Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ, Salutations depuis Charlotte, en Caroline du Nord ! Récemment, mon voisin m’a demandé comment s’était déroulée ma Pâque. Bien sûr, ce n’est pas ma Pâque, mais celle de Dieu. Je lui ai répondu qu’elle s’était très bien passée et je lui ai alors demandé : « Et comment s’est passé votre Ishtar ? » Vu qu’il était relativement loin, je suis presque sûr qu’il a entendu Easter [les Pâques, en anglais], mais je le connais suffisamment pour savoir qu’une légère plaisanterie ne l’offusquerait pas. De toutes façons, sa question sur la Pâque était une petite pique de sa part. C’est un excellent voisin. Nous nous aidons mutuellement lorsque le besoin s’en fait sentir et nous ne sommes pas facilement offensés. Le courant dominant du christianisme considère la Pâque comme une fête juive, une célébration de l’Ancien Testament et de l’ancienne alliance. Au lieu d’observer la Pâque, la majorité des chrétiens célèbrent ce qu’ils appellent la « Cène » – et ils ne l’observent pas le soir où Jésus célébra la Pâque, mais un dimanche matin. À cette époque de l’année, ils observent ce qu’ils considèrent être la résurrection de notre Sauveur. Dans certaines langues, le nom même de cette célébration vient de la déesse païenne de la fertilité – Ishtar, Istra, Ashtoreth ou Astarté – donnant par exemple Easter en anglais ou Ostern en allemand. Les traditions des œufs et des lapins sont également liées à cette déesse de la fertilité. Pourquoi la célébration de la Pâque semble-t-elle étrange à de nombreux chrétiens ? Après tout, Jésus la célébra avec Ses disciples avant l’heure fatidique où Il fut trahi. Bien que certains prétendent qu’il ne s’agissait pas de la Pâque, ce n’est pas ce que révèlent les récits des Évangiles. Les disciples comprenaient qu’il s’agissait de la Pâque et ils la célébraient comme telle : « Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la pâque, ses disciples lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu’il faut pour manger la pâque ? » (Marc 14 :12, Ostervald). Dans cette optique, Jésus les chargea de dire à leur hôte : « Le maître [Jésus] dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? » (Marc 14 :14). Et « ils préparèrent la Pâque » consciencieusement (Marc 14 :16). Jésus ajouta : « J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22 :15). La soirée au cours de laquelle Jésus nous donna les symboles du pain et du vin est appelée la Pâque à quatre reprises dans l’Évangile de Matthieu, à cinq reprises dans celui de Marc et à six reprises dans celui de Luc. En outre, Paul rappela aux frères et sœurs de Corinthe, pour la plupart d’origine païenne, que « Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :7). Il leur ordonna ensuite de faire quelque chose qui n’est pas dans les habitudes de la majorité des chrétiens : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (verset 8). La Fête à laquelle il fit référence est celle qui commence le lendemain soir de la Pâque. Il s’agit de la Fête des Pains sans Levain qui dure sept jours. Ne vous semble-t-il pas étrange que si peu de chrétiens suivent l’exemple de Jésus et de Ses disciples du premier siècle ? Ceux-ci observaient la Pâque et les Jours des Pains sans Levain. Et n’est-il pas étrange que la célébration la plus solennelle du christianisme dominant soit inspirée d’une déesse païenne, avec tous les symboles de sa célébration de la fertilité ? J’encourage tous ceux d’entre vous qui n’ont jamais lu notre brochure La vérité au sujet des Pâques à en demander un exemplaire gratuit afin de découvrir des faits qui devraient surprendre toute personne dotée de bon sens. Les membres de l’Église du Dieu Vivant ont déjà prouvé ces choses par eux-mêmes, mais je comprends que, parmi nos co-ouvriers, certains puissent trouver offensante la vérité que je vous transmets. Nous ne cherchons jamais à offenser, mais nous devons proclamer la vérité, en espérant que les yeux de certains s’ouvriront à propos du « christianisme » actuel, en réalisant à quel point il est éloigné de celui du Christ, de Ses apôtres et de l’Église originelle. Nous ne parlons pas de la façon dont ils s’habillaient ou de la langue qu’ils parlaient, mais de l’essence même de la vie de Jésus et de Son message. Pourtant, même à l’époque de Jésus, Son message fut négligé : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46). Chers membres et chers co-ouvriers, vous avez choisi de soutenir cette Œuvre et nous vous en remercions. Vous savez que toute notre littérature est distribuée gratuitement à ceux qui en font la demande. Nous enseignons le principe biblique de la dîme à nos membres baptisés, mais nous n’imposons à personne de le faire, y compris les co-ouvriers et les donateurs. C’est entre vous et Dieu. Notre brochure la moins demandée, car nous la mentionnons très rarement, s’intitule Le peuple de Dieu et la dîme. Bien que nous ayons besoin du soutien des membres, des co-ouvriers et des donateurs occasionnels pour poursuivre cette Œuvre, ce que nous recherchons plus que tout, c’est vous-mêmes. N’est-ce pas ce que Paul écrivit aux Corinthiens ? Se lançant dans une longue réflexion, il déclara : « Je ne serai point à votre charge [financière] ; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes » (2 Corinthiens 12 :14). Oui, ce que nous cherchons avant tout, c’est à sauver plusieurs de nos semblables de l’époque terrible qui s’annonce ici-bas, à cause de la rébellion de l’humanité contre son Créateur. Nous cherchons à aider certaines personnes, au cours de cette époque, à sortir du christianisme paganisé. C’est uniquement à cette condition qu’ils pourront naître de nouveau dans le Royaume de Dieu, au retour du Christ. Bien que je ne cherche pas à offenser qui que ce soit avec la vérité, je prendrai ce risque dans l’espoir d’en réveiller quelques-uns. Paul prit également ce risque avec les Galates en leur écrivant : « Suis-je devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? » (Galates 4 :16). La Pâque est un moment fort qui fait réfléchir tous ceux qui la célèbrent, elle nous rappelle le prix du péché. Le Fils de Dieu endura d’horribles sévices, versant Son sang et mourant lors de la Pâque pour payer l’amende du péché et nous réconcilier avec Dieu. Les Jours des Pains sans Levain nous rappellent que nous devons répondre à ce sacrifice suprême en nous repentant et en abandonnant le péché qui nous asservis. Le dernier Jour de cette Fête nous rappelle que nous devons être baptisés (Actes 2 :38), tout comme les enfants d’Israël furent baptisés symboliquement (1 Corinthiens 10 :2). Nous devons faire périr notre ancien mode de vie et marcher dans une nouvelle direction (Romains 6 :1-7). Nous attendons à présent la prochaine Fête dans le plan de salut divin, le Jour de la Pentecôte – le 28 mai de cette année – nous rappelant que le Saint-Esprit est donné par Dieu pour inscrire Sa loi dans notre esprit et notre cœur (Actes 2 ; Hébreux 8 :10 ; Ézéchiel 36 :26-27). Chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu. Alors, oui, je suis prêt à perdre quelques co-ouvriers si cela permet d’en réveiller d’autres, non seulement à reconnaître la vérité, mais aussi à sortir du rang et à mettre en pratique cette vérité. Ce n’est pas votre volonté que nous cherchons, c’est vous-même. Nous aimerions que vous célébriez ces Fêtes merveilleuses avec nous et que vous compreniez la grande joie qui en découle. En attendant, je partage avec vous la réflexion de l’apôtre Jean qui écrivit : « Bien-aimés, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 1 :2). Je prie pour vous, comme je sais que vous le faites pour moi. Au service du Christ, Gerald E. Weston
Lettre 2023-04-14 – www.eglisedieuvivant.org
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