Dans ses messages, M. Richard Ames nous rappelle souvent de « réclamer les promesses divines ». Combien de fois mettons-nous en pratique ce conseil ? Dieu veut que nous nous présentions avec assurance devant Lui, comme des enfants le feraient devant leur père physique. Après tout, Dieu est notre Père céleste et Jésus-Christ est notre Frère aîné (Matthieu 6 :9 ; Hébreux 2 :11-12, 17). L’apôtre Paul nous dit : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption [de filiation], par lequel nous crions : Abba ! Père ! » (Romains 8 :14-15). En dépit du mot utilisé par la plupart des traducteurs, Dieu ne nous adopte pas. Il nous engendre, comme de nombreux passages bibliques le montrent. Par exemple, les deux versets suivants nous disent que l’Esprit même de Dieu « rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :16-17). Notez aussi qu’il existe deux esprits : l’Esprit de Dieu et l’esprit humain. Lorsque nous sommes baptisés, nous recevons « l’ADN » spirituel de Dieu par l’imposition des mains : « Quiconque est né [engendré ou conçu] de Dieu ne pratique pas le péché [c.-à-d. ne vit pas selon le péché], parce que la semence [du grec sperma] de Dieu demeure en lui » (1 Jean 3 :9). Quelle vérité remarquable nous est révélée par Dieu dans cette déclaration ! Si nous croyons à cela, pourquoi nous semblerait-il étrange de nous présenter devant notre Père céleste et de Lui réclamer Ses promesses ? Les jeunes enfants s’adressent souvent à leurs parents avec assurance en leur rappelant les promesses qu’ils ont faites. Dieu veut que nous sachions qu’Il est un Père aimant. Puisque Dieu est notre Père et que Jésus est à la fois notre Frère aîné et Souverain Sacrificateur qui intercède en notre faveur, « approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4 :16). Comprendre les promesses divinesChers frères et sœurs, nous devons marcher avec confiance dans la foi. Cela ne veut pas dire que nous devrions marcher de façon insensée en cette époque troublée, mais que nous ne devrions pas être paralysés par la peur. Peu importe les événements qui nous entourent, nous devrions être conscients que notre Père et notre grand Frère connaissent la situation et qu’Ils sont avec nous, « car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4 :15). Nous devons avoir confiance dans les promesses faites par Dieu et nous ne devons pas craindre de les Lui rappeler. Parallèlement, nous ne devons pas nous comporter comme des enfants en bas âge qui ne saisissent pas toujours les nuances dans les promesses faites. Certaines promesses sont conditionnelles. De plus, les promesses ne dépendent pas des caprices des enfants. Ceux-ci peuvent parfois être impatients et il en va de même pour chacun d’entre nous. Les promesses que Dieu fit à Abraham, le père des croyants, étaient certaines, mais toutes ne s’accomplirent pas au cours de sa vie. Leur accomplissement ultime ne se réalisera qu’à la résurrection – et bien qu’il se soit écoulé des milliers d’années depuis la mort d’Abraham, pour lui, cela sera comme un instant lorsqu’il se « réveillera » à ce moment-là. Paul fit une déclaration que nous pourrions facilement oublier dans les périodes troublées. En faisant référence à Abraham et à ceux qui l’ont précédé, il a écrit : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11 :13). Ces héros de la foi regardaient au-delà de l’instant présent. Ils avaient les yeux fixés sur un pays céleste et éternel, « c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (verset 16). Nous voyons dans ce passage que Dieu se réjouit lorsque Ses enfants placent leur confiance totale en Lui. Plus loin dans ce même chapitre, des déclarations similaires sont faites au sujet d’autres serviteurs fidèles. « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection » (versets 39-40). Oui, ils parviendront à la perfection et, oui, ils recevront la promesse, mais ce n’est pas encore arrivé. Dieu nous dit : Patience, les enfants. Il met en œuvre Son « plan magistral ». Paul nous avertit aux versets suivants : « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection ; en échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12 :1-2). Il décrivit ce que Jésus endura, avant de nous rappeler : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché » (verset 4). Puis il nous rappela de ne pas perdre courage lorsque Dieu nous reprend (verset 5), car notre Père nous aime et Il se préoccupe de chacun d’entre nous. Je ne sous-entends pas que vous et moi devions nécessairement ou personnellement être corrigés par la crise actuelle, bien que nous puissions assurément tirer des leçons de cette expérience. En revanche, c’est assurément une correction pour le monde. Dieu permet que cela arrive afin de réveiller l’humanité. Quelques individus entendent l’avertissement, mais la majorité aura besoin d’une alarme beaucoup plus puissante. Un courage à bon escientBeaucoup d’entre nous ont lu le Psaume 91 et ont médité à son sujet au cours de la pandémie de Covid-19. Ce psaume formidable promet la protection à ceux qui placent leur confiance en Dieu. Relisez ce psaume en entier, en faisant particulièrement attention aux versets 3, 6-8, 10-11. De nos jours, nous apprécions particulièrement la protection divine, mais comme je l’ai déjà mentionné, cela ne signifie pas que nous devrions marcher imprudemment en tentant Dieu. Satan cita précisément les versets 11 et 12 afin de pousser le Christ à tenter Dieu (Matthieu 4 :5-6). Nous ne devons pas être insensés. Nous devons considérer la vue d’ensemble. Il est évident que Dieu a été très miséricordieux à l’égard de Ses enfants pendant cette période, mais Il a aussi permis que certains tombent malades. De toutes façons, le moment venu, il faut bien mourir de quelque chose (voir Psaume 103 :3 ; 2 Rois 13 :14). Nous pouvons seulement résoudre les problèmes et les défis que nous sommes vraiment prêts à affronter. Regardons en face la vérité qui effraie tant de gens : il est vrai que cette pandémie est notre ennemie et qu’elle détient le potentiel de nous tuer. Cependant, il est également vrai que Dieu nous donne cette formidable promesse : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15 :57-58). Y croyons-nous vraiment ? Il est facile de ne voir que l’instant présent, de prendre peur à cause des événements et d’oublier la vue d’ensemble du plan de Dieu, ainsi que notre rôle au sein de ce plan. Notez encore ce passage encourageant : « L’Éternel regarde du haut des cieux, il voit tous les fils de l’homme ; du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme leur cœur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions » (Psaume 33 :13-15). Oui, Il forme individuellement le cœur de chacun d’entre nous ! Il vous connaît. Il me connaît. Et Il œuvre en chacun de nous individuellement, car Il sait mieux que quiconque ce qu’il y a de mieux pour nous. Notre Père céleste est intimement impliqué dans l’éducation de Ses enfants. La plupart d’entre nous finiront par voir le bout de cette pandémie sans encombre. Certains tomberont peut-être malades, mais la plupart guériront. Nous croyons que Dieu est notre Guérisseur (Exode 15 :26). Seulement voilà, nous perdons des membres chaque année pour des raisons diverses et variées, mais quelle que soit la cause du décès, nous avons l’assurance que « la mort des bien-aimés de l’Éternel est précieuse à ses yeux » (Psaume 116 :15, Ostervald). Soyons courageux frères et sœurs. Ne soyons pas insensés. La menace est bien réelle, mais ayons les yeux tournés vers Dieu. Faisons-Lui confiance, car Il nous connaît individuellement. Il est notre Père aimant. Pas un seul passereau ne meure sans que le Père ne le sache, combien plus précieux sont Ses enfants à Ses yeux !
Article a246 – www.eglisedieuvivant.org
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