Chers frères et sœurs, chers amis, à l’approche de la Pentecôte, chacun d’entre nous devrait essayer de comprendre davantage la signification de ce Jour saint, et combien nous avons tous profondément besoin du Saint-Esprit de Dieu. Car si nous n’utilisons pas l’Esprit de Dieu, nous sommes livrés à nos propres pièges – nous avons alors tendance à trébucher et à échouer pour apprendre les leçons que Dieu veut nous enseigner. Nous devons comprendre que notre Père céleste nous a faits à Son image pour que nous devenions Ses enfants à part entière. Il nous forme et nous modèle maintenant pour que nous Lui ressemblions – des enfants à part entière du grand Dieu et des membres à part entière de la famille divine. Pour accomplir Son but formidable, nous avons besoin que Son Esprit travaille en nous – nous remplissant de force et nous guidant jour après jour. La parole inspirée de Dieu nous dit que lors du Jour de la Pentecôte, les premiers disciples du Christ furent soudainement « tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Actes 2 :1-4). À cette occasion, les Écritures nous montrent que Pierre – qui avait douté du Christ d’une certaine manière, et qui l’avait même renié trois fois avant la crucifixion – fut soudainement rempli de force, de foi et de puissance. Même lorsque la vie des apôtres fut menacée, Pierre répondit promptement avec force – conscient que c’était peut-être au prix de sa vie. Après la guérison du boiteux, les dirigeants juifs décidèrent de menacer sévèrement les apôtres, en leur ordonnant de ne plus prêcher au nom de Jésus. « Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4 :19-20). Après avoir reçu le Saint-Esprit, Pierre était un homme différent ! Il avait vu le Christ ressuscité et il L’avait vu monter dans les cieux. Pierre savait maintenant – et il savait qu’il savait – que Dieu est réel et que Jésus était le propre Fils de Dieu, assis à la droite du Père dans les cieux. Pierre avait désormais une conviction et une force qu’il n’avait jamais eues auparavant. Sans aucun doute, il s’était profondément repenti d’avoir renié le Christ, il avait prié avec ferveur, il avait médité sur ces choses et il avait appris la leçon de faire entièrement confiance à Dieu, comme jamais auparavant. Souvenez-vous qu’avant le Jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit était seulement « avec » les apôtres – pas encore « en » eux. Vers la fin de Sa vie terrestre, Jésus leur dit : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité » (Jean 14 :16-17). Le Christ expliqua que le monde ne connaissait, ni n’avait vu, le Saint-Esprit, et qu’il ne peut pas le recevoir actuellement. Cependant, le Christ dit à Ses disciples que cet Esprit « demeure avec vous, et il sera en vous » (verset 17). Avec le Saint-Esprit demeurant en eux, les apôtres eurent une conviction, une foi et une puissance plus grandes que jamais auparavant. Pourquoi ? Le Christ leur expliqua que le Saint-Esprit « vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 :26). Que révèle encore le Christ à propos du Saint-Esprit ? « Il vous conduira dans toute la vérité […] et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16 :13). Le Saint-Esprit de Dieu fait partie de Sa nature intrinsèque – Son caractère. L’apôtre Pierre décrivit « les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine » (2 Pierre 1 :4). En nous imprégnant de Son Saint-Esprit, Dieu nous transmet une partie de Sa nature même. De nos jours, en tant qu’enfants engendrés, nous nous préparons à « naître de nouveau » à la résurrection et à devenir Dieu à part entière – des membres à part entière de Sa famille éternelle. Pourquoi Dieu ne nous accorde-t-Il pas Son Esprit entièrement, dès maintenant ? Après la rébellion de Satan, nous comprenons aisément que Dieu veuille s’assurer que vous et moi soyons pleinement éprouvés et testés, et que nous ne recevions pas une telle puissance avant d’avoir appris les leçons que nous devons apprendre, afin d’être prêts à devenir des membres à part entière de la famille divine. Pour nous aider à assimiler ce que nous devons apprendre, Dieu nous a donné Sa parole « pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3 :16). Il inspira l’apôtre Paul à exhorter Timothée de la sorte : « Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant » (2 Timothée 4 :2). Ainsi, tous les véritables ministres de Dieu devraient être prêts à exhorter, et parfois à corriger, les frères et sœurs afin qu’ils puissent vaincre et croître dans la grâce et la connaissance. Mais la plupart d’entre nous n’aimons pas être corrigés ou réprimandés. Cela va à l’encontre de notre « nature humaine ». C’est ici qu’intervient le Saint-Esprit de Dieu. Chacun d’entre nous – y compris les ministres – doit désirer faire la volonté de Dieu et doit se soumettre à Ses enseignements, à Ses instructions – et à Sa correction. Dieu reprend et châtie chaque enfant qu’Il aime (Hébreux 12 :4-6). Généralement, la correction n’est pas très agréable. La parole de Dieu nous dit : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12 :11). Encore une fois, chacun d’entre nous devrait désirer être corrigé – directement par Dieu à travers Ses Écritures inspirées, ou à travers Son véritable ministère. Nous devons désirer apprendre chaque leçon. C’est une des raisons principales pour lesquelles nous sommes nés ! C’est une des raisons principales pour lesquelles nous sommes sur terre – pour apprendre, pour croître, pour être façonnés et formés à devenir des membres à part entière de la famille divine. Si nous ne sommes pas disposés à faire cela, nous n’entrerons pas dans le Royaume de Dieu ! Chers frères et sœurs, la parole de Dieu nous dit : « Comme l’oiseau s’échappe, comme l’hirondelle s’envole, ainsi la malédictionsans cause n’a pointd’effet » (Proverbe 26 :2). Lorsqu’une grande épreuve s’abat sur nous, nous devrions sincèrement méditer et réfléchir pourquoi Dieu a permis que cela arrive. Même les épreuves les plus difficiles devraient et doivent devenir une leçon qui nous rapprochera de notre Sauveur. Car Il est très concerné à propos des détails de notre vie privée, de nos pensées, de nos attitudes et de nos agissements – particulièrement si nous sommes Ses enfants engendrés. Il nous façonne et nous modèle à devenir comme Lui. Il est profondément soucieux du fait que nous apprenions chaque leçon nous préparant à devenir Ses enfants à part entière. Lors de mon accident vasculaire cérébral, il y a cinq ans et demi environ, j’ai essayé d’apprendre sincèrement toutes les leçons que je pouvais apprendre. J’ai découvert de nombreuses choses à mon sujet – des choses que je devais améliorer et des choses que je devais changer afin d’être le serviteur que Dieu voulait que je sois. Malgré les souffrances, cela fut utile. J’espère que chacun d’entre nous puisse apprendre à faire de même. Une des déclarations les plus puissantes inspirées par Dieu se trouve au Psaume 90 – écrit par Moïse : « Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (versets 10-12). Par rapport à l’éternité, notre vie est très, très courte. Alors que nous vieillissons physiquement, nous le comprenons davantage. C’est pourquoi nous devons être attentifs à l’instruction divine de « compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ». Nous devons réfléchir attentivement aux leçons que Dieu veut que nous apprenions. Nous devons aussi demander à Dieu de nous corriger, de nous guider et de nous accorder une attitude de soumission totale envers Lui pour faire Sa volonté, afin de pouvoir réellement apprendre ces leçons ! Au Psaume 33, David fut inspiré à écrire : « L’Éternel regarde du haut des cieux, il voit tous les fils de l’homme ; du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme leur cœur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions » (versets 13-15). Oui, Dieu « façonne » nos cœurs individuellement. Notre Père céleste travaille avec nous, en nous enseignant et en nous entraînant à être prêts à vivre éternellement dans Sa famille spirituelle. Il « nous châtie » souvent à travers Sa parole lorsque nous l’étudions, que nous la méditons et que nous essayons de nous abreuver de la pensée de Dieu. Il nous enseignera des leçons de différentes façons, y compris des épreuves dans notre vie – la perte d’un emploi, la fin d’une amitié ou d’autres situations de crise. Il nous humiliera et nous apprendra des leçons même lorsque nous affrontons les problèmes de santé les plus graves. Lorsque nous affrontons des maladies graves, voire la mort, nous devons réfléchir à ces choses et voir quelles leçons le Dieu tout-puissant veut nous apprendre. Frères et sœurs, ne soyez pas effrayés d’affronter directement ces problèmes ! Car votre vie éternelle est en jeu ! Le roi David – un « homme selon le cœur de Dieu » – eut de nombreuses maladies, des blessures de guerre et d’autres afflictions. Cependant, il essayait sincèrement d’apprendre de chaque épreuve. Dieu inspira David à écrire : « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; maintenant j’observe ta parole. Tu es bon et bienfaisant ; enseigne-moi tes statuts ! Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés ; moi, je garde de tout mon cœur tes ordonnances. Leur cœur est insensible comme la graisse ; moi, je fais mes délices de ta loi. Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprennetes statuts » (Psaume 119 :67-71). Comme le roi David, nous pouvons apprendre de nos maladies, de nos afflictions et des autres épreuves que Dieu permet à notre encontre. Il veut que nous fassions cela ! Alors que Son Saint-Esprit nous persuade, vous et moi, soyons humbles et laissons l’Esprit de Dieu nous guider dans toute la vérité – et dans une compréhension plus profonde de notre propre nature et des leçons que nous devons apprendre. Car notre Père céleste nous façonne et nous prépare pour la vie éternelle dans Sa famille. Voyons les choses de cette façon. Même lorsque la correction vient d’un ministre ou d’une autre personne, de manière parfois imparfaite et peut-être pas toujours avec amour et humilité de la part de l’auteur de la réprimande, nous devrions quand même essayer d’apprendre la leçon. Nous ne devons pas laisser un enseignant imparfait nous priver d’apprendre les leçons que notre Père céleste veut nous enseigner. Nous devons nous efforcer d’apprendre chaque leçon, de tout notre cœur, ainsi nous pourrons devenir des enfants à part entière du grand Dieu qui nous a faits à Son image – le Dieu qui nous donne le soleil et la pluie, notre nourriture, nos vêtements et l’air que nous respirons. Car Dieu nous aime véritablement et nous corrige avec amour en nous apprenant des leçons qui seront utiles pour l’éternité. Efforçons-nous, de tout notre cœur, d’apprendre ces leçons !
Article a032 – www.eglisedieuvivant.org
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