Être examiné, pas condamné
J’ai récemment emmené ma voiture pour le contrôle technique annuel. C’était une visite de « routine » avant que le mécanicien ne découvre une fuite dans la colonne de direction. Ma frustration n’a fait qu’augmenter lorsque qu’il m’a communiqué le prix de la réparation ! Le premier choc passé (et après avoir obtenu un deuxième avis), j’ai décidé de régler le problème.
Avec le temps et un peu de recul, j’apprécie en fait les contrôles de routine. Le mécanicien ne disait pas que ni moi ni mon véhicule étions une catastrophe ! Le message était seulement qu’il fallait remplacer un élément défectueux. Sans intervention, ce petit problème mécanique aurait pu conduire à une panne totale du système de direction et les conséquences auraient pu être catastrophiques si cela avait eu lieu sur une autoroute aux heures de pointe.
Pensez maintenant à l’examen de la Pâque. Le message à retenir n’est pas que nous sommes catastrophiques ! Un examen n’est pas une condamnation. Au contraire, nous jeûnons pour nous humilier et voir quelles parties de notre vie doivent être réparées (ou remplacées). Nous ne nous jugeons pas pour nous condamner, mais afin que nous ne soyons pas condamnés. « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe […] Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11 :28, 31-32).
Pendant ce sabbat, alors que nous jeûnons tous dans le monde, comme un seul corps, soyons reconnaissants de ce que notre Père et notre grand Frère Jésus-Christ veulent faire pour éradiquer le péché (Jean 3 :17). Nous ne serons pas condamnés si nous avons la volonté de nous examiner nous-mêmes et de faire les changements nécessaires (Jacques 1 :23-25).