En l’an 31 de notre ère, six heures parmi les plus importantes de l’Histoire s’écoulèrent lentement alors qu’un homme était suspendu à une pièce de bois à laquelle Il était attaché par des clous plantés dans Ses mains et Ses pieds. Cet homme était Jésus de Nazareth et, jusqu’à un moment précis au cours de ce mercredi, Il avait toujours été vivant, car Il était le Logos (la Parole), Celui que l’Ancien Testament appelle YHVH, traduit dans la plupart des versions de la Bible par « l’Éternel » (Jean 1 :1-14 ; Genèse 4 :26). Au cours de ces six heures capitales se déroula la crucifixion de Celui qui avait toujours vécu. Cet événement de la plus haute importance était l’élément clé du plan de Dieu « dès la fondation du monde » (Apocalypse 13 :8). L’apôtre Paul a beaucoup écrit au sujet de la crucifixion du Christ, révélant comment Sa mort permet à Ses disciples d’être pardonnés de leurs péchés et d’être sauvés de la peine de mort résultant de ces transgressions. Dans 1 Corinthiens 1 :18, Paul décrivit cet aspect du plan divin comme une « prédication », c’est-à-dire un message spécifique : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (Ostervald). Pour ceux qui sont en train d’être sauvés, ce message représente la puissance même de Dieu. Le mot traduit par « croix » vient du grec stauros. Bien que la plupart des chrétiens s’imaginent une structure en forme de T, le mot grec n’implique pas nécessairement la présence d’une barre transversale, mais simplement une poutre, un pieu ou un poteau sur lequel un homme pourrait être cloué. Voyez ainsi les mots employés dans la Bible juive complète traduite par David Stern : « Car le message de la mort du Messie sur le poteau est une absurdité pour ceux qui sont sur le chemin de la perdition, mais pour nous qui sommes sur le chemin du salut, il est puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1 :18). Au-delà de la forme même de ce bois, beaucoup ne comprennent pas l’essence du message que Paul cherchait à partager. Dans cet article, nous examinerons cinq points, souvent mal compris ou négligés, liés à ce message. 1. Ce message ne concerne pas l’objet sur lequel le Christ est mortLa croix représente peut-être le symbole religieux le plus populaire de l’histoire de l’humanité, non seulement parce que le christianisme a été la plus grande religion du monde pendant des siècles, mais aussi parce qu’au cours des millénaires précédents, elle était déjà un symbole populaire pour d’autres religions, dans de nombreuses nations, bien avant la vie terrestre de Jésus. La croix est mise en avant dans les églises, au sommet des clochers et sur les pupitres. Elle sert de décoration dans les maisons. Elle figure sur des Bibles, des bijoux, des œuvres d’art, des vêtements, des tatouages et bien d’autres supports. La croix la plus répandue dans la chrétienté est la croix latine (crux immissa), ayant la forme d’un « t » minuscule. Il existe de nombreuses variantes, dont la croix ansée égyptienne, la croix grecque, la croix byzantine, la croix papale, le chrisme (une croix composée des lettres grecques khi et rhô qui aurait été vue en songe par l’empereur Constantin), la croix de saint Antoine (composée de la lettre grecque tau) et la croix de saint Pierre (une croix latine inversée). Certaines confessions utilisent couramment le crucifix, qui est une fausse représentation de Jésus mourant sur la croix. Pourtant, l’encyclopédie Britannica reconnaît que la croix n’était pas utilisée par les premiers chrétiens : « La représentation du Christ en croix est un sujet important de l’art occidental depuis le début du Moyen Âge. Préoccupés avant tout par de simples affirmations symboliques du salut et de la vie éternelle, et repoussés par l’ignominie du châtiment, les premiers chrétiens ne représentèrent pas la crucifixion de manière réaliste avant le cinquième siècle ; l’événement fut d’abord symbolisé par un agneau puis, après la reconnaissance officielle du christianisme par l’État romain au début du quatrième siècle, par une croix ornée d’un bijou. Au sixième siècle, cependant, les représentations de la crucifixion devinrent plus nombreuses. »1 Pour en apprendre davantage sur l’histoire des symboles de la croix utilisés dans le christianisme dominant et dans d’autres religions, vous pouvez lire le commentaire de M. Wyatt Ciesielka, « Le crucifix – un symbole chrétien ou païen ? », publié sur le site MondeDemain.org. Bien que la croix soit le symbole principal de presque toutes les confessions chrétiennes, la véritable Église de Dieu ne l’a jamais utilisée comme objet d’art, de décoration ou d’adoration, conformément au deuxième commandement (Exode 20 :4-6). Il convient également de noter que les Écritures ne décrivent pas en détail l’objet sur lequel Jésus a été crucifié ; il aurait pu s’agir de n’importe quelle forme utilisée par les bourreaux romains pour infliger des souffrances et des humiliations extrêmes. Plusieurs passages rapportent ainsi que le Christ fut crucifié « au bois », sans en préciser la forme (par ex. Actes 5 :30 ; 10 :39). Quelle que soit la forme exacte du stauros, l’important est qu’un Homme ayant véritablement existé ait été cloué à une véritable pièce de bois pendant ce mercredi de l’an 31 de notre ère. Les véritables disciples de cet Homme ne vénèrent pas Son instrument de torture. Bien qu’il soit important de savoir ce que le message sur le bois ne contient pas, il est encore plus important de comprendre ce qu’il contient. 2. Ce message concerne ce que le Christ endura et donna par Sa mortLe bois porté par Jésus était l’objet même auquel Il fut crucifié. Symboliquement, ce bois représentait une raison vitale pour laquelle Jésus est venu dans la chair. Voici ce que M. John Ogwyn écrivit à ce sujet : « Le bois que Jésus porta à la fin de Sa vie, alors qu’Il marchait du palais du gouverneur jusqu’à Son lieu d’exécution, symbolisait le but pour lequel Il est devenu chair et pour lequel Il est venu dans le monde. C’était effectivement l’instrument de l’exécution du Christ. Cependant, c’est par Sa mort et Son sang versé qu’Il a payé l’amende du péché et rendu possible notre réconciliation avec Dieu. De plus, Il triompha de Satan et de toutes les œuvres de celui-ci, assurant la victoire finale de tous ceux qui marcheraient dans Ses pas. »2 Les Évangiles décrivent ce qui arriva à Jésus pendant ce jour de la Pâque, donnant des détails sur Son supplice au petit matin et sur le fait qu’Il fut ridiculisé, flagellé, battu, qu’on Lui ait craché dessus, qu’Il ait été dépouillé, puis forcé à porter une « couronne » d’épines et un manteau écarlate afin de se moquer de Lui (Matthieu 27 :26-31). Il fut ensuite conduit au Golgotha où Il fut hissé sur le bois vers 9 h du matin (Marc 15 :25) et subit de nouvelles moqueries alors que la foule Lui lançait : « Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! » (voir Matthieu 27 :33-40), nous rappelant les paroles de Satan lorsqu’il tenta Jésus : « “Si tu es Fils de Dieu”, fais ceci ou fait cela pour le prouver ! » (voir Matthieu 4 :3-6). De 9 h jusqu’à midi environ, Jésus resta cloué au bois en plein jour sous les yeux de plusieurs de Ses disciples et de Sa mère qui était probablement celle qui souffrit le plus de Le voir ainsi (Jean 19 :25). Puis, vers midi, une obscurité surnaturelle s’abattit sur le pays. Vers 15 h, Sa vie physique prit fin lorsqu’un soldat Lui enfonça une lance dans le côté (Matthieu 27 :45-50 ; Jean 19 :34). L’Éternel était mort ; Il allait le rester pendant trois jours et trois nuits. Quelles pensées troublantes ont dû traverser l’esprit de la foule et de Ses accusateurs (les soldats romains, les criminels à Ses côtés et tous les autres) alors qu’ils se tenaient là, dans l’obscurité totale, au plus fort de la journée ? À quoi pensaient Ses disciples ? Après avoir été cloué au bois pendant six heures, Jésus-Christ, le Dieu éternel de l’Ancien Testament, rendit Son dernier souffle et mourut. La création a alors gémi à la mort de son Créateur ; le voile du temple se déchira de haut en bas, un séisme secoua le pays et les tombes de nombreux justes qui étaient morts furent ouvertes (Matthieu 27 :51-53). L’ampleur de ces événements provoqua une certaine émotion chez quelques gardes qui donnèrent eux-mêmes la réponse aux moqueries qu’ils avaient proférées quelques heures auparavant en disant désormais : « Assurément, cet homme était Fils de Dieu », tandis que certains disciples du Christ continuaient à regarder (versets 54-56). Joseph d’Arimathée descendit du bois le corps de Jésus, l’enveloppa dans un linceul blanc et le déposa dans un tombeau peu avant le coucher du soleil (verset 57-60). Voici, en résumé, ce que le Créateur, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob endura lorsqu’Il fut cloué sur l’instrument de Sa mort. Plus tard, Paul écrivit à Son propos : « Il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix [stauros] » (Philippiens 2 :7-8). Ces détails constituent une partie essentielle de ce que Paul qualifia de « prédication de la croix » ou « message du Messie sur le poteau ». 3. Ce message parle de la grâce, de la justification, de la réconciliation et du pardonJésus-Christ ne méritait pas de mourir car Il n’a jamais péché (Hébreux 4 :15). Il est mort afin de prendre sur Lui la sentence que tous les autres êtres humains méritent à cause de leurs péchés. Nous avons tous péché et, par conséquent, nous méritons tous ce qui est exigé par la loi : la mort (Romains 6 :23). Cependant, par la mort du Christ et par Son sang versé, les péchés de tous les croyants qui se repentent et sont baptisés peuvent être complètement effacés. La grâce, la justification et le pardon dont nous avons tous besoin ont été rendus possibles par la mort du Christ. Nous lisons que « nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1 :7). Dieu « a voulu par lui tout réconcilier avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche » (Colossiens 1 :20-22). Nous apprenons aussi que « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 :7). Le péché est la cause de la souffrance humaine, de la douleur et de la mort. Le péché est abominable et il sépare le pécheur de Dieu. Il n’y a qu’un seul moyen d’apporter la purification, la réconciliation et le pardon de l’état avilissant, souillé et misérable dans lequel nous entrons lorsque nous péchons. Dans sa brochure Jean 3:16 – les vérités cachées du verset d’or, disponible sur notre site MondeDemain.org, M. Gerald Weston a décrit cet aspect essentiel du plan de Dieu : « Lorsque nous péchons, le salaire que nous méritons est la mort. Mais la vie éternelle a été rendue possible grâce au don de Dieu pour nous, lorsque Jésus donna Sa vie à notre place (Jean 3 :16 ; Romains 6 :23). Dieu nous a rachetés de la mort en sacrifiant quelque chose d’encore plus précieux que l’argent ou l’or – le sang précieux de Jésus-Christ (1 Pierre 1 :18-19) ! Il ne s’agissait pas d’une décision prise à la hâte ; cela fut décidé dès la fondation du monde (Apocalypse 13 :8). Il n’y a pas de message plus important que celui-ci dans Jean 3 :16. L’humanité ne connaît aucun acte d’amour plus grand que celui-ci ! » (p. 31). Comme l’expliquent Colossiens 2 :13-14, Galates 3 :13 et 1 Pierre 2 :24, les péchés de chaque disciple, la culpabilité et la malédiction de ces péchés (la peine de mort) ont été placés sur le Christ et cloués avec Lui au bois. M. Weston expliqua encore à ce sujet : « La justification est le pardon de nos péchés. C’est le produit de notre foi dans le fait que Jésus a donné Sa vie en échange de la nôtre […] Puisque nos péchés sont pardonnés, nous sommes désormais réconciliés avec Dieu […] Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils et par la foi dans Son sang versé. Mais nous ne pouvons jamais mériter par nous-mêmes cette réconciliation. C’est un don de Dieu que nous décrivons souvent comme étant la grâce » (pp. 18-19). Une grande partie du Nouveau Testament est écrite autour d’un des événements les plus miraculeux de l’Histoire : la mort du Créateur au cours d’une exécution douloureuse. L’amour, la grâce et la miséricorde dont font preuve Dieu le Père et Jésus-Christ, dans Leur plan pour le sacrifice du Christ, permettent à Leurs disciples d’être justifiés, réconciliés et pardonnés – des éléments essentiels du message sur le bois. 4. Ce message est essentiel pour la nouvelle alliance et pour l’ÉvangileDans la neuvième leçon du Cours de Bible du Monde de Demain, voici ce qui est expliqué dans la section intitulée « Le Messager de l’Alliance » : « Le troisième aspect de la nouvelle alliance, prophétisée par Jérémie et proclamée par Jésus-Christ, se rapporte au pardon et à l’effacement du péché. C’est le péché qui “coupe” l’homme de son Créateur et qui le destine à la mort. Jésus-Christ vint pour rendre possible l’effacement du péché et la suppression de l’amende. Il fit cela en donnant Sa vie comme une rançon en notre faveur, en payant l’amende de la mort à laquelle nous sommes tous assujettis, à cause de nos mauvaises attitudes et actions. La nouvelle alliance que Jésus-Christ vint proclamer est au cœur et au centre de l’Évangile. » C’est également ce que décrit la célèbre prophétie de Jérémie à propos de la nouvelle alliance : « Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31 :34). Afin de souligner l’importance de la nouvelle alliance, il est intéressant de noter que Jérémie 31 :31-34 est le plus long passage de l’Ancien Testament cité intégralement dans le Nouveau Testament (Hébreux 8 :8-12). Le pardon des péchés est un aspect essentiel de la nouvelle alliance, dont Jésus-Christ est le Médiateur et le Messager. Ce pardon des péchés, rendu possible par le sacrifice du Christ, est non seulement un élément central de la nouvelle alliance, mais aussi de l’Évangile : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15 :1-4). Paul expliqua aussi que « nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs » (1 Corinthiens 1 :23-24). Le message annonçant que Jésus est mort pour nous afin de payer l’amende que nous méritons à cause de nos péchés est une bonne nouvelle à tous les égards. Le fait que le Christ ait été mis à mort sur le bois fait partie du message global de la venue du Royaume de Dieu, révélant comment les croyants peuvent être pardonnés. C’est une étape clé dans le plan de salut divin. Personne n’héritera le Royaume de Dieu sans accepter le Christ comme son Sauveur personnel et, par conséquent, sans que ses péchés soient effacés par le sang versé du Sauveur. 5. Ce message est rappelé chaque année au cours de la PâqueLa Pâque est la Fête la plus souvent mentionnée et décrite dans le Nouveau Testament. En la célébrant pour la dernière fois, Jésus institua de nouveaux symboles qui allaient commémorer Son sacrifice : « L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22 :14-20). Le sang du Christ a été versé sous les coups, la flagellation, la couronne d’épines et la crucifixion au bois, jusqu’à ce qu’un soldat Lui perce le côté avec une lance, tout cela « pour le pardon des péchés » (Matthieu 26 :28). C’est par le sang provenant du corps de Jésus-Christ, qualifié de « sang précieux » dans la Bible (1 Pierre 1 :19), que les péchés du monde sont purifiés. Il n’y a pas d’autre option possible. Paul rappela que cette partie essentielle du plan divin (c.-à-d. la nouvelle alliance contenant le message du Messie sur le bois) doit être proclamée chaque année à l’occasion de la Pâque : « De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11 :25-26). Depuis la mort de Jésus de Nazareth en l’an 31 de notre ère, il y a environ 2000 ans, la Pâque commémore chaque année Sa mort et Son message sur le bois. Nous devons agir en nous repentantUne fois que les croyants ont accepté dans la foi le message du Messie sur le bois, ils doivent agir en conséquence. Une action est nécessaire. Notre christianisme vivant ne laisse pas le Christ sur le bois. M. Roderick Meredith expliqua ce concept dans la brochure Les Jours saints : le magistral plan divin : « Le salut est un processus. Nous sommes aujourd’hui “en train d’être sauvés” (1 Corinthiens 1 :18), et nous “serons sauvés” définitivement si nous persévérons jusqu’à la fin (Matthieu 24 :13). L’apôtre Paul explique : “Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie” (Romains 5 :10). Si nous observions uniquement la Pâque, le plan divin serait incomplet. Nous laissons Jésus cloué à Sa croix – et l’histoire s’arrête là ! Rappelez-vous que notre Sauveur a été ressuscité ! Et c’est par Sa résurrection que nous serons sauvés » (p. 21). C’est sur ce point qu’une grande partie du christianisme dominant laisse le message sur le bois incomplet en minimisant, voire en ignorant, la repentance, l’obéissance, ainsi que la soumission à Dieu et à Ses lois. Nous pourrions dire que le « message sur le bois » doit être suivi par le « message de la repentance », répété chaque année au cours des Jours des Pains sans Levain, qui enseignent comment répondre au sacrifice du Christ par un profond repentir et en Le laissant vivre Sa vie en nous. La repentance faisait partie du message du Christ dès le début de Son ministère (Marc 1 :15). Le message sur le bois, commémoré chaque année à l’occasion de la Pâque, nous rappelle ce que Dieu le Père et Jésus-Christ ont accompli. Lors de la première étape du processus de salut, le chrétien doit accepter le Christ comme son Sauveur ; il doit accepter la grâce et le pardon de Dieu par la foi. L’étape suivante est une réponse à la grâce de Dieu, matérialisée par un profond repentir. Jésus expliqua ce message en faisant référence à la crucifixion, sachant qu’Il devrait à Son tour endurer cette terrible torture et ayant probablement vu d’autres condamnés à l’agonie sur le bois : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9 :23). Le Christ décrivait la nécessité pour le chrétien baptisé de vivre une vie de crucifixion à l’égard de son ancien mode de vie pécheur, en menant désormais une nouvelle vie libérée du péché (Romains 6 :4-11). La Pâque est immédiatement suivie par les Jours des Pains sans Levain qui illustrent nos efforts pour remplacer le péché (le levain) dans notre vie par la justice (le pain sans levain). Les disciples qui acceptent le Christ comme leur Sauveur réalisent l’ampleur de ce qu’Il accepta d’endurer : renoncer à Sa gloire divine, puis endurer l’atroce douleur de la séparation d’avec Son Père et la mort, alors qu’Il était cloué au bois. En réponse à ce sacrifice, les disciples reconnaissants feront tout ce qui est en leur pouvoir, avec l’aide du Saint-Esprit, pour se repentir sincèrement, s’efforcer d’obéir à Dieu et se détourner du péché jusqu’à la fin de leurs jours. Pourquoi ? Parce que le péché est atroce. Le péché est immonde. Le péché est destructeur. Le péché est la cause des problèmes et des souffrances dans le monde. C’est à cause du péché que Jésus-Christ a dû mourir. Ceux qui comprennent le message sur le bois ne prendront jamais le péché à la légère ; ils s’efforceront plutôt de crucifier leurs passions et leurs désirs pécheurs (Galates 5 :24). Ils prendront également au sérieux l’avertissement biblique disant que pour « ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste et sont devenus participants à l’Esprit Saint, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les ramener à une nouvelle repentance. Car ils crucifient de nouveau, pour leur part, le Fils de Dieu et le déshonorent publiquement » (Hébreux 6 :4-6, Colombe). S’il y a bien une chose que nous ne voulons absolument pas faire au cours de notre vie, c’est de crucifier à nouveau Jésus-Christ. C’est pourquoi le message de repentance doit suivre le message sur le bois. Juste avant de conclure, lisons à nouveau 1 Corinthiens 1 :18 : « Car la prédication de la croix [le message sur le bois] est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (Ostervald). Pour les véritables disciples, le message du Messie sur le bois est la puissance du Dieu tout-puissant. Pourquoi une déclaration aussi forte ? Parce qu’aussi atroces, immondes, destructeurs que soient nos péchés, nous en sommes totalement purifiés. Le message sur le bois n’est pas un message destiné à glorifier ou à honorer un instrument de torture, mais plutôt un message sur le sacrifice volontaire du Sauveur à notre égard. Paul chercha à transmettre le message sur le bois et tout ce qu’il signifie spirituellement aux membres de l’Église de Corinthe et à nous tous. Voici la vérité et le message du plus grand acte d’amour : Dieu le Père donna Son Fils pour qu’Il soit crucifié et qu’Il pardonne ainsi les péchés du monde, en les effaçant par Son sang versé. C’est le message du Messie sur le bois, ce stauros, et c’est la puissance de Dieu. 1 “Crucifixion”, Britannica.com, 16 juin 2023 2 “How Deeply Are You Committed ?”, Living Church News, septembre-octobre 2005
Article a361 – www.eglisedieuvivant.org
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