Lettre co-ouvrière, 13 février 2020
Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ,
M. Gerald Weston a entamé un long périple international pour visiter nos bureaux et nos congrégations au Canada, aux Philippines, en Thaïlande et en Afrique du Sud. Nous apprécions son dévouement et son service pour faire avancer l’Œuvre de Dieu dans le monde entier. Lors de son passage à notre bureau régional canadien la semaine dernière, M. Weston a enregistré quatre émissions en anglais pour le Monde de Demain (version canadienne). Lorsque vous lirez cette lettre, il aura déjà quitté le Canada pour présenter une conférence du Monde de Demain (CMD) à Quezon City, aux Philippines. Le 16 février, il s’envolera pour Bangkok, en Thaïlande, puis pour Mae Sot afin de tenir une conférence pour les dirigeants, à laquelle participeront des frères et sœurs de huit pays différents. Le 23 février, il se rendra à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour visiter notre bureau régional ainsi que plusieurs congrégations. Veuillez prier pour que son voyage soit sûr et profitable !
Notre monde a connu des épidémies et des pandémies historiques au cours des siècles. Aujourd’hui, la Chine est confrontée au défi de contenir un virus déjà plus mortel que le virus du SRAS qui s’était répandu dans le monde en 2003. Le 30 janvier, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le coronavirus était une « urgence sanitaire mondiale », avec des cas constatés dans plus de 18 pays, sans compter la Chine. Jésus avait averti qu’il y aurait des pestes, ou des épidémies, à la fin des temps (Matthieu 24 :7) et Il a révélé que la chevauchée des quatre cavaliers tuera un quart de la population mondiale (Apocalypse 6 :8). Nous devons tous faire notre part en observant les lois bibliques de la santé et en priant pour ceux qui se trouvent dans les régions du monde touchées par ce virus.
Aux États-Unis, au milieu des tensions suite à la procédure de destitution, suivie de l’acquittement du président Donald Trump, le chef de l’État américain a prononcé son discours annuel sur l’état de l’Union le 4 février, en déclarant : « Je suis ravi de vous annoncer ce soir que notre économie est la meilleure qu’elle ait jamais été. » Les opposants contestent l’exactitude de sa déclaration, mais nous devrions tous être reconnaissants que l’économie soit suffisamment solide pour permettre à cette Œuvre de se poursuivre avec puissance. J’espère que vous joindrez vos prières aux miennes pour que l’Œuvre de Dieu puisse continuer à croître dans les mois et les années à venir, car nous savons que notre économie est terriblement vulnérable à cause de l’énorme dette nationale de l’Amérique. Le Wall Street Journal rapporte à ce propos :
« La dette nationale et les déficits budgétaires fédéraux constants atteindront les niveaux les plus élevés depuis la Seconde Guerre mondiale au cours de la prochaine décennie, a annoncé mardi le Bureau du budget du Congrès (CBO), suite à de multiples séries de réductions d’impôts et d’une augmentation continue des dépenses fédérales. Le gouvernement dépensera 1000 milliards de dollars de plus que ce qu’il perçoit en 2020 et les déficits atteindront ou dépasseront ce seuil tous les ans dans un avenir proche. En pourcentage du produit intérieur brut, le déficit sera d’au moins 4,3% chaque année jusqu’en 2030. Selon le CBO, un organisme non partisan du Congrès, ce serait la plus longue période de déficits budgétaires au-delà de 4% du PIB au cours du siècle dernier » (“La dette américaine atteindra 98% du PIB d’ici 2030”, WSJ.com, 28 janvier 2020).
Le gouvernement américain va-t-il dépenser 1000 milliards de dollars de plus que ce qu’il reçoit « tous les ans dans un avenir proche » ? L’analyste financier Richard Maybury a écrit au sujet des milliards de dollars de la dette fédérale américaine : « Je pense que nous pouvons dire sans risque qu’aucun autre gouvernement dans l’Histoire s’est enfoncé aussi profondément. Mais, comme pour toutes les dettes impayées, il faudra bien passer à la caisse. Quand ? Impossible de le savoir. Mais il est probable qu’elles se manifesteront sous la forme d’une hyperinflation, comme au Venezuela » (U.S. & World Early Warning Report, février 2020, page 5, c’est nous qui accentuons).
Non seulement nous sommes confrontés à un futur désastre économique, mais les catastrophes « naturelles » nous donnent un aperçu des événements encore plus dévastateurs à venir. Le prophète Joël avait décrit les fléaux de criquets comme un jour de jugement du Seigneur : « Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré ; ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré ; ce qu’a laissé le jélek, le hazil l’a dévoré » (Joël 1 :4). Les récents essaims de criquets pèlerins au Kenya nous donnent un aperçu. « Le bourdonnement de millions de criquets en mouvement est interrompu par les cris des agriculteurs ainsi que le vacarme des casseroles et des poêles. Mais tout ce bruit n’empêche pas les insectes voraces d’engloutir les récoltes de cette communauté rurale. La pire invasion de criquets pèlerins au Kenya depuis 70 ans a vu des centaines de millions d’insectes en provenance de la Somalie et de l’Éthiopie envahir ce pays d’Afrique de l’Est. Ces deux pays n’avaient pas connu une telle infestation depuis un quart de siècle, en détruisant des terres agricoles et menaçant une région déjà vulnérable avec une famine dévastatrice » (Charlotte Observer, 26 janvier 2020, page 30A).
Les Australiens ont l’habitude des invasions de criquets pèlerins dans leur pays. Leur ministère de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Environnement rapporte que « des invasions géographiquement étendues ont été signalées pour la première fois dans les années 1870 et ont touché les zones agricoles intérieures de la Nouvelle-Galles du Sud, de l’Australie méridionale et du Victoria. Depuis lors, l’est de l’Australie a connu une forte densité des essaims “néfastes” dans certains endroits sur plusieurs années, avec des invasions moins fréquentes mais plus importantes s’étendant sur plusieurs États pendant un ou deux ans. Un examen des registres sur les criquets pèlerins […] a permis d’identifier huit invasions majeures depuis 1930. En Australie occidentale, les invasions étaient moins fréquentes, mais au cours des dernières décennies, elles se sont produites en 1999-2001, 2004, 2006, 2009 et 2012-2013 » (Agriculture.gov.au). L’Australie a également souffert récemment de la pire saison de feux de forêt de son Histoire : « “Sans précédent” est l’expression qui reste liée au climat apocalyptique auquel l’Australie a dû faire face ces derniers mois » (TheGuardian.com, 10 février 2020, c’est nous qui accentuons).
Nos nations recevront-elles le message qu’elles doivent se repentir pour éviter les jugements à venir ? À quel point notre monde est-il dangereux ? Le 23 janvier, le Bulletin des scientifiques atomiques a avancé l’aiguille des minutes de son horloge de la fin du monde à 100 secondes avant minuit : « “L’horloge de la fin des temps est un indicateur mondialement reconnu de la vulnérabilité de notre existence”, a déclaré l’ex-présidente irlandaise Mary Robinson lors de la cérémonie annuelle de présentation de l’horloge. “C’est une métaphore frappante de l’état précaire du monde, mais le plus effrayant, c’est que cette métaphore est soutenue par un examen scientifique rigoureux” » (NPR.org, 23 janvier 2020). Ne manquez pas l’article de M. Weston « À une encablure d’Harmaguédon » dans la revue du Monde de Demain de mars-avril 2020.
Combien de temps nous reste-t-il, en tant que société et individuellement ? Nous devons veiller, prier et rester éveillés spirituellement ! Comme M. Weston nous a avertis dans le Journal de novembre-décembre 2019 : « Ce n’est pas le moment de s’endormir ! » Si vous ne recevez pas le Journal de l’Église du Dieu Vivant, je vous encourage à nous contacter afin de vous y abonner. Bien entendu, vous pouvez aussi le lire en ligne sur EgliseDieuVivant.org.
Nous sommes reconnaissants que l’économie soit suffisamment forte (malgré sa grande fragilité) pour que nous puissions continuer à prêcher l’Évangile. Merci pour votre soutien continu et fidèle. Mais il viendra un temps où l’Œuvre que le Christ nous a confiée sera abrégée (Romains 9 :28). Dieu mettra alors fin à la prédication et à l’avertissement par Son Église juste avant la grande tribulation : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel » (Amos 8 :11). Les deux témoins prendront le relais et ils prophétiseront pendant la grande tribulation et le Jour du Seigneur (Apocalypse 11 :3). En attendant ce moment, nous devons avertir les nations et ceux que Dieu appelle afin qu’ils puissent « échapper à toutes ces choses qui arriveront » (Luc 21 :36).
Nous remercions Dieu pour les portes ouvertes à la télévision, sur Internet et dans la presse écrite. Récemment, nous avons pu diffuser les émissions télévisées sur plusieurs nouvelles stations aux États-Unis et dans le monde. Au cours du mois de février, des conférences du Monde de Demain auront lieu en Afrique du Sud, en Australie, aux États-Unis, en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique. Le 23 février, M. Weston présentera une CMD au Cap, en Afrique du Sud. Nous apprécions vos prières pour son voyage et son ministère énergique.
Les prophéties bibliques vont s’accomplir, en nous donnant à réfléchir en ces « derniers jours » alors que nous nous approchons du point culminant des événements de la fin des temps – le retour prophétisé de Jésus-Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs pour gouverner sur toutes les nations et instaurer la paix dans le monde. Persévérons de tout notre cœur dans l’accomplissement de cette grande mission (Matthieu 28 :18-20). Notre Seigneur nous encourage : « Quel est donc l’économe fidèle et prudent que le maître établira sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! » (Luc 12 :42-43).
Merci pour votre soutien continu et fidèle à l’Œuvre du Dieu tout-puissant et du Seigneur Jésus-Christ !
Avec mon amour chrétien,
Richard F. Ames