Lettre co-ouvrière, 18 décembre 2024

par Gerald Weston

Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ,

Selon le calendrier grégorien, une nouvelle année civile s’est écoulée. Alors que nous approchons de la fin de l’année 2024, j’avoue que je suis partagé. Je suis sûr que je ne suis pas le seul à être confronté à ce dilemme et je vais en partager avec vous la raison.

Il convient tout d’abord de nous rappeler que nous sommes un an plus proche du retour de Jésus-Christ. Cet événement glorieux est bien plus important que ne le pensent la plupart des chrétiens pratiquants. Ceux qui croient en la résurrection des morts peuvent se concentrer sur la signification de Son retour à titre personnel – revêtir l’immortalité dans le Royaume de Dieu. Mais la Bible révèle que le retour de Jésus aura d’énormes implications pour ceux qui n’appartiennent pas encore au Christ. Il signifie que le monde ne sera pas détruit. Son retour garantit la préservation de la vie ici-bas. Lisez ou relisez Matthieu 24 :21-22, dans la prophétie du mont des Oliviers.

Le retour de Jésus sera accompagné de bonnes nouvelles qui vont au-delà de la survie de l’humanité. Il inaugurera mille années de paix et de prospérité pour tous – pour toutes les races et toutes les nationalités, où qu’elles se trouvent. Satan sera mis à l’écart et le voile jeté sur les nations sera levé (Ésaïe 25 :7). En ce temps-là, « Â des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre  » (Ésaïe 2 :3-4). Comme ce monde sera différent !

Cependant, nous n’en sommes pas encore là. Partout dans le monde, nous voyons des gouvernements vaciller alors que leurs citoyens aspirent à une meilleure gouvernance. De nouveaux dirigeants sont élus avec beaucoup d’enthousiasme. Certains sont même considérés comme des « messies » dont le règne rimerait avec « Â le retour des jours heureux ». Certains dirigeants peuvent améliorer considérablement la vie de leurs concitoyens de manière temporaire. Nous espérons que ce soit le cas dans votre pays. Néanmoins, il est difficile de prédire le cours des événements sous un nouveau dirigeant.

Nous pouvons être certains d’une chose : c’est Dieu qui est en charge. Nous apprenons que c’est Lui qui installe et renverse les dirigeants, pas des forces démocratiques ou révolutionnaires (Daniel 4 :17). Une pandémie, une guerre, une attaque terroriste ou tout autre événement bouleversant peuvent faire basculer les plans d’un dirigeant dans une autre direction. Les prophéties bibliques indiquent que notre monde connaîtra une période très difficile au cours des prochaines années. Oui, il peut y avoir des périodes temporaires de paix et de prospérité, mais en ce qui concerne le moment de l’intervention du Christ, Paul nous a prévenus : « Â Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point  » (1 Thessaloniciens 5 :3).

Jamais auparavant l’histoire de l’humanité n’a connu une période aussi dangereuse, mais chaque difficulté est également une opportunité. Certains d’entre nous pourraient très bien vivre assez longtemps sans avoir à passer par la mort. Ceux qui appartiendront au Christ à Son retour seront transformés en un instant d’êtres charnels en êtres spirituels. Ils ne connaîtront plus jamais la douleur et la souffrance (1 Corinthiens 15 :51-52 ; Apocalypse 21 :4). En tant qu’êtres humains, il est extrêmement difficile de comprendre ce que Dieu a en tête pour chacun d’entre nous ! « Â Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu  » (1 Corinthiens 13 :12). Nous attendons avec impatience cette époque glorieuse où les épreuves de cette vie prendront fin.

Chaque année, à cette époque, je prends le temps de remercier chacun d’entre vous d’une manière particulière. Je vous remercie sincèrement dans chacune de ces lettres, adressées aux membres et aux co-ouvriers, mais j’essaie de le faire davantage vers la fin de l’année. Cela m’amène à la raison pour laquelle je suis partagé. En tant que membres et co-ouvriers, vous soutenez cette Œuvre. Certains ont plus d’aisance financière que d’autres à cet égard. Certains d’entre vous sont âgés et perçoivent de faibles revenus, d’autres sont des parents célibataires, des étudiants, démarrant dans la vie ou qui sont en charge d’une famille. D’autres sont bien établis et financièrement aisés. Par conséquent, certains ont davantage de facilité à donner des sommes plus substantielles que d’autres.

Presque tous les consultants indépendants me conseilleraient d’accorder une attention particulière à ceux qui font des dons importants. Parfois, les noms des grands donateurs sont affichés afin que tout le monde puisse connaître leur identité et le montant de leurs dons. Des lettres spéciales de remerciement sont envoyées avec la signature du PDG ou du président. Humainement parlant, ce raisonnement est logique. Un grand donateur qui se sent apprécié est plus susceptible de donner à nouveau.

D’un point de vue humain, il est logique d’envoyer des lettres spéciales aux grands donateurs et de publier leurs noms. Je ne critique pas ceux qui le font, mais depuis que j’ai été nommé au poste d’évangéliste en charge, je me suis abstenu de le faire. Je désire que nos grands donateurs sachent qu’ils sont profondément appréciés, mais je veux voir comme Dieu voit. Comme je l’ai expliqué dans des lettres précédentes, lorsque des personnes nous envoient un don important, ce qui n’est pas si fréquent, elles nous disent à quel point l’Œuvre du Dieu Vivant est importante à leurs yeux. La plupart d’entre eux ne sont probablement pas extrêmement riches. Ainsi, cela représente souvent un grand sacrifice pour eux. Mais ne peut-on pas en dire autant de la veuve qui donne avec ses ressources limitées, ou d’une famille à faible revenu qui a du mal à joindre les deux bouts ? Le montant est différent, mais le cœur est le même.

Nous lisons dans Marc 12 :41-44 que « Â Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.  »

Cela ne diminue en rien le dévouement sincère et le zèle de ceux qui envoient des dons plus importants. Mais aux yeux de Dieu, la veuve qui dispose d’un faible revenu mérite tout autant d’être remerciée. Ainsi, bien qu’il soit humainement tentant de faire preuve de favoritisme à l’égard des grands donateurs, je souhaite que tous nos donateurs sachent qu’ils sont profondément appréciés. Vos dîmes et vos dons, importants ou modestes, sont connus de Celui qui compte vraiment. Jésus nous dit que nous ne devons pas faire nos bonnes actions pour être vus des hommes. Ce que nous faisons aujourd’hui nous apportera des récompenses qui dépassent notre entendement lors de la résurrection (Matthieu 6 :1-4). Chers membres et co-ouvriers, ne perdez jamais de vue cette instruction importante de notre Sauveur.

C’est pourquoi, à la fin de chaque année civile, je tiens à remercier tout particulièrement chacun d’entre vous pour vos prières, ainsi que votre généreux soutien moral et financier. Je tiens également à remercier ceux d’entre vous qui nous ont inclus dans leur héritage. Nous recevons, presque tous les ans, quelques avis de décès de personnes ayant désigné le Monde de Demain ou l’Église du Dieu Vivant comme un de leurs bénéficiaires. Nous n’en avons souvent connaissance qu’après le décès. Si vous faites partie de ceux qui ont pris cette décision pour l’avenir, merci d’avance !

Avant de conclure cette lettre, nous tous, au Monde de Demain et à l’Église du Dieu Vivant, nous voulons que vous sachiez que vous êtes estimés et appréciés. Si nous ne vous rencontrons pas avant, notre espoir est de vous rencontrer à la résurrection où nous pourrons demeurer ensemble dans la splendeur et la gloire pour l’éternité, en tant que frères et sœurs dans le Royaume à venir du Christ !

Au service du Christ,

Gerald E. Weston