Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ, Une catastrophe se déroule en Afghanistan sous nos yeux au moment même où je vous écris. Les conséquences du retrait mal négocié des États-Unis seront durables, car le prestige et la crédibilité des Américains sont tombés bien bas. Et je n’ai pas besoin de vous dire que notre monde a radicalement changé au cours des deux dernières années à cause du coronavirus. En plus de la douleur et de la mort causées par ce virus, les nations sont divisées de l’intérieur au sujet des masques, des vaccins et des confinements, qui sont tous devenus politiques et la vérité est devenue la grande victime (Ésaïe 59 :14-15). Nous entendons constamment le fait de « suivre la science », mais une grande partie de celle-ci est subordonnée aux agendas politiques. La chute de l’Occident est une étape prophétisée que nous attendions depuis des décennies, mais comme il est douloureux d’en être les témoins. Comme il est douloureux de voir le désastre qui se produit en Afghanistan ! Comme il est douloureux de voir un programme marxiste prendre le contrôle des institutions, les unes après les autres, dans les nations occidentales. Comme il est douloureux de voir la culture de l’effacement imposée à tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les idéologues du mouvement « woke ». Note de la traduction : « woke » est un terme anglo-américain signifiant « éveillé » et désignant « toute personne consciente des injustices de l’oppression qui pèse sur les minorités » (France Info, 6 mai 2021).1 Le bon côté des choses est que tout cela doit se produire avant le retour du Christ. Puis, après Son retour, Il transformera ce monde d’une manière presque inimaginable. « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :2-4). Un autre événement, lié au retour du Christ, rendra possible l’établissement d’un monde très différent. Le Christ bannira complètement l’influence du « prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2 :2 ; Apocalypse 20 :1-3). Il nous est difficile de comprendre combien les choses seront différentes sans cette mauvaise influence. Mais où cela nous mène-t-il lorsque nous observons ce qui se passe ? La plupart des chrétiens traditionnels croient que Dieu essaie de les sauver maintenant. Apparemment, cela semble correct et nous ne nions pas que Dieu soit en train de sauver ceux qu’Il appelle, mais est-ce la raison de notre appel ? Considérez ce qui suit. Comme l’a souligné M. Richard Ames dans sa récente et puissante émission télévisée « Qu’est-il arrivé au christianisme du Christ ? », la plupart des chrétiens traditionnels ne comprennent pas la vérité au sujet de l’Église fondée par Jésus. Lisez attentivement la déclaration de Jésus à la Samaritaine, qu’Il rencontra au puits de Jacob : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4 :23-24). Être sincère n’est pas suffisant. Il faut aussi adorer Dieu en vérité, mais peu de gens L’adorent à la fois en esprit et en vérité. Cela explique pourquoi le « christianisme » arrive à être la plus grande religion du monde et que, dans le même temps, « toute la terre » (y compris le monde chrétien) a été séduite par Satan le diable (Apocalypse 12 :9). Il n’est pas surprenant que Jésus ait décrit Ses disciples comme étant un « petit troupeau » (Luc 12 :32). Notre brochure Aujourd’hui est-ce le seul jour du salut ? explique que l’écrasante majorité de l’humanité n’est pas appelée de nos jours. Ce n’est probablement pas ce qui vous a été enseigné (en dehors de la véritable Église de Dieu), mais les Saintes Écritures le disent clairement. C’est une merveilleuse nouvelle lorsque nous comprenons correctement le plan de Dieu pour l’humanité ! Mais alors, pourquoi certains sont-ils appelés aujourd’hui ? Cet appel est-il focalisé sur « ma » personne ? Est-ce seulement pour « mon » salut ? La réponse est un retentissant « Non ! » Si le salut était la raison principale pour laquelle certains sont appelés à l’heure actuelle, alors pourquoi ne pas sauver tout le monde dès maintenant ? Assurément, Dieu est assez puissant pour intervenir et pour le faire, mais Il ne l’a pas fait et il y a une très bonne raison à cela. Lorsque Adam et Ève choisirent de désobéir à leur Créateur et de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal, Dieu leur a dit : « D’accord. Mais vous allez être livrés à vous-mêmes pendant 6000 ans – et apprendre votre leçon dans la douleur et le chagrin. » Lorsque nous examinons la Bible, nous constatons que Dieu n’a appelé que très peu de personnes au cours de l’Histoire, mais à chaque fois, Il les appela pour accomplir une mission. La plupart des gens savent que Noé construisit une arche pour redémarrer la civilisation après la destruction de la Terre parce qu’elle était devenue violente et corrompue, mais savent-ils qu’il fut également appelé à prêcher la justice (2 Pierre 2 :5) ? Dieu appela Abraham pour qu’il soit le père des fidèles et qu’il fonde une famille dans laquelle Il œuvrerait à travers les temps. Les prophètes n’ont pas été appelés à mener une vie confortable, mais à transmettre des messages d’avertissement à leur peuple et aux autres. Les apôtres devaient être les témoins de la vie du Christ, de Son message sur le Royaume de Dieu, de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection. La tradition indique que tous, sauf Jean, ont été martyrisés. Nous voyons que cet appel ne consiste pas à obtenir un « salut personnel » confortable ! Ne vous méprenez pas. Ceux d’entre nous qui sont appelés actuellement ont reçu bien l’occasion d’obtenir le salut, mais ce n’est pas le but principal de notre appel. Ceux qui sont appelés actuellement sont appelés à accomplir une Œuvre, tout comme Dieu appela Noé, Abraham, les prophètes et les apôtres à accomplir une Œuvre. Je pose souvent la question suivante : « Si Dieu n’appelle pas tout le monde de nos jours, alors pourquoi appelle-t-Il quelqu’un en particulier ? » La réponse claire est que ceux qui sont appelés aujourd’hui ont une mission spéciale à accomplir et ceux qui accomplissent cette Œuvre seront récompensés en conséquence (Daniel 12 :3). Considérons la parabole des mines. Jésus se décrit comme un noble qui se rend dans un pays lointain (le ciel). Il donne une mine (une somme d’argent) à chacun de Ses dix serviteurs. À Son retour, Il récompense ceux qui ont fait fructifier leur mine, mais « un autre vint, et dit : Seigneur, voici ta mine, que j’ai gardée dans un linge ; car j’avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère ; tu prends ce que tu n’as pas déposé, et tu moissonnes ce que tu n’as pas semé. Il lui dit : Je te juge sur tes paroles, [notez bien ce qui suit] méchant serviteur ; tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n’ai pas déposé, et moissonnant ce que je n’ai pas semé ; pourquoi donc n’as-tu pas mis mon argent dans une banque, afin qu’à mon retour je le retire avec un intérêt ? Puis il dit à ceux qui étaient là : Ôtez-lui la mine, et donnez-la à celui qui a les dix mines » (Luc 19 :20-24). Jésus appelle Ses serviteurs à accomplir une Œuvre, tout comme Il a accompli l’Œuvre de Son Père. Jésus leur a dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 :34). Mais Il poursuivit en donnant des instructions à ceux qu’Il appelle : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble » (Jean 4 :35-36). Ce n’est pas la première fois que je cite ces versets, mais il est parfois nécessaire d’entendre plusieurs fois la même chose pour que le message percute. Le salut est un don gratuit de Dieu. Nous ne pouvons jamais le mériter, car il nécessite le sacrifice du Christ pour payer l’amende de nos transgressions. Tout ce que nous faisons et ferons pour respecter la loi ne pourra jamais effacer la sanction de nos péchés passés. Cependant, la Bible est claire : notre récompense dans le Royaume de Dieu est basée sur nos œuvres (Matthieu 16 :27 ; Apocalypse 22 :12). Le salut n’est pas le but premier de votre appel aujourd’hui et la parabole des talents démontre que Dieu ne va pas récompenser quelqu’un qui ne remplit pas cet appel. Lisez-le vous-même dans Matthieu 25 :14-30. Cette parabole est similaire à celle des mines, mais dans ce cas, chaque serviteur se voit attribuer des talents selon sa capacité (cinq, deux et un). De nouveau, le maître de ces serviteurs s’en va dans un pays lointain, revient et demande des comptes à ses serviteurs. Celui qui a reçu cinq talents les doubla et entendit ces paroles merveilleuses que, je l’espère, nous avons tous envie d’entendre : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25 :21). Celui qui reçut deux talents les doubla aussi et il reçut un éloge identique. Mais celui qui reçut un talent ne fit rien. Il attendait simplement, comme certains attendent le salut. Quelle a été la réponse à cet homme ? D’abord, il fut traité de serviteur méchant et paresseux, mais ce n’est pas la fin de la parabole. Notez la récompense que cet homme reçut pour ne pas avoir fait le travail que son maître lui avait confié : « Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Matthieu 25 :30). Quelle triste fin pour celui qui fut appelé par Son maître à effectuer Son Œuvre ! Dieu nous a donné une mission à accomplir à la fin de cette époque. Nous devons prêcher la bonne nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu et avertir notre monde moribond des conséquences qui en découleront s’il ne se dirige pas sincèrement dans une autre direction. Rien n’indique que l’humanité changera de cap, mais cela ne nous exonère pas de la responsabilité de délivrer un avertissement en tant que témoignage (Ézéchiel 33 :1-7 ; Matthieu 24 :14 ; Proverbes 24 :10-12). Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers, merci pour vos prières et votre contribution financière qui nous permettent d’accomplir collectivement l’Œuvre de Dieu à cette époque critique de l’histoire de l’humanité. Nous ne pouvons pas savoir exactement comment Dieu nous utilisera dans les années à venir pour mener à bien cette Œuvre, mais nous savons avec certitude, selon les Écritures, que le travail sera mené à terme. Au service du Christ, Gerald E. Weston
Lettre 2021-08-19 – www.eglisedieuvivant.org
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