Au début de l’année 2010, j’ai eu l’occasion de lire un témoignage personnel et encourageant écrit par une dame, membre fidèle dans l’Église. Elle avait écrit ce qu’elle ressentait lorsqu’elle venait à l’Église, avant que Dieu appelle son mari. J’avais trouvé son récit très émouvant. Ce n’était en aucune manière un sermon. Elle n’essayait pas « d’enseigner » ou d’exhorter, mais j’ai trouvé que son expérience pourrait être très utile pour d’autres membres de l’Église. C’est pourquoi j’ai demandé à ce que son commentaire soit publié sur le site Internet de l’Église (nous avons republié ce commentaire au dos de cette revue). Suite à cet article, plusieurs frères et sœurs ont écrit en posant des questions ou en faisant des commentaires sur le fait que « des femmes écrivent pour l’Église ». Des femmes devraient-elles écrire ? Le cas échéant, dans quelles circonstances ? Voici la réponse. Bien que Dieu ait premièrement attribué aux femmes le rôle « d’aider » leur mari, la Bible montre clairement qu’Il a utilisé de nombreuses femmes pour donner des conseils – parfois des avertissements inspirés par Lui – à des dirigeants, à des ministres et à la société en général. La prophétesse Débora a même dirigé temporairement l’ancien Israël – non seulement en conseillant la nation, mais aussi en se comportant comme une « mère » pour leur chef militaire, Barak, qu’elle emmena sur le champ de bataille (Juges 4 :1-10) ! Plus tard, le peuple s’éloigna de Dieu et de Ses voies pendant plusieurs décennies, avant que le « livre de la loi » ne soit redécouvert. Sous la direction du jeune roi Josias, la nation de Juda revint vers Dieu et il ordonna que le temple soit nettoyé et réparé. Le roi Josias fut tellement secoué par les avertissement écrits dans ce livre qu’il envoya le prêtre Hilkija chercher conseil « auprès de la prophétesse Hulda, femme de Schallum » (2 Chroniques 34 :22). Puis, Dieu utilisa cette prophétesse, une femme, pour donner au roi un puissant avertissement sur les malheurs à venir contre Juda, à cause des péchés flagrants de la nation (versets 23-28). Hulda « dépassait-elle les bornes » ? Non ! Car elle était utilisée par Dieu – comme Il pourrait utiliser certains de nos fils et de nos filles pour prophétiser « dans les derniers jours ». L’apôtre Pierre rappela ces paroles de Dieu pendant le Jour de la Pentecôte : « Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos filset vos fillesprophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront » (Actes 2 :16-18). Cependant, l’apôtre Paul a écrit : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence » (1 Timothée 2 :12). Mais le même apôtre Paul fut inspiré à écrire que les « femmes âgées » doivent « donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée » (Tite 2 :3-5). Frères et sœurs, je voudrais aussi vous rappeler qu’au tout début de cette Œuvre, lorsque M. Armstrong était bien en charge, plusieurs jeunes femmes écrivaient des articles pour la revue La Bonne Nouvelle et pour d’autres publications. Isabell Kunkel (qui épousa ensuite Herman Hoeh) a écrit de nombreux articles pour La Bonne Nouvelle au sujet de la cuisine et des arts ménagers. Plus tard, Mme Sydney Hegvold fit de même. D’autres jeunes femmes comme Elva Russell (qui épousa Richard Sedliacik) ont écrit des articles encourageants et instructifs sur les responsabilités des femmes et ce que cela implique. Je pourrais également citer Charlene Glover (qui épousa Norman Smith), Jo Ann Felt (qui épousa Charles Dorothy) et Elise Bernard (qui épousa Kenneth Herrman). Même sous la direction d’Herbert W. Armstrong, vous pouvez voir qu’il n’était pas interdit à ces femmes d’écrire des articles, si leur contenu faisait partie de leurs prérogatives. Mais nous avons aussi vu un exemple biblique où Dieu utilisa, dans des circonstances exceptionnelles, une femme pour « prophétiser » – dans ce cas de figure, ce mot signifie toujours le fait de recevoir une révélation spéciale ou un avertissement directement de la part de Dieu. Bien entendu, nous ne voulons pas que des femmes – ou des hommes – égarés se lèvent et commencent à « prophétiser » de leur propre chef, en essayant de s’afficher ou en perturbant une assemblée de l’Église. Mais M. Armstrong a établi un exemple que nous essayons de suivre. Les femmes ne sont pas encouragées à écrire des articles strictement doctrinaux ou prophétiques – ce qui reviendrait à « prêcher ». Mais des articles sur d’autres sujets sont assurément acceptables, très utiles et très bien perçus par la vaste majorité des frères et sœurs. Je saisis cette opportunité pour encourager tous nos frères et sœurs – particulièrement les hommes qui parmi vous seraient « machos » – à comprendre qu’il est absolument biblique d’utiliser les articles écrits par ces femmes, ces membres formidables dans l’Église de Dieu, qui contribuent à apporter leur perspective dans nos publications, selon les principes édictés précédemment. Le point de vue d’une femme est souvent très utile et il peut nous aider à être équilibré dans notre mode de pensée et dans nos actes, au sein de l’Église de Dieu. C’est ainsi que les choses devraient être. Quant aux hommes, chacun d’entre nous devrait essayer de reconnaître et d’utiliser les contributions de notre épouse, de nos filles, ainsi que de nos sœurs en Christ lorsque nous prenons des décisions dans nos affaires professionnelles, dans notre famille et dans notre vie. Chacun d’entre nous – homme ou femme – a été créé « à l’image de Dieu ». Nous ne devons jamais oublier cela ! Quant aux hommes, nous devons accorder de l’importance à l’équilibre, à la sagesse et à l’aide que notre épouse nous apporte ici-bas sur terre. Allons de l’avant avec cette attitude d’amour les uns envers les autres. Apprécions-nous les uns les autres et utilisons les contributions de chaque membre de l’Église de Dieu, de la façon indiquée par la Bible. Nous serons assurément bénis si nous faisons ainsi – et si nous le faisons avec un véritable esprit d’amour et une attitude positive.
Article a024 – www.eglisedieuvivant.org
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