôtre Pierre réprimandé
Un échange intéressant eut lieu lorsque Jésus annonça à Ses disciples qu’Il serait mis à mort à Jérusalem. Pierre protesta en disant qu’il ne permettrait pas que cela se produise. Sa pensée était charnelle et donc satanique. « Jésus, se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes » (Matthieu 16 :23). Une situation similaire s’était déjà produite lorsque Jacques et Jean se mirent en colère (Luc 9 :51-56).
Dieu n’injecte pas le fruit de l’Esprit dans notre cœur et notre esprit sans notre coopération. Au contraire, l’Esprit est un rappel de la loi et du mode de vie de Dieu. Vous avez peut-être déjà fait l’expérience de ce rappel lorsque, voyant un individu faire quelque chose d’insensé ou commettre un péché, vous vous dites : Comment peut-il faire une chose pareille ? Et puis, presque instantanément, l’Esprit de Dieu vous rappelle que vous avez commis une action très similaire dans le passé ! Au lieu d’agir comme un rappel externe, tel un phylactère ou une frange, le Saint-Esprit divin agit au-dedans de nous. Les Juifs ne comprirent pas cela et ils considéraient leur tradition pharisienne du lavage des mains comme un moyen de pratiquer la justice (Marc 7 :1-23).
Une sorte de baptême eut lieu lorsque les Israélites traversèrent la mer Rouge. Après être sortis d’Égypte, ils adoptèrent un nouveau mode de vie. Dieu conclut une alliance avec eux au mont Sinaï, mais leur cœur resta ancré dans leur ancien mode de pensée égyptien.
Qu’en est-il de vous ? Répondez-vous au rappel que Dieu donne à Son peuple ? N’est-ce pas ce que Jésus expliqua à Ses disciples au cours de Sa dernière Pâque ? « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 :26). La Bible est la parole de Dieu. Si nous l’étudions, Dieu ne nous rappellera-t-Il pas les choses que nous devons connaître au moment opportun ? N’apprécierons-nous pas les choses de Dieu et ne reconnaîtrons-nous pas la différence entre Ses voies et celles du monde ? Parfois, bien que l’Esprit de Dieu nous rappelle à l’ordre, nous résistons à ses exhortations. Le Saint-Esprit nous rappelle alors : « N’éteignez pas l’Esprit » (1 Thessaloniciens 5 :19).
Nous n’avons pas besoin de phylactères, de franges, ni de sacrifices d’animaux. Nous avons besoin de ce qui manquait aux scribes et aux pharisiens : le Saint-Esprit. Si nous espérons obtenir la vie éternelle dans le Royaume de Dieu, alors notre justice doit dépasser la « justice » des scribes et des pharisiens (Matthieu 5 :20). Méditez sur ces sujets à l’approche de la Pentecôte.