Visite ministérielle en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Nous nous sommes rendus, Graeme Hemphill et moi-même, en Papouasie-Nouvelle-Guinée où nous avons pu évaluer un nouveau site pour l’organisation de la Fête des Tabernacles, ce qui, je pense, fera tout à fait l’affaire ! J’ai également eu l’occasion de donner des conseils sur le baptême, et demain, nous prévoyons de mettre une publicité dans un journal pour la brochure Jean 3:16.

Sur le plan local ici en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le pays a récemment tenu ses élections nationales, mais le processus de comptage des bulletins n’a été complété qu’hier. Les soldats armés du gouvernement ont dû surveiller le dépouillement dans de nombreuses régions car ils s’attendaient à rencontrer des problèmes. Vu l’insatisfaction du résultat, les partisans de certains candidats perdants ont décidé d’exprimer leur colère en brûlant trois écoles élémentaires et un tout nouveau poste de police qui n’avait pas encore été inauguré. Selon le journal national Post-Courier du 20 juillet : « Les partisans malheureux de M. Zurenuoc ont commencé à caillasser les véhicules de police mais aussi les véhicules publics et privés afin de manifester leurs frustrations suite à la perte des élections de leur candidat ». La réponse du commissaire de police fut des plus intéressantes : « Après ce qui est arrivé, aucun poste de police ne sera rénové et [le poste de police] restera brûlé et vide ». Il a ensuite déclaré : « Aucun poste de police ne sera construit… laissez-les assumer les conséquences de leurs actes ». En Papouasie-Nouvelle-Guinée, il semble que l’anarchie soit la norme. Nous sommes en sécurité, mais nous ne déambulons pas dans les rues de Port Moresby en fin d’après-midi après le crépuscule. Même les gens d’ici savent qu’il n’est pas bon de s’aventurer à la tombée de la nuit. Notre site d’hébergement est surveillé par des vigiles, donc nous sommes en sécurité et les frères et sœurs nous y rejoignent, comme de coutume, afin d’être conseillés en privé ou pour assister aux assemblées de sabbat. Ce fut un voyage très profitable jusqu’à ce jour. Nous prévoyons de rentrer ce dimanche.