L’expression « trois fois par année » est répétée à plusieurs reprises dans la Bible, en référence à trois saisons de l’année – au début du printemps, à la fin du printemps et à l’automne. Par exemple, lors de chaque Jour saint annuel, nous lisons un passage biblique particulier avant l’offrande : « Trois fois par année, tous les hommes d’entre vous se présenteront devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira : à la fête des pains sans levain, à la fête des semaines, et à la fête des tabernacles. On ne paraîtra point devant l’Éternel les mains vides » (Deutéronome 16 :16). En tant que membres de l’Église de Dieu aujourd’hui, et selon l’exemple de Lévitique 23 :4-8, nous faisons une offrande à chaque fois que nous nous présentons devant Dieu, au cours des sept assemblées solennelles qui se tiennent durant les trois saisons annuelles. Mais pourquoi Dieu a-t-Il réparti Ses sept assemblées solennelles en trois groupes ? N’aurait-il pas été plus simple de dire « sept fois par année » ? Ce groupement en trois saisons spécifiques a-t-il une signification particulière ? Les Fêtes annuelles de Dieu sont « l’ombre des choses à venir » (Colossiens 2 :17). Pourquoi « trois fois par année » ? Ces trois saisons ont une grande signification pour l’Église de Dieu et elles sont profondément liées entre elles. Les Fêtes de Printemps : le peuple de Dieu est innocenté !La première saison est constituée de la Pâque et des Jours des Pains sans Levain. Que devrions-nous faire et à quoi devrions-nous penser pendant cette période de l’année ? À l’approche de la Pâque, nous entendons des sermons nous demandant de sortir le levain de nos maisons, en faisant le parallèle avec le levain du péché que nous devons mettre hors de notre vie. Dans la Bible, le levain représente souvent le péché, comme dans cet avertissement de Jésus : « Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens » (Matthieu 16 :11). Pendant la période précédant la Pâque et les Jours des Pains sans Levain, nous nous examinons et nous demandons à Dieu de nous conduire au vrai repentir. L’apôtre Paul expliqua aux païens de l’Église de Corinthe, en Grèce, dans quel esprit ils devaient observer la Fête des Pains sans Levain : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :8). Quand nous retirons le levain de nos maisons, avant les Jours des Pains sans Levain, cela signifie que nous devons aller vers le Christ en nous repentant sincèrement. Un passage du livre des Actes résume bien la signification des Jours saints de printemps. Il enseigne à tous ceux qui veulent suivre le Christ ce qu’ils doivent faire. L’apôtre Pierre donna un puissant sermon, en disant : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :36-38). Si vous réussissez à mettre le levain hors de votre maison, avez-vous encore besoin d’observer la Pâque ? Bien sûr que oui ! Le fait de se repentir d’avoir brisé les commandements divins vous exonère-t-il de l’amende de vos péchés ? Absolument pas ! Il en va de même pour la véritable repentance. M. Herbert Armstrong avait l’habitude dire : « Se repentir signifie changer ! » Mais la repentance peut seulement changer ce que vous allez faire. Elle ne peut pas changer ce que vous avez déjà fait. Une seule chose peut enlever la culpabilité de vos anciens péchés – le sacrifice du Christ – et nous nous souvenons chaque année de cet événement en commémorant Sa mort, lors de la cérémonie de la Pâque ! En effet, la Pâque nous rappelle ce pardon que nous devons chercher toute l’année. Nous devons ensuite mener une vie de repentance. Parfois, les gens objectent : « Mais c’est impossible d’observer parfaitement les commandements de Dieu », insinuant que leur observance n’est plus nécessaire. La réponse est simple : « C’est pour cela que nous avons besoin du sacrifice du Christ ! » – « car tous ont péché » (Romains 3 :23) et nous commettons encore des erreurs. Dieu le sait et c’est pourquoi Il nous donne Son Saint-Esprit pour nous permettre de les observer. Il prend également des dispositions pour nous pardonner lorsque nous nous égarons et que nous péchons. L’apôtre Jean l’explique dans sa première épître. N’oubliez pas qu’il s’adressait à des chrétiens convertis et baptisés : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie [le verbe est au présent] de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés [par le repentir], il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1 :7-10). « Mes petits enfants je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :1-6). Nous avons besoin du sacrifice du Christ pour effacer nos fautes passées et, à mesure que nous avançons, nous continuons à rejeter le péché. Nous devons mener une vie de repentance ! Cela vous semble-t-il familier ? Nous agissons ainsi chaque année à l’époque de la Pâque et des Jours des Pains sans Levain ! Les Fêtes annuelles sont comme une pièce de théâtre en sept actes que Dieu nous rappelle chaque année afin que nous n’oubliions pas ce qu’Il est en train de faire. Ces Fêtes représentent Son plan de salut, qui commence avec le Christ, notre Pâque personnelle : « Car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :7). Et nous sommes « baptisé[s] au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de [nos] péchés ». Retirer le levain de nos maisons illustre notre repentir et le fait de nous tourner vers le Christ avec un esprit repentant. Laisser le levain hors de nos demeures et s’abstenir d’en manger pendant les Jours des Pains sans Levain symbolise la nécessité de maintenir notre vie dans le repentir – en laissant le péché dehors. La Pâque symbolise le sang de l’Agneau de Dieu – Jésus-Christ notre Pâque – qui nous lave de nos péchés. Ce pardon immérité s’obtient par la grâce – il ne se gagne pas par notre repentir. Comme M. Herbert Armstrong l’a expliqué, un homme condamné à la peine capitale pour meurtre ne peut pas sauver sa vie en respectant la loi une fois qu’il est en prison. Il est coupable de ce qu’il a déjà fait. Seule la grâce peut le sauver. Mais quand une personne a été pardonnée, elle éprouve une grande joie et une grande reconnaissance ! Après nous être repentis et nous être tournés vers le Christ, nous passons par le baptême afin de ressortir de cette tombe liquide entièrement lavés de nos péchés, innocentés et réconciliés avec le Père. La Pâque, qui illustre ceci, commence le soir du 14 nisan (Lévitique 23 :5 ; 1 Corinthiens 11 :23-26). L’apôtre Paul a écrit à l’Église de Rome : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Romains 6 :3-6). Après avoir été lavés de nos péchés et réconciliés avec le Père – rendus « sans levain » et innocentés à Ses yeux – nous poursuivons notre vie en nous efforçant de rester « sans levain » et d’éviter le péché. « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (versets 1-2). Que signifie être purifié ?Cela a commencé lorsque Dieu vous a ouvert les yeux afin que vous puissiez voir et comprendre ce qui vous semblait auparavant confus et obscur. Les nouvelles personnes dans l’Église s’exclament souvent : « Je peux comprendre la Bible pour la première fois ! » Ensuite, vous vous êtes regardé dans le miroir de la parole de Dieu (Jacques 1 :22-25) et vous n’avez pas aimé ce que vous y avez vu. Ce sentiment de culpabilité vous a alors conduit au vrai repentir. Après avoir rudement sermonné l’Église de Corinthe (1 Corinthiens), l’apôtre Paul leur a écrit une autre lettre en notant le changement qui s’était opéré : « Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent [regrette] jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7 :9-10). Lorsque nous réalisons que nous avons été souillés par nos péchés, notre ardent désir est d’être purifiés de cette culpabilité. Nous nous tournons vers le Christ en nous repentant, afin d’être « baptisés pour le pardon de nos péchés », par un véritable ministre de Dieu. Après le baptême, nous ressentons une grande reconnaissance envers notre Père, qui a rendu tout ceci possible par le sacrifice de Son Fils, qui a souffert pour nous. Nous sommes déterminés à ne jamais retourner dans la servitude des voies de ce monde – et c’est une grande joie d’en être délivrés ! Les Jours des Pains sans Levain – du 15 au 21 nisan – symbolisent nos efforts pour rester sans levain dans le Christ, en continuant à rejeter le levain du péché de notre vie. Le peuple de Dieu avance dans la repentance ! Cette Fête annuelle commence par un Jour saint joyeux, le premier Jour des Pains sans Levain, qui débute avec « la Soirée mémorable », suivie d’une sainte convocation commandée pendant la journée. Le dernier jour (21 nisan) est également un Jour saint célébré par une sainte convocation. Tout comme l’ancien Israël a quitté l’esclavage en Égypte « la main levée », le peuple de Dieu est joyeux d’avoir été purifié, justifié et réconcilié avec le Père. Les Jours saints de printemps symbolisent le fait que… le peuple de Dieu est innocenté ! C’est seulement après avoir rempli les conditions spirituelles de la première saison de l’année – le repentir et le baptême pour le pardon des péchés – qu’une personne est prête à passer à la signification de la deuxième saison. Le symbolisme de la première saison donne tout son sens à la deuxième ! La Pentecôte : le peuple de Dieu est sanctifié !Rappelez-vous que Pierre déclara dans Actes 2 :38 : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Ceci nous amène à la deuxième grande saison de l’année, à la fin du printemps – la Pentecôte. Dieu fonda Son Église le jour de la Pentecôte, en répandant Son Saint-Esprit et en mettant Son peuple à part – en le sanctifiant. Mais comment le peuple de Dieu est-il mis à part ? La Bible mentionne que c’est par le Saint-Esprit de Dieu, la vérité divine et par la foi. Israël était une nation sainte, mais avec le don du Saint-Esprit, les promesses sont maintenant accessibles aux Gentils [aux non-Israélites]. « Ministre de Jésus-Christ parmi les païens [les Gentils] ; je m’acquitte du divin service de l’Évangile de Dieu, afin que les païens lui soient une offrande agréable, étant sanctifiée par l’Esprit-Saint » (Romains 15 :16). La vérité divine nous met également à part. Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde, comme l’a dit le Christ : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité » (Jean 17 :15-17). Lorsque nous recevons la vérité divine, nous devons avoir foi en elle et agir en conséquence. L’apôtre Jacques a écrit : « Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même » (Jacques 2 :17). Cette foi vivante nous met à part. « En te retirant du milieu du peuple et des nations vers lesquelles moi je t’envoie pour ouvrir leurs yeux, pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière, et du pouvoir de Satan à Dieu ; pour qu’ils reçoivent la rémission des péchés et une part avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi » (Actes 26 :17-18, Darby). Que signifie être « saint » ou « sanctifié » ? « Sanctifier » signifie « mettre à part », et si quelqu’un est saint, c’est parce qu’il a été mis à part dans un but divin. Ce but peut être lié à la présence divine ou à son usage divin. C’est Dieu qui détermine la sainteté – pas l’humanité. Par exemple, lorsqu’Il a dit : « Souviens-toi du jour du repos [du sabbat], pour le sanctifier », Dieu a sanctifié un jour en particulier, le septième jour, et ce ne sont pas les traditions humaines qui changeront cela. L’Esprit de Dieu, qui réside en nous, nous rend saints à Ses yeux ! En parlant de l’Église, l’apôtre Pierre a écrit : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2 :9). La sainteté du peuple de Dieu est extrêmement importante, car elle conduit à la vie éternelle ! « Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle » (Romains 6 :22). Comment est-ce possible ? « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 :23). Examinons de plus près cette déclaration, car elle est littéralement exacte. Si vous mourez dans la souillure du péché, vous ne serez pas présent à la première résurrection – la résurrection pour la vie. Ceux qui ressusciteront ce jour-là deviendront des membres immortels dans la famille divine – et ils seront saints ! Les autres, encore souillés par le poids de leurs péchés, seront ressuscités par la suite, mais à la vie physique, toujours soumis à la mort. « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6). Grâce à Sa résurrection, le Christ est le chemin – le seul chemin ! Dieu nous ordonne d’être saints – pour une raison très importante : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car [parce que] je suis saint » (1 Pierre 1 :15-16). Aucun impie n’entrera dans cette famille sanctifiée et dans ce gouvernement – la sainte montagne de Dieu. La Pentecôte symbolise la sanctification du peuple de Dieu ! La sainteté que Dieu donne à Son peuple – symbolisée par la Fête de la Pentecôte – est essentielle pour passer à l’étape suivante dans les Jours saints. Les Fêtes d’Automne : le peuple de Dieu est glorifié !En résumé, vous ne pouvez pas recevoir le Saint-Esprit et être sanctifié à moins que vous n’ayez été purifié de vos péchés et réconcilié avec le Père. Dieu ne place pas Son Saint-Esprit dans une personne encore souillée par ses péchés et qui n’a pas été réconciliée avec le Père – c’est pourquoi le « baptême pour le pardon des péchés » précède l’imposition des mains. Si vous n’avez pas été sanctifié et mis à part, Dieu ne vous ressuscitera pas à la vie éternelle pour entrer dans Sa famille. Mais si vous avez été sanctifié par Son Esprit et que vous persévérez dans la sainteté… alors il se passera une chose extraordinaire et spectaculaire lorsque le Christ reviendra ! Voyez l’explication donnée par l’apôtre Paul à l’Église de Thessalonique : « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4 :16-17). Comment sera cette véritable vie ? Tout simplement glorieuse ! Notre corps sera de la même nature que celui du Christ ! « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3 :20-21, LSG). L’apôtre Jean confirma cette promesse : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3 :2). À quoi ressemble le corps glorieux du Christ ? Jean décrivit ce qu’il avait vu : « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux » (Apocalypse 1 :14-15). Dans le Royaume de Dieu, les saints brilleront effectivement comme le soleil ! Jésus Lui-même nous enseigna : « Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » (Matthieu 13 :41-43). Comprenons-nous ce que le Christ décrit ? Avant même la création du cosmos, Il partageait la gloire avec le Père. Et le jour de la Pâque, avant d’être crucifié, Il pria Son Père : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit […] Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un […] Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire » (Jean 17 :5, 22, 24). Comment un père et un fils peuvent-ils être un ? En faisant partie de la même famille ! La question ici n’est pas de savoir si Dieu est un, mais comment Il est un. L’unicité de Dieu est celle d’une famille divine, dans laquelle nous pourrons entrer en tant que Ses enfants ! Le grand plan de Dieu est de donner « la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité » (Romains 2 :7). Il faut retenir de cette troisième saison, celle des Fêtes d’Automne, la vérité exaltante que nous – les rachetés de Dieu, les enfants sanctifiés et glorifiés dans la vie éternelle – deviendrons comme Jésus-Christ, qui est le premier-né de beaucoup de frères ! Que ferons-nous dans cet état glorifié ? « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5 :10, Ostervald). Ces rois exerceront un gouvernement juste sur la sainte montagne de Dieu. Une des missions de ces sacrificateurs sera d’enseigner : « Il arrivera, dans la suite des temps [notre époque], que la montagne de la maison de l’Éternel [le royaume et le gouvernement de Sa famille sanctifiée] sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :2-4). « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte… » Pourquoi ? « Car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11 :9). Si vous tenez bon jusqu’à la fin – vous ferez partie de ceux qui mettront en chantier cet heureux dénouement ! « Trois fois par année » – c’est un plan merveilleux et extraordinaire que Dieu nous rappelle lors de chaque saison de Fêtes. Nous devons d’abord passer par la Pâque et les Jours des Pains sans Levain afin de pouvoir prendre part à la Pentecôte. Cette dernière rend possible la Fête des Trompettes, les Expiations, la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour. Ces trois saisons sont étroitement liées ! Et ce grand plan s’achève par… un nouveau commencement ! Pour reprendre une expression de l’évangéliste John Ogwyn, la famille de Dieu se tient au seuil de l’éternité ! La famille glorifiée de Dieu brillera alors à perpétuité ! Daniel prophétisa à propos de notre époque : « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12 :1-3). En prenant la Pâque cette année, tous les membres de l’Église de Dieu « participeront » au premier acte de ce grand plan de salut !
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