Une vie éternelle de service et d’action
L’humanité ne sait pas comment diriger la société. C’est un thème central des quatre dernières Fêtes dans le calendrier sacré de Dieu.
La Fête des Trompettes représente le Jour du Seigneur – la période d’une année (Ésaïe 34 :8) pendant laquelle sept trompettes angéliques retentissent alors que Dieu confronte l’humanité, culminant avec la déclaration proclamant que tous les royaumes du monde appartiennent désormais à Jésus-Christ (Apocalypse 11 :15). Au cours des jours qui suivront l’intronisation du Christ, Il remplacera les dirigeants de ce monde par Ses fidèles serviteurs – c’est-à-dire vous et moi. « Et le règne, et la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous tous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Souverain. Son royaume est un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront » (Daniel 7 :27, Ostervald). De nombreux autres passages de l’Ancien et du Nouveau Testament confirment cela et vous en entendrez assurément parler pendant les messages des Fêtes d’Automne.
Le Jour des Expiations représente la mise à l’écart du « prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2 :2). Jusqu’au début de cette période de mille ans où il sera éloigné de l’humanité, Satan et ses sbires ont régné en coulisses, en influençant une humanité crédule qui s’est conformée à sa façon tyrannique et égocentrique de traiter les autres. La principale qualification que nous devons développer au quotidien est de servir avec humilité : « Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Matthieu 20 :25-28).
Cela ne signifie pas que les dirigeants ne doivent pas faire preuve de fermeté, quitte à prendre parfois des décisions difficiles et impopulaires, mais le fait de servir avec humilité selon la volonté divine sera dans le cœur de ceux qui espèrent changer « le cours du monde ».
La Fête des Tabernacles nous montre comment ceux qui auront vaincu pendant cette époque auront l’occasion d’apporter la paix, pendant un millier d’années, à cette planète troublée : « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans » (Apocalypse 20 :4).
Il y a encore beaucoup de choses que nous ne comprenons pas, mais les Écritures nous révèlent certains points. Les serviteurs de Dieu, décrits dans Hébreux 11, ont enduré des épreuves difficiles en Lui obéissant, « afin d’obtenir une meilleure résurrection » (verset 35). La première résurrection est la meilleure résurrection pour deux raisons. C’est une meilleure résurrection car elle mènera à la vie éternelle, tandis que la deuxième mènera à la vie physique et la troisième à la destruction. Elle est également meilleure car ceux qui en feront partie recevront une opportunité spéciale : devenir l’épouse du Christ (Apocalypse 19 :6-9). Ceux qui reviendront à la vie physique lors de la deuxième résurrection pourront aussi accéder à la vie éternelle dans la famille divine, mais la Bible n’indique nulle part qu’ils pourront bénéficier du statut d’épouse du Christ.
Le Dernier Grand Jour représente une époque merveilleuse lorsque tous ceux qui auront été séduits et opprimés par des dirigeants égoïstes à notre époque auront l’occasion de se soumettre à une autre forme d’autorité. Ceux qui choisiront de marcher dans cette voie naîtront ensuite dans la famille de Dieu. D’une certaine manière, ils deviendront les enfants de la relation entre le Christ et son épouse, l’Église.
Chers frères et sœurs, il est important que nous gardions cette vision à l’esprit. Le monde a beau penser que nous « délirons », si la Bible est la parole de Dieu – et nous savons que c’est le cas – alors nous ne sommes pas fous. Nous marchons sur les traces des grands personnages de la Bible qui ont vécu avant nous. Nous suivons la foi d’Abraham, le courage de Daniel et la détermination de Noé.
Nous n’avons pas encore achevé notre parcours, mais nous savons avec certitude que nous allons tous mourir et il n’existe qu’une alternative : soit il y a une résurrection, soit il n’y en a pas. Il n’y a pas d’autre option possible. Soit la Bible dit la vérité, soit elle raconte des mensonges. Encore une fois, il n’y a pas d’autre option possible. Nous sommes ici parce que nous croyons à la Bible et nous croyons que la résurrection existe – et que celle-ci mènera à une vie éternelle de service et d’action. Une « grande confiserie » ne nous attend pas dans le ciel !
Bien entendu, la vie dans la famille divine sera faite de bonheur et de plaisir, comme nous le lisons dans Psaume 16 :11 : « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. » Mais cette vie ne sera pas dissociée du travail, de la productivité et du service. Jésus répondit aux Juifs qui Le critiquaient, car Il guérissait des gens pendant le sabbat : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » (Jean 5 :17). Dieu le Père et Jésus-Christ n’ont jamais pris leur retraite – et nous ne la prendrons pas non plus. Ce sera merveilleux d’avoir des corps qui ne s’endommageront plus avec l’âge, afin de vivre une vie productive dans une famille harmonieuse et éternelle !
Nous devons garder toutes ces choses à l’esprit lorsque nous traversons les épreuves de la vie quotidienne et nous devons être conscients de la brièveté de cette vie physique ! Nous devons suivre l’exemple de ceux qui nous ont montré la voie :
« C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11 :13-16).
Nous observons les Fêtes bibliques chaque année pour nous souvenir du plan de Dieu pour l’humanité. Il est important que ceux d’entre nous qui sont appelés à être les prémices comprennent non seulement ce plan, mais aussi qu’ils le gardent à l’esprit. Nous ne devons jamais regarder en arrière en regrettant ce que nous avons abandonné (Luc 9 :62). Nous ne devons jamais devenir « lents à comprendre » (Hébreux 5 :11). Nous ne devons jamais nous éloigner des enseignements bibliques (Hébreux 2 :1). Et nous ne devons pas être « comme Ésaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il l’ait sollicitée avec larmes ; car il ne put amener son père à changer de sentiments » (Hébreux 12 :16-17). Certains comprennent à tort qu’Ésaü avait perdu la possibilité de se repentir, mais en lisant attentivement Genèse 27 :33-38, nous voyons que les larmes d’Ésaü venaient du fait qu’il ne pouvait pas changer la situation ni annuler la perte de ses bénédictions.
La parabole du festin de noces nous donne une leçon importante : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22 :14). Certains se réveilleront un jour avec « des pleurs et des grincements de dents » lorsqu’ils réaliseront ce qu’ils auront perdu en préférant les choses de ce monde. Ce sera un moment vraiment tragique !
Soyons reconnaissants que Dieu nous donne ces rappels annuels de la raison de notre appel. Soyons reconnaissants que la récompense qu’Il nous promet soit bien plus qu’une « grande confiserie » dans le ciel. Soyons reconnaissants d’être appelés collectivement à devenir l’épouse du Christ, à diriger avec Lui et à apporter la paix dans un monde troublé !