Planning familial et contraception
Une perspective biblique pour les chrétiens
Que nous enseigne la Bible au sujet du contrôle des naissances et de la contraception ? Quelles informations les chrétiens doivent-ils connaître au sujet du contrôle des naissances lorsqu’ils planifient l’avenir de leur famille ? Les termes « Bible » et « contrôle des naissances » sont-ils contradictoires ? Un mari et son épouse devraient-ils « planifier » leur famille ?
En tant qu’enseignant à l’université (après avoir obtenu mon doctorat en éducation pour la santé et en santé publique), j’ai donné de nombreux cours à ce sujet depuis 1994. Au fil des ans, en tant que pasteur dans plusieurs congrégations de l’Église du Dieu Vivant, j’ai également répondu à de nombreuses questions au sujet du contrôle des naissances et du planning familial. J’ai pu constater par moi-même combien ce sujet était essentiel pour les chrétiens – non seulement pour les couples mariés qui souhaitent choisir une méthode de contraception, mais aussi pour les jeunes adultes qui discutent de leurs projets familiaux avec un conjoint potentiel, ainsi que pour les personnes plus âgées à qui Dieu a donné la responsabilité de partager leur sagesse et de transmettre leurs conseils aux jeunes générations (Tite 2 :1-10).
Dieu nous a créés avec le potentiel de devenir comme Lui – d’être membres à part entière de Sa famille (1 Jean 3 :2). Il désire produire « une postérité de Dieu » (Malachie 2 :15). Il a conçu les hommes et les femmes – un mari et une épouse – afin qu’ils se reproduisent à Son image, qu’ils soient féconds et qu’ils se multiplient (Genèse 1 :26, 28). L’acte sexuel n’est pas un péché ; c’est un formidable don que Dieu accorde à Ses enfants (voir “La sexualité est-elle un péché ?”, Le Monde de Demain, juillet-septembre 2013). C’est un don qu’Il a réservé à un homme et une femme dans le cadre du mariage (voir “La conduite d’un disciple avant le mariage”, Le Journal, novembre-décembre 2018).
Dieu aime les enfants. Il les a créés en tant que Son héritage et comme une récompense pour leurs parents (Psaume 127 :3). Il montre clairement qu’en tant que chrétiens nous avons la responsabilité de préparer notre environnement et notre vie afin de développer une famille (Proverbes 24 :27). Nous avons reçu l’ordre de « considérer » ou de préparer notre avenir (Proverbes 4 :26 ; 24 :27 ; Luc 14 :28).
Mais l’objectif divin de la sexualité entre un mari et son épouse va bien au-delà de l’acte physique destiné à procréer. Pour les êtres humains – créés à l’image de Dieu – les relations sexuelles sont non seulement un moyen de se reproduire, mais aussi le commencement d’une vie qui aura le potentiel de devenir membre de la famille de divine (Éphésiens 3 :14-15). Dieu a également conçu les relations sexuelles comme un moyen de lier plus intimement un mari et son épouse au sein du mariage – afin de les aider à devenir « une seule chair » (Genèse 2 :24), physiquement, pour quelques instants, mais aussi spirituellement et émotionnellement. L’acte sexuel est un don d’amour accordé par Dieu aux êtres humains qu’Il a créés, pour les aider à exprimer leur amour l’un envers l’autre. C’est un acte d’amour et de don de soi, conçu pour être pratiqué uniquement dans le cadre du mariage hétérosexuel, afin d’aider à solidifier cette relation (1 Corinthiens 7 :1-5).
Dieu planifie-t-Il l’avenir ? Oui, bien entendu, Dieu a planifié l’avenir dès le commencement. Le Père et la Parole avaient déjà planifié l’avenir lorsqu’ils ont créé la Terre, les êtres humains, ainsi que le plan de 7000 ans pour la vie humaine et la civilisation. Ils n’ont pas placé de manière aléatoire les planètes, les continents, les arbres et les animaux dans la création. « Avant » même la fondation du monde, Ils avaient planifié le sacrifice du Christ dans Son rôle de « Seigneur » à venir et Ils avaient planifié que ceux d’entre nous qui feraient partie de l’Église de Dieu soient les prémices (Éphésiens 1 :4 ; 1 Pierre 1 :20). Ils avaient planifié que le Christ naisse en tant que le Premier-né des prémices (1 Corinthiens 15 :20). Ils avaient planifié de créer des êtres humains qui, le moment venu, seront « ressuscités au dernier jour » (cf. Jean 6 :44) et transformés d’êtres charnels en êtres spirituels (1 Corinthiens 15 :51-53). Ils avaient planifié le Millénium et le jugement du grand trône blanc à venir, afin que l’immense majorité des êtres humains – les prémices avant le retour du Christ, puis le reste de l’humanité après Son retour – puisse finalement hériter toutes choses, aux côtés de notre grand Frère et Cohéritier, Jésus-Christ (Apocalypse 21 :7 ; Romains 8 :17). Dieu est une famille et Il est le praticien ultime du « planning familial ». Dès le commencement, les échéances, les étapes et les intervalles de temps pour former Sa famille ont été planifiés jusque dans les moindres détails.
De la même manière, Dieu attend de chacun d’entre nous de planifier l’avenir avec sagesse. Il n’apprécie pas lorsque nous ne planifions pas, puis que nous essayons de Lui « mettre la pression » afin qu’Il nous sorte d’affaire (Matthieu 4 :7). La Bible ne contient aucun enseignement contre le principe de la contraception ou du contrôle des naissances. Au contraire, de puissants principes divins soutiennent cette décision. Respecter Dieu et Sa parole implique à la fois d’écouter ce qu’Il dit et de reconnaître ce qu’Il ne dit pas. Notez ce que M. Herbert Armstrong, un serviteur dévoué de Dieu pendant de longues années, écrivit il y a plusieurs décennies dans son livre Une éducation sexuelle enfin complète :
« Le contrôle des naissances ne viole aucunement les lois de Dieu. Au contraire, il contribue au développement du caractère. Il permet au couple de connaître leurs responsabilités individuelles, et de les assumer avec sagesse. Tout enseignement qui va à l’encontre des enseignements bibliques doit être rejeté […] Le refus de fonder une famille et d’avoir des enfants lorsqu’on en a les moyens, serait une transgression de l’ordre divin qui nous recommande : “Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre.” Toutefois, planifier une famille de façon intelligente, ou déterminer le moment de l’arrivée du premier enfant, ainsi que l’espacement de la naissance des autres enfants, est tout autre chose. Rien, dans la Bible, ne s’y oppose » (1981, pages 129-130).
À quel moment commence la vie ?
Le débat au sujet du contrôle biblique des naissances repose sur la compréhension chrétienne traditionnelle que « la vie commence à la conception » – au moment où le sperme du père féconde l’ovule de la mère. L’Église a toujours compris cette vérité. Comme Dr Douglas Winnail l’a écrit dans un de ses articles :
« Il est un fait reconnu par la biologie que la vie commence au moment de la conception. Dès cet instant, chaque cellule de l’embryon qui se développe contient le nombre exact de chromosomes, ainsi que tous les éléments génétiques qui distinguent le nouvel être humain de ses parents » (“L’avortement : un nouvel Holocauste ?”, Le Monde de Demain, avril-juin 2005).
En fait, en nous décrivant comme étant « engendrés », mais pas encore « nés », Dieu décrit Ses disciples actuels comme des embryons spirituels (Jean 3 :1-11). C’est un point essentiel pour comprendre les différentes méthodes de contraception – certaines d’entre elles peuvent mettre en danger la vie de l’être humain qui se développe dans le ventre de la mère, tandis que d’autres ne présentent pas ce risque.
Une fois que le sperme, avec son matériel génétique, pénètre dans l’ovule, un embryon (une nouvelle vie) est formé. Cet instant s’appelle la conception. À la conception, les cellules de l’embryon commencent immédiatement à se développer en suivant les instructions du tout nouvel ADN unique de l’individu. La division cellulaire commence rapidement, dès la première semaine, afin de préparer les conditions nécessaires au développement des organes dans ce nouvel embryon. À partir de la conception (qui a lieu dans les trompes de Fallope), il faut environ une semaine pour que le nouvel embryon parcoure la trompe, où il se trouve, pour aller s’implanter sur la paroi utérine, où il grandira et se développera pendant environ neuf mois. Si l’embryon ne s’implante pas sur la paroi utérine, il ne pourra pas recevoir les nutriments nécessaires à son développement. Cela provoquera sa mort et son expulsion du corps de la mère. Lorsqu’un embryon s’implante sur la paroi utérine, mais s’en détache ultérieurement, il s’agit alors d’une interruption non volontaire de grossesse appelée « avortement spontané » ou « fausse couche ».
Comment fonctionne la contraception ?
Les méthodes contraceptives emploient au moins une de ces trois techniques :
- Elles peuvent empêcher le sperme – le matériel génétique du père – d’atteindre et de fertiliser l’ovule. La méthode la plus courante est d’employer une « barrière » comme un préservatif.
- Elles peuvent empêcher le corps de la mère de libérer un ovule, en utilisant des composés chimiques empêchant la conception, comme la « pilule contraceptive », aussi appelée « pilule anticonceptionnelle » au Canada.
- Elles peuvent empêcher l’ovule de s’implanter dans l’utérus après avoir été fertilisé, soit en utilisant une méthode chimique comme la « pilule du lendemain », soit un dispositif mécanique placé dans l’utérus comme le stérilet.
Pour les chrétiens désirant prendre de bonnes décisions dans tous les aspects de leur vie, y compris le planning familial et le contrôle des naissances, il est essentiel de comprendre les différentes méthodes contraceptives disponibles et comment elles fonctionnent. En tant que peuple de Dieu, nous devons avoir des informations correctes afin de pouvoir prendre les meilleures décisions possibles, basées sur Sa parole écrite et sur une bonne compréhension du fonctionnement de notre corps.
Les méthodes contraceptives
Il ne serait pas possible de détailler tous les modes de contraception dans cet article, mais je vais vous présenter brièvement les grandes catégories et les méthodes les plus courantes, en expliquant comment elles fonctionnent et si elles transgressent ou non les principes divins.
Avortement. Cette pratique, vieille de plusieurs milliers d’années, consiste à mettre fin à la vie d’un bébé en plein développement dans le ventre de sa mère. De nos jours, l’avortement est souvent utilisé comme une méthode de contraception. Il est pratiqué de façon chimique ou chirurgicale.
Dieu nous connaissait avant même notre naissance et Il connaît tous les bébés en cours de développement (Psaume 139 :13-15). L’avortement est une transgression évidente du sixième commandement : « Tu ne tueras point » (Exode 20 :13). Bien que David décidât de transgresser les lois divines en provoquant le meurtre du mari de Bath-Schéba, nous voyons qu’il n’envisagea jamais de faire périr son enfant à naître pour étouffer l’affaire. Pourtant, l’Histoire révèle que des méthodes d’avortement chimiques et physiques étaient déjà connues à l’époque. Dieu considère que toutes les vies sont précieuses, y compris celles des enfants à naître (Exode 21 :22-23).
Pilule du lendemain. Il est important de noter que la « pilule du lendemain » n’est pas conçue pour empêcher la grossesse (la fécondation de l’ovule), mais pour empêcher l’implantation de l’embryon dans l’utérus ou pour provoquer une fausse couche. De la même manière qu’un couteau utilisé dans le cadre d’un avortement chirurgical, ces pilules mettent fin à la vie. Il s’agit d’un avortement chimique.
Contraception chimique. Cette méthode implique des substances chimiques qui imitent les hormones naturelles de reproduction chez la femme, afin d’empêcher la grossesse. La « pilule contraceptive » possède un taux d’efficacité compris entre 92 et 99,5%, selon l’utilisation (Contraceptive Technology, 19ème édition, 2007). La contraception chimique n’est pas sans risque pour la mère. Il a été prouvé qu’elle entraîne un risque accru d’AVC, de caillots sanguins, d’hypertension artérielle et d’infarctus. Elle augmente aussi la prévalence de certains cancers et elle provoquerait des caries dentaires.
Les méthodes de contraception chimique les plus courantes sont la pilule contraceptive, le Depo-Provera (une hormone injectée tous les trimestres) et les implants contraceptifs (par ex. Norplant ou Nexplanon – il s’agit d’un petit tube, contenant une substance chimique, inséré sous la peau, efficace pendant 3 à 5 ans selon les marques). De nouvelles méthodes de contraception chimique sont constamment développées. Elles répondent à un des trois principes suivants :
- Dans la majorité des cas, elles empêchent l’ovulation ou la libération de l’ovule – rendant impossible la grossesse.
- Elles épaississent le mucus dans le col de l’utérus (l’ouverture de l’utérus), en compliquant l’accès à l’ovule pour le sperme.
- Dans les cas où elles n’arrivent pas à prévenir l’ovulation ou la fertilisation, elles empêchent l’ovule fertilisé de s’implanter sur la paroi de l’utérus (un procédé alors qualifié “d’avortement chimique”, car il provoque la mort de l’ovule fertilisé).
Même en utilisant une contraception chimique, l’ovulation peut encore avoir lieu. En fonction des concentrations d’hormones et de la diligence de l’utilisatrice, les taux d’ovulation varient fortement – de 2 à 65% – parmi celles qui prennent la pilule (Archives of Family Medicine, W.L. Latimore et J.B. Stanford, volume 9, 2000, pages 126-133). Ainsi, bien que ces méthodes devraient normalement empêcher l’ovulation, la fertilisation et la conception, elles agissent parfois comme un « avortement chimique » – en empêchant l’implantation de l’ovule fertilisé. En se basant sur le taux minimal de 2%, l’organisation Physicians for Life, a estimé que la pilule contraceptive mettait fin à la vie de 800.000 embryons par an, rien qu’aux États-Unis. Une controverse entoure le fait que la contraception chimique provoque ou non des avortements chimiques. Cependant, les laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes mentionnent sur les notices d’accompagnement que ce principe est une des façons dont le médicament est supposé agir. Une autre controverse entoure le fait que les contraceptifs chimiques empêchent ou non la libération de l’ovule.
En raison de cette confusion et du manque de clarté de la part du monde médical, l’Église n’a pas pris de décision doctrinale concernant le bien-fondé ou l’inadéquation de chaque méthode de contraception chimique en particulier. En revanche, nous pouvons affirmer clairement que l’avortement est un meurtre. Après avoir effectué une recherche personnelle sur un contraceptif chimique en particulier, les membres qui sont convaincus que celui-ci ne risque pas de provoquer un avortement peuvent l’utiliser en leur âme et conscience. Cependant, ceux qui sont persuadés que les risques mentionnés précédemment sont bien réels ne devraient pas envisager la contraception chimique comme un mode de contrôle des naissances. Comme l’apôtre Paul l’a expliqué, « tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » (Romains 14 :23). Comme pour beaucoup d’autres questions de conscience, le principe de s’abstenir en cas de doute s’applique parfaitement à cette situation.
Stérilet. Ce dispositif intra-utérin (DIU) est un petit élément recouvert de cuivre ou d’un autre métal, qui est inséré dans l’utérus par un gynécologue. Conçu pour rester en place entre 1 et 10 ans, son rôle principal est de modifier l’environnement de l’utérus afin d’empêcher l’implantation de l’ovule fertilisé, après la conception. Certains stérilets contiennent aussi une substance chimique destinée à empêcher l’ovulation. Leur efficacité est supérieure à 99% (Contraceptive Technology, 19ème édition, 2007), mais dans la pratique ils déclenchent un avortement. Ce n’est donc pas une méthode de contraception envisageable pour les chrétiens.
Méthodes barrières. Il s’agit principalement du préservatif masculin ou féminin (qu’il soit ou non en latex), de l’éponge contraceptive et du diaphragme. Ces dispositifs créent une barrière qui empêche le sperme d’atteindre l’ovule – en rendant impossible la conception. Le taux d’efficacité des méthodes barrières oscille entre 84 et 98% selon la diligence des utilisateurs (ibid.). Il n’existe aucune condamnation biblique contre ces méthodes de contraception.
Certains considèrent à tort que l’exemple d’Onan condamne les méthodes barrières (Genèse 38 :8-10). Cependant, le péché d’Onan n’était pas d’avoir détruit sa semence, mais son intention d’empêcher sa belle-sœur, devenue veuve, d’avoir un héritier, comme Dieu l’avait ordonné (Deutéronome 25 :5-6). En choisissant de ne pas engendrer d’enfants – en refusant d’accomplir son devoir envers son frère décédé – Onan avait désobéi directement à Dieu.
Méthode naturelle. En se basant sur le cycle menstruel, il s’agit d’établir des « périodes d’abstinence » lorsque la femme a le plus de probabilités de tomber enceinte. Cette méthode implique différentes mesures, comme le comptage des jours du cycle menstruel, ainsi que des relevés de la température corporelle et de la mucosité vaginale. Cette forme de contraception est moins efficace que les autres, avec un taux de réussite tout de même élevé (75-88%) si à la fois le mari et son épouse font preuve de diligence. Ils doivent également veiller à s’abstenir de tout rapport sexuel entre quelques jours à une semaine par mois, ou utiliser une méthode barrière pendant ce laps de temps.
Aucune instruction biblique ne s’oppose à cette méthode contraceptive, lorsqu’elle est correctement mise en pratique. Cependant, certains partisans de cette méthode vont trop loin en conseillant aux couples d’avoir des rapports sexuels pendant les règles de la femme – ce qui empêche en principe de tomber enceinte. Mais Dieu interdit formellement cette pratique (Lévitique 18 :19). Non seulement le sang contient des organismes pouvant provoquer des maladies, mais certaines études montrent aussi que les rapports sexuels pendant les règles peuvent augmenter le risque d’endométriose (la présence dangereuse de cellules utérines qui migrent dans d’autres régions de l’abdomen de la femme).
Stérilisation. La ligature des trompes chez les femmes et la vasectomie chez les hommes sont une manière d’éviter une grossesse de façon permanente, car le passage emprunté par l’ovule ou par le sperme est soit « supprimé », soit « bloqué » de façon physique. Ces procédures impliquent une opération chirurgicale, elles peuvent coûter cher (lorsqu’elles ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale) et elles sont généralement irréversibles – mais efficaces à 100%. La Bible ne parle pas directement de la stérilisation, mais les couples qui l’envisagent devraient réfléchir sérieusement aux implications d’une modification chirurgicale du corps. Ils devraient aussi prendre en compte leur action et la taille actuelle de leur famille à la lumière de l’instruction divine « d’être féconds et de multiplier » (Genèse 1 :28). Les couples qui envisagent cette procédure devraient aussi se demander : « Sommes-nous certains que les effets secondaires potentiels et le coût de la stérilisation (le cas échéant) sont la réponse adéquate à notre préoccupation de ne plus avoir un autre enfant ? » Généralement, ceux qui choisissent cette option le font pour des raisons médicales ou parce qu’ils ne désirent plus avoir d’enfants supplémentaires.
Aucune planification. Certains couples adoptent cette méthode – le choix délibéré de ne rien planifier – en se disant : « Nous serons heureux avec ce que Dieu nous accordera. » Cette méthode débouche sur une grossesse dans 85% des cas (ibid.). En ne planifiant rien, la famille peut vite devenir très nombreuse – et, en théorie, ce sera le cas, à moins qu’il y ait un problème biologique.
Cependant, il est intéressant de noter que la plupart des animaux ne se reproduisent qu’une fois, ou quelques fois, par an, guidés par leur instinct et la façon dont Dieu a conçu leurs cycles reproductifs. En revanche, Dieu a conçu le mariage comme une institution au sein de laquelle le mari et son épouse peuvent bénéficier d’une intimité unique l’un avec l’autre au moyen des rapports sexuels. C’est la raison pour laquelle un couple humain a beaucoup plus d’occasions de déclencher une grossesse que la plupart des autres créatures. Cependant, les êtres humains ne sont pas des « animaux » qui doivent constamment se reproduire pour assurer la survie de l’espèce. Posez-vous la question : Dieu a-t-Il vraiment l’intention qu’une femme tombe enceinte à chaque occasion qui se présente ? Un mari attentionné voudrait-il que son épouse soit sans cesse enceinte pendant des décennies, aussi longtemps qu’elle soit fertile ? Une épouse sera-t-elle intime avec son mari si elle craint de tomber enceinte à chaque fois qu’il s’approche d’elle ? Un couple peut-il raisonnablement subvenir aux besoins d’une famille très nombreuse ? Ce sont des questions importantes à prendre en considération.
Le ministère de l’Église de Dieu a reçu la responsabilité d’enseigner comment développer davantage la pensée et le caractère divins dans la vie du peuple de Dieu. Les ministres de Dieu doivent fournir des informations véritables et précises à Son peuple ; ils doivent enseigner les principes du mode de vie divin. Ensuite, il revient à chaque individu de les appliquer dans sa vie personnelle. Les chrétiens doivent « mettre en œuvre [leur] salut avec crainte et tremblement » (Philippiens 2 :12).
Bâtir une famille est une opportunité enthousiasmante et épanouissante que Dieu donne aux couples mariés. Dieu a créé l’institution du mariage afin que les êtres humains puissent L’assister dans Son plan de se reproduire Lui-même. Dieu s’attend à ce que les parents planifient avec sagesse la naissance et l’éducation des êtres appelés à devenir Dieu, dont Il place les premières années de leur vie sous la responsabilité des parents physiques. Bien que le planning familial et le contrôle des naissances doivent être utilisés à bon escient au sein du mariage, certaines des méthodes de contraception les plus populaires de nos jours s’opposent directement aux instructions divines ! Les futurs parents doivent connaître les faits bibliques et biologiques, afin de pouvoir prendre des décisions conformes à la volonté divine !