Le mirage du matérialisme

par Adam West

En tant que « voyageurs » spirituels, nous devons apprendre à avoir soif de la justice et non du mirage des choses de ce monde, qui n’offrent qu’une apparence d’épanouissement et de valeurs spirituelles.

Nous lisons dans Ésaïe 35 :7 que « le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d’eaux ». L’expression « terre desséchée » est dérivée du mot hébreu sharab, faisant référence à la chaleur du Soleil – surtout à un mirage. Ce mirage deviendra « un étang », c’est-à-dire de l’eau véritable destinée à satisfaire tous ceux qui ont soif. Ce passage millénaire se réfère aux conditions qui prévaudront pendant le règne de Jésus-Christ.

L’illustration la plus courante est celle du voyageur assoiffé et fatigué qui, se protégeant les yeux de l’éclat du Soleil, scrute l’horizon à la recherche d’un signe d’eau potable. Traînant les pieds dans le sable, l’attention du voyageur est désespérément attirée par le mirage. Mais chaque pas l’éloigne un peu plus, jusqu’à ce qu’il disparaisse.

Comme le voyageur assoiffé qui cherche de l’eau, il en va de même pour l’humanité à notre époque, ainsi que pour les chrétiens qui sont frustrés : ils sont tentés par ce qui semble offrir satisfaction et plénitude, pour découvrir ensuite qu’il s’agit d’un mirage et que rien de physique ou de matériel ne pourra jamais satisfaire véritablement leurs besoins spirituels.

Le voyageur est confronté au terrain périlleux d’un désert brûlant. L’humanité cherche ses désirs dans un monde miné par des problèmes insoutenables et influencé par le pourvoyeur de luxure, de cupidité, d’égoïsme et de vanité : Satan le diable. Quels sont les dangers liés à un mirage ? Dans le désert, le simple fait d’apercevoir une oasis factice n’est pas une menace en soi pour la vie. Le danger survient lorsque le voyageur poursuit cette illusion d’optique, en s’écartant du chemin qui offre une véritable espérance. L’action peut conduire à la ruine ! Lorsque le voyageur se fie au mirage et qu’il s’y attache, il risque de passer à côté de la réalité.

L’apôtre Pierre nous a dit : « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme » (1 Pierre 2 :11) et le Christ a expliqué : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés » (Matthieu 5 :6). En tant que « voyageurs » spirituels, nous devons apprendre à avoir soif de la justice et non du mirage des choses de ce monde, qui n’offrent qu’une apparence d’épanouissement et de valeurs spirituelles.

Céder à la convoitise

Nous vivons à l’époque la plus matérialiste de l’humanité. Le matérialisme est « une tendance à considérer les possessions matérielles et le confort physique comme plus importants que les valeurs spirituelles ».[1] Cette définition permet de mieux comprendre ce qu’est le matérialisme d’un point de vue spirituel.

L’apôtre Paul écrivit que les expériences de l’Ancien Testament ont été préservées pour servir d’avertissements aux générations futures, jusqu’à l’époque actuelle (1 Corinthiens 10 :11). Les enfants d’Israël furent conduits hors d’Égypte pour devenir le peuple spécial de Dieu, un royaume de sacrificateurs et une nation sainte (Exode 19 :6). Spirituellement, c’est aussi la volonté de Dieu pour Son peuple de la nouvelle alliance (1 Pierre 2 :9). Mais comme les enfants d’Israël ont voyagé dans l’environnement inconnu du désert, après avoir quitté la région du mont Sinaï au cours de la deuxième année suivant l’Exode, nous pouvons nous retrouver dans des épreuves et des tests tout aussi déconcertants. Comment réagissons-nous lorsque nous sommes confrontés à ces défis ? Que pouvons-nous apprendre de la façon dont l’ancien Israël a réagi ?

Nous lisons que « le peuple murmura et cela déplut à l’Éternel. Lorsque l’Éternel l’entendit, sa colère s’enflamma » (Nombres 11 :1). Un feu venant de Dieu s’alluma lorsque les Israélites se plaignirent. Dieu est toujours à l’écoute et Il entendit ceux qui étaient dans un état de mécontentement, rassemblés à « l’extrémité du camp » (verset 1). C’est intéressant car nous sommes davantage en sécurité au milieu d’un camp, plutôt qu’à sa périphérie. Les lions guettent en effet leurs proies à la périphérie des troupeaux car ils savent que les animaux faibles et infirmes ont tendance à s’y attarder. Satan est un lion rugissant qui recherche les personnes spirituellement faibles et infirmes (1 Pierre 5 :8). Nous devons placer notre esprit au centre même de ce que Dieu accomplit de nos jours dans Son Œuvre, au travers de l’Église. L’Œuvre que Dieu accomplit par l’intermédiaire de Son Église apporte un véritable épanouissement. En effet, Jésus a dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 :34).

Ceux qui furent témoins de la plaie dans le désert implorèrent Moïse d’intercéder en leur faveur. Le feu s’est éteint, mais le mal était fait et des vies furent perdues (Nombres 11 :1-2). Nous voyons que le peuple « fut saisi de convoitise » (verset 4). Ces gens n’étaient pas maîtres d’eux-mêmes et cédaient facilement à leurs désirs charnels, éprouvant un mécontentement extrême à l’égard de la manne fournie par Dieu. Ils embellirent le passé, pensant avec nostalgie aux aliments qu’ils recevaient pendant leur esclavage (versets 5-9). Comme le montre le Nouveau Testament, la manne était un symbole du Christ. Le sacrifice et l’exemple du Christ sont totalement suffisants pour nous. Nous pouvons nous nourrir de la parole de Dieu et être rassasiés en vivant selon Sa voie ; cela nous conduira même à la vie éternelle (Jean 6 :58). Dieu répondit au peuple en lui envoyant une nuée de cailles, mais ceux qui cédèrent à des désirs immodérés et la convoitise furent mortellement frappés. Leur lieu de sépulture fut appelé Kibroth Hattaavah, c’est-à-dire « tombes de la convoitise ». Céder à la convoitise est une vaine tentative de satisfaire nos désirs ou nos besoins. Cela se termine toujours de manière désastreuse.

Un autre exemple est celui d’Acan. Après la chute de Jéricho, les instructions de Dieu aux Israélites étaient claires : ils ne devaient emporter aucun objet dévoué par interdit de la ville (Josué 6 :18-19). Dieu réserva pour Son trésor « tout l’argent et tout l’or, tous les objets d’airain et de fer ». Prendre un de ces objets revenait à voler Dieu, mais un homme, Acan, s’empara de plusieurs objets interdits. Quel fut le résultat ? 36 soldats israélites moururent au cours de l’opération militaire suivante, pendant l’attaque d’Aï. Cette défaite démoralisante amena Josué à se demander s’il fallait continuer, en disant : « Oh ! si nous avions su rester de l’autre côté du Jourdain ! » (Josué 7 :7). Dieu révéla à Josué que la raison de la défaite était un péché au milieu d’eux et qu’il fallait y remédier.

Après que Dieu eut inspiré Josué à identifier la tribu fautive, puis la famille et enfin Acan lui-même, l’histoire fut révélée au grand jour. Acan avoua : « J’ai vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cents sicles d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles ; je les ai convoités, et je les ai pris ; ils sont cachés dans la terre au milieu de ma tente, et l’argent est dessous » (Josué 7 :21). Ce péché impliquait le vol, la tromperie et le mensonge. Si un des commandements de Dieu est transgressé, ils le sont tous (Jacques 2 :10). Ces péchés accompagnent une attitude de convoitise. Le péché d’Acan conduisit non seulement à sa propre destruction, mais aussi à celle de sa famille (Josué 7 :24-26). Céder à la convoitise conduit toujours à une tragédie.

Deutéronome 5 :21 rappelle le commandement suivant : « Tu ne convoiteras point », avant de mentionner une protection sur sept catégories spécifiques, comprenant des personnes ou des biens – sept étant le chiffre de la perfection ou de l’achèvement. Ce verset emploie deux mots similaires : convoiter et désirer. « Convoiter » est traduit de l’hébreu avah, signifiant prendre plaisir et désirer. « Désirer » est traduit de l’hébreu chamad, signifiant être avide et avoir des envies impétueuses. La loi de Dieu interdit de désirer quoi que ce soit de manière envieuse et incontrôlée. En fait, la convoitise est une forme d’idolâtrie (Colossiens 3 :5).

Un vide grand comme Dieu dans le cœur

Nous pourrions penser qu’il s’agit là d’événements isolés, mais considérons Jérémie 6 :13 : « Car depuis le plus petit jusqu’au plus grand, tous sont avides de gain ; depuis le prophète jusqu’au sacrificateur, tous usent de tromperie » (voyez aussi Jérémie 8 :10). Acan n’était pas le seul à convoiter. La situation des nations de Juda et de l’ancien Israël était tout aussi grave. Dieu a déclaré :

« Y a-t-il une nation qui change ses dieux, quoiqu’ils ne soient pas des dieux ? Et mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucun secours ! Cieux, soyez étonnés de cela ; frémissez d’épouvante et d’horreur ! dit l’Éternel. Car mon peuple a commis un double péché : ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau » (Jérémie 2 :11-13).

Les descendants modernes d’Israël ont marché dans les pas de leurs ancêtres. À la fin de chaque année, nous constatons la folie du Black Friday et du Cyber Monday (ou Vendredi fou et Cyberlundi au Canada), ainsi que la frénésie des achats précédant les célébrations du 25 décembre. Tout cela alimente continuellement le matérialisme et le consumérisme de ce monde. C’est un mode de consommation effréné et une poursuite sans fin de la satisfaction par l’acquisition de biens matériels. Les gens ont abandonné la « source d’eau vive » (Jésus-Christ) pour des possessions physiques dérisoires qui ne les satisferont jamais.

Dieu nous a créés pour L’adorer, Lui et Lui seul ! Essayer de combler un vide grand comme Dieu dans notre cœur par des possessions matérielles revient à errer dans le désert et chercher de l’eau, mais ne poursuivre que des mirages. Faire passer l’acquisition de richesses ou de biens physiques avant les valeurs spirituelles que sont la vérité, la modération, la générosité et le contentement est un péché grave dont le prix est terriblement élevé.

Fuir la frustration

Une théorie de la gestion d’équipe décrit quatre étapes pour la développer, mais elle peut aussi s’appliquer à un individu. Ces quatre étapes sont l’orientation, la frustration, l’intégration et la productivité.

Les espoirs et le moral sont élevés pendant l’orientation ; la vision est claire et les objectifs sont fixés. Mais la réalité ne tarde pas à se faire sentir : le budget est trop serré, les collègues ne sont pas toujours aussi motivés ou compétents que nous le croyions au départ et les objectifs peuvent sembler irréalisables. Très vite, l’équipe entre dans la deuxième phase, celle de la frustration. Ce stade est un terrain fertile pour les plaintes, les critiques et un sentiment général de léthargie. L’objectif est toujours de sortir de la frustration le plus rapidement possible. Pour y parvenir, il faut accepter la réalité telle qu’elle est et ne pas se focaliser excessivement sur ce qu’elle devrait être. Si les membres de l’équipe parviennent à ajuster leurs attentes et à déterminer ce qui doit être changé pour réussir, ils passent au stade de l’intégration, où les choses commencent à s’améliorer ; les objectifs sont atteints et l’état d’esprit général est positif, optimiste et motivé. Le quatrième stade, celui de la productivité, est difficile à atteindre – et lorsqu’il est atteint, il arrive qu’il ne dure pas longtemps, car l’arrivée d’un nouveau collègue ou un changement de circonstances peut faire régresser d’une étape l’équipe, ou l’un de ses membres. Si toute l’équipe recule, alors ses membres doivent tous avancer de nouveau ensemble.

Vous est-il déjà arrivé d’être frustré(e) ? La source de cette frustration était peut-être votre conjoint, vos enfants, votre patron, un collègue, un membre de la famille, un ami ou une circonstance. La clé est de reconnaître que vous êtes frustré(e), puis de vous efforcer d’aller de l’avant, par la prière et avec l’aide de Dieu, jusqu’à un point d’acceptation et de positivité. Certains se retrouvent dans une situation désespérée lorsqu’ils cherchent à s’épanouir grâce au matérialisme. D’une manière ou d’une autre, céder à l’envie et rechercher la satisfaction avec des choses physiques ou mondaines finira toujours mal. Nous ferions mieux de fuir la frustration.

Des clés pour vaincre

Comment pouvons-nous vaincre ce monde et nous épanouir dans les choses de l’Esprit ? La première clé est de comprendre que l’épanouissement vient en se concentrant sur les choses d’en haut. L’apôtre Paul a écrit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3 :1-2).

La satisfaction vient d’en haut, mais la société dans son ensemble a été séduite, pensant que la satisfaction vient en faisant ce que bon nous semble, lorsque nous le souhaitons – autrement dit, faire « ce qui nous semble juste ». Paul continua aux versets suivants : « Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie » (versets 3-5). Réussir à faire périr la tendance à la convoitise de la nature humaine exige que nous ayons soif de la justice et non du plaisir éphémère ou du pouvoir limité selon la vision matérialiste du monde. Dans Proverbes 14 :14, nous lisons que « l’homme au cœur perfide sera gavé des fruits de sa conduite, mais l’homme de bien jouira des fruits de la sienne » (Semeur). Proverbes 19 :23 nous dit également que « la crainte de l’Éternel mène à la vie, et l’on passe la nuit rassasié, sans être visité par le malheur ».

Cela signifie-t-il que nous ne devrions jamais rien désirer, ni acheter ce que nous voulons ? Bien sûr que non. Ces choses sont naturelles et font partie de notre existence humaine. Mais nous devons garder nos besoins et nos désirs à leur juste place, c’est-à-dire à un niveau inférieur à notre amour et notre dévouement pour Dieu le Père et pour le Christ, notre Maître.

La deuxième clé est de se réjouir de ce que nous possédons déjà et d’en être reconnaissants. L’apôtre Paul a exhorté : « Que la débauche, ni aucune impureté, ni la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on n’entende ni paroles grossières, ni propos insensés, ou équivoques, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5 :3-4). Paul écrivit également : « Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13 :5). Si nous adoptons une attitude de reconnaissance, nous rejetterons le désir d’obtenir des choses nouvelles ou meilleures juste pour le plaisir de les avoir. Paul dit ailleurs qu’il avait appris à être content dans l’état où il se trouvait (Philippiens 4 :11). Cela n’est possible que si nous acceptons que Jésus-Christ nous suffise. Il est la « source d’eau vive » d’où proviennent notre joie et notre bonheur. L’accumulation de richesses et de possessions est un cercle vicieux qui n’apporte jamais la satisfaction. L’effet de « nouveauté » finit toujours par s’estomper.

La troisième clé est d’amasser des trésors dans le ciel. Honorez Dieu avec vos biens. Dans le sermon sur la montagne, Jésus exhorta Ses disciples à adopter une perspective éternelle. Au lieu d’accumuler des trésors physiques, nous ferons alors des choses qui augmenteront notre récompense spirituelle, que le Christ apportera avec Lui à Son retour (Matthieu 6 :19-21 ; Apocalypse 22 :12). Nous devrions nous concentrer davantage sur les aspects durables et spirituels, de générosité et d’amour de cette vie chrétienne afin d’amasser une bonne récompense pour l’avenir.

Proverbes 3 :9 nous dit : « Honore l’Éternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu. » Le contexte nous montre l’immense bénédiction que cela représente. Par le paiement fidèle de la dîme, Dieu nous enseigne les leçons de la générosité et du don, ainsi que les éléments nécessaires pour résister aux attitudes de cupidité et de convoitise. Êtes-vous négligent(e) dans le paiement des dîmes de Dieu ? Le mirage vous a-t-il éloigné des valeurs divines de fidélité et d’altruisme ?

Lorsque nous plaçons Dieu en premier, que nous payons fidèlement la dîme et que nous faisons des offrandes généreuses, dans la mesure de nos moyens, nous luttons contre l’attraction de ce monde et la nature matérialiste venant de Satan. Lorsque nous donnons la priorité aux choses spirituelles, les bénédictions découlent naturellement de ce mode de vie généreux. Dieu ne s’oppose pas à ce que nous ayons des richesses dans cette vie, mais elles doivent être accompagnées d’une attitude et d’un cœur généreux, compatissants et bienveillants. « Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères » (Deutéronome 8 :18).

« Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices. Car auprès de toi est la source de la vie » (Psaume 36 :9-10). Pendant le règne millénaire du Christ, la terre desséchée (le mirage) deviendra une véritable oasis, avec des étangs qui étancheront toutes les soifs. L’ère du mirage du matérialisme sera révolue, remplacée par une juste réalité.

En attendant, nous devons éviter les attitudes matérialistes de convoitise et de cupidité. Nous devons focaliser notre esprit sur les choses d’en haut et sur l’Œuvre que Dieu accomplit. Nous devons pratiquer la gratitude et nous réjouir de ce que Dieu nous donne. Nous devons nous efforcer d’accumuler des trésors spirituels dans le ciel et d’honorer Dieu avec tout ce que nous possédons.


1. “Materialism”, Google’s English dictionary, définition proposée par Oxford Languages, consulté le 13 novembre 2023