Nous devons encore prêcher l’Evangile !

par Mark Mendiola

Avec les nombreux vents de doctrine qui soufflent en rafale sur l’Eglise de Dieu en cette époque de la fin, pratiquement chaque vérité fondamentale maintenue par l’Eglise a subi de violentes attaques. Des milliers dde frères sont tombés comme des victimes spirituelles, durant ces dernières années.

La Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis contient cette phrase classique : « Nous tenons pour manifestes ces vérités... »

Avec les nombreux vents de doctrine qui soufflent en rafale sur l’Eglise de Dieu en cette époque de la fin, pratiquement chaque vérité fondamentale maintenue par l’Eglise a subi de violentes attaques. La vérité n’est pas aussi manifeste qu’elle devrait l’être, pour beaucoup de frères qui ont pris pour acquis les doctrines fondamentales, sans les avoir prouvées. En résultat, des milliers d’entre eux sont tombés comme des victimes spirituelles, durant ces dernières années.

D’un autre côté, une bonne partie du peuple de Dieu pris les armes lorsque ces doctrines ont commencé à changer systématiquement. Certains furent secoués dans leur somnolence, lorsque les lois divines de la santé furent minimisées, ou lorsqu’ils apprirent qu’ils étaient « nés de nouveau » après le baptême. D’autres surent que la vérité était terriblement loin lorsqu’on les informa que Dieu était une Trinité. Le comble vint pour d’autres frères lorsqu’il leur fut enseigné que la Nouvelle Alliance ne requérait plus l’observance du sabbat, des Jours saints annuels, de la dîme et des lois de la santé.

Oui, des milliers de frères furent indignés, à juste titre, que ces précieuses vérités fussent diluées ou même carrément rejetées ; mais il y a une vérité que beaucoup de gens, au sein du peuple de Dieu, ne trouvent plus nécessaire, ou du moins, considèrent de moindre importance. Ils ont manifesté peu de désirs pour la contester, comme ils l’avaient fait pour d’autres vérités. En fait, beaucoup d’entre eux semblent penser qu’elle ne nous concerne plus.

Pourtant, nous voyons que Jésus-Christ et les premiers apôtres étaient pleins de zèle pour la proclamer, qu’ils y étaient fermement attachés, et qu’ils moururent même pour elle ! L’apôtre Paul la distingua comme étant quelque chose qui commençait à être pervertie par de faux enseignants qui avaient infiltré l’Eglise, à cette époque-là. Cette vérité concerne le message de l’Evangile de Jésus-Christ – la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu !

Nulle part, dans la Bible, vous ne trouverez un passage quelconque où le Christ annule le commandement donné à Ses disciples de proclamer l’Evangile du Royaume de Dieu, ou qu’Il fixe les conditions requises pour qu’il ne soit plus nécessaire de le proclamer. Au contraire, Il dit très clairement que celui-ci devait être prêché et annoncé jusqu’à la fin de cet âge, précédant Son retour.

Remarquez le message que Jésus-Christ délivra Lui-même lorsqu’Il était sur terre : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Un message au monde entier

Le Christ encourageait ceux qui écoutaient la Bonne Nouvelle à se repentir et à croire à ce message. Notez la conclusion de l’Evangile selon Marc : « Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront des démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir ainsi parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Marc 16 :15-20).

La repentance et le baptême résultent directement de la proclamation du véritable message de l’Evangile du Christ. Notre Seigneur a dit que nous devons nous repentir, croire ce message, avant d’être baptisés. Il a dit aussi que des guérisons divines seraient des signes confirmant ce message. Il est certain que plus l’Eglise de Dieu, en ces temps de la fin, croîtra dans la restauration du christianisme apostolique, plus nous devrons nous attendre à une augmentation de guérisons miraculeuses, comme au temps du ministère de Jésus-Christ.

A maintes reprises, dans le Nouveau Testament, la prédication de l’Evangile et les guérisons divines sont intimement liées, comme le Christ l’avait promis à ceux qui proclament fidèlement la Bonne Nouvelle de Son retour, en tant que Roi des rois sur toute la terre. Les deux vont de pair.

« Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait » (Matthieu 4 :23-24).

« Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9 :35-38).

Dans ce contexte de prédication de l’Evangile du Royaume de Dieu, le Christ dit à Ses disciples de prier pour qu’il y ait plus d’ouvriers, parce que la proclamation de l’Evangile est une Œuvre et une moisson. Ensuite, le Christ donna à Ses disciples la mission de prêcher l’Evangile et de guérir ceux qui étaient atteints de maladies et d’infirmités : « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité » (Matthieu 10 :1).

Un Evangile donné gratuitement

Le Christ associe Sa puissance de guérison avec la prédication de l’Evangile : « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (versets 6-8).

L’Evangile doit être prêché gratuitement ; il ne doit pas être l’objet d’un commerce. C’est pourquoi tous les ouvrages de l’Eglise du Dieu Vivant, les divers enregistrements et le Cours de Bible sont absolument gratuits. On ne peut pas vendre la vérité (Proverbe 23 :23). On ne peut pas en tirer de l’argent. Cependant, cela coûte un certain prix lorsque le véritable Evangile de Jésus-Christ est courageusement proclamé avec force. Le Christ et Ses disciples étaient déterminés à aller de l’avant, et à le proclamer au plus grand nombre possible, au risque même de leur vie.

« Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8 : 34-35). Le Christ a dit que si nous voulons Le suivre, nous devons être disposés à tout perdre, si nécessaire, pour la proclamation de l’Evangile, dont le message a toujours été très impopulaire.

« Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10 : 29-30).

Les persécutions arrivent souvent à cause de ce message. Les disciples du Christ ne se laissèrent pas arrêter par l’opposition violente qui s’exerçait contre eux, en prêchant entièrement Ses instructions explicites à travers l’empire romain.

« Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Eglise de Jérusalem ; et tous, exceptés les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8 :1). « Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole » (verset 4). « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser » (verset 12).

Persécutés pour la Vérité

Tout comme le Christ l’avait prédit, certaines personnes crurent, se repentirent, et se firent baptiser après avoir entendu la proclamation de l’Evangile du Royaume de Dieu par les disciples du Christ. Cette prédication tenait aussi une part essentielle du ministère de Paul : « Ensuite Paul entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes 19 :8). Cela déclencha la persécution. Quelques-uns s’endurcirent et ne crurent pas, décriant ce message (verset 9).

Ceux qui prêchaient fidèlement l’Evangile du Royaume de Dieu étaient attaqués de multiples façons. Paul le proclama courageusement jusqu’à la fin de son ministère, même lorsqu’il était emprisonné. Remarquez la conclusion du livre des Actes :

« Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus [...] Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu’il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, en toute liberté et sans obstacle » (Actes 28 :23, 30-31).

L’apôtre n’aurait laissé personne l’empêcher de prêcher au sujet du Royaume.

Récemment, certains individus ont tenté de remettre en cause le fait que l’Evangile du Royaume de Dieu devait être proclamé. Satan le diable ne souhaite pas que ce message soit diffusé, parce que ce message annonce la fin du règne de Satan sur la terre. Celui-ci fera tout ce qu’il peut pour fermer la porte à ce message, quitte à utiliser de faux ministres qui inciteront le peuple de Dieu à penser qu’il n’est plus nécessaire de le proclamer ! Beaucoup en sont arrivés à détourner à leur profit les dîmes de Dieu, destinées à l’Evangile.

L’apôtre Paul montre que, seuls, les ministres ordonnés qui prêchent l’Evangile ont le droit d’être soutenus par les dîmes du peuple de Dieu, de la même manière que les Lévites utilisaient les dîmes pour accomplir leur tâche (Nombres 18). A contrario, on ne doit pas donner les dîmes de Dieu aux ministres qui ne prêchent pas l’Evangile !

« Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels ? Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce pas plutôt à nous d’en jouir ? Mais nous n’avons point usé de ce droit ; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d’obstacle à l’Evangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile » (1 Corinthiens 9 :11-14).

« Si j’annonce l’Evangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! Si je le fais de bon cœur, j’en ai la récompense ; mais si je le fais malgré moi, c’est une charge qui m’est confiée. Quelle est donc ma récompense ? C’est d’offrir gratuitement l’Evangile que j’annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l’Evangile » (versets 16-18).

Un autre évangile

L’apôtre Paul mit en garde les anciens d’Ephèse : « Il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20 :30). Il mit également en garde les Galates, en leur disant que certains s’élèveraient pour pervertir le véritable Evangile, et que beaucoup se laisseraient séduire. Il prononça une double malédiction sur ceux qui oseraient agir ainsi ! Paul avertit aussi les Corinthiens que des ouvriers trompeurs viendraient prêcher un autre évangile (2 Corinthiens 11 :4).

L’apôtre Paul avait engagé une guerre spirituelle contre ceux qui cherchaient à saper, à falsifier et à détruire l’Evangile du Royaume de Dieu. En écrivant aux Ephésiens, il les encouragea à chausser « le zèle que donne l’Evangile de paix » (Ephésiens 6 :15). Beaucoup de gens se souviennent du « casque du salut », du « bouclier de la foi », et de « l’épée de l’Esprit », mais négligent l’importance majeure d’aller de l’avant avec le message de l’Evangile du Christ. Paul en fait un élément à part entière de l’équipement complet de l’armure de Dieu.

En négligeant l’Evangile, nous partons à la guerre à pieds nus, vulnérables comme Achille, le célèbre héros de la mythologie grecque qui fut blessé à mort au talon, le seul endroit de son corps qui n’était pas protégé. Si nous ne prêchons pas l’Evangile du Royaume, nous laissons une ouverture à Satan pour nous frapper spirituellement. Il est pertinent que l’apôtre Paul établisse un lien entre l’Evangile et nos pieds, car nous devons marcher comme des soldats en Christ pour porter la Bonne Nouvelle au monde entier, comme Il nous en a donné la mission.

Le prophète Esaïe établit la même comparaison. Les pieds sont d’entre les plus laides parties du corps lorsqu’ils sont tordus, lorsqu’ils portent des durillons, des oignons, des ongles incarnés ou lorsqu’ils sont plats. Mais ces mêmes pieds, utilisés pour courir annoncer la merveilleuse nouvelle du règne à venir de Jésus-Christ sur la terre, sont beaux aux yeux de Dieu : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! De celui qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » (Esaïe 52 :7).

Un privilège inestimable

L’Evangile du Royaume de Dieu comporte les bonnes nouvelles de paix et de salut que le Christ amènera avec Lui, lorsqu’Il reviendra gouverner cette terre. Dieu S’attend à ce que ce message soit proclamé à toute l’humanité. C’est pourquoi nous sommes impliqués dans cette Œuvre. Le Christ a dit : « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 : 13-14).

Quel privilège inestimable de partager avec les autres la précieuse vérité du véritable Evangile du Royaume de Dieu – une vérité qui ne va pas de soi, mais qui était cependant proclamée avec force par Jésus-Christ et par les premiers apôtres !

Quelle reconnaissance devrions-nous ressentir pour nos prédécesseurs, qui eurent le courage de se sacrifier, afin de nous permettre d’écouter cette Bonne Nouvelle. Ne devrions-nous pas vouloir faire de même, plutôt que d’avoir honte de l’Evangile du Christ ? L’apôtre Paul a dit aux Romains qu’il n’avait pas honte de ce message (Romains 1 :16).

Aujourd’hui encore, Jésus-Christ nous donne comme mission d’aller de par le monde et de prêcher partout où il est possible de le faire. Jésus a dit qu’Il serait toujours avec nous, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28 :20). C’est notre mission. C’est notre appel. Gare à nous si nous ne prêchons pas l’Evangile du Royaume de Dieu !