Nouvelles du siège central
Chers frères et sœurs,
Plutôt que de laisser libre cours aux rumeurs et aux spéculations, je tiens à vous informer de mon état de santé actuel. Il y a sept ans, j’ai eu une crise de sciatique – très douloureuse. Elle a duré environ trois semaines et s’est résorbée. Elle réapparut en septembre dernier, avant la Fête des Tabernacles, mais elle s’était suffisamment améliorée pour que je puisse me rendre au Texas pour la Fête, même si je devais parfois rester debout à cause de la douleur ressentie en position assise.
En novembre, j’allais beaucoup mieux et la douleur était supportable. Cependant, quelques semaines avant le camp des jeunes au Texas de cet été, les symptômes ont commencé à réapparaître. Bien que douloureux, cela ne m’a pas empêché de me rendre au Texas pour diriger le camp, mais j’ai dû reprendre l’avion pour Charlotte le vendredi afin d’assister aux obsèques de M. Ames.
Chers frères et sœurs, même si je n’ai malheureusement pas pu prendre la parole à l’enterrement, je suis extrêmement reconnaissant d’être revenu à Charlotte. J’ai été vraiment très béni de pouvoir revenir parce que le jour du sabbat, la situation avait empiré et le dimanche matin, je me suis rendu aux urgences pour soulager une douleur atroce. Cette situation aurait été bien plus compliquée pour diverses raisons si j’étais resté au Texas.
J’ai consulté plusieurs médecins et le diagnostic est qu’il s’agit d’une hernie discale provoquant une pression sur le nerf sciatique qui descend de la fesse, le long de la jambe, jusqu’au pied. Je suis surpris de constater que vous êtes nombreux à avoir vécu cette situation et à comprendre exactement ce dont je parle. Bien que semblable aux épisodes précédents, cette dernière crise est beaucoup plus intense.
Je vous en informe car je suis un peu à l’écart pour le moment. C’est quelque chose de temporaire. C’est une douleur atroce et très désagréable, mais mon médecin m’a dit que 80 à 90% des gens s’en remettent sans intervention chirurgicale.
Même si je n’aime pas me concentrer sur mes problèmes, je sais que si je ne dis rien, des rumeurs et des spéculations peuvent naître et les gens commencent à s’inquiéter inutilement. C’est assez drôle, mais lorsque j’attrape un rhume, les membres deviennent anxieux et se demandent qui va me succéder. Il suffit de dire qu’il y a ici, au siège central, des hommes très remarquables qui sont des penseurs stratégiques profondément convertis. La seule chose qui me préoccupe au sujet de la succession, c’est de savoir quel sera le choix du Christ. Jusqu’à présent, Il ne l’a pas rendu évident, mais il est encourageant de savoir que nous avons des hommes qui peuvent prendre la relève en cas de besoin.
Je vous écris pour vous faire savoir que je ne serai peut-être pas aussi visible pendant quelques semaines. Je n’aime sincèrement pas me concentrer sur mes propres problèmes parce qu’il y a des frères et sœurs qui traversent des épreuves bien plus grandes que les miennes. Certains traversent de longues épreuves, des situations très douloureuses. D’autres encore sont en fin de vie. Ainsi, bien que j’apprécie vos prières, je me sens indigne d’elles et j’espère que vous vous souviendrez de nos chers frères et sœurs qui traversent peut-être des épreuves bien plus grandes. Ils sont précieux aux yeux de Dieu le Père et de Jésus-Christ et doivent l’être à nos yeux.
Permettez-moi maintenant d’aborder un autre sujet : le prochain jeûne du 3 août. Les gens posent parfois la question : Pourquoi jeûnons-nous ? Quelle est la cause, le but ou l’objectif du jeûne ? Parfois, nous oublions l’objectif principal du jeûne, qui est de se rapprocher de Dieu. Comme nous le lisons dans Matthieu 9 :14-15, les disciples de Jean demandèrent pourquoi les disciples de Jésus ne jeûnaient pas. Le Christ leur fit remarquer que, puisque Dieu était avec eux dans la chair, ils n’avaient aucune raison de jeûner, étant donné que le but du jeûne est de se rapprocher de Dieu. Il est très important de reconnaître que nous n’abordons pas un jeûne dans la perspective de nous liguer contre Dieu pour Lui imposer notre volonté.
Il y a des cas, par exemple avec Esther, où il y eut un problème spécifique, une crise pour laquelle il fallait jeûner et supplier Dieu. Mais, comme l’enseignait M. Herbert Armstrong, l’accent doit être mis sur l’humilité. C’est ce qu’est le jeûne : s’humilier, détecter ce qui ne va pas en nous, réaliser ce que nous devons changer. Bien qu’il y ait parfois un objectif spécifique, la plupart du temps, nos jeûnes visent à nous rapprocher de Dieu.
Considérez ce qui se passe autour de nous. Le monde est dans la tourmente et cherche un sauveur. Nous avons déjà assisté à trois bouleversements majeurs lors d’élections. Aux États-Unis, M. Biden s’est retiré de la course à la présidence. M. Trump a fait l’objet d’une tentative d’assassinat. En France, M. Macron a subi un revers important dans les urnes. Je ne comprends pas le système français, mais Marine Le Pen a certainement remporté le plus grand nombre de voix. Il semble que Macron soit toujours aux commandes, mais la dynamique a changé. Enfin, le gouvernement britannique a été renversé et le pouvoir est revenu au parti travailliste. Plusieurs autres élections importantes auront lieu cette année. Nous avons également des membres qui subissent de graves épreuves. Notre monde s’enflamme à bien des égards et qui sait où nous en serons d’ici la fin de l’année.
Ainsi, frères et sœurs, nous devons reconnaître la nécessité de nous rapprocher de Dieu. C’est un moment où nous devons faire preuve de sérieux. Comme M. Meredith avait l’habitude de nous le dire, « ne jouez pas à l’Église ». Je comprends que ce n’est pas le cas de nombre d’entre vous. La plupart d’entre vous sont très sérieux et dévoués. Mais nous vivons une époque sérieuse et nous devons nous rapprocher de Dieu. Nous devons nous examiner, prier pour que Dieu nous montre comment nous pouvons changer en tant qu’individus et en tant qu’Église pour transmettre le message au monde. Nous devons nous efforcer de nous humilier, de nous rapprocher de Dieu, de nous émouvoir à la lumière de toutes les choses que nous voyons dans le monde d’aujourd’hui. N’oubliez pas de vous référer au commentaire de M. Douglas Winnail sur le jeûne.
Au service du Christ,
Gerald Weston