Lettre co-ouvrière, 13 août 2024
Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ,
Les Jeux olympiques d’été viennent de s’achever. Des athlètes du monde entier sont venus à Paris pour se disputer médailles et gloire. Si vous avez suivi la retransmission des Jeux, vous avez pu ressentir les frissons de la victoire et les affres de la défaite. Les supporters des grandes nations ont compté le nombre de médailles d’or, d’argent et de bronze, tandis que les petits pays se sont réjouis de voir leur unique représentant se hisser sur le podium. Il doit être agréable pour les athlètes qui aiment leur pays d’entendre leur hymne national. Pour certains, il était difficile de retenir les larmes de fierté et de joie.
Les Français se sont réjouis de leurs nombreuses victoires, en particulier celles de Léon Marchand, qui a remporté plusieurs fois l’or et qui est probablement le plus grand nageur français de tous les temps. Il faut lui rendre justice : il a travaillé dur pour cela, comme beaucoup d’athlètes du monde entier. Cependant, Paris a aussi créé le scandale pendant la cérémonie d’ouverture, non seulement en corrompant la représentation de la Cène de Léonard de Vinci, mais aussi en faisant preuve d’une étrange licence sexuelle. Les organisateurs ont été critiqués, à juste titre, par divers détracteurs dans le monde entier suite à leurs choix honteux en matière de représentation des valeurs françaises. Si nous faisons abstraction de la cérémonie d’ouverture blasphématoire, les Français ont offert un spectacle remarquable au monde entier.
Les athlètes se sont préparés à ces Jeux olympiques pendant plusieurs années. Ils ont sacrifié du temps et de l’argent. Ils ont subi des blessures douloureuses et des cicatrices corporelles. Beaucoup d’entre eux ont subi des interventions chirurgicales, suivies de semaines et de mois de rééducation, suite à des chutes et à une sollicitation de leur corps au-delà de ce que les os, les muscles et les ligaments pouvaient supporter. Nous oublions souvent les nombreux candidats qui ont tout donné mais qui n’ont pas réussi à se qualifier au sein de leur équipe nationale. Le nombre d’athlètes olympiques peut sembler important, mais il ne représente qu’une fraction de ceux qui essaient d’en faire partie. Nous entendons rarement parler du prix qu’ils ont payé dans leur quête de gloire et d’or.
Néanmoins, on ne peut qu’admirer les efforts et les sacrifices consentis par les participants dans la poursuite d’un objectif physique. Ils mettent en veilleuse d’autres espoirs et rêves, passent des heures interminables à s’entraîner et se dépassent d’une manière que beaucoup d’entre nous serait incapable ou n’aurait pas la volonté de faire. Mais dans quel but ? Cette question n’est pas anodine et elle a des implications pour vous et moi.
Nous devons réaliser que nous sommes dans une course pour la vie – la vie au-delà de la mort. La gloire temporelle n’est pas comparable à cette récompense suprême. Comme les athlètes olympiques, nous devons fournir des efforts pour obtenir la couronne de vie. « Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1 :12). Chers amis, aimez-vous Dieu ? Êtes-vous prêts à endurer et à lutter contre les tentations du péché ?
Poursuivre la couronne de vie exige de faire des sacrifices et de garder nos priorités en ligne de mire. Ces sacrifices s’accompagnent souvent de souffrances. Comme l’a rapporté l’apôtre Jean, les frères et sœurs vivant au cours de la deuxième ère de l’Église de Dieu, c’est-à-dire pendant les premiers siècles après les apôtres, allaient endurer la prison et la mort pour leur obéissance à Dieu. « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2 :10). Songez-y ! Êtes-vous prêt à aller aussi loin pour recevoir une couronne impérissable ? Souvenez-vous des paroles de Jésus dans Luc 14 :26. Lisez ce passage biblique et méditez à son sujet.
Oui, il existe une couronne de justice accessible à ceux qui sont prêts à mettre Dieu en premier, quel qu’en soit le prix. À la fin de sa vie, après de nombreuses épreuves au service du Christ, Paul put dire à Timothée : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4 :7-8). J’espère que vous attendez avec impatience l’avènement du Christ et que vous priez chaque jour : « Que Ton règne vienne ! »
Les athlètes olympiques repoussent leurs limites pour obtenir gloire et honneur. Seulement quelques-uns reçoivent des médailles qu’ils exposent sur un mur ou rangent dans une armoire. Jusqu’à la fin de leur vie, ils se rappelleront sans doute ces courses et ces exploits, en essayant de se remémorer ces instants. Certes, ils se remémoreront leurs exploits avec une grande satisfaction et nous pouvons nous en réjouir avec eux, mais vivre dans le passé est un objectif vain. Ils trouveront peut-être une photo d’eux sur une boîte de céréales pour le petit-déjeuner, sur des panneaux d’affichage ou à la télévision, vantant les mérites de chaussures ou de remèdes contre l’arthrose. Une chose est sûre. Malgré toute la gloire qu’ils en retirent, ce pour quoi ils se sont tant sacrifiés est temporaire.
Ceux qui échouent ou qui n’ont pas été sélectionnés dans l’équipe olympique ont également effectué de nombreux sacrifices. Ils vivront dans la pénombre, loin des applaudissements et de la vénération de leurs supporters. Beaucoup souffriront de douleurs chroniques à la suite d’accidents et de lésions corporelles pour le reste de leur vie. Cependant, même pour les vainqueurs, la gloire olympique a une fin. Les records tombent et les générations se succèdent. Trop vite, des noms aujourd’hui célèbres tombent dans l’oubli. Qu’ils connaissent le frisson de la victoire ou l’agonie des affres de la défaite, aucun de leurs efforts ne leur permettra d’obtenir la couronne ultime : la vie éternelle. Vous qui lisez ces lignes, c’est très probablement cette couronne que vous recherchez.
Paul connaissait les Jeux olympiques de la Grèce antique et il compara les efforts des athlètes à ceux que nous faisons pour obtenir une plus grande récompense. « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres » (1 Corinthiens 9 :24-27).
Paul nous compara également à des soldats et à des athlètes : « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ […] Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé ; et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a pas combattu suivant les règles » (2 Timothée 2 :1-5).
Nous n’entendons pas les applaudissements de nos admirateurs. Notre visage n’est pas affiché sur des panneaux d’affichage ou des boîtes de céréales. Nous ne recevons pas les bénéfices financiers des publicités télévisées. Bien que nous ne soyons pas hostiles aux trophées des athlètes olympiques, nous recherchons une récompense éternelle, une couronne incorruptible (1 Pierre 5 :4). Nous attendons avec impatience le jour où nous nous tiendrons devant le Créateur du ciel et de la Terre, afin d’entendre Ses paroles : « C’est bien, bon et fidèle serviteur » (Matthieu 25 :21, 23).
Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers, merci pour tout ce que vous faites afin que nous puissions accomplir collectivement le commandement du Christ de proclamer le seul et unique véritable Évangile à ce monde, d’avertir les nations des troubles à venir si elles ne changent pas de direction et d’amener un grand nombre de personnes à la justice. Puissions-nous tous rechercher la récompense que Dieu inspira au prophète Daniel à écrire : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12 :3).
Au service du Christ,
Gerald E. Weston