Parfois, nous pouvons avoir l’impression que le Jour de la Pentecôte soit un peu négligé parmi les autres Jours saints, car nous n’y pensons pas aussi souvent, mais Dieu a établi chaque Jour saint pour une raison précise. Ils renferment tous une richesse et une profondeur qui exigent et qui méritent que nous méditions à leur sujet. La Pentecôte représente le jour où Dieu donna Son Saint-Esprit à Son Église, conférant à Son peuple une puissance divine et miraculeuse. Nous avons besoin de cet Esprit et des miracles que Dieu rend possibles par son intermédiaire, comme M. Roderick Meredith l’avait écrit dans un éditorial paru en 2010 : « Nous avons tellement besoin de ces “dons” pour commencer à avoir un impact réel sur nos frères et sœurs, et surtout sur le monde. Nous en avons besoin pour vraiment “terminer” la tâche. Je vous prie de vous joindre à moi pour faire partie de ceux qui s’efforcent à “tout mettre en œuvre” pour chercher Dieu et essayer par tous les moyens de Lui “donner” notre vie dans une obéissance et un service zélés, ainsi que de réclamer les dons du Saint-Esprit de Dieu pour Son Œuvre, Son ministère et tout Son peuple ! »[1] Une méditation appropriée sur la signification de la Pentecôte peut nous aider à implorer Dieu de cette manière. La Bible mentionne plusieurs célébrations de la Pentecôte. Comparons deux d’entre elles et voyons ce que nous pouvons en apprendre. Leurs similitudes et leurs différences sont porteuses de principes importants que nous devons garder à l’esprit. La Pentecôte de l’Exode Il y a environ 3500 ans, Dieu écrivit les Dix Commandements de Son propre doigt, au mont Sinaï. Vu la chronologie de tous les événements entourant le don des Dix Commandements, l’Église comprend depuis longtemps que cela eut lieu le jour même de la Pentecôte. S’il y a bien quelqu’un qui est toujours à l’heure et qui a pleinement conscience de la vue d’ensemble, c’est Dieu ! Les dates de la Pâque et des Jours des Pains sans Levain sont liées à des événements d’une grande importance. Au cours de cette Pentecôte, la Bible indique clairement que Dieu voulait faire une forte impression. Il ne s’agissait pas de « faire le spectacle », mais d’atteindre un but précis. Par exemple, Exode 19 :3-8 montre comment Dieu demanda à Moïse de faire des allers-retours entre Lui et les Israélites afin de leur transmettre Ses instructions. Pourquoi ? Dieu ne pouvait-Il pas entendre ce que le peuple disait ? Une partie de la leçon que Dieu voulait enseigner au peuple était Sa façon de travailler. Ce passage nous donne des informations importantes non seulement sur ce qu’Il communique, mais aussi sur la manière dont Il le fait. Dieu se servit de Moïse et « l’Éternel dit à Moïse : Voici, je viendrai vers toi dans une épaisse nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai, et qu’il ait toujours confiance en toi » (Exode 19 :9). Dieu voulait que le peuple comprenne qu’Il travaillait par l’intermédiaire de Moïse. Dieu choisit des individus selon Son bon vouloir et Il avait spécifiquement choisi Moïse. Il était important pour Dieu que le peuple s’en rende compte et prenne cela au sérieux. « Et l’Éternel dit à Moïse : Va vers le peuple ; sanctifie-les aujourd’hui et demain, qu’ils lavent leurs vêtements. Qu’ils soient prêts pour le troisième jour ; car le troisième jour l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur le mont Sinaï. Tu fixeras au peuple des limites tout autour, et tu diras : Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d’en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort. On ne mettra pas la main sur lui, mais on le lapidera, ou on le percera de flèches : animal ou homme, il ne vivra point. Quand la trompette sonnera, ils s’avanceront près de la montagne » (Exode 19 :10-13). Le Dieu des cieux, le Créateur de toutes choses, allait descendre personnellement sur cette montagne. Dieu allait venir et le peuple avait l’obligation de s’y préparer. À quoi ces trois jours ressemblèrent-ils ? Pouvez-vous imaginer l’effervescence qui s’installa parmi le peuple ? Enfin, « le troisième jour au matin, il y eut des coups de tonnerre, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement ; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d’épouvante » (Exode 19 :16). J’ai essayé de trouver des paysages de montagne pouvant m’aider à imaginer à quoi cela aurait pu ressembler. Ce qui s’en rapproche le plus sont les impressionnantes éruptions volcaniques qui crachent de la cendre et de la fumée dans le ciel, avec des éclairs traversant le nuage de cendres en raison des décharges électriques. Tout cela peut être le résultat d’un phénomène naturel. En revanche, ce qui ne l’est pas, c’est le son d’une trompette sortant d’un nuage, sur la montagne, suffisamment fort et perçant pour que des millions de gens puissent l’entendre. C’était surnaturel et ils étaient terrifiés. « Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu ; et ils se placèrent au bas de la montagne. Le mont Sinaï était tout en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence » (Exode 19 :17-18). En temps normal, cette montagne représentait l’image de la stabilité et de la solidité. Mais à ce moment-là, elle tremblait, bougeant sur ses bases, avec la puissance et la force de Celui qui descendait sur son sommet, un Être doté d’une puissance incomparable par rapport à n’importe quelle montagne. Un événement organisé à dessein Exode 19 :19 rapporte que « le son de la trompette retentissait de plus en plus fortement », or c’était déjà un son qui faisait trembler le peuple de peur. Alors que l’Être s’approchait de plus en plus du sommet de la montagne, « Moïse parlait, et Dieu lui répondait à haute voix ». C’était très impressionnant ! La Bible ne rapporte pas la teneur de ces échanges, mais nous pouvons aisément imaginer l’impact de cette discussion sur les Israélites : entendre leur dirigeant humain s’adresser au Dieu majestueux qui était caché dans la fumée et le feu sur la montagne tremblante, au milieu des sonneries des shofars divins, puis entendre ce même Dieu répondre de Sa voix tonitruante. Peu importe ce que Dieu et Moïse se dirent, il est clair que Dieu cherchait à faire une impression : l’Éternel, votre Créateur, est présent. Ce fut une Pentecôte hors du commun. « Ainsi l’Éternel descendit sur le mont Sinaï, sur le sommet de la montagne ; l’Éternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta » (Exode 19 :20). Moïse était courageux ! Pouvez-vous imaginer l’impression que cela dut produire sur le peuple lorsque, après avoir reçu l’ordre ne pas s’approcher de la montagne et avoir vu tout ce qui s’y passait, Moïse monta dans le tumulte ? « L’Éternel dit à Moïse : Descends, fais au peuple la défense expresse de se précipiter vers l’Éternel, pour regarder, de peur qu’un grand nombre d’entre eux ne périssent. Que les sacrificateurs, qui s’approchent de l’Éternel, se sanctifient aussi, de peur que l’Éternel ne les frappe de mort. Moïse dit à l’Éternel : Le peuple ne pourra pas monter sur le mont Sinaï, car tu nous en as fait la défense expresse, en disant : Fixe des limites autour de la montagne, et sanctifie-la » (Exode 19 :21-23). Dieu enseigna un point important : même si vous le vouliez, vous ne pourriez pas vous approcher. Vous n’en êtes pas dignes. Dieu utilisa ce contexte pour donner les Dix Commandements et la Pentecôte est une saison adéquate pour les relire dans Exode 20 :1-17. Je vous encourage à le faire en imaginant la voix puissante de Dieu, prononçant chaque commandement depuis la montagne, et en songeant à ce que dut ressentir l’assistance présente et tremblante. « Tout le peuple entendait les coups de tonnerre et le son de la trompette ; il voyait les flammes de la montagne fumante. À ce spectacle, le peuple tremblait, et se tenait dans l’éloignement. Ils dirent à Moïse : Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions » (Exode 20 :18-19). Ils se tournèrent vers Moïse car cette démonstration de la puissance divine était terrifiante. Cela aussi faisait partie du dessein de Dieu. Il voulait qu’ils entendent Son serviteur, qu’Il avait choisi, et qu’ils le croient pour toujours (Exode 19 :9). Dans Exode 20 :20, « Moïse dit au peuple : Ne vous effrayez pas ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve que Dieu est venu, et c’est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne péchiez point. » Dieu voulait que le peuple comprenne que les Dix Commandements sont une loi différente des autres, sans aucune comparaison possible avec le code d’Hammourabi ou n’importe quelle législation qu’ils auraient pu connaître sous le règne de Pharaon, pendant leur séjour en Égypte. C’était le Créateur même de l’Univers qui leur donnait ces commandements. Il aurait pu le faire d’une manière complètement différente, mais Dieu conçut minutieusement ces moments dans un but précis. Il est le grand Concepteur et personne n’est capable de faire une impression aussi forte que le Dieu vivant. Tout ce que Dieu accomplit renferme une raison et un plan, y compris les actions et les choix qu’Il fit lors de cette Pentecôte, il y a environ 3500 ans. La Pentecôte des Actes Avançons maintenant à la Pentecôte de l’an 31 de notre ère. Gardez à l’esprit que l’Homme dont nous allons parler est le même Être qui descendit sur le mont Sinaï au milieu des flammes, de la fumée, des éclairs et du tonnerre – Celui qui parla avec Moïse. « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1 :4-5). Dieu voulait qu’ils attendent le Saint-Esprit jusqu’au Jour de la Pentecôte. Dieu sait ce qu’Il fait et Il respecte toujours Son calendrier. Pouvez-vous imaginer ce que durent être ces jours d’attente ? Imaginez devoir attendre à Jérusalem jusqu’à ce que le Messie, que vous avez vu ressuscité, vous donne une puissance. À quoi ressemblait cette attente, jour après jour, sachant qu’une promesse de puissance divine allait arriver ? Ils crurent à cette promesse. Ils se préparèrent et ils travaillèrent avant même de recevoir le Saint-Esprit. Ils remplacèrent Judas, s’assurant que leur nombre était au complet. Ils passèrent du temps à organiser l’Église du mieux possible, selon leur compréhension. Enfin, « le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient assis » (Actes 2 :1-2, Ostervald). Il est facile de penser que les membres de l’Église originelle étaient différents de nous, mais il s’agissait d’individus réels. Tout comme nous, ils étaient mariés, ils avaient des enfants, des préoccupations quotidiennes, une existence réelle et ils réagirent de la même manière que nous le ferions si, venant de nulle part, nous commencions à entendre le son étonnant d’un vent puissant et impétueux remplissant la pièce et se répercutant dans nos oreilles. Nous aurions compris, comme eux, que quelque chose de miraculeux était sur le point de se produire. « Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux » (Actes 2 :3). Pouvez-vous imaginer à quel point il serait excitant et stressant de voir des langues de feu flotter et descendre, autour de vous, sur les têtes de vos amis et de membres de votre famille ? Puis de réaliser que l’une d’entre elles se pose également sur vous ! « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (verset 4). En un instant, les apôtres parlaient des langues qu’ils n’avaient jamais apprises auparavant. Il est intéressant de noter que les dons accordés par Dieu à Son Église ont généralement pour but de faire connaître la vérité. Le tout premier don reçu par l’Église fut le pouvoir de proclamer l’Évangile au monde entier. La foule qui se trouvait à proximité entendit ce bruit et commença à se rassembler. Imaginez leur surprise d’entendre un vent impétueux venir de l’intérieur d’un bâtiment ! « Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? […] Mais d’autres se moquaient, et disaient : Ils sont pleins de vin doux » (Actes 2 :7-8, 13). Les moqueries se poursuivent encore 2000 ans plus tard, mais elles ne changent rien à la vérité de ce que Dieu accomplit. L’apôtre Pierre délivra ensuite un message essentiel, concluant avec ces paroles : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :36-38). Ce jour-là, le Seigneur ajouta 3000 personnes à Sa famille engendrée, l’Église de Dieu. Des parallèles importants Ces deux Pentecôtes furent très similaires à bien des égards. Dans les deux cas, Dieu appela un groupe de personnes à se rassembler en un même lieu et Il fonda une nation. Que dit Dieu avant de donner les Dix Commandements ? « Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte » (Exode 19 :5-6). Et que dit Pierre à propos de l’Église de Dieu ? Il tint à peu près les mêmes propos : « Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis » (1 Pierre 2 :9). Le jour de la Pentecôte, Dieu fonda d’abord la nation physique, puis la nation spirituelle d’Israël (Galates 6 :16). La dernière est composée de frères et de sœurs qui forment le corps du Christ et qui formeront le Royaume de Dieu. Rien ne lie autant deux personnes en tant que frère et sœur que l’Esprit de Dieu. Lorsque nous entendons des annonces concernant des membres de l’Église à l’autre bout du monde, nous devrions reconnaître que ces personnes sont nos frères et nos sœurs, d’une manière encore plus profonde et supérieure que nos frères et sœurs biologiques, car l’Esprit de Dieu est ce qui fait vraiment de nous une famille. Les parallèles entre ce que Dieu fit lors de ces deux Pentecôtes ne doivent pas nous échapper. Considérons d’autres parallèles. L’Israël physique dut attendre trois jours avant que Dieu apparaisse sur le mont Sinaï ; les premiers membres de l’Israël spirituel durent attendre le Saint-Esprit jusqu’à la Pentecôte. L’Israël physique entendit un grand bruit provenant de la montagne, précédant l’approche de la présence de Dieu ; l’Israël spirituel entendit le bruit d’un vent puissant et impétueux. L’Israël physique vit le feu et la fumée descendre du ciel ; l’Israël spirituel vit descendre des langues de feu individuelles. Tant pour l’Israël physique que spirituel, Dieu démontra de manière miraculeuse et explicite au travers de quels individus Il agissait : respectivement Moïse et les apôtres du Christ. La Bible montre clairement que les signes miraculeux ont un but : ils valident d’une manière unique en son genre les paroles transmises par les messagers de Dieu. C’est une des raisons pour lesquelles M. Meredith nous exhortait souvent à prier pour ces signes. Un élément essentiel du message de ces deux Pentecôtes est le défi suivant : qui écoutez-vous ? Qui Dieu a-t-Il mis à part pour transmettre Son message ? Des différences instructives Aussi instructives que soient les similitudes entre ces deux Pentecôtes, les différences le sont peut-être encore plus. Bien que Dieu désire habiter parmi l’humanité, la première Pentecôte démontra qu’il existe actuellement un gouffre d’injustice Le séparant de celle-ci. Lorsque l’Éternel est descendu sur le mont Sinaï, il y a 3500 ans, personne d’autre que Moïse ne fut autorisé à s’approcher de la montagne, car la présence de Dieu était sacrée et sainte. Pourtant, au cours de la Pentecôte de l’an 31, lorsque le feu descendit du ciel, celui-ci ne se posa pas sur le sommet d’une montagne lointaine, mais sur chaque personne de manière très intime. À l’arrivée de cette présence divine, les anciens Israélites tremblèrent de peur et Paul dit dans Philippiens 2 :12 de travailler à notre salut « avec crainte et tremblement », car nous devons toujours avoir une crainte juste devant Dieu. La différence est que ce Dieu puissant ne se trouve plus sur une montagne éloignée. Désormais, Il « produit en [nous] le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (verset 13). Pendant la Pentecôte, les Israélites se demandèrent probablement si la montagne n’était pas sur le point de se fendre en deux, mais nous devons nous souvenir que cette même puissance a été placée en nous, dans tous les enfants de Dieu baptisés à travers le monde. Lorsque nous intériorisons cela, il n’est pas difficile de croire qu’il puisse y avoir de puissants miracles dans l’Église de Dieu aujourd’hui – des guérisons, parler dans des langues étrangères que nous n’avons pas apprises, voire ressusciter des morts. Ces choses sont possibles car la lumière n’était pas éloignée et le feu n’était pas sur une montagne pendant la Pentecôte de l’an 31. Les langues de feu étaient sur les gens présents et l’Esprit entra en eux. Une autre différence importante entre ces deux Pentecôtes concerne la loi de Dieu qui était au cœur de ces deux événements. À l’origine, Dieu écrivit les Dix Commandements de Son propre doigt sur des tables de pierre et les donna à Moïse pour qu’il les transmette au peuple, mais Il savait que ce ne serait pas suffisant. Le livre du Deutéronome apporte quelques détails ne figurant pas dans l’Exode. L’un d’entre eux est la réponse de Dieu à l’affirmation du peuple selon laquelle ce dernier Lui obéirait toujours : « L’Éternel entendit les paroles que vous m’adressâtes. Et l’Éternel me dit : J’ai entendu les paroles que ce peuple t’a adressées : tout ce qu’ils ont dit est bien. Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs enfants » (Deutéronome 5 :28-29). Malgré toutes leurs proclamations de crainte et d’obéissance face à la terrifiante démonstration de puissance de Dieu, le cœur des Israélites ne changea pas véritablement lors de cette Pentecôte. Dieu régla ce problème pendant la Pentecôte de l’an 31, lorsqu’Il établit les prémices de la nouvelle alliance. L’apôtre Paul écrivit dans Hébreux 8 :7-10 que le manque de persévérance du peuple voua la première alliance à l’échec, rendant nécessaire l’établissement d’une seconde. Le Seigneur dit à propos de cette alliance : « Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » Ces deux Pentecôtes sont similaires dans le sens où Dieu commença à écrire Ses lois de Son propre doigt, mais la différence est qu’Il le fit sur des tablettes inertes de pierre pour l’ancien Israël, tandis qu’Il commença à écrire personnellement ces lois dans notre cœur et dans notre esprit à partir de l’an 31. Cette vérité étonnante est au cœur de la Pentecôte : le Dieu créateur – Celui qui vit éternellement, qui a conçu tout ce que nous voyons et chaque molécule d’air que nous respirons – est prêt à travailler personnellement avec nous chaque jour de notre vie pour écrire de Son propre doigt Ses lois dans notre cœur et notre esprit, par l’intermédiaire de Son Saint-Esprit. Cet Esprit n’est plus éloigné sur une montagne. Il est avec nous. Il est en nous. La différence entre ces deux Pentecôtes est significative. De la montagne à Ses enfants Au mont Sinaï, Dieu fit entendre de Sa propre voix à la fois Ses pensées, Ses désirs et ce qu’Il chérit. En l’an 31 de notre ère, Dieu parla par la bouche de Ses serviteurs, « selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Actes 2 :4). Ces deux Pentecôtes se ressemblent car elles nous rappellent que la formidable vérité de l’Évangile vient de Dieu. Elles nous montrent, par leurs différences, que si Dieu parlait autrefois à distance, Il parle désormais par l’intermédiaire d’êtres humains. Il a toujours un message à délivrer et Il est toujours en charge de ce message, mais Il le proclame désormais à travers les mots et les vies d’individus dans lesquels Son Esprit réside. Il est si facile de perdre de vue la Pentecôte au milieu des autres Jours saints passionnants, mais ça ne devrait pas être le cas. Dieu a entamé un processus au cours de la Pentecôte. Autrefois, Dieu descendit sur une montagne au milieu du feu et du tonnerre, restant à distance, pour écrire Ses lois sur des tables de pierre destinées à Son peuple. Désormais, comme nous le voyons depuis la Pentecôte de l’an 31, Dieu n’est plus distant, Il habite en nous, Ses enfants engendrés (Jean 14 :17, 23). Dieu écrit toujours Ses lois sur des tables, mais celles-ci ne sont plus en pierre ; Il écrit à présent « sur des tables de chair, sur les cœurs » de chacun d’entre nous (2 Corinthiens 3 :3). Et Il ne le fait pas seulement en tant que Législateur divin, mais avec l’attention et le souci d’un Père aimant qui cherche à nous transformer. Remercions Dieu pour le Jour de la Pentecôte. Remercions-Le d’avoir transféré Son pouvoir, Sa loi et Sa présence depuis la montagne vers une nouvelle demeure dans Ses enfants. 1. “Pray for More of God’s Gifts !”, Living Church News, janvier-février 2010
Article a306 – www.eglisedieuvivant.org
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