En tant que femmes, nous sentons-nous mises à l’écart parce que nous n’avons pas la même autorité que les hommes dans l’Église ? Dieu ne sous-estime pas les femmes dans Sa parole ni dans Son plan. Je lisais récemment, dans Actes 2 :16-18, le passage où Pierre expliqua aux « juifs pieux » de toutes nations ce qui se passait à Jérusalem, lorsque les disciples parlaient en langues en ce Jour de la Pentecôte, et il cita le prophète Joël : « Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront […] sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. » La concordance Strong montre que le mot grec traduit ici par « prophétiser » signifie parler ou chanter sous l’inspiration, dans le cadre d’une prédiction ou d’une simple discussion. La « simple discussion » se réfère à une communication de la pensée par des mots – c’est-à-dire « parler ». Il n’est pas nécessairement question de prêcher dans l’Église, ce rôle étant assigné aux hommes par Dieu. Cette définition mentionne également le fait de chanter. En tant que femmes, nous pouvons accomplir une partie de l’esprit de cette prophétie, en ayant des paroles d’encouragement pour les autres. Dans Proverbes 31, nous lisons au sujet de la femme vertueuse : « Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue » (verset 26). Dieu nous donne encore d’autres encouragements par la bouche du prophète Malachie : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert » (Malachie 3 :16-17). Un rôle différent, mais pas inférieurLorsque Dieu créa Ève, Il la décrit, dans Genèse 2 :18, comme une « aide » qui serait utile à son époux, Adam. Dans ce verset, le mot hébreu traduit par « aide » est ezer. Ce qualificatif n’est pas dévalorisant. Dieu savait qu’Adam ne pourrait pas accomplir seul le dessein pour lequel il avait été créé et qu’il aurait besoin d’une partenaire ayant la même valeur et le même potentiel dans le plan global qu’Il a conçu pour l’humanité. L’homme et la femme sont simplement destinés à des rôles différents dans la vie, et « au final, Dieu ne regarde pas les hommes et les femmes différemment ». La Bible est claire sur le fait que les femmes ne doivent pas être ordonnées comme ministres, ni donner de sermons (1 Timothée 2 :12). Cependant, la Bible mentionne l’ordination de femmes au rang de diaconesse (cf. 1 Timothée 3 :11 ; Romains 16 :1). L’apôtre Paul mentionne aussi l’exemple d’un couple, Aquilas et Pricille, dont le mari et la femme servaient dans l’Église et aidèrent le jeune enseignant Apollos à apprendre « plus exactement la voie de Dieu » (Actes 18 :26). Ils travaillaient ensemble, en équipe. “Veillez” s’adresse aussi aux femmes ! Être une femme ne signifie pas que nous ne devrions pas nous informer du monde autour de nous, ou chercher à comprendre ce qu’il s’y passe. Dans notre monde, beaucoup de femmes très intelligentes et éminentes sont très engagées dans la société. L’an passé, un documentaire diffusé sur Smithsonian Channel s’était intéressé à la reine Elizabeth II. Elle a aujourd’hui 91 ans et elle a encore la « force » de régner sur le Royaume-Uni et le Commonwealth. Elle est assise sur le trône de David depuis l’âge de 26 ans. Notre brochure Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie explique davantage ce sujet. C’est inspirant de voir comment elle tient encore son rôle. Le devoir et le service sont les deux principales lignes directives sur lesquelles elle se concentre chaque jour. Nous savons que nous serons des rois dans le Royaume de Dieu et son exemple est très intéressant à étudier. Peggy Noonan est une femme très intelligente qui écrit dans le Wall Street Journal. Elle donne fréquemment d’excellents aperçus sur la situation mondiale actuelle. Son article du 1er juillet 2016, « Un monde en crise, et aucun génie à l’horizon », en est un bon exemple. Mlle Noonan écrit qu’elle « pensait, encore, au concept de groupe de génies. Ils surgissent dans l’histoire sans que personne ne sache pourquoi. C’est un groupe de génies qui imagina l’Amérique. D’une manière ou d’une autre, Franklin, Jefferson, Washington, Adams, Madison, Hamilton, Jay et Monroe se sont retrouvés au même endroit au même moment, et ils ont imaginé quelque chose de nouveau dans l’histoire des hommes […] Nous pourrions dire que c’était un groupe de génies. » Comme Mlle Noonan, les femmes doivent être attentives au déroulement des événements mondiaux. C’est ce qu’ordonne le Christ, dans Marc 13 :35-37 : « Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » Certaines femmes avec qui j’ai parlé pensent que c’est à l’Église de veiller pour nous, mais le Christ s’adresse individuellement à chacun et à chacune d’entre nous. Nous devons être attentives, car « veiller » est l’une des choses à faire pour mettre en œuvre notre propre salut. L’Église nous donne beaucoup d’informations sur l’évolution des événements mondiaux dans le cadre de la prophétie, mais cela ne servira à rien si nous ne sommes pas attentives aux nouvelles dans le monde. Il ne faudrait pas que nous nous retrouvions dehors en essayant de regarder à l’intérieur, ni comme les Laodicéens dans Apocalypse 3 :20, lorsque le Christ était à l’extérieur et dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » De toute évidence, ces gens ne sont pas attentifs – ils ne sont pas assis à Ses pieds, pour ainsi dire – mais ils sont plutôt dans une autre pièce ou un autre bâtiment. Les femmes dans la BibleLa Bible mentionne des prophétesses, comme Hulda dans 2 Rois 22 :11-14, que Dieu utilisa pour transmettre un message à Josias, roi de Juda. Après avoir pris connaissance du livre de la loi retrouvé dans le temple, il manifesta son horreur en découvrant que Juda s’attirait une grande colère à cause de sa désobéissance. Et Josias envoya ses gens auprès d’elle pour s’informer des paroles de Dieu. Les Écritures citent également la prophétesse Anne qui était dans le temple lorsque Jésus-Christ y fut amené quelques jours après sa naissance. Elle était « restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. Étant arrivée, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem » (Luc 2 :37-38). Mais il n’est pas nécessaire d’être prophétesse ou diaconesse pour être considérée comme une servante remarquable de Dieu. Les Écritures et en particulier le Nouveau Testament citent beaucoup d’autres femmes qui ont servi Dieu, comme Marthe et Marie. Dans Jean 12 :3-8, nous lisons l’exemple remarquable de Marie qui oignit les pieds du Christ avec un parfum pur de grand prix et les essuya avec ses cheveux. Pour cet acte, Jésus déclara : « Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » (Matthieu 26 :13). Être une femme ne signifie pas que Dieu ne travaille pas avec nous – Il travaille différemment, avec des rôles différents et d’une manière différente. En ayant cela à l’esprit, j’ai grand espoir que Dieu continuera à travailler avec nous toutes, malgré nos faiblesses humaines. Nous ne vivons pas dans le péché et lorsque nous trébuchons parfois, nous devons nous repentir et nous « relever » pour continuer notre route, sachant que le Christ est notre Avocat. Nous devons pratiquer la justice, comme le dit l’apôtre Jean : « Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste » (1 Jean 3 :7). Nous pouvons donc toutes partager l’espoir de l’apôtre Pierre, lorsqu’il cita le prophète Joël : « Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre […] avant l’arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Actes 2 :18-21). Notre rôle est différent de celui des hommes dans l’Église, mais les femmes comme les hommes ont une part essentielle à jouer dans le plan de Dieu pour l’humanité !
Article a116 – www.eglisedieuvivant.org
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