Chers frères et sœurs, il n’est jamais facile de dire au revoir à un être cher, même lorsque nous sommes pleinement conscients de la réalité de la résurrection. C’est le cas avec Richard Ames, notre cher frère en Christ, qui fut pendant de nombreuses années notre doyen au sein de l’Église du Dieu Vivant. Comme plusieurs ministres l’ont fait remarquer, à chaque fois qu’il prenait la parole, au cours du Conseil des Anciens ou d’un déjeuner exécutif, nous l’écoutions tous attentivement. Bien que je fusse son supérieur hiérarchique au cours des dernières années, je considérais respectueusement M. Ames comme étant au-dessus de moi à bien des égards. Il ne disait pas oui à tout, juste pour faire plaisir ; au contraire, il disait toujours ce qu’il pensait. Lorsque M. Meredith m’a passé le relais, il fut l’influence positive la plus importante dans cette transition. Il m’a toujours témoigné le plus grand respect et il fut une grande source d’encouragement. Tel un patriarche, M. Ames exhortait le ministère et l’Église à se tourner vers le siège central et vers l’évangéliste en charge, quel qu’il soit. Ce n’était jamais une question de flatterie. Son désir sincère était de nous aider à comprendre que le Christ est le véritable Dirigeant de l’Église. Il comprenait comment fonctionne le gouvernement divin et il savait combien il est important que nous comprenions tous cela. M. Ames était connu pour ses exhortations lapidaires. Il nous exhortait sans cesse à ne pas « ignorer l’évidence » lorsque nous préparions des sermons et des articles, ou en discutant de diverses questions. Généralement, l’Église avait déjà écrit à ce sujet. C’est un bon conseil, non seulement pour le ministère, mais aussi pour les membres. Nous avons intérêt à prouver ce que nous croyons en lisant et en étudiant ce que le Christ a mis à notre disposition par l’intermédiaire de Son Église, plutôt que de chercher à découvrir de nouvelles doctrines et à rédiger des documents à l’attention du siège central. M. Ames comprenait que l’Église est « la colonne et l’appui » (le rempart) de la vérité (1 Timothée 3 :15). Il comprenait également « qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1 :20-21). Il faisait souvent référence à la manière dont Dieu travaille, un point important mentionné dans l’épître aux Hébreux : le ministère, comme le sacerdoce dans l’Ancien Testament, n’est pas quelque chose que nous choisissons pour nous-mêmes. « Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron » (Hébreux 5 :4). Oui, c’est Dieu qui choisit et qui nomme ceux qui seront nos enseignants (Tite 1 :5). Un homme très aiméDe nombreux hommages ont afflué, en provenance du monde entier, soulignant l’influence de M. Ames sur la vie de ces personnes. Nous entendons très souvent des gens se souvenant de lui dans l’émission du Monde à Venir, à l’époque de l’Église Universelle de Dieu – les amenant à revenir à la vérité lorsqu’ils entendirent à nouveau cette voix familière proclamer la pure vérité dans l’émission actuelle du Monde de Demain. Son désir d’être connu comme un serviteur ayant « enseigné la justice à la multitude » (Daniel 12 :3) s’est réalisé et continuera de l’être à travers ses émissions, ses articles et ses brochures. Permettez-moi de partager avec vous quelques témoignages, tout d’abord de la part de quelques membres du Conseil des Anciens. M. Rod McNair a écrit : « Lorsque je pense aux souvenirs de M. Ames, deux choses me viennent à l’esprit. La première est qu’il s’efforçait toujours de participer aux activités de l’Église. Je sais qu’il avait parfois d’autres responsabilités à assumer et des délais à respecter, mais il accordait toujours une grande importance au fait d’être présent aux activités locales. Et il exprimait son enthousiasme pour ces activités ! Il était encourageant de voir qu’il aimait apporter son soutien à tout ce qui se passait dans les congrégations locales. Dans le même ordre d’idées, il prenait toujours le temps de parler aux jeunes et il s’intéressait à ce qu’ils avaient à dire. On pouvait voir qu’il avait l’esprit curieux et qu’il souhaitait savoir ce qui se passait dans leur vie. Il avait aussi une excellente mémoire et il revenait plus tard vers les gens pour savoir comment les choses avaient évoluées dans la vie d’un jeune (ou de n’importe qui d’autre) avec qui il s’était entretenu. Le fait de s’intéresser de près à ce qui se passait dans l’Église et de vouloir en savoir plus sur les autres m’a impressionné. C’est quelque chose que j’apprécierai et dont je me souviendrai toujours chez M. Ames. » M. Wallace Smith, qui a travaillé en étroite collaboration avec M. Ames au sein du département Éditorial, se souvient : « La puissance des paroles de M. Ames, sa passion pour le message du Christ et l’intensité de son attachement à la doctrine biblique m’ont longtemps inspiré. Il en va de même pour sa nature compatissante et la façon dont il semblait vraiment se préoccuper de la vie des autres. Lors d’une Fête, il y a plus de 20 ans, ma belle-mère lui demanda si lui et Mme Ames pourraient venir dîner avec notre famille dans notre logement. Elle fut déçue d’apprendre qu’ils avaient d’autres projets, mais elle comprenait. Plus tard, il prit la peine de la chercher pour lui dire que son épouse et lui auraient un peu de temps libre avant de se rendre à l’aéroport le matin et qu’ils seraient ravis de passer pour le petit-déjeuner. Le fait qu’il se soit souvenu d’elle et qu’il ait fait de ce repas une priorité personnelle eut une grande importance pour moi à l’époque. Le fait de travailler en étroite collaboration avec lui, après avoir intégré en 2006 l’équipe des présentateurs télévisés, a renforcé mon appréciation à son égard. L’impact profond de son exemple, de ses instructions et de ses encouragements affectueux dans ma vie est quelque chose dont je lui serai toujours reconnaissant. » M. Rand Millich a envoyé ce message : « Nous espérions une issue différente, mais nous avons fait confiance à la décision de Dieu. [M. Ames] a achevé sa course fidèlement, comme beaucoup d’autres au fil des ans. Sa force et ses encouragements nous manqueront. » M. Dan Hall a écrit : « Nous sommes attristés par cette perte. Nous avons été immensément encouragés par M. et Mme Ames au cours des hauts et des bas dans le ministère. M. Ames nous manquera énormément. » Des hommages nous sont également parvenus du monde entier. M. Jerry Sam, ministre au Vanuatu, nous écrit depuis le Pacifique Sud : « Chacun d’entre nous au Vanuatu est triste d’apprendre la perte d’un des grands dirigeants de l’Église du Dieu Vivant […] Nous attendons de le revoir bientôt à la dernière trompette. » M. Elly Osumba, ministre au Kenya, nous écrit depuis l’Afrique : « J’envoie de la part des membres de Kendu Bay, au Kenya, nos sincères condoléances à la famille de Richard Ames, suite à son décès à cette époque de la fin des temps où le courage est nécessaire pour parler et prêcher la vérité à ce monde impie, comme il avait l’habitude de le faire. Lorsque la trompette sonnera, j’ai l’assurance que notre frère sera ressuscité pour être couronné et régner avec le Christ dans Son Royaume à venir. » M. Glen Harrison, ministre aux États-Unis, m’a écrit ce qui suit : « Nous sommes vraiment attristés par la mort de M. Ames. Je sais que c’est aussi pour vous la perte d’un ami cher, d’un collègue proche et de quelqu’un sur qui vous pouviez toujours compter. Je me souviens de M. Ames à l’époque de l’EUD [Église Universelle de Dieu] dans les années 1970 ; peu d’hommes peuvent se targuer d’un tel parcours. Lui et Mme Ames vinrent pour une CMD [Conférence du Monde de Demain] il y a quelques années et ils passèrent plusieurs jours avec nous. Pat et moi chérissons [le souvenir de] leur visite. Nous, les vivants, devons continuer, mais j’attends avec impatience notre réunion au son de la dernière trompette. » Une course menée à bon termeM. Ames tenait les gens en estime et il essayait de faire ressortir le meilleur d’eux-mêmes. Je me souviens de la façon dont il corrigea ma prononciation de l’expression « parce que ». De temps à autre, il m’arrive encore de buter sur ces mots. Je dis en plaisantant (et il y a un fond de vérité dans cela) que je dois tellement me concentrer sur le fait de bien prononcer « parce que » et non « pa’ce que » que j’en oublie parfois le reste de la phrase. Tous ceux qui ont été corrigés par M. Ames se sont rendu compte qu’il utilisait l’approche employée dans le cadre du Club des Orateurs, consistant à mentionner d’abord un point positif, puis à aborder ce qui pourrait être amélioré, avant de partager un encouragement. Ses remontrances étaient faites avec amour et il avait la même exigence envers les autres qu’envers lui-même. Beaucoup se souviennent qu’il disait demander à son épouse Kathryn, dans les jours précédant la Pâque, de lui indiquer un domaine dans lequel il pourrait s’améliorer. Il ajoutait avec humour : « Un seul, pas deux, trois ou quatre ! » L’Église a perdu un orateur et un écrivain possédant des connaissances et des compétences considérables. D’autres prendront le relais afin de combler le vide. Nous ne sommes pas abattus. Comme le Christ l’a dit : « De ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham » (Luc 3 :8). M. Ames nous manquera énormément, mais comme il le comprenait si bien, le Christ est le Dirigeant de l’Église et Il pourvoira à nos besoins. La perte de M. Ames donnera l’occasion à d’autres de « prendre le relais ». C’est ainsi que fonctionne l’existence humaine : une génération s’en va et une autre lui succède. Personne n’est irremplaçable, mais personne n’est le clone d’un autre. Chacun possède les talents que Dieu lui a donnés. M. Ames était unique en son genre. Son prochain instant de conscience sera au son de la septième trompette. Il a mené sa course à bon terme. Nous devons en faire de même.
Article a350 – www.eglisedieuvivant.org
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