Les cultures des peuples de l’hémisphère nord ont longtemps considéré le jour le plus court de l’année, le 21 ou le 22 décembre, comme un jour de cérémonie et de célébrations spéciales. Alors que la période de Noël, avec son matérialisme moderne qui masque le paganisme ancien, s’estompe dans nos mémoires, il est facile d’avoir une vision négative de la « saison du solstice d’hiver » qui est maintenant derrière nous. Le solstice d’hiver a joué un rôle essentiel dans les pratiques religieuses païennes tout au long de l’Histoire, depuis la célébration d’Amaterasu dans le Japon du 7ème siècle (célébrant la réémergence de la déesse du Soleil hors de sa grotte) à la fête de ZiemassvÄ“tki dans l’ancienne Lettonie (honorant la naissance de Dievs, le dieu suprême de la mythologie lettonne). L’adoration païenne du solstice d’hiver est condamnée par les Écritures (Jérémie 10 :1-4). Cependant, si nous considérons les merveilles de la création du point de vue divin, les paroles de Paul dans Romains 1 :20 nous permettent d’apprécier une des nombreuses choses merveilleuses que le véritable Dieu a créées : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » Le solstice d’hiver n’a pas de signification religieuse en soi. Il marque simplement un point tournant dans la merveilleuse succession des saisons que Dieu a créées. Pour ceux d’entre nous qui vivent sous des climats tempérés et qui sont habitués aux changements de saison, il serait difficile d’imaginer un mois d’octobre sans les couleurs changeantes des feuilles, ou un mois d’avril sans l’éclosion des fleurs. Sous les climats nordiques, de nombreuses plantes créées par Dieu ont besoin des températures froides de l’hiver. Beaucoup d’entre elles ont besoin du processus de vernalisation, défini par le dictionnaire Larousse comme la « transformation physiologique, due à une assez longue période de basses températures, nécessaire aux plantes bisannuelles et annuelles d’hiver pour qu’elles se développent complètement ». Les pommiers, les abricotiers, les pêchers, les noyers et beaucoup d’arbres à baies ont besoin d’un certain nombre d’heures de froid pour produire des fruits. Pour ces plantes, les jours courts et froids de l’hiver sont nécessaires. Aucun de ces joyaux de la création divine ne serait possible sans le changement des saisons. Et le solstice d’hiver en fait partie. Il est triste de constater que tant de gens se laissèrent séduire, au point de commencer à observer cette occasion avec crainte et superstition. Beaucoup de nos ancêtres avaient tellement peur que leur monde sombre dans les ténèbres qu’ils se sentirent obligés d’adorer le Soleil plutôt que le Dieu qui l’avait créé. C’est en référence à cette idée que Dieu dit aux Israélites : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent » (Jérémie 10 :2). De A à Z, d’Amaterasu à ZiemassvÄ“tki, des millions de gens avant nous, aveuglés par les séductions de Satan, « ont changé la vérité de Dieu en mensonge [et] ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur » (Romains 1 :25). Il est triste de constater que cette tromperie se poursuit de nos jours de bien des manières. Les Fêtes annuelles de Dieu utilisent également les saisons, mais elles nous enseignent à adorer le Créateur et non la création. Alors que les Fêtes de Printemps débuteront dans quelques mois, c’est le moment idéal de lire ou de relire notre brochure Les Jours saints : le magistral plan divin.
Article a330 – www.eglisedieuvivant.org
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