S’engager vers le but !
(1930-2017)
L’un des principaux dangers, pour chacun de nous dans l’Eglise, est de glisser vers l’esprit laodicéen. Nous sommes, assurément, dans ce que la Bible appelle la « dernière ère » – la dernière époque de l’Eglise de Dieu, juste avant la Grande Tribulation.
L’apôtre Jean fut inspiré à décrire cette ère en des termes très clairs dans Apocalypse 3 :14-22. Remarquez que cette ère n’est pas spécifiquement condamnée pour des erreurs doctrinales, mais pour l’attitude tiède et complaisante. Ceux qui sont laodicéens pourraient avoir une approche « diluée » de la doctrine, d’une façon générale, mais il semblerait qu’ils possèdent la majeure partie de la Vérité. Ils sont tout simplement satisfaits d’eux-mêmes, et ils peuvent dire, en fait : « Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien » (verset 17). Cependant, aux yeux de Dieu, ils sont « malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus ».
Où en sommes-nous, vous et moi ?
Chacun de nous doit constamment essayer de s’évaluer objectivement – et ne pas évaluer les autres. Je vous déclare solennellement que tous les laodicéens ne sont pas dans les « autres groupes » ! Pas du tout. Dans l’Eglise du Dieu Vivant, nous avons un certain nombre de laodicéens, et nous courons tous le danger de le devenir si nous succombons à « l’esprit » dominant de cette époque de l’Eglise – et de la société autour de nous.
Nous devons suivre l’exemple des grands hommes et des grandes femmes de Dieu, qui ont « crié » à Dieu quand ils étaient en danger. Et le danger, pour certains d’entre nous de devenir laodicéens, est beaucoup plus grand qu’on le pense ! Lorsque le prophète Daniel se sentit découragé par la longue captivité de son peuple, et peut-être aussi par le malaise ambiant, il se mit à rechercher Dieu avec zèle : « Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre. Je priai l’Eternel, mon Dieu, et je lui fis cette confession : Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays » (Daniel 9 :3-6).
Chaque fois que nous ressentons une « attirance laodicéenne », si nous commençons à chercher Dieu comme le fit Daniel, nous pourrons – à travers nos prières et en jeûnant – nous empêcher de devenir laodicéens, non seulement nous-mêmes, mais aussi beaucoup d’autres membres de l’Eglise. Dans le climat actuel de corruption et de compromis, il est extrêmement facile de « glisser » vers la tiédeur laodicéenne, sans même nous en rendre compte ! D’une certaine manière, cette exhortation de l’apôtre Paul s’applique à notre époque : « Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché » (Hébreux 3 :12-13).
Remarquez que Paul dit de nous exhorter « les uns les autres chaque jour ». Le mot « exhorter » signifie « encourager, conseiller ou avertir promptement ». Aussi, nous devons conseiller et encourager les autres à étudier, à prier et à croître spirituellement – et à faire tout ce que nous pouvons pour préparer le Royaume de Dieu. Assurément, Paul ne dit pas que nous devons prêcher à tout le monde à la manière des pharisiens, ou chercher les fautes chez les autres chrétiens. Avec un profond amour et en nous souciant de nos Frères, nous devons être réciproquement « gardiens de nos Frères » dans le sens de les aider et de les encourager pour qu’ils ne s’éloignent pas de la Vérité et de l’Eglise.
Et, une fois encore, nous devons être diligents en nous assurant que nous ne sommes pas « tièdes » dans notre engagement envers le Christ à travers nos pensées ou nos actions. Comme l’a dit l’apôtre Paul : « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3 :13-14).
Marchons-nous véritablement, vous et moi, et nous engageons-nous avec force vers l’objectif du Royaume à venir du Christ ?
Au cours des dernières années, j’ai mis l’accent, Frères et Sœurs, sur notre profond besoin d’étudier véritablement la Bible, et de nous « nourrir » du Christ – en lisant et en méditant sur les passages majeurs de la Bible, en les marquant et même en gravant certains d’entre eux dans notre mémoire. Mais, à ce stade, je vous incite aussi à vous souvenir pourquoi la Bible a été écrite : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre (2 Timothée 3 :16-17).
Rappelez-vous que la Bible a été inspirée par Dieu, non seulement pour nous enseigner la vraie doctrine, mais aussi pour nous convaincre et pour nous corriger. Malheureusement des milliers de prêtres et de ministres à travers les siècles, ont étudié, et étudié la Bible avec leurs idées préconçues ; en conséquence, ils n’ont jamais appris toute la Vérité, n’ont jamais été « conquis » par Dieu, et ne se sont jamais soumis en faisant ce que Dieu dit clairement.
Réfléchissez à tout cela !
La façon dont nous étudions un livre d’histoire ou de philosophie n’est pas suffisante pour étudier la Bible ! En plus, nous devons ouvrir nos Bibles humblement, en priant ; en sachant que Dieu est en train de nous enseigner des concepts et des points de vue que nous ne connaissons pas encore. Nous devons désirer – à travers Sa parole inspirée – qu’Il nous corrige et nous reprenne là où nous avons tort, qu’Il façonne et qu’Il modèle nos pensées et nos actions, et qu’en tout temps, Il nous conduise dans les véritables voies qui sont conformes à Ses voies.
Dieu nous dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Esaïe 55 :8-9). Aussi, une partie essentielle de notre étude de la Bible et notre assistance à l’Eglise – y compris notre attitude en écoutant les sermons – est de chercher sincèrement où nous avons tort, où nous devons changer ! Nous devons nous approcher de Dieu et de Sa parole inspirée, et « chercher » sincèrement Son esprit et Sa façon de penser – non pas la nôtre !
Le faites-vous ?
Etes-vous personnellement disposé à recevoir une correction de Dieu, à travers Sa parole inspirée et par les sermons donnés par Ses vrais ministres, dans Son Eglise ? Si vous répondez par la négative, pourquoi ?
Chers Frères et Sœurs, nous devons tous être corrigés, être changés, être façonnés et modelés par Dieu à l’image de Jésus-Christ, notre Sauveur. Comme le dit Paul : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2 :5).
J’encourage chacun de vous à faire « tout son possible » pour chercher à ressembler de plus en plus à Jésus-Christ, et à se préparer à participer activement au futur gouvernement de Dieu, qui sera établi sur cette terre. Car le Christ ne fit pas d’éloges au serviteur, peut-être « sympathique », qui était spirituellement paresseux et qui avait enfoui son talent dans la terre : « Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt » (Matthieu 25 :26-27).
Nous devons apprendre à faire « tout notre possible » pour le Royaume de Dieu ! Nous devons faire « tout notre possible » en évitant de devenir tièdes et laodicéens ! Car nous – maintenant à « l’entraînement » pour devenir des rois et des sacrificateurs sous le Christ dans le Monde de Demain – dans la véritable Eglise de Dieu, nous sommes le « sel » de cette terre. Nous devons garder cette « saveur » particulière que notre Dieu et notre Seigneur Jésus-Christ constateront, lorsqu’Ils regarderont l’humanité. Car Jésus a dit : « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. Le sel est une bonne chose ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on ? Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » (Luc 14 :33-35).