Chers frères et sœurs, le roi Salomon a écrit qu’une « bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance » (Ecclésiaste 7 :1). Comment est-ce possible ? Comment le jour de la mort peut-il être meilleur que celui de la naissance ? En effet, Salomon écrivit aussi : « Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense […] Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! » (Psaume 127 :3, 5). La naissance d’un enfant représente un des jours les plus heureux au cours de la vie. Peu d’autres jours sont aussi exaltants, mais quels sont les accomplissements de ce bébé qui procure tant de joie lorsqu’il vient au monde ? Une bonne réputation se bâtit sur des actes. Lorsqu’un enfant naît, il ou elle n’a encore rien accompli et ne possède donc pas encore de réputation. Nous ne savons pas si cet enfant deviendra un scientifique qui fera de grandes découvertes ou s’il sera un trublion qui tourmentera sa famille et la société en général. C’est seulement vers la fin de sa vie que nous posséderons la liste de ses réussites ou de ses échecs. Une vie bien remplieDans le cas de Roderick C. Meredith, nous voyons une vie pleine de sens et nous nous réjouissons de voir ce qu’il a accompli. Nous voyons un homme qui a marché avec Dieu. Nous avons tous entendu parler de l’influence qu’il a eu auprès des jeunes étudiants de l’Ambassador College, mais je doute que ceux d’entre nous qui avons suivi ses cours bibliques apprécions toute l’étendue de ce qu’il nous a transmis. Il nous donna beaucoup plus que la meilleure instruction possible concernant la vie de Jésus et Son message. Il nous enseigna comment appliquer la loi divine dans notre vie quotidienne. Il nous encouragea à développer l’habitude de l’étude biblique et la prière quotidienne, ainsi que du jeûne régulier. Comment en mesurer les effets durables dans la vie d’une personne ? Il instilla, parmi ceux qui prêtaient attention, le respect des personnes du sexe opposé. Nous avons appris la bonne manière de fréquenter une autre personne, comment rejeter les désirs égoïstes et comment agir avec les autres de manière désintéressée. Oui, d’autres personnes enseignèrent ces valeurs, mais personne n’eut autant d’importance dans notre vie que M. Meredith pour nous aider à « maintenir » ces standards élevés. L’impact de cet enseignement dans ma vie est incommensurable et je lui en suis très reconnaissant ! Les membres du Conseil des Anciens ont eu l’opportunité de voir une facette de cet homme que beaucoup d’autres gens ne connaissent pas. Nous savons tous combien il était rempli de force, de persévérance et d’énergie. Lors de ses obsèques, un de ses fils mentionna combien M. Meredith savait pardonner. Nous savons tous qu’il se concentrait sur la vue d’ensemble, sans s’attarder sur des broutilles. Mais le fait de l’avoir ainsi côtoyé fut un véritable privilège. J’admire encore la façon dont il dirigeait le Conseil des Anciens. Il était patient et il permettait à chacun de prendre la parole, mais il savait aussi mettre fin à une discussion et passer au sujet suivant lorsque cela était nécessaire. Il ne laissait pas une discussion s’égarer ou devenir stérile : il gardait le contrôle de la réunion. Il savait gérer cet équilibre précaire. Un nouveau départ dans une salle à mangerMa première expérience au sein du Conseil des Anciens eut lieu au début de l’Église du Dieu Vivant. Dieu avait utilisé M. Meredith pour mettre en place l’Église Mondiale de Dieu, lorsque notre ancienne organisation retourna vers une forme de christianisme apostat. Certains hommes ingrats pensèrent alors qu’ils étaient à même de diriger l’Église et ils prirent le contrôle de l’Église Mondiale de Dieu par des manigances et des complots. Il s’avère qu’ils étaient beaucoup plus doués pour détruire que pour édifier. M. Meredith pria pour que Dieu disperse ses ennemis et c’est exactement ce qu’Il fit ! Ces hommes n’arrivèrent pas à s’entendre et ils se séparèrent rapidement dans pas moins de sept directions ! Le Conseil des Anciens nouvellement formé commença à se réunir autour de la table de la salle à manger de M. Meredith. Un des premiers sujets à l’ordre du jour fut la flotte de véhicules pour le ministère et je dois avouer que je ne comprenais pas bien l’importance de ce point précis. Les voitures semblaient être tellement secondaires pour le néophyte que j’étais. Mais rétrospectivement, je me rends compte que ce sujet était très important. Chaque sabbat, nos ministres devaient se rendre dans de nombreuses congrégations, mais aussi visiter des membres qui avaient besoin d’encouragement et de soutien à cette époque difficile. Il voyait l’importance des déplacements pour le ministère au sein de l’Église. Il possédait une vue d’ensemble et il savait ce qui était important à ce moment précis. M. Meredith voyait que ceux qui s’étaient eux-mêmes rendus ennemis avaient aussi un problème. Ils se retrouvaient avec un grand nombre de voitures de location pour lesquelles ils devaient payer des mensualités, mais ils avaient très peu de ministres pour les conduire. Il envoya Tom Turner [notre responsable des affaires légales] négocier un accord qui serait profitable à toutes les entités impliquées, y compris la société de location. Il ne laissa pas l’amertume ou la soif de revanche aveugler son jugement concernant la meilleure décision pour tout le monde, notamment les membres qui avaient besoin de leurs ministres pendant cette crise. Le fait de servir dans le Conseil des Anciens a été un formidable apprentissage. M. Meredith comprenait l’importance de la multitude des conseils et il s’est toujours montré respectueux à l’égard de chacun des membres. Individuellement et collectivement, ces derniers le respectaient de la même manière. De temps à autre, certains individus affirment qu’il y a des conflits au sein du Conseil. Ces personnes ne savent pas de quoi elles parlent. Si tout le monde pensait exactement la même chose à propos de n’importe quel sujet, quelle serait l’utilité d’un Conseil des Anciens ? M. Meredith encourageait le dialogue ouvert, afin que chaque homme puisse s’exprimer librement, mais respectueusement. Il en a toujours été ainsi depuis le début de l’Église du Dieu Vivant. Par rapport à Actes 15, je peux affirmer sans hésiter que nous sommes un groupe d’hommes très unis. La grandeur n’a pas besoin d’être spectaculaire. Au contraire, elle se trouve souvent dans les petites choses accomplies par une personne. Ces quelques remarques font partie de mes souvenirs personnels au sujet de ce grand homme. Nous avons tous nos histoires et nos observations. Dans la suite de cet article, nous vous proposons de lire comment d’autres membres du Conseil des Anciens ont été influencés par M. Meredith. Commentaires des membres du Conseil des AnciensM. Meredith ne pouvait plus voyager au moment de célébrer sa dernière Pâque. M. Wyatt Ciesielka et son épouse eurent donc l’occasion d’observer cette cérémonie au domicile de M. Meredith, en compagnie de sa fille Elizabeth. Voici ce qu’a écrit M. Ciesielka en général et concernant cette soirée de la Pâque en particulier : M. Meredith a établi un formidable exemple de foi, en s’efforçant d’accomplir l’Œuvre et en étant un dirigeant serviteur. Pour M. Meredith, Jésus-Christ était non seulement Son Sauveur personnel, mais aussi la Tête active et réelle de l’Église. Nous avons vu à de très nombreuses reprises combien Dieu était réel pour M. Meredith, lorsqu’il se focalisait sur le fait de savoir comment le Christ voulait qu’il gère « tel ou tel » défi ou opportunité. Nous avons aussi vu l’énergie de M. Meredith alors qu’il s’efforça – jusqu’à l’âge de 87 ans – de venir chaque jour au bureau et d’être impliqué dans toutes les décisions importantes. J’ai vu personnellement l’humilité et l’énergie de M. Meredith lorsque j’ai célébré la Pâque à son domicile, un peu plus d’un mois avant son décès. C’était sa 68ème Pâque et bien que son esprit fût lucide, il n’avait plus la force physique de se lever de son fauteuil sans assistance. Mais il était déterminé à faire sa part au cours de la cérémonie du lavement des pieds, comme il l’avait fait tant de fois dans sa vie. Ce soir-là, il s’efforça d’accomplir à nouveau sa part, comme l’aurait fait quelqu’un de plus jeune. Je chérirai toujours le fait d’avoir pu célébrer cette dernière Pâque avec M. Meredith à son domicile. Notre conversation revenait sans arrêt sur sa profonde appréciation du sacrifice de Jésus-Christ, de son amour pour les frères et sœurs à travers le monde, de sa foi absolue que Jésus-Christ était parti préparer une place pour chacun d’entre nous et qu’Il reviendra bientôt. M. Rod McNair est un des membres les plus jeunes du Conseil, mais aussi un des tout premiers à avoir quitté l’apostasie et à nous avoir rejoints pour raviver l’Œuvre consistant à maintenir et à restaurer le christianisme originel. Il est actuellement directeur adjoint de l’Administration de l’Église à Charlotte, au siège central. J’admirerai toujours M. Meredith pour son courage et sa force morale lorsqu’il se lança seul pour faire renaître l’Œuvre en décembre 1992. À ce moment-là de sa vie, il avait déjà passé plusieurs décennies dans le ministère du Christ et beaucoup de gens auraient alors songé à ralentir ou à prendre leur retraite. Mais il ne fit rien de cela. Il ne savait pas du tout combien de gens allaient suivre, mais il fit preuve de foi et il mit sa vie entre les mains de Dieu. Je me souviens que j’étais à l’étranger, pour un projet de l’Ambassador College, lorsque l’Église Mondiale a débuté. J’écoutais des sermons enregistrés par M. Meredith et ceux-ci me procuraient beaucoup de force et d’encouragement. Je l’admirais en tant qu’oncle et enseignant. J’apprécie l’héritage de cet homme qui abandonna sa vie au Christ. M. Rand Millich est un ministre de longue date et il fait partie du Conseil depuis de nombreuses années. Il est actuellement directeur régional du Nord du Midwest américain et ministre de notre deuxième plus grande congrégation à Kansas City. Un des souvenirs les plus mémorables remonte à l’époque de l’apostasie. J’avais appelé M. Meredith concernant mon souhait de faire partie de l’Œuvre que Dieu accomplissait à travers lui. Il ne fut pas fâché que j’avais attendu aussi longtemps. Au contraire, il fut gentil et compréhensif – prêt à répondre à toutes les questions que je pouvais avoir. Nous nous connaissions depuis longtemps déjà. Il fut un de mes professeurs, il me baptisa, puis il me supervisa en tant que directeur de l’Administration de l’Église. Pendant cette époque difficile dans l’Église, il m’accepta comme ministre et comme ami. Je me souviens de cette époque car il était évident que l’Esprit de Dieu travaillait à travers lui, en tant que dirigeant serviteur et véritable chrétien. M. Douglas Winnail est directeur de l’Administration de l’Église au niveau international. Il est membre de longue date dans l’Église et il fait partie de ceux qui suivirent les cours bibliques de M. Meredith pour les étudiants de première année à l’Ambassador College. Mon épouse et moi connaissions M. Meredith depuis 50 ans. Je fus mis en contact avec lui avant même de venir à l’Ambassador College. Nous étions tous les deux dans sa classe et il nous maria sur le campus à Pasadena. Il fut aussi un de mes professeurs d’élocution. Lorsque j’ai servi comme directeur régional en Irlande et au Royaume-Uni, nous avons eu l’occasion de visiter ensemble de nombreux sites historiques et plusieurs grandes villes européennes, afin de voir ces lieux de nos propres yeux. J’ai toujours été impressionné par l’importance qu’il accordait à la prédication de l’Évangile, à faire l’Œuvre et à obéir à Dieu. Un des thèmes sur lesquels il insistait régulièrement était celui de « dirigeant serviteur » et nous allons continuer à faire de même. Probablement grâce à son expérience au sein de l’équipe de course à pied de son lycée, il semblait toujours déterminé à achever la course dans laquelle il était impliqué. Ce fut assurément un privilège d’avoir travaillé étroitement avec M. Meredith ici à Charlotte au cours des douze dernières années. Depuis deux ans, M. Wallace Smith travaille au siège central, après avoir été ministre sur le terrain pendant plusieurs années. M. Meredith le nomma comme troisième présentateur des émissions télévisées en 2006. Il a récemment endossé le rôle de directeur de la rédaction pour nos revues et nos brochures. J’ai beaucoup de souvenirs de M. Meredith qui me touchent beaucoup, mais l’un d’entre eux illustre parfaitement quelle était la motivation de M. Meredith et l’importance qu’il plaçait dans l’Œuvre de Dieu, à la fois à l’intention du monde et au sein de l’Église. Mon épouse et moi étions à Charlotte pour notre première visite officielle dans le cadre de l’entraînement ministériel. M. et Mme Meredith nous invitèrent à dîner afin de faire connaissance. J’étais assis juste à côté de M. Meredith et il me parlait de l’importance de la responsabilité de servir Dieu et Son peuple en tant que pasteur et berger. Il se pencha tout près de moi dans le restaurant et il me dit d’une voix douce mais grave : « Wally, nous aidons les gens à faire partie de la famille même de Dieu ! » Je fus ému par sa sincérité et le ton grave de sa voix, et j’y repense de temps en temps. Il croyait passionnément à l’appel de Dieu et à notre mission. Je me souviendrai toujours de lui pour cette conviction et pour sa foi profonde en Dieu et dans Son but. À la demande de M. Meredith, M. Dexter Wakefield et son épouse Marcia quittèrent la Floride en 2011, où il s’occupait de plusieurs congrégations, pour travailler ici à Charlotte comme directeur administratif de l’Église. En travaillant au siège central à Charlotte, les déjeuners de travail que nous avions plusieurs fois par semaine avec M. Meredith furent une de mes expériences les plus intéressantes. À 12h30, nous nous asseyions avec notre « casse-croûte » autour de deux tables que nous avions rapprochées dans la salle de réunion. Les discussions abordaient tous les sujets et elles étaient souvent joyeuses, mais les moments les plus intéressants étaient lorsque nous écoutions M. Meredith raconter des événements ou ses expériences avec des gens au cours des premières années de l’Œuvre, dans les années 1950, 60 et 70. Il nous transmit une remarquable mémoire institutionnelle de ces décennies et nous écoutions attentivement lorsqu’il en parlait. Ses commentaires et ses histoires étaient sincères et équilibrés. Il nous donna des éclairages précieux sur le développement de l’Œuvre et les personnes présentes pendant ces décennies. M. Meredith avait passé plus de temps avec Herbert W. Armstrong que n’importe qui d’autre encore en vie ces dernières années. À travers tous les souvenirs racontés par M. Meredith, j’ai l’impression de connaître beaucoup mieux M. Armstrong et l’histoire de l’Église. M. Jeffrey Fall, directeur régional pour l’Ouest des États-Unis, sert dans le ministère depuis 1987 et il est membre de longue date au sein du Conseil des Anciens. Il connaissait M. Meredith et sa famille depuis 37 ans. Il mentionna qu’il le considérait comme un modèle. Voici ce qu’il a écrit : Un des premiers sermons de M. Meredith qui eut un grand impact sur moi fut un sermon très enthousiaste sur le fait d’être certains que tout ce que nous faisions honorait et glorifiait Dieu. Si Dieu est notre Guide, que nous restons proches de Lui, que nous obéissons à Ses lois et que nous marchons avec Lui avec soumission, loyauté et obéissance, nous ne craindrons pas ce que les hommes peuvent nous faire. Nous aurons la paix et la confiance. C’est à Dieu que nous devons faire allégeance et rendre des comptes. M. Meredith fut souvent testé à cet égard. Des années plus tard, après la mort de M. Armstrong, Dieu permit qu’une nouvelle direction teste le peuple de Dieu et bien qu’il n’ait rien fait de mal M. Meredith fut relevé de toutes ses responsabilités au sein de l’Église. En parlant souvent avec lui de ces années difficiles, j’étais impressionné par le fait qu’il n’avait pas de rancœur suite à la façon dont il avait été traité. Il était préoccupé par la destruction implacable de la vérité et de l’Œuvre. Assurément, le fait d’avoir été maltraité et d’avoir maintenu malgré tout une attitude sainte et fidèle, sans amertume, était un formidable trait de caractère que Dieu utilisa ensuite dans son rôle de dirigeant. M. Meredith pouvait pardonner et oublier en toute humilité les fausses accusations, tout en gardant fermement les yeux sur la manière de protéger la vérité et de marcher de tout cœur avec Dieu. Nous connaissions M. Meredith de nom dès que nous sommes entrés dans l’Église de Dieu, mais c’est seulement en entrant à l’Ambassador College, en tant qu’étudiant déjà marié, que nos familles se sont vraiment connues. Toute notre famille a vu que M. Meredith était un homme franc et sincère – il était le même en public et en privé. Il aimait Dieu, sa famille et la montagne. L’amour et le zèle profonds qu’il avait pour l’Œuvre de Dieu ne diminuèrent jamais, même à la fin de sa vie. Nous sommes honorés de pouvoir le considérer comme un vrai ami et un mentor – un défenseur de la loi et de l’Œuvre de Dieu. M. Meredith avait toujours la « vision » en tête, en voyant et en enseignant que si nous honorons et que nous glorifions Dieu dans tout ce que nous faisons, nous vivrons en ayant les yeux fixés sur le Royaume de Dieu à venir. M. Stuart Wachowicz est le directeur régional de l’Œuvre de Dieu au Canada. M. Meredith trouvait son expérience dans le système éducatif et dans les institutions gouvernementales éminemment utile. Il entra au Conseil des Anciens en 2012. Dans les mois qui ont suivi la mort de M. Herbert Armstrong, des annonces de plus en plus fréquentes ou de nouveaux enseignements remettaient en cause presque toutes les doctrines que nous avions apprises et prouvées dans les Écritures. Beaucoup étudièrent la Bible en détail et, ce faisant, ils prouvèrent à nouveau la véracité des enseignements de M. Armstrong. En 1993, après avoir contacté l’Église Mondiale de Dieu, mon épouse et moi avions reçu un courrier contenant des ouvrages imprimés et des cassettes audio. Il était difficile de contenir notre joie lorsque nous avons entendu M. Meredith dans ces sermons. Le son de la vérité était à nouveau disponible ! Le jour où nous avons entendu ces cassettes reste un de nos meilleurs souvenirs. Nous avons prié Dieu avec reconnaissance pour avoir préservé Son Œuvre à travers Son serviteur, M. Roderick Meredith. Les frères et sœurs au Canada ressentent assurément un vide après le décès de M. Meredith. Son long parcours dans l’Église, pendant lequel il s’accrocha à la vérité, nous encourage et nous inspire tous. Bien qu’il fût moqué par ceux qui retombèrent dans l’erreur, M. Meredith est resté déterminé. Il se souciait profondément du troupeau qui lui était confié. À présent, son plus grand héritage serait que l’Église du Dieu Vivant reste fidèle et loyale à Dieu, tout comme lui, en achevant la grande mission de propager la vérité à tout Israël et au monde. Finalement, M. Lambert Greer est directeur régional pour le Centre-Est des États-Unis et cela fait 50 ans qu’il sert dans le ministère. Il a travaillé étroitement avec M. Meredith pendant de nombreuses années et il est membre du Conseil des Anciens depuis le début de l’Église du Dieu Vivant. Un moment important de ma vie fut d’entendre la voix de Roderick C. Meredith dans les émissions radiophoniques, The World Ahead, à l’époque de l’Église Mondiale de Dieu, dire : « Ne me croyez pas, croyez la Bible. » Ces paroles résonnèrent dans mon esprit et dans mon cœur. Cela faisait des années que je n’avais plus entendu ces paroles qui, à de nombreux égards, illustraient la vie et l’exemple de M. Meredith. La force de M. Meredith n’était pas de dire ces mots, mais de vivre par ces mots. Je faisais partie des nombreuses personnes dans l’Église du Dieu Vivant qui avaient été enseignées « à ses pieds » à l’Ambassador College. Quelques années plus tard, je fus béni de pouvoir le considérer comme un ami et de servir dans le ministère sous sa direction. Je me souviendrai toujours de M. Meredith à la lumière des paroles de Jésus-Christ : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 :34). Nous sommes très reconnaissants pour le leadership de M. Meredith et nous sommes reconnaissants qu’il ait établi le Conseil des Anciens. Celui-ci lui donna des conseils sages et créa un environnement stable pour l’Église. Nous attendons du Conseil qu’il continue à remplir ce rôle à l’avenir. M. Meredith a mentionné à de nombreuses reprises que le leadership au sein du Conseil était plus uni qu’à n’importe quelle période dont il se souvienne, à l’exception des premières années de l’Ambassador College. Je m’attends à ce que cela continue, vu la qualité des hommes qui y servent. La perte de M. Meredith pèsera sur nos épaules lorsque nous nous poserons des questions ou que nous rencontrerons des situations dans lesquelles nous aurions aimé le consulter. Il y aura aussi des moments où nous aimerions partager avec lui des expériences ou des accomplissements, mais nous devrons attendre la résurrection pour cela. Entre-temps, la meilleure façon de lui rendre hommage est de faire ce qu’il fit : avoir les yeux tournés vers le Christ et faire l’Œuvre. Nous pourrons alors anticiper le jour où nous nous tiendrons debout à ses côtés et que nous entendrons ces paroles réconfortantes : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ! » Que Dieu hâte ce jour ! Les photos suivantes des différentes étapes de la vie et du travail de M. Meredith ont été sélectionnées par sa famille et exposées pendant ses obsèques.
Article a119 – www.eglisedieuvivant.org
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