La plus grande mission sur Terre

Beaucoup d’entre vous connaissent l’ancienne série télévisée Mission impossible. Depuis, plusieurs films ont été également produits. Le thème récurrent est que les agents spéciaux surmontent des obstacles qui semblent impossibles à franchir, en utilisant leur intelligence, leur créativité, leur stratégie et, souvent, une technologie de pointe, pour s’assurer qu’ils accomplissent leur mission.

En tant que chrétiens appelés à notre époque, nous avons également une mission à accomplir, une mission qui semble parfois impossible. Nous sommes un petit groupe de croyants qui s’est vu confier la plus grande mission sur Terre. Quelle est exactement cette mission ? La plupart des personnes se disant « chrétiennes » n’ont aucune idée de cette véritable mission.

La plupart d’entre vous qui lisez cet article connaissent ces versets importants : « Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 :18-20).

Notez que Jésus a dit : « Tout pouvoir m’a été donné. » Cette déclaration explique comment nous pouvons accomplir notre grande mission. Si nous sommes sous l’autorité du Christ et si nous laissons agir Sa puissance à travers nous, alors notre mission n’est pas impossible. Que se passera-t-il lorsque nous faisons ainsi ? « Jetez les yeux parmi les nations, regardez, et soyez saisis d’étonnement, d’épouvante ! Car je vais faire en vos jours une œuvre, que vous ne croiriez pas si on la racontait » (Habakuk 1 :5).

Dans ce contexte, Habakuk parlait de l’arrivée des Chaldéens contre la nation de Juda. Dieu proclama, en substance : « Je vais accomplir de votre vivant une Œuvre que vous ne croiriez même pas si Je vous la racontais ! »

Quelle est l’importance de cette promesse ? Elle est suffisamment importante pour que l’apôtre Paul l’ait répétée à Antioche en l’appliquant à l’Œuvre qui s’accomplissait au premier siècle de notre ère, après la mort et la résurrection de Jésus : « Voyez, vous les arrogants, soyez étonnés et disparaissez ; car je vais faire en vos jours une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait » (Actes 13 :41).

L’Œuvre est d’une importance capitale pour nous, en tant que chrétiens, et nous avons tous notre part à jouer. Cependant, nous ne devons jamais oublier que Dieu accomplit cette Œuvre par l’intermédiaire d’instruments humains faillibles. Afin d’être utilisables, nous devons rester forts : « Maintenant fortifie-toi, Zorobabel ! dit l’Éternel. Fortifie-toi, Josué, fils de Jotsadak, souverain sacrificateur ! Fortifie-toi, peuple entier du pays ! dit l’Éternel. Et travaillez ! Car je suis avec vous, dit l’Éternel des armées » (Aggée 2 :4).

Dieu nous encourage en nous disant que la mission n’est pas impossible. Il nous dit de travailler, mais Il nous rassure en nous rappelant qu’Il est avec nous et qu’Il accomplira cette Œuvre.

Dévoués à notre mission

En août 2022, environ 120 ministres, épouses et veuves de ministre ont participé à la Conférence ministérielle pour l’Est des États-Unis. M. Weston commença par poser aux participants la même question que celle abordée dans cet article : « Quelle est notre mission ? » Il insista sur le fait que nous devons accomplir l’Œuvre jusqu’au bout et il nous rappela : « Nous nous préparons à vivre le plus grand événement de toute l’Histoire. » Il clôtura son message en nous rappelant les paroles de Jésus, rapportées par l’apôtre Jean : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 :34).

Quelle est l’importance de cette Œuvre pour vous ? Quelle est son importance sur la scène mondiale ? Quel est votre degré de dévouement à cette mission ? Je me souviens d’une scène du film Tu ne tueras point présentant Dawson Dobbs, un infirmier militaire non combattant et adventiste du septième jour qui servit pendant la Seconde Guerre mondiale. Il reçut une médaille d’honneur pour l’héroïsme dont il fit preuve en sauvant 75 vies sous le feu de l’ennemi. Il dut descendre chaque soldat blessé au pied d’une falaise, 120 m plus bas. Bien qu’il fût lui aussi blessé par balle, il continua à travailler pour que ces 75 soldats blessés ne soient pas abandonnés. Le reste du régiment avait déjà abandonné le combat contre les Japonais, à Okinawa, mais Dawson resta sur place. Bien qu’étant blessé et ayant dû ramper sur plus de 90 m, il risqua tout de même sa vie pour sauver d’autres personnes.

En tant que disciples, nous sommes engagés dans un autre type de guerre. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une guerre terrestre, nous pouvons nous inspirer de l’exemple de ceux qui ont servi avec un grand dévouement sous le feu ennemi, malgré les obstacles et les blessures, tout en voulant accomplir leur mission. Jésus-Christ nous a donné un but, une Œuvre et une mission, mais comment l’appliquer à votre vie personnelle ? Avez-vous un énoncé de mission personnel ? Êtes-vous engagé dans une mission ?

Nous constatons, au fil des millénaires, que les plus grandes victoires ont été remportées par des dirigeants dévoués et engagés. Bien entendu, nous devons être des dirigeants-serviteurs. Dieu est le plus grand serviteur d’entre tous ; Il sert tout ce qui existe dans l’Univers. Tout au long de l’Histoire, le Père et Jésus-Christ ont utilisé des serviteurs fidèles pour accomplir leur Œuvre. Dieu a une équipe organisée qui travaille au sein de l’Église du Dieu Vivant, dirigée par l’évangéliste en charge et le Conseil des Anciens. Elle soutient de nombreuses congrégations (le corps du Christ) reliées entre elles dans le monde entier. L’Église du Dieu Vivant a défini sa mission.

Cette mission est énoncée dans notre Déclaration officielle des croyances fondamentales. Si vous ne l’avez pas encore lue, vous pouvez la trouver sur notre site Internet EgliseDieuVivant.org, sous l’onglet « Qui sommes-nous ? » (rubrique “Ressources”). Elle énonce les éléments fondamentaux de notre mission de prêcher l’Évangile dans le monde. Pour ceux d’entre vous qui pensent que tous les groupes de l’Église de Dieu sont identiques, je vous exhorte à lire attentivement ce document. Je n’affirme pas qu’il n’y ait pas de chrétiens philadelphiens dans d’autres groupes, mais notre mission est distincte.

Quelle est votre attitude ?

Frères et sœurs, nous sommes appelés à accomplir la plus grande mission sur Terre. Quelle est votre attitude à l’égard de cette mission ? Quelle est votre attitude à l’égard de la mission que le Christ nous a confiée ? Dans la parabole des talents donnée par Jésus, nous voyons l’attitude du serviteur peu dévoué qui cacha son talent.

« Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné ; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a » (Matthieu 25 :24-29).

Il s’agit de l’exemple du serviteur inutile et nous ne voulons pas tomber dans la catégorie du serviteur paresseux qui ne s’est pas engagé. En revanche, les apôtres étaient engagés dans leur mission. Quelle était-elle ?

« Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Alors les apôtres réunis lui demandèrent : Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Il leur répondit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 :4-8).

Dans l’Église du Dieu Vivant, nous nous efforçons de remplir cette mission. Nous suivons l’exemple des premiers apôtres, qui sont allés dans le monde entier. Il y a quelques années, M. Rod King, qui faisait partie des présentateurs du Monde de Demain, enregistra une émission intitulée Les voyages prophétiques des apôtres. Ces derniers allèrent dans le monde entier, comme nous le faisons aujourd’hui, mais sans l’avantage de la télévision et d’Internet. Ils étaient engagés dans leur mission.

Une passion pour notre mission

Certains dirigeants du monde entier font preuve de passion pour leur mission. Il s’agit parfois d’une réaction suite à une injustice. Aux États-Unis, le président Franklin Delano Roosevelt prononça un discours passionné devant le Congrès lorsque le Japon attaqua Pearl Harbor le 7 décembre 1941. Le président George W. Bush mobilisa le Congrès avec son discours du 20 septembre 2001, neuf jours après la destruction des tours jumelles du World Trade Center par des terroristes, provoquant la mort de milliers de personnes :

« On nous a fait beaucoup de mal. Nous avons subi de graves pertes. En ces heures de douleur et de colère, nous avons trouvé notre mission et notre heure. La liberté et la peur sont en guerre. Le progrès de la liberté de l’homme – la grande réussite de notre temps, et le grand espoir de tous les temps – dépend maintenant de nous. Notre pays – cette génération – lèvera la sinistre menace de violence qui pèse sur notre peuple et sur notre avenir. Nous ne faiblirons pas, nous ne vacillerons pas, nous ne faillirons pas. »1

Bien entendu, la progression de la liberté humaine ne dépend pas des Américains ou de la défaite des terroristes. Bien que nous devions prier pour nos dirigeants et obéir à leurs ordres légitimes, nous ne devons pas nous impliquer dans leurs activités politiques et militaires. En tant que disciples, nous devons respecter nos dirigeants qui font de leur mieux avec ce qu’ils savent, mais nous savons qu’ils ont été aveuglés et qu’ils ne peuvent pas discerner ce que Dieu nous a permis de voir. La véritable liberté dépend de Dieu, qui établira bientôt Son Royaume sur la Terre.

Pendant la guerre de Corée, le général américain MacArthur voulait tout mettre en œuvre pour vaincre l’ennemi qui s’accrochait aux régions septentrionales de la Corée. Il s’opposa à une guerre limitée, ce qui lui valut d’être congédié par le président Harry Truman. Dans son discours d’adieu prononcé devant une session des deux chambres du Congrès des États-Unis, MacArthur a proclamé : « À la guerre, il n’y a pas de substitut à la victoire. »

Frères et sœurs, nous sommes dans une guerre spirituelle et il n’y a assurément pas de substitut à la victoire. C’est Dieu qui nous donne la victoire. Bien entendu, nous avons notre part à jouer dans la victoire sur nous-mêmes, sur Satan et sur la société. Quelles promesses de victoire avons-nous ? Considérons quelques passages des Écritures qui nous encouragent à croire que Dieu nous donne et nous donnera la victoire.

• « Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8 :31).

• « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15 :57).

• « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16 :33).

Oui, Dieu nous promet la victoire et le succès dans notre mission. Mais faisons-nous vraiment confiance à Dieu pour nous donner la victoire dans l’accomplissement de notre mission ? Nous pouvons faire notre part de diverses manières, mais notre attitude est essentielle. Bien sûr, nous devons aussi connaître notre mission. Si nous voulons l’accomplir, nous devons la connaître et savoir comment la mettre en œuvre.

L’importance d’une déclaration de mission

Une des façons de nous rappeler notre mission est d’avoir une déclaration de mission. Je suis inspiré par celles que j’ai entendues dans le cadre des programmes de l’Église destinés aux jeunes. M. Jonathan McNair m’a fait part de la déclaration de mission globale de l’Éducation Vivante : « L’objectif de l’Éducation Vivante est de fournir une formation systématique aux membres, aux jeunes et au ministère de l’Église du Dieu Vivant dans la connaissance et la compréhension de la voie de Dieu. »

Notre programme pour les jeunes a aussi une déclaration de mission que M. Weston a partagé avec moi : « Réunir des équipes dans un environnement stimulant et propice à l’apprentissage dans le but de retrouver les vraies valeurs et de favoriser la création d’une culture de pureté, d’honneur et de respect parmi les jeunes de l’Église du Dieu Vivant et de la société dans son ensemble. »

Il s’agit là de déclarations simples, mais si les participants les gardent à l’esprit, ils seront en mesure d’évaluer si leurs activités soutiennent ou non la mission. Une déclaration de mission nous rend responsables de nos actions et de nos choix.

Considérez le conflit entre la multinationale Bayer et le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC) aux États-Unis. La déclaration de mission de Bayer est « La science pour une vie meilleure ». Le NRDC utilisa cette déclaration pour demander à Bayer de rendre compte de la responsabilité de ses produits chimiques dans la destruction des colonies d’abeilles domestiques. Le directeur du NRDC interpella Bayer dans une lettre adressée à son PDG : « Bayer continue d’ignorer, de cacher ou d’attaquer les preuves scientifiques de plus en plus nombreuses selon lesquelles les pesticides “néonicotinoïdes” sont un facteur clé de destruction alarmante des colonies d’abeilles […] La déclaration de mission de Bayer est “La science pour une vie meilleure”. Veuillez désormais tenir compte de la science, car il n’y aura pas de vie meilleure sans abeilles. Je vous demande de cesser immédiatement de vendre des néonicotinoïdes qui tuent les abeilles. »2

Votre vie correspond-elle à votre déclaration de mission personnelle ? Un observateur pourrait-il vous interpeller comme le NRDC interpella Bayer ? Et surtout, possédez-vous une déclaration de mission personnelle ? Dans la négative, peut-être n’êtes-vous pas engagé(e) dans une mission au cours de votre vie.

Des citoyens investis d’une mission

Ceux qui étudient l’histoire américaine savent que les signataires de la Déclaration d’indépendance étaient engagés. La question de savoir s’ils avaient raison ou tort dans leur rébellion a été débattue, mais Dieu s’est servi de cette rébellion. Les rebelles étaient engagés pour leur cause politique, la voyant même en termes spirituels lorsqu’ils se mirent d’accord : « Pleins d’une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l’honneur. »3

Nous avons une mission spirituelle et non politique. Nous devrions être encore plus dévoués à notre Dieu et à notre cause que les dirigeants politiques du monde ne le sont à la leur. Nous pouvons les admirer d’une certaine manière, mais nous devrions faire encore mieux. Plus tôt, j’ai mentionné le général MacArthur. Dans son discours d’adieu à West Point, le 12 mai 1962, il fit le bilan de sa mission, concluant par ces mots : « Mais au soir de mon souvenir je reviens à West Point. Toujours sonnent et résonnent : devoir, honneur, pays. Aujourd’hui marque mon appel final avec vous. Mais je veux que vous sachiez que lorsque je traverserai le fleuve, mes dernières pensées seront celles du corps, du corps et du corps. Je vous fais mes adieux. »

MacArthur n’a pas tout à fait raison. « Traverser le fleuve » ? Il ne comprenait pas son destin et son avenir. Mais il comprenait le devoir, l’honneur et le pays. Pour notre part, nous devons accomplir notre mission avec honneur, sachant que notre citoyenneté se trouve dans un pays bien meilleur que ceux existant actuellement sur notre planète. La Bible nous rappelle que « nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3 :20-21).

Des sacrifices vivants

Ceux d’entre vous qui sont trop jeunes pour se souvenir de MacArthur se rappellent peut-être de la tentative d’assassinat contre le président américain Ronald Reagan, le 30 mars 1981, alors qu’il quittait un hôtel de Washington après un discours et s’apprêtait à monter dans sa limousine. John Hinckley Jr tira six coups de feu en l’espace de 1,7 seconde, atteignant le président, l’attaché de presse de la Maison Blanche James Brady, l’agent de police Thomas Delahanty et l’agent des services secrets Tim McCarthy, qui reçut une balle dans l’abdomen alors qu’il protégeait le président.

Quel exemple de dévouement à une mission ! Nous avons tous, ou nous devrions avoir, une mission. Sur le point d’être opéré pour retirer la balle qui s’était logée à moins d’un centimètre de son cœur, le président lança aux médecins : « S’il vous plaît, dites-moi que vous êtes républicains. » Le chirurgien en chef lui répondit : « Monsieur le président, aujourd’hui, nous sommes tous républicains. » Ces médecins avaient une mission et leur fidélité à cette mission sauva la vie du président, lui donnant la santé nécessaire pour accomplir deux mandats présidentiels complets.

La « double » mission des services secrets des États-Unis est « la protection du président, du vice-président et d’autres personnes, ainsi que les enquêtes sur les délits commis contre l’infrastructure financière des États-Unis ». L’agent McCarthy et d’autres, comme Jerry Parr qui empêcha le président d’être abattu d’une balle dans la tête en le poussant dans sa limousine, ont rempli cette mission. Ils sauvèrent la vie d’un homme important.

En tant que disciples, nous avons reçu la mission d’avertir l’ensemble de l’humanité. Les agents McCarthy et Parr étaient prêts à risquer leur vie pour accomplir leur mission. Rappelez-vous des paroles de l’apôtre Paul à l’attention des frères et sœurs de Rome : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12 :1-2).

Notre mission en tant qu’Église

Nous pouvons décrire notre mission individuelle de plusieurs manières. Lorsqu’il fut demandé à Jésus quel était le plus grand commandement, Il en donna deux qui résument les Dix Commandements et toute la loi divine : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :37-40).

En plus de la « grande mission » mentionnée au début de cet article, nous pouvons méditer sur l’Œuvre que notre Sauveur nous a confiée. Nous pouvons réfléchir à la manière dont les différents aspects de notre mission sont liés aux commandements donnés par notre Sauveur. Nous devrions garder à l’esprit les « sept aspects de la mission » tels que M. Meredith les définissaient parfois. Il décrivit ces sept aspects dans son article « Le but de l’Église de Dieu », paru dans Le Journal d’octobre-décembre 2014 :

· Prêcher l’Évangile du Royaume et le véritable nom de Jésus-Christ

· Prêcher les prophéties de la fin des temps et l’avertissement d’Ézéchiel aux nations israélites

· Paître le troupeau et faire notre possible pour édifier tous les membres à la stature de Jésus-Christ

· Être des exemples du mode de vie du Christ dans l’Église de Dieu et pour le monde

· Apprendre et mettre en pratique le concept de dirigeant-serviteur dans nos rapports avec les autres

· Restaurer le christianisme originel et tout ce que cela implique

· Bâtir une atmosphère de foi rayonnante au sein de l’Église de Dieu

Chacun de ces sept points pourrait constituer à lui seul une déclaration de mission. Pourtant, nous sommes appelés à faire bien plus encore. Les différents membres du corps du Christ ont des forces différentes et peuvent exceller davantage dans certains de ces points, mais tous sont essentiels pour que l’Église de Dieu puisse mener à bien sa mission.

Qu’en est-il de vous ?

Le monde est rempli d’insensés et de fanatiques ayant de terribles déclarations de missions liées au terrorisme et au mal. Dieu nous a donné la plus grande déclaration de mission qui soit. Nous devons être des artisans de la paix et édifier la foi au sein de l’Église de Dieu. Dieu appelle des serviteurs dévoués et engagés. Il recherche des dirigeants-serviteurs qui connaissent leur mission et sont zélés pour l’accomplir. Soyons reconnaissants à Dieu car Il promet qu’Il accomplira cette Œuvre, une promesse qu’Il réalise en utilisant des êtres humains faillibles comme vous et moi.

Êtes-vous engagé(e) dans une mission ? Souvenez-vous que Dieu vous a appelé(e) dans le corps du Christ pour accomplir Son Œuvre et faire Sa volonté. Avec Son aide et avec le Saint-Esprit qui demeure en nous, nous pouvons effectuer cette mission, comme le confirment les Écritures. Nous pouvons dire, comme Paul : « Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4 :13, Ostervald).

Frères et sœurs, adoptons tous l’attitude de notre Sauveur : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 :34). Soyons conscients de notre incroyable mission et accomplissons-la avec zèle.

1. “Déclaration du Président Bush devant le Congrès”, cité dans Hyperterrorisme : la nouvelle guerre, François Heisbourg, éditions Odile Jacob, pp. 257-258

2. “Tell Bayer : Stop Killing Our Bees”, ThePetitionSite.com

3. Déclaration d’Indépendance des États-Unis, U.S. Department of State, 4 juillet 1776, traduction Thomas Jefferson