Le fait d’observer les Fêtes divines est essentiel si nous voulons comprendre ce que Dieu désire pour Son peuple, Israël. Il donna des instructions spécifiques sur la façon de L’adorer. « L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes » (Lévitique 23 :1-2). Cette déclaration contient deux fragments de phrases qui ont une énorme signification : « Les fêtes de l’Éternel » et « Voici quelles sont mes fêtes. » Imaginons quels commentaires auraient pu faire les païens qui entendirent ces propos : « Quoi de neuf ? Nous observons des fêtes en l’honneur de nos dieux depuis des siècles ! » En effet, les Égyptiens célébraient des fêtes de la moisson, tout comme les Cananéens, les Jébuséens, les Phéréziens ainsi que les autres « -éens » et « -iens » vivant dans ces contrées. En plus des fêtes automnales de la moisson, les adorateurs des dieux païens célébraient aussi des fêtes de printemps en l’honneur d’Ishtar, de la reine de mai ou du solstice d’été. Cependant, les Fêtes de l’Éternel ne célébraient pas seulement les époques, elles étaient une puissante démonstration indiquant là où Dieu travaillait. Elles montraient à l’humanité que le Dieu d’Israël était la seule véritable source de vie et de réussite ; elles montraient aussi les bénédictions qui découlaient du fait de Lui obéir et de garder Ses lois : « Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? » (Deutéronome 4 :8). L’ancien Israël, une nation qui émergea après son esclavage en Égypte, allait devenir une démonstration de la puissance de Dieu sur Sa création. Les Israélites étaient appelés à devenir un « exemple » vivant et fonctionnel du Royaume de Dieu à l’œuvre sur la Terre (Exode 19 :6). Ils devaient être un instrument de destruction contre les célébrations païennes de la moisson, tout en démontrant la voie de Dieu et de Ses Fêtes : « Voici les lois et les ordonnances que vous observerez et que vous mettrez en pratique, aussi longtemps que vous y vivrez, dans le pays dont l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous donne la possession. Vous détruirez tous les lieux où les nations que vous allez chasser servent leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, et sous tout arbre vert. Vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous brûlerez au feu leurs idoles, vous abattrez les images taillées de leurs dieux, et vous ferez disparaître leurs noms de ces lieux-là. Vous n’agirez pas ainsi à l’égard de l’Éternel, votre Dieu » (Deutéronome 12 :1-4). Non seulement les Israélites devaient détruire toute trace d’adoration païenne, mais ils ne devaient même pas s’informer sur les fêtes païennes : « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien » (versets 29-32). De nos jours, qu’en est-il des véritables chrétiens qui s’apprêtent à célébrer les Jours saints d’automne ? La Bible, notamment le Nouveau Testament, montre clairement qu’en tant que membres de l’Église de Dieu, nous devons êtes capables de nous « faire tout à tous » (1 Corinthiens 9 :22). Notre mode de vie doit être représentatif de nos croyances, tandis que nos paroles et nos pensées doivent être en harmonie avec nos actions. Nous sommes comme des serres transparentes – installées sur une montagne élevée – devant être entièrement éclairées. Lorsque nous y pensons, c’est très significatif, voire effrayant. Jésus donna cette formidable description d’un vrai disciple : « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5 :14-16). Jésus nous dit que Ses disciples sont scrutés, que leurs actions sont surveillées et que l’on observe avec qui ils s’associent. En fait, ces actions – collectivement et individuellement – sont les éléments-clé de la mission du Christ dans le monde. Cette mission prouve que Dieu est bien Dieu, que le Père envoya le Christ et – puisque nous sommes du Christ – que Dieu a un amour spécial pour nous. « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (Jean 17 :20-23). Trouvez-vous cela effrayant, ou tout au moins intimidant, d’être observés et de devoir être très prudents sur l’image que nous renvoyons aux autres ? Quelle perception les autres ont-ils de nous et qu’interprètent-ils lorsqu’ils nous voient ? Nous pouvons apprendre beaucoup de choses à ce sujet sous l’angle de l’observance des Jours saints, en particulier la Fête des Tabernacles. Les Fêtes de Dieu sont non seulement une occasion de réjouissances, mais elles révèlent également l’impact puissant et profond du plan de Dieu sur ce monde, maintenant et à l’avenir. Elles révèlent le but que Dieu nous a donné, individuellement et collectivement. Les lampes du mondeLes commentaires bibliques Adam Clarke et Gill’s Exposition of the Bible rapportent qu’à l’époque de Jésus, selon la tradition juive, les rabbins éminents étaient décrits comme des nyir olam, signifiant « lampes du monde ». Ce titre leur était attribué car ils se positionnaient eux-mêmes comme des représentants de la loi et que celle-ci était une « lampe » éclairant le monde. Une lampe allumée en permanence et représentant la loi était suspendue dans le temple. La loi était non seulement représentée par une lampe physique, mais les rabbins comprenaient aussi le sens figuré de cette expression : « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 :105) ; « Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie » (Proverbes 6 :23). Jésus déclara dans Matthieu 5 :14 que les chrétiens sont « la lumière du monde ». Il utilisa la phrase grecque ph?s tou kósmou, désignant une lumière qui existe par elle-même, représentant à la fois la lumière donnée au monde et la source de cette lumière. Jésus faisait une distinction importante selon qu’Il s’adressait aux pharisiens et aux sadducéens ou qu’Il s’adressait à Ses disciples. En hébreu, cette lumière se dit ‘ôr. Les disciples du Christ doivent être or olam, « la lumière du monde ». Jésus transféra clairement ce qualificatif à ceux que le Père a appelés, qu’ils vivent au premier siècle ou de nos jours. « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ; et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux » (Jean 17 :8-10). Le fait que les véritables disciples du Christ doivent être des lumières est répété régulièrement dans le Nouveau Testament. « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irréprochables au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde » (Philippiens 2 :14-15). Le mot grec pour « briller » est phain?, signifiant mettre en lumière, faire briller, faire apparaître grâce à un éclairage, être mis au jour, être découvert ou apparaître. C’est ce que Dieu accomplit lorsque nous observons Ses Jours saints – dont les plus visibles d’entre eux lorsque nous observons pendant huit journées consécutives la Fête des Tabernacles puis le Dernier Grand Jour. Nousdevenons alors très visibles pendant cette période ! L’apôtre Paul écrivit que nous devons « briller comme des flambeaux ». Le mot « flambeau » vient du grec pho?ste?rsignifiant apporter de la lumière, illuminer comme les étoiles ou le soleil. Ces sources ne réfléchissentpas la lumière, elles irradient (elles produisent) de la lumière. Le Christ vit dansSes disciples – Il est une source de lumière implantée au plus profond de leur être à travers le processus d’engendrement et grâce à « l’ADN spirituel » de Dieu : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3 :9). Dans ce verset le mot « né » est traduit du grec genna?signifiant « engendrer ». Jean écrivit que la « semence », du grec sperma, « demeure en lui », en chaque véritable chrétien. Le grec est une langue complexe, mais précise : « demeurer en » vient de men?et la conjugaison utilisée, se référant au temps et à la condition, signifie qu’une fois donné, l’Esprit ne s’en va pas – il reste une partie intégrante de notre être – à moins que nous le rejetions. Nous avons reçu la responsabilité de maintenir ce qui nous a été donné. L’apôtre Paul montre cela clairement : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4 :30) et « n’éteignez pas l’Esprit » (1 Thessaloniciens 5 :19). C’est exactement pourquoi les vrais disciples irradient l’Esprit et pourquoi nous ne devons pas uniquement refléter qui est Dieu. « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » (Matthieu 13 :43) ! Jésus utilisa un mot intéressant avec le verbe « resplendiront » – eklampö, signifiant briller comme le soleil. Jésus faisait assurément référence au livre de Daniel, en parlant de Ses disciples à venir et de leur rôle dans le Royaume de Dieu : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12 :3). Il y a un lien entre cette déclaration et la raison pour laquelle nous observons les Fêtes annuelles de Dieu, dont la Fête des Tabernacles. Il est presque étourdissant de constater le nombre de fois où les Écritures mentionnent le mot « lumière » en se référant aux vrais chrétiens, alors que ce sujet est relié à notre personnalité et à la façon dont nous nous présentons publiquement lorsque nous gardons les Jours saints. Notre conduite personnelle est en lien direct avec la lumière et la façon dont elle resplendit en nous-mêmes. Ce n’est pas une coïncidence si les lumières jouent un rôle aussi important dans la noirceur des rites païens, qu’il s’agisse de décorer une maison avec des guirlandes et un arbre de Noël, des sacs de bonbons, des citrouilles évidées avec une bougie à l’intérieur, de la cérémonie de l’aube pascale ou des cierges – partout, des bougies et des cierges. Le plus intéressant est que la nuit et l’obscurité jouent un rôle significatif dans ces coutumes. La lumière y est introduite de façon colorée mais dénaturée, afin de mettre en valeur les effets produits par l’obscurité, en se basant sur des principes païens. Jésus, notre Frère aîné, condamna ces pratiques et ces rituels païens liés aux ténèbres en nous donnant l’avertissement suivant : « Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3 :18-21). Mais pourquoi devons-nous observer les Jours saints divins et assister à la Fête des Tabernacles ? Comme Dieu l’enseigna à l’ancien Israël, nous devons également retirer toutes les idoles de notre vie, et le fait d’observer Ses Fêtes montre l’œuvre rédemptrice de Dieu et de Jésus-Christ en action dans notre vie. Paul expliqua très clairement pourquoi nous anticipons et attendons avec impatience les Fêtes divines : « Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres » (1 Thessaloniciens 5 :5). Tous ceux qui n’observent pas les Fêtes de Dieu, comme Il l’ordonne, ne démontrent pas le plan divin de salut. Et aucune célébration païenne ne peut produire ce résultat. Israël avait reçu l’ordre de montrer quels étaient les résultats de l’obéissance à Dieu : « Voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l’Éternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront : Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent ! » (Deutéronome 4 :5-6). Parmi ces lois et ces ordonnances, ils devaient observer les Fêtes de l’Éternel pour en récolter les bénéfices et les récompenses, afin d’établir un exemple pour les nations environnantes. Mais ils échouèrent. Cette malheureuse et terrible histoire fut rapportée dans le livre d’Ézéchiel. « C’est pourquoi dis à la maison d’Israël : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Ne vous souillez-vous pas à la manière de vos pères, et ne vous prostituez-vous pas à leurs abominations ? En présentant vos offrandes, en faisant passer vos enfants par le feu, vous vous souillez encore aujourd’hui par toutes vos idoles. Et moi, je me laisserais consulter par vous, maison d’Israël ! Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, je ne me laisserai pas consulter par vous. On ne verra pas s’accomplir ce que vous imaginez, quand vous dites : Nous voulons être comme les nations, comme les familles des autres pays, nous voulons servir le bois et la pierre. Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, je régnerai sur vous, à main forte et à bras étendu, et en répandant ma fureur » (Ézéchiel 20 :30-33). À présent, il est important de faire une comparaison. Alors que vous lisez cet article, posez-vous la question suivante : « Qui suis-je ? » Comprenez-vous que vous représentez personnellement une fonction extrêmement importante afin de changer le monde ? Cette comparaison se retrouve à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament. « Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu ; et l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre » (Deutéronome 14 :2). Les enfants d’Israël furent choisis pour être le peuple de Dieu, pour être Ses enfants, mais ils ont lamentablement échoué. Voyez maintenant la formidable déclaration concernant les chrétiens : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2 :9-10). Nous sommes cette nation sainte qui autrefois n’était pas le peuple de Dieu. Nous observons la Fête des Tabernacles, en nous préparant à accomplir un rôle productif dans le Royaume, lorsque nous vivrons le processus de restauration des Fêtes divines pendant la période de mille ans symbolisée par la Fête des Tabernacles : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour adorer le roi, l’Éternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Égypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Éternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. Ce sera le châtiment de l’Égypte, le châtiment de toutes les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14 :16-19). Dans la véritable Église de Dieu, nous représentons la réussite du plan divin, en remplissant le rôle originellement attribué à la nation d’Israël. Ils devaient être la démonstration du grand but de Dieu, de Son immense amour pour Sa création qui sera répandu sur l’humanité. Mais ils ont choisi les ténèbres, rejetant ainsi la lumière décrivant le plan de salut démontré par les Jours saints divins, en particulier la Fête des Tabernacles. Nous sommes les « appelés », les « élus » et les « fidèles ». Nous sommes « un pont vers l’avenir ». Nous sommes or olam, « la lumière du monde ».
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