Nouvelles du siège central
Chers frères et sœurs,
La Bible indique clairement qu’il y avait des tensions entre les membres au premier siècle. Étant donné que de nombreux convertis venaient de milieux païens, la question de savoir s’il fallait ou non consommer des viandes ayant pu être offertes aux idoles était complexe à l’époque (1 Corinthiens 8). Certains membres s’abstenaient de manger des viandes ou avaient des jours de jeûne particuliers (Romains 14 :1-5). Parmi les Juifs, la circoncision constituait une énorme controverse. En réponse, les apôtres, qui étaient les ministres les plus éminents de l’Église à l’époque, se sont réunis et ont tranché la question, guidés par l’Esprit de Dieu (Actes 15).
Comparées à ces questions, certaines des choses qui ont provoqué des divisions au sein de l’Église à une époque plus moderne semblent plutôt insignifiantes tels le sucre blanc ou brun, le blé ou le riz. Certaines controverses assez récentes n’étaient pas si anodines comme compter la Pentecôte ou le divorce et le remariage. Les questions actuelles portent sur le port de masques et la nécessité de se faire vacciner. Comme par le passé, les responsables de l’Église se concertent pour décider comment l’Église doit traiter ces questions controversées. Quelle que soit notre décision, certains membres seront offensés et nous quitteront, ignorant les instructions claires de Dieu concernant les sujets de discorde (Deutéronome 17 :8-13). Les masques et la distanciation physique ne sont pas commodes et leur utilité est contestée, mais les dirigeants de l’Église croient qu’ils sont utiles dans certaines occasions et notre expérience de la Fête semble le confirmer, car très peu de nos 100 sites de la Fête dans le monde (83 sites internationaux et 17 sites américains) ont connu des cas de Covid.
Aujourd’hui, les membres entretiennent des sentiments assez forts des deux côtés du débat sur les vaccins et les circonstances varient pour chaque individu. La controverse sur les vaccins s’apparente davantage à la question de la circoncision, et les apôtres ont laissé cette décision aux individus, tout en expliquant que la circoncision des païens était inutile et pourrait être contre-productive, selon l’attitude et la raison (Actes 16 :3 ; Galates 5 :6, 12).
Lors de notre réunion du Conseil des Anciens cette semaine, nous avons appris la situation critique des personnes non vaccinées dans certaines parties du monde : « Pas de passe sanitaire, pas de travail » ; « Pas de voyage par avion, train ou bateau » ; « Pas de voyage en dehors d’une zone très restreinte » ; et des possibilités d’achat extrêmement limitées. Certains étudiants à l’université sont exclus après avoir passé des années à préparer des diplômes technologiques. Les membres doivent se débattre pour nourrir leur famille ou rendre visite à un parent mourant. Nous pouvons commencer à voir comment la marque de la bête sera finalement appliquée, mais, mes frères et sœurs, ce n’est pas la marque de la bête ! L’Église n’enseigne pas que les vaccins sont un péché, mais ils peuvent l’être, selon la conscience de chacun. Différents membres décideront différemment selon toutes ces circonstances. C’est pourquoi nous avons laissé à chacun le soin de faire ce choix très personnel à l’aide de la prière.
En ce qui concerne le fait que sacrifier un animal à une idole n’affecte que sa pureté cérémonielle et non la nature de la viande elle-même, Paul donne cet avertissement sur la façon dont nous nous traitons les uns les autres, et il s’applique aujourd’hui : « Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles » (1 Corinthiens 8 :9).
De la même manière, Paul avertit : « Que l’on ne médise donc pas de votre bien. Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire ; mais il est justice et paix et joie dans l’Esprit-Saint. Car qui sert le Christ en cela est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle […] Tu as la foi ; garde-la par devers toi, devant Dieu. Heureux celui qui ne se juge pas soi-même en ce qu’il approuve. Mais celui qui doute est condamné s’il mange, parce que cela n’est pas venu de la foi ; or, tout ce qui ne vient pas de la foi est péché. » (Romains 14 :16-19, 22-23, Neuchâtel). Notez également le verset 4 : « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. »
Les questions spécifiques sont différentes, mais les principes nous enseignent comment faire face aux situations controversées qui surgiront à chaque génération. Mes frères et sœurs, les conditions auxquelles beaucoup de nos membres dans le monde sont confrontés ne sont pas aisées, et Satan les utilisera pour nous diviser si nous le laissons faire. Nous devons éviter la colère qui est attisée dans ce monde. Nous devons nous aimer les uns les autres (Jean 13 :34). Nous avons une Œuvre à accomplir. Faisons tout ce que nous pouvons pour promouvoir la paix et occupons-nous des affaires de notre Père !
Sincèrement, au service du Christ,
Gerald Weston