Lettre co-ouvrière, 12 septembre 2006
Chers Frères et Sœurs et Co-Ouvriers en Christ,
Salutations de Charlotte, en Caroline du Nord ! La Grande-Bretagne, le Canada et les Etats-Unis sont en guerre ! Ne vous y trompez pas. En dépit de ses bonnes intentions, lorsque le président Bush a ordonné d’attaquer l’Irak, il a déclenché sans le savoir une série d’événements qui contribuent à « briser » l’orgueil et la force de nos peuples (Lévitique 26 :19). Bien que peu de gens aient pu prévoir où cette aventure iraquienne mènerait, celle-ci se développe en prenant les proportions d’une guerre à grande échelle—non plus avec l’Irak seulement, mais aussi avec l’entière « nation musulmane ». En effet, indépendamment des identités nationales, des centaines de millions de musulmans se considèrent comme formant un seul peuple. En outre leurs dirigeants, très militants, alimentent ce concept de façon de plus en plus efficace.
La revue anglaise The Economist (7 septembre 2006) souligne que la planète compte à présent 1.3 milliard de musulmans ! Et nous commençons à réaliser que des dizaines de millions d’entre eux (ce nombre ne cesse de croître) commencent à haïr foncièrement les Etats-Unis et leurs alliés, avec une force rarement exprimée par le passé. L’Iran, par exemple, a révélé de façon sans équivoque ses intentions concernant les Etats-Unis et Israël. Le New York Sun en a parlé en ces termes : « Lors d’une parade militaire, qui s’est déroulée en septembre 2005, au cours de la « Semaine sacrée de la défense », l’Iran a étalé les plus récentes versions des missiles balistiques produits par ses militaires, y compris le Zilzal 1 et 2. Le nom de ce missile est tiré d’un verset du Coran, décrivant le dernier tremblement de terre qui précipite le Jour du Jugement. Sur ces missiles étaient inscrits les slogans : « Nous foulerons l’Amérique sous nos pieds », « Israël doit être rayé de la carte », « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël » (The New York Sun, 28 juillet 2006).
Pourquoi ces nations musulmanes semblent-elles haïr les Etats-Unis et ses alliés occidentaux ? Qu’est-ce qui les motive, et en quoi leur façon de penser est-elle si différente de la nôtre concernant certains événements ? Si nous comprenons cela, nous serons sans doute plus en mesure d’entretenir des pourparlers avec nos voisins musulmans, et nous serons plus prudents en ce qui a trait à ce que nous faisons, ainsi qu’aux endroits où nous voyageons.
Au cours des années, j’ai lu bon nombre d’articles et au moins deux livres se rapportant, en profondeur, à la religion musulmane et aux problèmes associés à certains de ses membres les plus militants. Néanmoins, récemment, il m’a été donné de lire un volume des plus révélateurs, traitant l’ensemble de la question avec une acuité et une lucidité peu communes. Il a pour titre The Crisis of Islam (La crise de l’islam), écrit par Bernard Lewis. Celui-ci est reconnu internationalement comme l’un des plus grands historiens de notre époque, en ce qui a trait au Moyen-Orient. Il est le professeur émérite à l’université Princeton. Il sait ce dont il parle, et ce qu’il écrit.
Dans le livre en question, il révèle « qu’un nombre significatif de musulmans – non pas exclusivement ceux que nous qualifions de fondamentalistes – s’avèrent hostiles et dangereux, non pas parce que nous avons besoin d’avoir un ennemi, mais parce que c’est le cas en ce qui les concerne ».
Il poursuit : « Au cours des dernières années, il y a eu des changements de perception et, par voie de conséquence, des changements de tactiques chez les musulmans. Certains d’entre eux continuent à considérer l’Occident en général – et en particulier son actuel chef de file, les Etats-Unis – comme l’ancien et irréconciliable ennemi de l’islam, le seul grand obstacle à la restauration de la foi et de la loi divines chez eux, et le seul grand obstacle à leur ultime triomphe universel. Pour eux, il n’existe rien d’autre qu’une guerre à finir, une guerre à mort, pour l’accomplissement de ce qu’ils estiment être les commandements de leur foi » (ibid., page 28).
A la page 31, M. Lewis continue en ces termes : « Au cours de la plus grande partie des quatorze siècles de l’histoire musulmane relatée, le djihad était le plus généralement interprété comme désignant une bataille armée pour la défense ou l’avancement de la puissance musulmane. Selon la tradition musulmane, le monde est divisé en deux maisons : la Maison de l’islam (Dar al-Islam) où règnent les gouvernements musulmans et où la loi musulmane prévaut, et la Maison de la guerre (Dar al-Harb), c’est-à-dire le reste du monde encore habité et, chose plus importante, dirigé encore par les infidèles. La présomption, c’est que le devoir du djihad va continuer, interrompu seulement par des trêves, jusqu’à ce que le monde entier adopte la foi musulmane ou se soumette à la règle musulmane. »
Frères et Sœurs, réfléchissez profondément à cela !
Il faut, en effet, réaliser que le but ultime de certains dirigeants musulmans est de « conquérir » le monde, de manière à ce que tous les êtres humains deviennent musulmans, se soumettant totalement à la domination musulmane, ou qu’ils soient ultimement éliminés ! Si vous lisez attentivement cet ouvrage – de même que les nombreux autres livres et articles qui disent essentiellement la même chose, mais présentant moins de références historiques faisant autorité, moins de citations et de preuves – vous commencerez à réaliser ce qui est en train de se produire. Vous commencerez à saisir pourquoi de plus en plus de musulmans, par dizaines de millions, se laissent « conquérir » par la puissance grandissante de l’islam militant. Et vous commencerez à beaucoup mieux comprendre comment « veiller et prier », tel que Jésus nous a dit de faire !
Chers Frères et Co-Ouvriers, alors que nous nous approchons de la fin de cet âge, il devient de plus en plus évident que notre vie est entre les mains de Dieu. Lui – le vrai Dieu, le Créateur Suprême –constitue notre unique source de protection véritable. Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes 17 :28). Le Créateur Suprême de l’univers commence à donner de plus en plus de puissance à Son Œuvre. Pour des raisons qu’aucun de nous ne peut entièrement saisir, Il nous a « appelés », nous autres, à la compréhension de Sa parole et du dessein grandiose qu’Il est en train d’accomplir sur la terre. Il nous donne l’occasion d’être les ambassadeurs du Christ, en nous confiant la mission d’annoncer au monde le véritable message qu’Il a prêché.
Ensemble, en tant qu’ouvriers avec le Christ, nous avons l’occasion et la responsabilité d’aider des millions de gens à comprendre la réalité de Dieu, et Son intervention dans les affaires humaines. Nous pouvons nous préparer – et aider les autres à se préparer – en vue d’être « des rois et des sacrificateurs pour notre Dieu », et de régner avec Lui s sur la terre (Apocalypse 5 :10).
Cette Œuvre du Christ Vivant représente un « outil » spécial, que Dieu utilise pour préparer la voie à l’établissement de Son glorieux Royaume. Que le Tout-Puissant aide chacun de nous à saisir la signification de l’extraordinaire tâche qui nous a été donnée, et qui continue à nous être donnée par Dieu ! Sachons apprécier profondément cette bénédiction immense ! Je vous remercie du soutien enthousiaste et zélé, que vous manifestez à l’égard de l’Œuvre unique que le Christ accomplit à travers tous ceux qui prennent part à cette campagne.
L’Œuvre du Christ a besoin de votre aide – maintenant ! Je prie notre Père céleste de mettre dans vos cœurs un fervent désir d’être réellement généreux dans l’appui à apporter à l’Œuvre qu’Il accomplit en ce moment à travers Ses serviteurs humains.
Face à la cascade d’événements prophétiques qui nous entraînent vers la fin de cet âge, nous devons littéralement crier à Dieu, de tout notre cœur, afin qu’Il nous donne d’avertir ce monde avec plus de puissance. Nous devons contribuer de toutes les façons possibles à atteindre nos frères Israélites, pour leur livrer « le message d’avertissement d’Ezéchiel » au sujet de la Grande Détresse qui approche à grands pas. Nos peuples ont besoin de comprendre les événements qui se déroulent à notre époque. A soixante-seize ans, je m’applique à travailler aussi fort que je le peux. Moi, ainsi que l’équipe dévouée d’hommes et de femmes qui m’entourent, nous ne pouvons accomplir qu’une partie de cette mission, mais nous avons pour devoir d’aller jusqu’au but. Que Dieu inspire chacun de vous à faire davantage pour soutenir l’Œuvre magistrale de notre Créateur et Sauveur, Jésus-Christ !