Jésus a dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3 :3). Mais que signifie cela ? Que signifie « naître de nouveau » ? Pouvez-vous, et devez-vous, « naître de nouveau » ? Certains croient que « naître de nouveau » est une grande expérience émotionnelle qui descend soudainement sur une personne, avec des larmes de joie, ainsi qu’une grande sensation de paix et de bien-être. Cela pourrait se produire chez soi, comme si l’on reprenait ses esprits après s’être enivré, ou lors d’un rassemblement évangélique, sur le thème « Donnez votre cœur au Seigneur », après avoir marché jusqu’à l’estrade en répétant la « prière du pécheur ». D’autres croient sincèrement que ces émotions ne servent à rien si vous ne parlez pas aussi « en langues » – c’est-à-dire, selon eux, une succession de syllabes inintelligibles qui ne ressemblent à aucune langue connue. Quelle est la vérité ? Que dit la Bible à ce sujet ? Le centre de cette question se trouve dans Jean 3, mais l’auteur de cet Évangile nous donne d’abord le contexte au premier chapitre. En parlant de Jésus, l’apôtre Jean écrit : « Elle [la Parole] est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1 :11-13). Jean énonce ici un thème récurrent dans la Bible – particulièrement dans le Nouveau Testament – à savoir que nous pouvons devenir « enfants de Dieu ». Mais que signifie devenir enfant de Dieu ? Que veut dire Jean en expliquant que ceux qui sont nés de « Dieu » ne le sont pas « du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme » ? Nous savons une chose : vous et moi sommes nés car nos parents, faits de chair et de sang, ont fait le choix d’avoir une relation, dans un acte de procréation. Notre naissance fait de nous des êtres distincts, mais nous partageons leur génome. Nous avons donc été faits à leur image et selon leur ressemblance. L’engendrement et la naissance est un processus splendide et merveilleux ! Une visite secrèteUne nuit, un dénommé Nicodème – pharisien et chef parmi les Juifs – rendit une visite à Jésus. C’est la première fois que les Écritures nous parlent de cet homme, mais ce n’est pas la dernière. Nous découvrons plus tard qu’il prit la défense de Jésus devant les principaux sacrificateurs et les pharisiens (Jean 7 :50-52). Et après que Jésus eut été sacrifié, il aida Joseph d’Arimathée à L’ensevelir (Jean 19 :38-42). Ces deux actes risqués distinguaient Nicodème de ses pairs : ils savaient que Jésus venait de Dieu, mais ils étaient plus intéressés à plaire aux hommes qu’à Dieu. Nicodème dit à Jésus : « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3 :2). Notez qu’il appelle Jésus « Rabbi » – qui signifie « enseignant ». Il était venu pour apprendre quelque chose de Jésus, mais il fut stupéfait par ce qu’il entendit. En devançant l’objet de la visite de Nicodème, Jésus lui répondit cette phrase célèbre : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3 :3). Beaucoup de soi-disant chrétiens croient à tort que Nicodème n’avait pas compris les paroles de Jésus. En fait, il avait très bien compris ce queJésus avait dit ; mais il ne comprenait pas comment cela était possible. C’est pourquoi il demanda : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? » (verset 4). Pourquoi cette question amène-t-elle autant de confusion ? Dans ce verset, le mot « naître » vient du grec gennao. Les traducteurs, qui connaissaient le grec mais ne comprenaient pas les implications doctrinales, ont traduit ce mot inhabituel de plusieurs façons en français : « naître », « engendrer » ou « concevoir ». Ce détail, apparemment sans importance, peut créer de la confusion et des malentendus, notamment au sujet de la « nouvelle naissance ». Voyons comment des érudits renommés expliquent le sens de ce mot. Le lexique grec-anglais du Nouveau Testament Thayer, déclare que gennao signifie « à proprement parler : d’hommes engendrant des enfants […] plus rarement de femmes donnant naissance à des enfants » (Strong, n°1080). The Interpreter’s Bible dit : « La naissance peut être considérée soit du côté du père, auquel cas le verbe est “engendrer”, soit du côté de la mère, auquel cas le verbe est “mettre au monde” » (volume 8, page 505). Il y a plusieurs années, l’évangéliste John Ogwyn donna l’explication suivante : « Le verbe français “engendrer” se réfère au rôle du père dans le processus de reproduction. Les synonymes seraient “procréer”, être le “géniteur” ou le “père”. “Mettre au monde” se réfère au rôle de la mère dans le processus de reproduction – c.-à-d. mener une grossesse à terme jusqu’à l’accouchement. En français, “engendrer” se limite à la conception par le père. En grec, cependant, gennao a une signification plus large et s’utilise pour couvrir l’ensemble du processus jusqu’à la “mise au monde” de l’enfant » (Tomorrow’s World, janvier-février 2003, page 12). Considérons maintenant deux exemples bibliques montrant comment le seul mot gennao couvre toute la période allant de la conception à la naissance. « Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu [gennao] vient du Saint-Esprit » (Matthieu 1 :20). Dans ce cas, gennao a correctement été traduit par « conçu ». Mais remarquez quelques versets plus loin : « Jésus étant né [gennao] à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem » (Matthieu 2 :1). Ici, le même mot gennao est correctement traduit par « né ». Le contexte nous indique comment nous devons comprendre ce mot. En entendant gennao, un locuteur grec comprend qu’il s’agit d’une étape au sein d’un processus, tandis qu’un locuteur français divise ce processus en différentes phases : la conception, la gestation et la naissance. Nicodème comprenait parfaitement le contexte grec des paroles de Jésus. C’est pourquoi il répondit de la sorte, mais les clarifications de Jésus ne résolvaient pas le mystère pour lui : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 :5). Beaucoup de gens disant être « nés de nouveau », ignorent totalement – ou ne comprennent pas – ce que disait Jésus. Si nous devons naître d’eau et d’Esprit, pourquoi rejettent-ils totalement la nécessité d’être baptisés et ne comprennent-ils pas ce que signifie être nés d’Esprit ? Né d’eau et d’espritLe baptême revient tout au long de la Bible. Le déluge à l’époque de Noé est comparé à un baptême (1 Pierre 3 :20-21). La traversée de la mer Rouge par les enfants d’Israël était une sorte de baptême (1 Corinthiens 10 :1-2). Jésus a été baptisé pour nous laisser un exemple (Matthieu 3 :13-16). Il ordonna à Ses disciples d’aller à travers le monde pour prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu et baptiser ceux qui croiraient (Matthieu 28 :19-20 ; Marc 16 :15-16). Pierre ordonna à ceux qui l’écoutaient le Jour de la Pentecôte de se repentir et d’être baptisés. L’apôtre Paul expliqua que le baptême représente symboliquement la mort et l’ensevelissement du vieil homme pécheur, pour devenir un homme nouveau, comme s’il ressuscitait d’une tombe liquide (Romains 6 :1-7). Notre brochure, Devriez-vous être baptisé ?, couvre ce sujet en détail. Mais alors, pourquoi certaines personnes, parmi celles qui prétendent être nées de nouveau, pensent que le baptême n’est pas nécessaire ? Et que signifie être né de l’Esprit ? Comme nous l’avons déjà vu, Jésus a dit à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 :5). Les Écritures utilisent l’eau comme un symbole de la parole de Dieu (Éphésiens 5 :26). L’eau illustre aussi le Saint-Esprit (Jean 7 :38-39) – et nous savons que le Saint-Esprit est donné à ceux qui obéissent à Dieu (Actes 5 :32). Le Saint-Esprit et la parole de Dieu opèrent conjointement, car l’un est nécessaire pour comprendre l’autre. La parole de Dieu nous explique ce qu’est le Saint-Esprit et que c’est uniquement à travers le Saint-Esprit que nous pouvons comprendre les choses de Dieu (1 Corinthiens 2 :11). L’apôtre Jean révèle que Jésus-Christ est « la Parole » [du grec : Logos, signifiant le “porte-parole”] dans la Famille divine et c’est la Parole de Dieu qui doit vivre Sa vie en nous par la puissance du Saint-Esprit (Galates 2 :20). Paul clarifie le sujet dans son épître à Tite : « Mais […] il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. Il l’a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance de la vie éternelle » (Tite 3 :4-7). Autrement dit, nous devons faire périr le « vieil homme » pécheur et apprendre à développer un nouveau mode de vie – mais nous pouvons uniquement y arriver si Jésus-Christ vit en nous, par la puissance du Saint-Esprit. Ne vous y trompez pas. Il ne vivra pas une vie pécheresse en nous, mais Il nous enseignera par Sa parole à vivre comme Il a vécu dans la loi de Dieu. Paul a résumé cela de façon concise : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20). Est-ce la seule signification de la « nouvelle naissance » ? Jésus expliqua encore à Nicodème : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3 :6-8). Lisez attentivement ces mots. Nous sommes tous nés de la chair et faits de chair, mais Jésus nous dit « ce qui est né de l’Esprit est esprit ». Même si nous avons l’Esprit de Dieu en nous, sommes-nous esprit ? Piquez-vous avec une aiguille et vous serez rapidement convaincu si nous sommes chair ou esprit ! Nicodème comprenait ce que disait Jésus, mais il ne comprenait pas comment cela pouvait se réaliser, d’où sa surprise : « Comment cela peut-il se faire ? » (verset 9). À l’évidence, Nicodème était sincère et il reconnaissait que Jésus venait de Dieu, mais il avait un déficit de compréhension et il n’avait pas encore accepté totalement Ses enseignements : « Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ! En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage » (Jean 3 :10-11). La “fin de la partie”Les Écritures montrent clairement que « naître de nouveau » représente beaucoup plus qu’une simple expérience émotionnelle nous garantissant d’être « sauvés une fois, sauvés toujours », comme la plupart des gens l’imaginent. Quel est alors l’objectif de la nouvelle naissance ? La parole de Dieu dit que nous ne pourrons pas hériter le Royaume de Dieu, si nous ne sommes pas nés de nouveau (Jean 3 :3 ; 1 Corinthiens 15 :50). Dans Jean 3 :14-16, le Christ parle de la « vie éternelle ». Il Se réfère ici à notre vie future dans le Royaume de Dieu. Comme nous l’avons déjà vu, « naître de nouveau » est un processus qui demande de faire périr le « vieil homme » pécheur, afin que le Christ vive en nous par la puissance du Saint-Esprit. Est-ce la fin du processus ? Non ! Jésus dit à Nicodème qu’il ne pourrait « voir le royaume de Dieu » à moins d’être « [né] de nouveau ». Plus loin, le Christ expliqua : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3 :6). Paul le confirma dans ce passage bien connu : « Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité […] Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité » (1 Corinthiens 15 :50, 53). Les Écritures nous révèlent que Dieu est une famille dans laquelle les chrétiens fidèles naîtront à la résurrection (Éphésiens 3 :14-15). Le « christianisme » contrefait de ce monde trouve généralement cette vérité choquante et inconcevable. Mais nous devons, soit croire à la Bible, soit la rejeter. Réfléchissez au nombre de fois où les Écritures nous décrivent comme les fils de Dieu. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption [d’engendrement], par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui […] Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu […] avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8 :14-17, 19, 21). Oui, nous sommes les enfants de Dieu – mais nous sommes encore au stade de « fœtus », pas encore nés. Cette même vérité est confirmée dans Hébreux 2 :6-18. Si vous n’avez pas encore lu la brochure de M. Meredith, Votre ultime destinée, je vous encourage à commander un exemplaire gratuit, ou à la lire en ligne sur notre site www.MondeDemain.org. Elle couvre ce sujet avec beaucoup plus de détails qu’il n’est possible de le faire dans un article. Le premier-né d’un grand nombre de frèresLes Écritures nous disent : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3 :16). Dieu a engendré Jésus d’une façon spéciale à cette époque. Aucun autre être humain n’est venu au monde de cette façon. Mais cela signifie-t-il qu’Il sera le seul à être engendré par Dieu ? Hébreux 11 :17 nous donne un indice. Le même mot grec utilisé dans Jean 3 :16 est employé ici pour décrire Isaac comme le « fils unique » d’Abraham. Cependant, nous savons qu’après la mort de Sara, Abraham eut six autres fils avec sa seconde femme, Ketura (Genèse 25 :1-2). Est-il possible pour Dieu d’engendrer d’autres fils après le Christ ? Les Écritures disent que oui ! « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né [gennao] de Dieu » (1 Jean 5 :1). Louis Segond a traduit gennao par « naître ». Mais comme nous l’avons vu, on peut aussi traduire gennao par « engendrer ». Remarquez que, dans ce contexte, le croyant n’est pas encore né, mais seulement engendré ou conçu. De plus, « quiconque est né [gennao] de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence [sperma] de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher [ne pratique pas le péché], parce qu’il est né [gennao] de Dieu » (1 Jean 3 :9). Ici encore, les mots engendré ou conçu auraient été plus appropriés. Notez également que la semence de Dieu (du grec, sperma) demeure dans le croyant. La conception d’une nouvelle création commence lorsque Dieu place Son Esprit en nous après le baptême, par l’imposition des mains d’un ministre du Christ (Actes 8 :14-18). C’est pourquoi l’apôtre Pierre pouvait dire « que par elles [les plus grandes et les plus précieuses promesses] vous deveniez participants de la nature divine » (2 Pierre 1 :4). Oui, nous avons été engendrés et conçus de la nature même de Dieu « parce que la semence de Dieu demeure en [nous] » (1 Jean 3 :9). Jésus-Christ est le « premier-né d’entre les morts » (Colossiens 1 :15, 18 ; Apocalypse 1 :5). Il est aussi le premier-né ou « l’aîné d’un grand nombre de frères » (Romains 8 :29, BFC). Nous pouvons faire partie des autres frères qui « naîtront de nouveau ». Être « né de nouveau » est beaucoup plus que la conception erronée d’une simple expérience émotionnelle. C’est le résultat final d’un processus qui commence lorsque nous acceptons Jésus-Christ comme notre Sauveur et notre Maître, lorsque nous nous repentons de nos péchés et que nous recevons le baptême d’eau – symbolisant la mort du vieil homme pécheur – et lorsque nous recevons le Saint-Esprit (Romains 8 :9-11). Avec l’Esprit du Christ en nous, notre vie physique devient une période de « gestation » au cours de laquelle nous devons croître dans la grâce et la connaissance, surmonter notre nature charnelle pour la remplacer par le caractère juste et saint de Dieu, et nous préparer pour le jour où sonnera la trompette, lorsque tous les prémices fidèles entreront dans la Famille divine lors de la résurrection. À cette époque-là, nous, les chrétiens fidèles, serons entièrement faits à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme Il l’a déclaré au commencement : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1 :26).
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