Il y avait cinq enfants dans ma famille reconstituée et mon beau-père faisait preuve d’ingénuité pour nous maintenir tous occupés en faisant des choses constructives. Lorsque nous étions enfants, le divertissement venait après les tâches et l’entretien de la maison. Il s’agissait par exemple de tondre la pelouse, de couper la haie et de ramasser les feuilles mortes. Quelques années plus tard, nous avons aidé à construire une extension à la maison, à décaper un plancher en bois massif pour le cirer ou encore à peindre les murs d’un appartement à l’étage. En tant qu’adolescents, si nous rentrions plus tard que l’heure prévue, il ne nous disait pas grand-chose, mais le lendemain matin, il nous réveillait une heure plus tôt afin d’accomplir les tâches qu’il nous avait assignées ce jour-là. Il arrivait le matin et il nous disait : « J’espère que tu as passé du bon temps hier soir, mais la prochaine fois, tu as intérêt à rentrer à l’heure prévue, comme ça je n’aurai pas à te réveiller aussi tôt ! » Comme vous pouvez l’imaginer, nous nous plaignions de la difficulté de nos nombreuses tâches. Il écoutait, mais il répondait invariablement : « Eh les garçons, si c’était facile, tout le monde le ferait, mais très peu le font ! » Nous entendions cela très souvent. Nous avons appris des leçons importantes pour la vie en menant à bien des projets difficiles, sans compter les compétences qui nous ont servi dans la vie adulte. Mon beau-père savait imposer la discipline, mais en tant qu’enfant, je pensais qu’il était un tyran. Plus tard, j’ai compris qu’il nous préparait pour la vie adulte. Avant qu’il décède, à un âge avancé, je l’ai remercié d’avoir supporté nos plaintes alors qu’il accomplissait son objectif, en nous poussant hors de notre zone de confort pour apprendre et faire des choses productives. Mes frères ont également été modelés par ces expériences. L’éthique du travail qui en découle, ainsi que l’attitude consistant à penser « je peux y arriver », nous a beaucoup aidé dans nos différents projets au fil des ans. Je pense que nous considérons tous avec gratitude le fait que, contrairement à beaucoup, nous avons appris comment mener une vie productive. Il y a ici un parallèle avec la description de la vie chrétienne que Jésus donna lorsqu’Il a dit : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14). Choisir la bonne voieLa plupart des gens choisissent le mode de vie menant vers le « chemin spacieux ». Peu choisissent le chemin resserré qui consiste à « [chercher] premièrement le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6 :33). Qu’est-ce que la justice ? Psaume 119 :172 nous dit que « tous [les] commandements sont justes ». Ceux qui choisissent la voie difficile rencontreront de nombreux obstacles et des distractions qu’il faudra surmonter. Comme l’apôtre Paul l’a expliqué au jeune évangéliste Timothée : « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3 :12). Si nous désirons vivre selon le mode de vie chrétien, nous irons toujours à contre-courant de la société. En tant que disciples du Christ, nous ne pouvons pas « suivre le mouvement ». La plupart des projets que j’ai entrepris pendant ma jeunesse m’ont demandé de la persévérance pour les accomplir et le même principe s’applique à la vie chrétienne. Jésus a dit que « celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Marc 13 :13). Si c’était facile, tout le monde le ferait, mais très peu le font.
Article a286 – www.eglisedieuvivant.org
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