Qu’est-ce que le péché ? Cette question n’est probablement pas en haut de la liste des sujets dont les gens aiment discuter. Mais le péché – et la façon dont il est défini – affecte presque tous les aspects de notre vie. Comprendre ce qu’est le péché et ce qu’il n’est pas, et savoir comment le vaincre, permet de régler une grande partie de notre vie. Loin d’être un sujet poussiéreux et ennuyeux, comprendre le péché et sa nature est au centre de la compréhension même de la vie. Au cours de la dernière Fête des Tabernacles, pendant laquelle nous venons de célébrer à l’avance le règne de Jésus-Christ et des saints dans le Royaume de Dieu, nous avons assurément relu Ésaïe 11 :9, déclarant que « la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent ». Un des éléments du nouveau monde de joie que le Christ établira sera que la connaissance de Dieu se répandra aux quatre coins de la Terre. Mais cette connaissance ne concernera pas seulement l’agriculture ou la science. Elle inclura la véritable connaissance du péché. Le fait de connaître véritablement ce qu’est le péché – et ce qu’il n’est pas – sera un élément essentiel de toutes les merveilles qui se développeront pendant le Millénium ! Mais pour enseigner cette connaissance dans le monde à venir, vous et moi devons la comprendre dès maintenant. Qu’est-ce que le péché ? La malédiction de l’humanitéÀ l’exception de Jésus-Christ, tous les êtres humains qui ont vécu ont péché (Romains 3 :23). Nous méritons alors le « salaire du péché » – c.-à-d. la mort (Romains 6 :23). Dans 1 Jean 1 :8-9, nous voyons que « si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes », mais « si nous confessons nos péchés » et que nous nous en éloignons, Dieu « est fidèle et juste pour nous les pardonner ». Notre mode de vie est important ! Et nous pouvons avoir de l’espérance grâce au sacrifice de Jésus. Il est mort pour chaque être humain en raison de Son amour pour toute l’humanité. « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 :8). « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16). Il est crucial de comprendre que tout le monde a besoin d’avoir ses péchés couverts et pardonnés ; et Dieu souhaite le faire en raison de Son grand amour pour l’humanité. Même si nous n’avons pas commis un péché en particulier selon la lettre, nous l’avons probablement commis selon l’esprit. L’apôtre Paul montra clairement que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23). Quant à Jean, il écrivit que nous ne pouvons pas renier le péché : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous » (1 Jean 1 :8). Mais qu’est-ce que le péché ? Comment devrait-il être défini ? Dans le monde actuel, il y a une confusion et une divergence généralisées au sujet des comportements moraux acceptables. Un sondage mené par Pew Research en 2015 montrait à quel point la population américaine était confuse au sujet du bien et du mal. Bien entendu, la même confusion prévaut dans l’ensemble des sociétés occidentales et dans une grande partie du monde. Lorsqu’il fut demandé à ce panel américain ce qu’il considérait être un péché, 22% des sondés répondirent que l’avortement n’était pas un péché, 29% que l’homosexualité n’était pas un péché et 40% que vivre ensemble sans être mariés n’était pas un péché. En revanche, 19% des sondés ont répondu qu’utiliser de l’énergie sans se soucier de l’environnement était un péché ! Pourquoi y a-t-il autant de disparité et de confusion concernant la définition du péché ? La meilleure réponse à apporter se trouve peut-être au dernier verset du livre des Juges : « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21 :25). Le fait de considérer comment certaines personnes définissent le péché permettra peut-être de faire la lumière à ce sujet. Certains partisans de l’athéisme professent qu’un bon comportement est simplement défini par le fait d’être bon envers tous, de faire ce qui est juste à vos yeux et d’éviter de causer du tort aux autres dans la mesure du possible. Cela semble correct, n’est-ce pas ? En apparence, c’est le cas. Cela ressemble même au commandement divin d’aimer son prochain comme soi-même. Mais quel est le problème avec cette philosophie ? S’agit-il d’une directive suffisante pour déterminer notre conduite ? Que se passe-t-il si ce qui est juste à mes yeux ne l’est pas à vos yeux ? Que se passe-t-il si nos idées s’opposent ? Par exemple, de nos jours, il n’est pas rare de voir des individus « tomber amoureux » avec une personne qui est déjà mariée et penser qu’ils n’ont pas d’autre choix que de poursuivre cette relation, même si un mariage ou une famille sera détruite en cours de route. Qui devrait porter le fardeau de la douleur dans cette situation – l’autre conjoint et leurs enfants, le cas échéant, ou plutôt le nouveau « couple » dont chacun vient soudainement de « trouver son âme sœur » alors même qu’un des deux était déjà marié ? Comment déterminer cela ? Comment le raisonnement humain pourrait-il garantir à lui seul où se trouve le « bien » dans une telle situation qui engendrera de la peine, de la douleur et des conséquences indélébiles, quelle que soit l’issue ? Que dire au sujet des prétendus chrétiens ? Comment définissent-ils le péché ? En général, beaucoup de « chrétiens » traditionnels définissent le péché comme le fait « de ne pas aimer les autres et de ne pas observer l’alliance du Nouveau Testament ». Quel est le problème avec ce raisonnement ? Que signifie vraiment « aimer » ? Et que déclare « l’alliance du Nouveau Testament » ? Beaucoup citeront Paul qui a écrit : « L’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13 :10), en pensant que cela soutient leur croyance que l’amour a supplanté la loi pour définir ce qu’est un comportement acceptable. La plupart diront que les Dix Commandements sont de bons principes, mais beaucoup admettront également qu’ils ne croient pas que vivre selon ces commandements soit nécessaire pour obtenir la vie éternelle. Une telle notion est mise à l’écart au profit d’une directive floue au sujet de « l’amour ». Cependant, Jésus a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 :15). À quels commandements Jésus faisait-Il allusion ? Il déclara à une autre occasion : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17) avant d’énumérer plusieurs des Dix Commandements. Plus tard, Jacques expliqua que transgresser un seul commandement revenait à tous les transgresser (Jacques 2 :10). Saviez-vous qu’il y a plus d’un siècle, certains observateurs aux États-Unis s’inquiétaient des effets de la popularité croissante du baseball ? Ils craignaient que les rencontres sportives qui avaient lieu le dimanche ne détournent les fidèles de l’observance du « sabbat » et que cela érode leur foi. (Dans leur esprit, le dimanche était le “sabbat”.) Cette controverse fut rapportée dans un livre écrit en 1900 par Abram Herbert Lewis et intitulé La décadence rapide du dimanche, et ensuite ? (Swift Decadence of Sunday, What Next ?). Mais que s’est-il vraiment passé ? Les dirigeants protestants avaient depuis longtemps érodé les Dix Commandements en perpétuant la fausse doctrine de l’observance du dimanche au lieu du sabbat du septième jour. Ils adoptèrent cette position en affirmant que la loi avait été « abolie ». Cependant, lorsque vous abandonnez une loi, qu’est-ce qui vous retient d’en abandonner une autre, puis une autre et encore une autre ? Un compromis en entraîne un autre. Une fois que des dirigeants religieux eurent changé la définition du « péché » qui devint la transgression d’une loi assez vague sur « le manque d’amour », leur argument moral était voué à l’échec. Et il en résulte le climat actuel où « tout est permis ». Qu’est-ce que le péché ?Le dénominateur commun de toutes les mauvaises approches au sujet du péché est qu’elles sont basées sur des raisonnements humains. Pouvons-nous nous fier à des raisonnements humains pour déterminer la vérité spirituelle ? Non. Comme Salomon l’a écrit : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbes 14 :12). La seule définition valide du péché émane de Celui qui nous a créés ! Il inspira l’apôtre Jean à écrire : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Voici la définition du péché donnée par Dieu. Où nous conduit le fait de se baser uniquement sur des raisonnements humains pour définir le péché ? Si vous voulez le savoir, regardez simplement autour de vous, car cette approche a engendré précisément la société dans laquelle nous vivons ! Dans l’ensemble, pouvons-nous dire que notre société reflète plutôt l’ordre ou le désordre ? L’harmonie ou le chaos ? La violence ou la paix ? Au cours de la Fête des Tabernacles, les grandes différences entre le monde d’aujourd’hui et le Millénium ont été clairement démontrées. Nous sommes familiers avec le monde dans lequel nous vivons et, pendant la Fête, nous nous sommes focalisés chaque jour sur un monde meilleur à venir. Notre société est le résultat d’une dépendance à outrance des raisonnements humains sur de tels sujets – de par lui-même, le raisonnement humain ne peut pas se séparer véritablement des séductions de Satan le diable. Le contraste entre cette société et le monde que Dieu a promis a été mis en exergue pendant les Fêtes d’Automne. Contrairement aux idées personnelles au sujet du péché, la définition divine n’est pas arbitraire. Ses commandements sont non seulement le reflet de Son caractère parfait et immuable, mais ils sont aussi conçus pour notre bien ! Notez ce que Moïse déclara aux anciens Israélites : « Et observe ses lois et ses commandements que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, et que tu prolonges désormais tes jours dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Deutéronome 4 :40). Le même concept est répété un peu plus loin : « L’Éternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces lois, et de craindre l’Éternel, notre Dieu, afin que nous soyons toujours heureux, et qu’il nous conserve la vie, comme il le fait aujourd’hui » (Deutéronome 6 :24). Ses lois – pas nos propres idées au sujet de ce qui serait bien – nous permettent de ne pas subir les conséquences du péché, en nous récompensant plutôt avec de véritables bonnes choses. De la clarté et des directives pour un monde séduitDieu avertit fermement Son peuple de sortir de Babylone (Apocalypse 18 :4). Le mot d’origine grecque Babylone (ou Babel en hébreu) signifie confusion. Lorsque nous ignorons la définition divine du bien et du mal, les voies de l’humanité aboutissent à la confusion – au point que la société a perdu la capacité à penser clairement et raisonnablement. La Bible doit être notre guide concernant la définition du péché, pas notre opinion ou notre ressenti. C’est Dieu, pas l’humanité, qui décide ce qui constitue ou non un péché. « Je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit : Tu ne convoiteras point » (Romains 7 :7). Il est extrêmement important de comprendre et d’observer la loi car celle-ci définit aussi le péché. Jésus-Christ est notre norme à atteindre (Éphésiens 4 :13). Le fait qu’Il vive dans Ses disciples à travers le Saint-Esprit est la seule façon d’aider les êtres humains à observer la loi divine de la façon prévue par l’Éternel. Jésus observa à la perfection tous les aspects de la loi de Son Père et Il nous aidera à en faire de même. L’humanité est incapable de l’observer parfaitement par elle-même, comme nous l’enseigne l’Histoire d’Israël. Cependant, lorsque les gens pèchent, qu’ils se repentent et qu’ils cherchent l’amour de Dieu en observant Ses commandements avec Son aide, alors Dieu couvre leurs péchés dans Son amour parfait (1 Jean 5 :3). Le monde est séduit. L’athéisme, le christianisme traditionnel et toutes les autres mouvances ne comprennent pas vraiment ce qu’est le péché. Mais nous pouvons le comprendre ! Grâce à la compréhension qui est uniquement accordée à travers l’Esprit de Dieu, nous ne devons pas être confus : le péché est la transgression de la loi divine. À travers Jésus-Christ, nous bénéficions du pardon et de la miséricorde lorsque nous avons péché. À travers Son Esprit, Il nous donne même la force de résister au péché et de le vaincre – ce dont nous avons tous désespérément besoin.
Article a221 – www.eglisedieuvivant.org
Copyright © 2024 Église du Dieu Vivant |