Sommes-nous courageux ?

par Gerald Weston

L’humanité n’a jamais été moralement juste, mais nous serons tous testés individuellement pour savoir qui nous craignons le plus : les hommes ou Dieu

Le paysage moral de notre monde a radicalement changé au cours des dernières années. Certes, l’humanité n’a jamais été moralement juste, mais notre monde (en particulier les nations de souche israélite) ne se soucie même plus d’avoir un semblant de morale biblique.

La plupart des membres de l’Église de Dieu sont des personnes décentes qui essaient de vivre selon les normes les plus élevées qui constituent la loi divine. Nous ne sommes pas totalement seuls à le faire. Bien qu’étant séduits par un faux christianisme, certains individus sont de bons voisins et s’efforcent de vivre selon la plupart des Dix Commandements. Cependant, avec quelle diligence nous efforçons-nous de le faire ? La question est la même pour chacun d’entre nous : « Faisons-nous preuve de courage dans ce monde corrompu ? »

Les nations occidentales ont été prises en charge par des ingénieurs sociaux radicaux qui sont en guerre contre Dieu et les valeurs bibliques. Ils cherchent à créer un monde sans entraves morales et utilisent des tactiques vicieuses. Ne vous y trompez pas : ce que nous voyons dans notre monde est un programme bien conçu et planifié par des dirigeants inspirés par Satan, dans le but d’oblitérer les valeurs bibliques. Le fait que la société se défasse de toute forme de restriction avait été prédit depuis des millénaires. « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples ? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l’Éternel et contre son oint ? Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes ! » (Psaume 2 :1-3). Le reste de ce psaume indique clairement qu’il s’agit de la fin des temps.

N’est-ce pas là une description exacte de l’homme moderne ? « Il n’y a que parjures et mensonges, assassinats, vols et adultères ; on use de violence, on commet meurtre sur meurtre » (Osée 4 :2). Lorsque l’humanité met de côté la loi de Dieu, c’est-à-dire Sa révélation, il en résulte une souffrance sans pareille : « Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein ; heureux s’il observe la loi ! » (Proverbes 29 :18).

Une saillie dans un mur élevé

Veuillez me pardonner de citer à nouveau le roman d’Ernest Hemingway Le soleil se lève aussi dans lequel Bill demande à Mike comment il a pu faire faillite. Et Mike de répondre : « Graduellement d’abord, et puis brusquement. »[1] Le prophète Ésaïe atteste que le principe de la ruine « graduelle puis soudaine » s’applique à la manière dont les nations de souche israélite seront soudainement brisées. « Ce péché deviendra pour vous comme une brèche dans un mur élevé : un renflement y apparaît et puis, soudain, le voilà qui s’écroule » (Ésaïe 30 :13, Semeur).

La guerre contre la Bible dure depuis des décennies, progressant graduellement, mais pour beaucoup, elle est arrivée soudainement il y a environ cinq ans. Des comportements indécents et des « styles de vie » qui ont mis des décennies à être légalisés et acceptés par la population sont présents au quotidien dans les médias. Une fois l’homosexualité acceptée comme étant normale, le « mariage homosexuel » a immédiatement suivi. Les vannes furent ouvertes. Avant même de nous en rendre compte, le mouvement « trans » avait commencé. Il est difficile d’imaginer à quel point la situation va empirer avant qu’un désastre total ne se produise, mais cet article vous met au défi de faire preuve de courage face à ce cloaque moral. Voici pourquoi et comment.

Comme vous le savez, une grande partie du monde occidental a été prise d’assaut par des extrémistes qui ne se cachent plus dans les universités libérales. Désormais, ces ingénieurs sociaux sont partout. Ils cherchent à transformer notre monde en une société libérée des contraintes divines. Ils ont pris le contrôle des institutions scolaires, des médias, des réseaux sociaux, des grandes entreprises, d’Hollywood, des équipes sportives et des partis politiques. Nous le voyons dans le mouvement LGBTQIA+. Nous le voyons dans le mouvement en faveur de l’avortement. Nous le voyons, en particulier au Canada et aux Pays-Bas, dans la volonté d’assouplir les restrictions sur le « suicide assisté ». Et tout cela est facilité par une culture qui tente constamment de réduire au silence ceux qui s’opposent à ses programmes. Le mouvement « woke » a même infiltré les institutions militaires, où l’ingénierie sociale semble plus importante que la défense de la patrie.

Quiconque a des yeux pour voir peut reconnaître la direction que prend notre monde. Il devient de plus en plus difficile de survivre dans le monde de l’entreprise. Le joueur de hockey Ivan Provorov, défenseur des Flyers de Philadelphie, un club membre de la Ligue nationale américaine de hockey, s’est retrouvé au centre d’une controverse lorsqu’il refusa de revêtir un maillot sur le thème des fiertés et d’afficher un ruban arc-en-ciel lors d’un échauffement d’avant-match pour la célébration annuelle de la « Nuit des Fiertés » de l’équipe. Posons-nous la question : était-il le seul à avoir des valeurs morales et le courage de prendre position ? Tous les autres joueurs soutenaient-ils le mouvement des fiertés, ou ces hommes étaient-ils trop intimidés pour résister à leurs employeurs et au public ? Que feriez-vous dans des circonstances similaires ?

Beaucoup d’entre vous sont déjà confrontés à de telles décisions, dans un contexte tout aussi stressant mais moins médiatisé. Nous savons que des membres de l’Église ont été contraints de quitter leur emploi en raison de leurs convictions religieuses. D’autres ont choisi de trouver un nouvel emploi plutôt que d’affronter au quotidien un environnement de travail hostile, et c’est compréhensible. C’est une des raisons pour lesquelles nos jeunes doivent réfléchir attentivement à leurs futurs choix de carrière. Même en survivant à l’endoctrinement et à la pression du groupe au cours de la vie universitaire, il peut être difficile de survivre à un futur emploi. La culture d’entreprise se tourne résolument contre les valeurs bibliques, car les départements des ressources humaines sont de plus en plus constitués d’employés qui se sont ralliés au mouvement anti-Dieu.

Cette guerre contre la Bible, faisant usage d’un discours malhonnête, de la suppression de la vérité et de l’intimidation, fut spécifiquement annoncée par le prophète Ésaïe. « Et la délivrance s’est retirée, et le salut se tient éloigné ; car la vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher. La vérité a disparu, et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé » (Ésaïe 59 :14-15). Oui, il faut du courage pour défendre la justice, l’équité et la vérité contre ceux qui s’opposent à Dieu. Miriam Grossman, ancienne psychiatre à l’UCLA (Université de Californie à Los Angeles), souligna l’hypocrisie de ces ingénieurs sociaux :

« Oui, l’université, dont mon département, était engagée dans les principes de diversité et de multiculturalisme. Cet engagement était écrit noir sur blanc dans nos déclarations de principe. Mais pourtant, au fil des ans, j’ai eu le sentiment que la diversité que je représentais n’était pas du même type que celles pour lesquelles ils étaient autant engagés. »[2]

Dans son livre Passé sous silence : Comment la gauche tue la liberté de parole, la libérale autoproclamée Kirsten Powers décrivit ce harcèlement, faisant à juste titre la distinction entre le libéralisme et l’intolérance.

« La gauche intolérante […] croit que les gens qui expriment des opinions idéologiques, philosophiques ou politiques qui ne s’accordent pas avec leurs préférences devraient être réduits au silence. Au lieu d’utiliser la persuasion et la rhétorique pour leurs causes et leurs points de vue, ils travaillent à discréditer la personne avançant un argument, en utilisant des techniques de diffamation, de diabolisation et de déshumanisation. Ce sont les grands chefs autoproclamés – des activistes, des administrateurs d’université, des journalistes et des politiciens – qui ont déterminé quelles opinions sont acceptables à exprimer. Donc, taisez-vous – sinon… »[3]

« Sinon… » n’est pas une menace en l’air. La question est donc de savoir quoi faire.

Si vous n’avez pas encore été confronté à ces forces sociales, préparez-vous, car elles viendront frapper à votre porte. Nous ne cherchons pas la confrontation, mais il devient de plus en plus difficile de l’éviter. Ceux qui nous considèrent comme des ennemis sont nos enseignants et nos professeurs d’université, mais aussi les départements des ressources humaines, les superviseurs, les employeurs et les collègues de travail. Il peut même s’agir de nos voisins ou de nos parents. Même si nous nous efforçons de vivre en paix avec tous, la confrontation avec le mal devient inévitable. Cela demande de la sagesse et du courage. Nous ne souhaitons pas une telle tempête, mais nous devrons y faire face !

Le courage d’être seul face à la majorité

En 1966, Robert Kennedy, frère de l’ancien président, adressa les paroles suivantes à des jeunes d’Afrique du Sud : « Peu sont prêts à braver la désapprobation de leurs semblables, la censure de leurs collègues, la colère de leur société. Le courage moral est une denrée plus rare que la bravoure au combat ou la grande intelligence. »[4] Dans son commentaire sur le livre de l’Exode, Dennis Prager fit cette observation : « Le courage est le trait de caractère positif le plus rare. Il y a bien plus d’individus aimables et honnêtes que courageux. »[5]

Aaron, le frère de Moïse, semblait appartenir à la catégorie des personnes aimables et justes, mais il lui arrivait de manquer de courage. Prenez par exemple l’incident du veau d’or. Lorsque Moïse vit le veau et le peuple danser autour de cette idole, il comprit que cela ne correspondait pas au caractère d’Aaron, qui avait cédé sous la pression du peuple. Aaron n’hésita pas à rejeter la faute sur le peuple.

« Moïse dit à Aaron : Que t’a fait ce peuple, pour que tu l’aies laissé commettre un si grand péché ? Aaron répondit : Que la colère de mon seigneur ne s’enflamme point ! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal. Ils m’ont dit : Fais-nous un dieu qui marche devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. Je leur ai dit : Que ceux qui ont de l’or, s’en dépouillent ! Et ils me l’ont donné ; je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau » (Exode 32 :21-24).

L’idée que le veau d’or soit sorti du feu par miracle place Aaron dans la catégorie de ceux qui sont honnêtes « la plupart du temps ». Il a dû grimacer en se rendant compte à quel point son explication était ridicule ! Mais Aaron n’était probablement pas très différent du reste d’entre nous dans des circonstances normales. Qui d’entre nous se sentirait à l’aise face à plusieurs millions d’Israélites ?

La Bible parle d’un autre homme qui céda à la foule. Dieu avait choisi Saül comme roi d’Israël. Nous lisons qu’il mesurait une tête de plus que tous les hommes (1 Samuel 10 :23). C’était aussi un combattant puissant qui menait les armées d’Israël au combat. À trois reprises, la Bible nous dit que « Saül a frappé ses mille », ou comme la Bible de Jérusalem le traduit plus directement : « Saül a tué ses milliers » (1 Samuel 18 :7 ; 21 :11 ; 29 :5). Cependant, il possédait un défaut majeur : il craignait les gens plus que Dieu. « Alors Saül dit à Samuel : J’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre de l’Éternel, et je n’ai pas obéi à tes paroles ; je craignais le peuple, et j’ai écouté sa voix » (1 Samuel 15 :24).

La crainte de Dieu est la clé du courage

Ceux qui étudient la Bible connaissent l’histoire de Daniel et de ses trois amis, Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Le récit débute alors que ces jeunes hommes sont en captivité à Babylone et nous pourrions facilement négliger les années qui précédèrent cette période. L’histoire biblique montre que Juda était tombé dans l’idolâtrie, la transgression du sabbat et l’immoralité sexuelle (2 Chroniques 36 :14-16 ; Ézéchiel 16). Considérez les implications : la pression du groupe et l’influence sur les jeunes. La meilleure façon de comprendre leur culture est peut-être de comprendre la nôtre. Certes, ils s’habillaient et mangeaient différemment, leur langue n’était pas la même et leurs divertissements étaient probablement différents, mais les conditions de leur culture, la dégradation morale qui les entourait et la pression du groupe étaient malheureusement les mêmes qu’aujourd’hui. C’est dans ce contexte que nous faisons leur connaissance.

Il s’agissait de jeunes hommes au caractère bien trempé. C’est pourquoi le roi Nebucadnetsar les avait choisis. Notez les exigences qu’il formulait concernant ceux qui étaient choisis pour travailler dans son palais : « De jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d’intelligence et d’instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l’on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens » (Daniel 1 :4). Cependant, Daniel « résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait » (verset 8). Nous voyons immédiatement sa force et son caractère lorsqu’il demanda poliment que lui et ses amis bénéficient d’un régime alimentaire spécial plutôt que de se souiller avec la nourriture du roi. L’image qui se dégage est celle d’un groupe de jeunes gens qui craignaient Dieu.

Quand nous lisons que Daniel fut jeté dans la fosse aux lions et que ses trois amis furent jetés dans une fournaise ardente, il est facile de penser que nous aurions été aussi courageux, mais nous connaissons la fin de l’histoire et comment Dieu les délivra… eux ne le savaient pas ! Lorsque Nebucadnetsar leur demanda : « Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3 :15-18). Si nous ne sommes pas capables de tenir tête à un professeur ou à un employeur, comment pouvons-nous penser que nous serions capables de tenir tête à Nebucadnetsar ?

Le courage et la lâcheté se manifestent souvent de manière inattendue. Élie affronta les prophètes de Baal, mais il s’enfuit devant Jézabel. Pierre renia le Christ à trois reprises, mais il osa ensuite se présenter avec fermeté devant le sanhédrin. Le courage n’est pas toujours statique. Il fluctue pour des raisons que nous ne comprenons pas toujours. Cependant, il existe une clé puissante du courage que nous devons tous nous efforcer de posséder, et que Daniel et ses trois amis possédaient : la crainte de Dieu.

Jésus nous dit qu’Il doit passer en premier dans nos vies – avant nos relations familiales les plus étroites, avant nos amis et avant notre propre vie (Luc 14 :26). Si nous ne sommes pas prêts à Le placer en premier, autant abandonner tout de suite. C’est aussi simple que cela.

Vaincre les personnes puissantes

Dennis Prager comprend la Bible de son point de vue juif, ce qui peut être séduisant de la part de quelqu’un d’aussi persuasif, mais nous ne devons pas forcément accepter tout ce qu’il dit. Notez cependant son commentaire pertinent à propos des sages-femmes qui refusèrent d’obéir à l’ordre de Pharaon de noyer les bébés hébreux :

« Les gens craignent ceux qui sont plus puissants qu’eux. Par conséquent, la seule façon de ne pas craindre les puissants est de craindre Dieu. Dans cet exemple, celles qui craignaient Dieu sauvèrent des bébés hébreux, mais celles qui craignaient Pharaon contribuèrent à noyer des bébés hébreux […] La crainte de Dieu de ces sages-femmes les libéra de la crainte du tyran égyptien. Ce point est souvent négligé : la crainte de Dieu est une émotion libératrice, qui libère de la peur paralysante des personnes malveillantes et puissantes. »[6]

Nous serons tous testés pour savoir qui nous craignons le plus : les hommes ou Dieu. Il y a quelques décennies, il était encore difficile de comprendre comment ceux d’entre nous qui connaissaient et pratiquaient la vérité pourraient être persécutés. Quelqu’un nous dirait-il de manger du porc ou de mourir ? Difficilement imaginable. Certes, nous pouvions perdre un emploi à cause du sabbat ou des Jours saints et certains d’entre nous l’ont fait, mais ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui est différent de tout ce que nous pouvions imaginer il y a seulement dix ans.

Beaucoup d’entre nous ont passé un test important en quittant notre ancienne organisation, alors que nous la voyions s’éloigner de Dieu. Nous nous lançâmes dans l’inconnu, sans savoir exactement où nous allions atterrir. Pour certains d’entre nous, notre emploi était en jeu. Pour d’autres, la présence de leur famille, de leurs amis, voire de leur conjoint, était en jeu. C’est une bonne chose que nous ayons été mis à l’épreuve dans cette situation, mais bien d’autres tests nous attendent. Des décisions difficiles doivent être prises et, le moment venu, ce qui nous tient le plus à cœur déterminera ce que nous ferons. Robert Townsend, le défunt PDG de l’entreprise de location de voitures Avis, fit cette réflexion perspicace : « Les valeurs sont des guides essentiels pour la prise de décisions. En cas de doute, elles transpercent le brouillard comme un phare dans la nuit. »

Le courage face au danger est une caractéristique du vrai christianisme. Personne ne doit s’imaginer que Daniel ou ses amis n’aient pas eu peur de Nebucadnetsar. Pour de bonnes raisons, nous avons tous peur du feu et des lions. Mais leur crainte de Dieu passait en premier. Elle transperça ainsi le brouillard et dissipa leurs doutes concernant ce qu’ils devaient faire. Lorsque nous accordons de l’importance à Dieu et à Ses commandements, de nombreuses décisions dans la vie deviennent claires. Elles ne sont peut-être pas faciles à mettre en œuvre, mais lorsque nous craignons Dieu par-dessus tout, cela diminue notre crainte des hommes et des femmes, qu’ils soient plus ou moins puissants.


1 Le soleil se lève aussi, Ernest Hemingway, éditions Gallimard, traduction Maurice Edgar Coindreau

2 Unprotected, Miriam Grossman, Sentinel, p. xix

3 The Silencing : How the Left is Killing Free Speech, Kirsten Powers, Regnery Publishing, p. 4

4 Day of Affirmation Address, Université du Cap, Afrique du Sud, 6 juin 1966, JFKLibrary.org

5 The Rational Bible : Exodus, Dennis Prager, Regnery Faith, p. 14

6 Ibid.