Lettre co-ouvrière, 16 décembre 2020

Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ,

Un de mes voisins prévoit d’allumer un brasero et d’inviter les habitants de la rue à venir brûler le calendrier 2020 la veille du Nouvel An. Mon épouse et moi ne nous y rendrons pas, car Dieu possède un calendrier très différent, avec des Jours de fête différents. Mais la plupart d’entre vous sont sans doute heureux que cette année civile touche rapidement à sa fin. La question qui se pose désormais est de savoir à quoi nous attendre pour l’année à venir. Aurons-nous du répit ou s’agira-t-il d’une autre année avec des bouleversements de la même ampleur ? Les prophéties bibliques indiquent que le monde connaîtra une crise à la fin de cette ère, et de nombreux signes indiquent que nous entrons dans une telle période. Attendons-nous à ce que beaucoup de choses empirent à l’avenir. Il y aura des surprises et des chocs majeurs dans un futur très proche.

Parallèlement, les prophéties montrent que l’Évangile du Royaume de Dieu sera prêché dans le monde entier, pas pour convertir le monde, mais pour servir de témoignage. Notez ce passage extrait de la prophétie donnée sur le mont des Oliviers, dans Matthieu 24 :

« Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 :11-14).

Chacun des mots de ce passage doit être pris en considération. Notez qu’il y aura des faux prophètes à la fin des temps. De nos jours, nous avons une abondance de « fake news » provenant de toutes les tendances du spectre politique et social. Elles sont relayées par des hordes de fidèles qui suivent des gourous autoproclamés sur les réseaux sociaux. Bien sûr, les versets 4 et 5 de ce même chapitre mettent clairement en garde contre les faux dirigeants du soi-disant christianisme.

Remarquez aussi que l’iniquité ira crescendo. Nous en voyons bien trop déjà, chers amis, mais « accrochez-vous à vos chaussettes », car il ne fait aucun doute que l’iniquité sera encore au menu pour l’année à venir. De plus, une seconde guerre civile américaine n’est pas à exclure. Jésus nous montra également dans ce passage que Ses serviteurs doivent persévérer et endurer jusqu’à la fin. L’année 2020 a exigé de l’endurance, mais nous devons nous attendre à traverser des périodes encore plus difficiles. Cependant, le point central de ce passage est que « cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (verset 14).

Cet Évangile du Royaume n’est pas seulement un message sur la personne du Christ, mais le message que le Christ Lui-même proclama pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion. Nous insistons souvent sur ce point, mais je me demande combien de personnes saisissent cela ? En effet, cela inclut le chemin qui mène au Royaume par le sang versé du Christ, mais même cela n’est pas toujours pleinement compris. Comme l’apôtre Paul nous l’a montré : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :10). Oui, nous sommes sauvés de la mort par Sa vie, non par Sa mort ! Nous étions en désaccord avec Dieu, car insoumis à Sa loi (Romains 8 :7-8) et nous avons besoin du sang du Christ afin d’être purifiés de nos péchés antérieurs et de nous réconcilier pour être guidés vers une relation vertueuse avec Dieu. Mais nous avons également besoin que le Christ vive en nous par la puissance du Saint-Esprit. Le christianisme traditionnel fait rarement cette distinction, mais les Écritures sont claires à ce sujet. Notre précédent évangéliste en charge, le regretté Roderick Meredith, citait souvent Galates 2 :20 comme étant la meilleure définition du christianisme : « Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non pas maintenant moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant en la chair, je le vis en la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Martin). Nous sommes crucifiés avec le Christ lors du baptême, mais le Christ doit ensuite former en nous Son caractère et Son mode de vie.

En revisionnant une de mes dernières émissions télévisées intitulée « L’espoir en temps de crise », j’ai réalisé que j’avais passé beaucoup de temps à parler des aspects négatifs et pas assez des aspects positifs présents dans les Jours saints que Jésus, Ses apôtres et les chrétiens du premier siècle ont observés. J’aurais dû donner plus de détails. L’Évangile (la bonne nouvelle) du Royaume de Dieu signifie que Jésus-Christ reviendra pour gouverner ce monde troublé et qu’Il nommera Ses serviteurs pour diriger sous Son autorité pendant Son règne millénaire (Zacharie 14 :9 ; Ézéchiel 37 :24-25 ; Luc 19 :16-19 ; Apocalypse 20 :4). Il s’agit de ceux qui auront démontré au cours de cette vie une loyauté totale à Son égard et qui auront développé Son caractère d’amour sincère à l’égard du bien-être de leur prochain. Cela signifie la fin de la guerre et de la criminalité endémique, où le coupable est libéré alors que la victime souffre. Cela signifie la fin des viols, des meurtres et des cambriolages. Et cela signifie la fin des campagnes politiques remplies de mensonges, d’hypocrisie et de promesses non tenues.

Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers, ces lettres sont envoyées pour vous encourager, pour vous tenir au courant de l’Œuvre du Monde de Demain et de l’Église du Dieu Vivant, ainsi que pour vous remercier de votre soutien. Votre part dans cette Œuvre du Christ vivant, que ce soit par vos prières ou votre générosité financière, est immensément appréciée. La plupart des aides financières que nous recevons sont modestes ou moyennes, mais il faut considérer la vue d’ensemble. Jésus nous donna une perspective importante :

« Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » (Marc 12 :41-44).

Il est normal de remercier ceux qui font d’importants dons, car il faut beaucoup de petits dons pour égaler une somme plus conséquente. Mais nous devons apprendre à voir les choses comme Dieu et ne pas négliger les petites pièces de la veuve. C’est pourquoi je n’envoie pas de lettre de remerciement spéciale à ceux qui font des dons exceptionnellement importants. Bien entendu, ils sont très appréciés. Et si vous êtes concerné, alors merci ! Mais Dieu, semble-t-il, est tout aussi satisfait, sinon davantage, des petites pièces de la veuve.

J’espère que cette honnêteté n’offense personne, mais c’est quelque chose que je ressens au plus profond de moi. Je veux exprimer ma reconnaissance de la même façon à chacun d’entre vous. Je laisse Dieu évaluer les dons et le cœur des donateurs. Nous ne devons pas faire de favoritisme. Alors que vous ayez donné beaucoup l’année dernière, ou que vous ayez donné de petits montants sur vos maigres moyens, mille fois merci ! Que le Dieu de la création, qui voit tout, bénisse chacun d’entre vous abondamment !

Peu importe ce qui se passera en 2021, nous nous tournons vers les prophéties encourageantes qui s’accompliront après ces moments difficiles. Nous regardons vers cette période où « de leurs glaives [les peuples] forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :4) ; une époque où « il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11 :9). Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers, je vous encourage à lire en entier le chapitre 35 d’Ésaïe, qui décrit magnifiquement comment Dieu guérira la Terre mais aussi la vie de ceux qui souffrent de handicaps tels que la cécité et la surdité.

Merci encore de votre fidèle soutien par vos prières, vos dîmes et vos offrandes au cours de l’année écoulée. Il y a de bonnes nouvelles à venir pour le peuple de Dieu. Ne nous décourageons pas à cette époque d’adversité et de détresse (Proverbes 24 :10). Faisons tout ce que nous pouvons tant que nous en avons le temps.

Au service du Christ,

Gerald E. Weston