Lettre co-ouvrière, 13 mars 2024
Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ,
De nombreuses personnes, dont certaines d’entre vous, sont aux prises avec des problèmes de santé, des soucis familiaux ou professionnels, ainsi que des besoins financiers. Une santé défaillante est souvent le résultat direct de prendre de l’âge. Qui n’aimerait pas revenir en arrière ? Mais c’est irréaliste et impossible. Il y a pourtant de bonnes nouvelles, même dans les moments douloureux et difficiles. Le Dieu qui nous a créés, et qui a mis en place le processus de vieillissement, a un plan qui dépasse de loin les difficultés et les épreuves auxquelles nous sommes confrontés pendant ces quelques années dans la chair. Comme nous le rappela l’apôtre Paul : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Romains 8 :18). Cette connaissance ne supprime pas la souffrance, mais elle met les choses en perspective. Souvenons-nous de cette réalité lorsque les temps sont difficiles.
Les Écritures contiennent une expression, employée à 35 reprises dans différents contextes. Une de ces occurrences se trouve dans une citation de Paul et de Barnabas, qui prêchaient l’Évangile du Royaume de Dieu en Asie Mineure. Lorsque les Juifs rejetèrent leur message, Paul et Barnabas leur dirent avec assurance : « C’est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée ; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. Car ainsi nous l’a ordonné le Seigneur : Je t’ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 13 :46-47). Paul, Barnabas et tous les apôtres originels voyageaient loin de chez eux pour prêcher l’Évangile.
Il est facile de se concentrer sur le salut personnel, comme si c’était le seul but de l’appel de Dieu. Cependant, les Écritures montrent que l’immense majorité de l’humanité n’est pas appelée à l’heure actuelle. Au cours de l’Histoire, des multitudes de gens n’ont jamais entendu le nom du Christ, ni eu l’occasion de L’accepter comme leur Sauveur. Pourtant, « il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :12).
Aujourd’hui encore, la majorité de l’humanité adore des idoles et des dieux étrangers, est athée ou ignore le Dieu de la création. Pourquoi ? Jésus apporta une partie de la réponse en disant : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6 :44, 65). Comment se fait-il que si peu de chrétiens comprennent que Dieu n’essaie pas de sauver le monde entier à notre époque ?
Pourquoi ne connaissaient-ils pas la raison pour laquelle le Christ parlait en paraboles ? À l’école du dimanche de mon enfance, notre pasteur disait que Jésus utilisait des paraboles afin que les bergers et les pêcheurs auxquels Il s’adressait puissent mieux comprendre Son message. Or, ce n’est la réponse que Jésus apporta lorsque la question Lui fut posée. « Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné » (Matthieu 13 :10-11).
Une grande partie du protestantisme met l’accent sur le salut personnel, mais si le but de Dieu est uniquement votre propre salut, pourquoi n’appelle-t-Il pas tout le monde au cours de cette vie physique ? En quoi serions-nous plus spéciaux que les autres êtres humains qui grandissent dans un milieu musulman, hindou, bouddhiste ou athée ? Je pose souvent la question suivante à cet égard : « Si Dieu n’appelle pas tout le monde, pourquoi appelle-t-Il quelqu’un en particulier ? »
Les Écritures répondent à cette question. Nous sommes actuellement appelés à accomplir une œuvre qui consiste à prêcher à toutes les nations, en tant que témoignage, la bonne nouvelle du Royaume du Christ à venir. « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 :19-20). Il nous est également demandé d’avertir les habitants du monde, et les nations de souche israélite en particulier, de ce qui leur arrivera, s’ils ne se repentent pas (Ézéchiel 33 :1-7 ; Proverbes 24 :11-12).
Le salut est un don de Dieu, accordé par le sang versé de Jésus-Christ, mais ceux d’entre nous qui sont appelés actuellement doivent accomplir une œuvre. Nous ne sommes pas uniquement appelés pour notre salut personnel. Une récompense attend ceux qui suivent aujourd’hui l’exemple du Christ. « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble » (Jean 4 :34-36). Cette récompense est expliquée dans Luc 19 :11-27 ; Apocalypse 5 :10 ; Apocalypse 20 :4 et ailleurs.
Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers, comprenez-vous à quel point vous faites partie d’un dessein qui dépasse notre propre existence. Chaque année, au cours de la Fête des Tabernacles, nous projetons une vidéo qui met en lumière ce que Dieu fait à travers nous. Il y a deux ans, l’accent fut mis sur l’Afrique et je pense que tous ceux qui l’ont vue furent surpris par l’ampleur de l’Œuvre accomplie par l’Église sur cet immense continent. L’année dernière, c’est l’Œuvre dans la région Asie-Pacifique qui était sous les projecteurs. Là encore, je pense que beaucoup d’entre nous furent surpris par les défis et le travail accompli dans cette région.
Au cours de la prochaine Fête des Tabernacles, en octobre, nous avons l’intention de montrer ce que Dieu accomplit à travers nos efforts collectifs dans le monde hispanophone. Dans cet objectif, plusieurs d’entre nous ont récemment visité la ville la plus au sud de la planète, à la pointe de l’Amérique du Sud. La région est littéralement surnommée Fin del mundo (la Fin du monde). Ushuaia est une ville incroyablement belle, entourée de montagnes et de glaciers, mais nous nous y sommes rendus pour passer du temps avec nos frères et sœurs que Dieu a appelés à Rio Grande, une ville située à trois heures de là. Malgré la barrière de la langue, ces fidèles membres partagent la même foi que vous et moi. Ils se sont repentis de leurs péchés, ont accepté le Christ comme leur Sauveur personnel, ont été baptisés par immersion, observent le sabbat du septième jour, célèbrent les sept Fêtes et Jours saints bibliques, et ils obéissant à toutes les instructions de Dieu.
Ils nous ont accueillis avec beaucoup de chaleur et d’affection. Nous avons partagé des moments remarquables. Nous avons aussi visité un centre de villégiature où la Fête des Tabernacles s’est tenue pour la dernière fois en 2018, à Tolhuin, et nous avons étudié la possibilité d’y organiser la Fête à l’avenir. Le principal problème est le complexe lui-même, limité à une soixantaine de personnes, mais un autre site à proximité dispose d’une salle de réunion pouvant accueillir 80 personnes, ce qui vaut la peine d’être envisagé.
Au cours de ce périple, nous avons également visité des congrégations à Santiago du Chili, puis à Buenos Aires, en Argentine. La chaleur et le soutien apportés par tous ces membres ont été extraordinaires. J’espère que vous êtes impatients de voir ce que Dieu accomplit en Amérique centrale, en Amérique du Sud, au Mexique et en Espagne.
Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers, nous sommes un troupeau incroyablement petit par l’intermédiaire duquel Dieu accomplit une œuvre qui dépasse de loin notre effectif. Le véritable Évangile et le message d’avertissement vont littéralement jusqu’aux extrémités de la Terre. Presque chaque petit village dans le nord du Canada, même au-delà du cercle polaire arctique, possède au moins un abonné au Monde de Demain. Certes, nous n’atteignons pas tout le monde, mais nous allons dans le monde entier pour faire des disciples de toutes les nations.
Notre monde continue de se diriger vers le point culminant des événements de la fin des temps et vers le retour glorieux de Jésus-Christ pour sauver l’humanité des conséquences de sa rébellion. Nous ne savons pas encore dans quelle mesure Dieu œuvrera à travers nous pour atteindre nos semblables, mais souvenez-vous des paroles de Jésus lorsqu’Il fut interrogé sur la fin de notre ère : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 :14).
Merci pour vos encouragements en réponse à ces lettres et votre soutien à cette Œuvre. Il est gratifiant de savoir que nous faisons une différence dans la vie de nombreuses personnes. Vous faites vraiment partie d’un dessein qui est bien plus grand que vous.
Au service du Christ,
Gerald E. Weston