Un diadème au lieu de la cendre
La saison des Fêtes d’Automne nous rappelle que le monde actuel est heureusement destiné à disparaître en cendres. Dieu le Père et Son Fils Jésus-Christ prendront les mesures nécessaires pour le remplacer par un monde bien meilleur et pour accomplir Leur plan de salut pour l’humanité, inaugurant ainsi l’élargissement de la famille divine.
Le prophète Ésaïe décrivit ce passage d’un monde à l’autre ; des paroles que Jésus-Christ Lui-même avait jadis inspirées et qu’Il cita partiellement au cours de Son ministère terrestre :
« L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire » (Ésaïe 61 : 1-3).
Cette tournure de phrase, selon laquelle l’Éternel donnera à l’humanité souffrante « un diadème au lieu de la cendre », résume de manière succincte et émouvante ce que représentent les Fêtes d’Automne. À cette époque de l’année, il n’est pas superflu de se rappeler comment notre monde réduit en cendres sera restauré en un lieu de beauté.
Un monde de beauté
Avant d’envisager ce que Dieu fera une fois que l’humanité charnelle aura cessé de dévaster le monde actuel, il convient d’examiner ce qu’Il exécuta lorsque Sa création originale avait été corrompue et nécessitait une « remise à zéro ».
Avant la semaine de recréation, décrite dans Genèse 1 et 2, le monde était ravagé par « le chaos et la ruine », une façon d’exprimer l’expression hébraïque traduite par « informe et vide » dans Genèse 1 :2. La rébellion de Satan avait laissé derrière elle un monde dévasté. Au cours des six jours précédant le sabbat, notre planète en ruines fut transformée par Dieu en un environnement magnifique. La Bible rapporte qu’Il prit le temps d’admirer Son ouvrage à la fin de chaque journée afin de constater que « cela était bon ». Afin de remplacer les ruines de la destruction passée, Dieu créa quelque chose de vraiment bon et magnifique.
Dieu se soucie beaucoup de la beauté. Par exemple, Il n’avait pas besoin de faire du lever et du coucher de soleil des événements aussi beaux. Le Soleil aurait pu disparaître simplement à l’horizon de manière utilitaire. Mais au lieu de cela, Il arrangea le Soleil, la composition de notre atmosphère et d’autres facteurs afin qu’un magnifique coucher de soleil soit accompagné de glorieuses teintes rouge-orangé à l’horizon, éclairant les paysages d’une manière particulière et se reflétant sur les nuages de façon à mettre en évidence leur altitude, leur composition et leur configuration. Quelque chose en nous semble avoir été conçu pour entrer en résonance avec ces moments.
En effet, Dieu a rempli Sa création de spectacles magnifiques pour les yeux. Pensez aux paysages qu’offrent un endroit comme Hawaï, avec ses falaises et ses vues sur le vaste océan, au milieu d’un trésor de plantes et d’arbres tropicaux. Même les volcans, aussi terrifiants soient-ils, nous font vibrer par leur puissance et leur majesté.
Il n’était pas utile que les massifs montagneux nous inspirent ou nous émeuvent. Aucune « loi géographique » ne serait transgressée si le Grand Canyon ne nous inspirait pas de l’admiration. La vie fonctionnerait de la même manière si le monde sous-marin, avec ses récifs coralliens peuplés de créatures colorées et exotiques, n’était pas aussi stupéfiant. Il n’était pas utile que le bruissement des feuilles agitées par le vent et le chant des oiseaux élèvent notre esprit et nous remplissent d’une satisfaction apaisante. Pourtant, de par notre conception, nous semblons être réceptifs à tous les sons et les images magnifiques qui nous entourent. Nous ne voudrions pas en être privés.
Le plan de Dieu exigeait un monde fonctionnel, mais Il décida que ce monde exhiberait également une beauté sans pareille. De bien des manières, l’ordre ainsi créé reflète son Créateur, que les Écritures décrivent dans de nombreux passages comme étant Lui-même resplendissant de beauté (par ex. Psaumes 45 :3 et 27 :4 ; Ésaïe 33 :17).
Imaginez la beauté du premier sabbat pour Adam et Ève, lorsque Dieu rangea Son pinceau après avoir entièrement achevé Sa toile. Que virent-ils dans le monde vivant et magnifique que leur Créateur venait de créer pour eux ? Par quels sons furent-ils accueillis ?
C’était assurément un monde magnifique. Un monde qui était destiné à devenir encore plus beau, à mesure que l’homme et la femme agrandiraient leur famille et croîtraient en caractère pour rejoindre finalement la famille de Dieu en étant transformés de « gloire en gloire » (2 Corinthiens 3 :18). La beauté qui débuta au jardin d’Éden aurait pu être embellie et s’étendre à l’ensemble de la création, comme son Auteur l’avait prévu.
Un monde de cendres
Six mille ans plus tard, nous constatons que ce monde de beauté devient un monde de cendres.
Certains d’entre nous sommes bénis de vivre dans des endroits où il est plus facile de penser que les choses ne vont pas si mal. Des régions qui sont encore relativement sûres, où nous avons des maisons, ou du moins de bons logements. Nous avons un accès suffisant aux biens et aux services. Certes, ils sont probablement plus chers que nous ne le souhaiterions, mais nous arrivons à nous en sortir. Cependant, ce confort relatif est une illusion que des milliards d’êtres humains ne partagent pas. En fait, même notre confort relatif n’est pas garanti.
Il y a quelques années, alors que j’aidais à répondre aux questions des internautes nous écrivant sur la page Facebook anglophone du Monde de Demain, je fus frappé par un commentaire faisant suite à un article décrivant le retour de Jésus. J’ai oublié depuis longtemps la citation exacte, mais le sens de ce message est resté gravé dans ma mémoire : « J’espère que Jésus ne reviendra pas avant 75 ans, car la vie est plutôt agréable. » Il s’agissait assurément d’un commentaire venant d’une personne privilégiée issue du monde occidental, car la vie de la majeure partie de l’humanité est tout sauf « plutôt agréable ». La vie est jonchée de souffrances et de difficultés, et si elles n’ont pas encore atteint cette personne, elles finiront par le faire.
Malgré toutes les nouvelles connaissances en médecine et en santé, nous sommes ravagés par une liste de plus en plus longue de maladies, de troubles et de dysfonctionnements que nous ne pouvons ni guérir ni traiter efficacement. Malgré tous les progrès scientifiques et l’augmentation des connaissances du fonctionnement du monde naturel, la vie quotidienne dans la société moderne est de plus en plus puérile et mesquine, attachée à des apparences superficielles, tandis que le pourrissement se développe en dessous. Malgré toutes les déclarations publiques professant l’attention, la préoccupation et la compassion pour les enfants, les jeunes d’aujourd’hui souffrent plus que jamais de foyers brisés, d’espoirs anéantis et d’un taux de suicide exponentiel. Malgré toute la « tolérance » célébrée dans notre monde, la haine abjecte entre les nations et les individus semble plus forte que jamais.
De nos jours, les dirigeants sont souvent méprisés par la population et beaucoup d’entre eux méprisent également les personnes « en dessous » d’eux. Les systèmes démocratiques adoptent de plus en plus la méthode de la « terre brûlée » dans des campagnes politiques où la victoire est l’objectif ultime, coûte que coûte, quelles que soient les invectives et la haine qu’il faille employer pour assurer cette victoire.
En vérité, aucun dirigeant humain ne possède un projet de monde meilleur en réserve : « Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver » (Psaume 146 :3).
Le chemin parcouru par l’humanité au cours des six derniers millénaires est jonché de traces sanglantes et de cadavres appartenant à ceux qui sont restés en arrière pendant que l’humanité « avançait ». Ce tableau historique trouve aussi son écho avec les dépouilles des Israélites qui refusèrent la terre promise que Dieu leur offrait, préférant se fier à leur propre imagination (Nombres 14 :29).
La guerre est un domaine dans lequel l’humanité a réellement fait des « progrès » de génération en génération. Grâce aux nouvelles avancées technologiques, l’humanité dispose plus que jamais auparavant d’options pour s’autodétruire : armes nucléaires et biologiques, guerre assistée par l’intelligence artificielle, ou simplement la mauvaise gestion des ressources abondantes de notre planète.
Une conclusion, révélée par Jésus-Christ Lui-même, s’impose : l’humanité provoquera une crise si grave qu’elle anéantirait toute vie sur la Terre si elle était laissée à elle-même : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).
Il ne devrait pas être difficile de reconnaître cet état de fait. Si nous pouvions écouter les sons provenant de la Terre avec les oreilles de Dieu, nous entendrions de bien tristes preuves. Certes, il y aurait des rires, des lieux où l’on chante et se réjouit, mais nous entendrions aussi les cris des personnes en deuil dans des villages pillés et saccagés, ainsi que ceux des enfants arrachés à leurs parents pour devenir des soldats ou des esclaves sexuels. Nous entendrions les pleurs de ceux qui n’ont d’autre choix que de travailler de longues heures pour un salaire de misère. Nous entendrions les murmures de ceux dont le corps et l’esprit ont été intoxiqués par des drogues qu’ils ont choisies volontairement dans un premier temps, mais auxquelles ils sont devenus douloureusement dépendants.
Nous ne pouvons pas nier que sans les conseils de notre Créateur aimant, omniscient et tout-puissant, tout ce que nous avons construit finira par être réduit en cendres.
Pourquoi sommes-nous dans cette situation ? Comment en sommes-nous arrivés là, après de si beaux débuts ?
Nous avons choisi les cendres
En repensant à ce magnifique commencement, il y a 6000 ans, nous devons reconnaître que nous sommes désormais entourés de cendres à cause de nos décisions, en refusant de construire sur les fondations que Dieu posa pour le monde et en établissant les nôtres.
Le dessein de Dieu à notre égard a toujours dépassé les limites du jardin d’Éden et même celles de notre planète. Notre but divin est de partager le même niveau d’existence que le Père et le Fils : la gloire, la splendeur et la vie éternelle, en tant que membres de la même famille divine. Pour y parvenir, Dieu nous a créés semblables à Lui-même, de façon merveilleuse, en nous donnant une forme et un corps qui reflètent Sa propre image et un esprit qui reflète Sa propre capacité de raisonnement et d’invention. Cependant, Dieu ne peut pas créer à partir du néant ce qu’Il attend le plus de notre part : un caractère saint et juste qui reflète le Sien, de sorte que nous ayons non seulement Son apparence extérieure, mais aussi que nous reflétions Son caractère de l’intérieur. Pour développer un tel caractère, nous devons faire un choix.
C’est pourquoi Dieu planta deux arbres spéciaux dans le jardin d’Éden : l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il donna des instructions très claires : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2 :16-17).
Malheureusement, les premiers êtres humains choisirent de manger du fruit de cet arbre (Genèse 3). Le serpent séduisit Ève pour qu’elle en mange, puis Adam, qui ne fut pas séduit, décida d’en manger en toute connaissance de cause. Notre monde actuel est le résultat de ce choix fatidique que nous reproduisons inlassablement.
C’est comme si Dieu avait dit : « J’ai créé tout cela pour votre bien, pour vous nourrir à la lumière de mon chemin. Je vais vous nourrir et prendre soin de vous. Je vous aime. Tout ce que je veux, c’est travailler avec vous et accomplir mon merveilleux dessein pour vous. C’est ma volonté ; obéissez-moi », mais Adam a répondu : « Merci Dieu, mais non. Nous n’avons pas besoin de Toi. Bien sûr, Tu as fait un travail merveilleux ici-bas. Merci beaucoup ! Mais nous n’avons plus besoin de Toi. N’hésite pas à aller faire autre chose dans un autre coin de l’Univers, car nous voulons faire notre volonté ici-bas. » Dieu expliqua très clairement les résultats de ce choix à Adam :
« Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3 :17-19).
À chacun de nos péchés, nous répétons le choix d’Adam de préférer la cendre à la beauté. Nous posons à nouveau les fondations qu’Adam a posées en premier : « Non, pas Ta volonté, mais la mienne. » Par conséquent, comme Abraham l’a reconnu, nous ne sommes que « poudre et cendre » (Genèse 18 :27). À différents moments de notre vie, nous avons tous choisi la cendre plutôt que la beauté. Si nous progressons spirituellement, nous devrions faire ce choix de plus en plus rarement, mais si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous savons que de tels choix se produisent encore de temps à autre (1 Jean 1 :8). Que ce soit pour obtenir un plaisir momentané ou pour mener un mode de vie entièrement orienté vers nous-mêmes, nous péchons en disant à Dieu : « Non, pas Ta volonté, mais la mienne. » Ce choix est la base même du monde dans lequel nous vivons. En disant à Dieu : « Non, pas Ta volonté, mais la nôtre », le chemin de la beauté est devenu le chemin de la cendre. Toutes les souffrances de l’humanité, toutes les guerres, tous les meurtres, tous les profits tirés de l’exploitation, toutes les maladies, tous les cris provenant de cœurs remplis de désespoir et de douleur trouvent leur origine dans ce choix.
L’humanité dans son ensemble n’en a pas encore pris conscience. Cependant, dans Sa miséricorde, Dieu veut nous aider à y parvenir, avant que nous ne transformions vraiment le monde en cendres. Si les événements dramatiques qui se dérouleront à la fin de cette ère (les sept sceaux, les sept trompettes et les sept coupes qui sont décrits en détail dans le livre de l’Apocalypse) font froid dans le dos, il est important de se souvenir de la raison pour laquelle Dieu répandra ces catastrophes. Les éléments de la formidable intervention divine dans les affaires du monde, à la fin de cette ère, nous donnent un bref aperçu de ce que nous aurions fait de la planète Terre et de ses habitants, quoi qu’il arrive.
Puisque les êtres humains charnels tuent ce qu’il y a de bon, Dieu leur donnera à boire le sang qu’ils ont eux-mêmes choisi de verser. Depuis près de 6000 ans, l’humanité a choisi de détruire au lieu de construire. Dieu lui accordera donc la destruction. Notre échec est si grand que le Christ nous adressa un avertissement sinistre à propos de cette époque à venir. L’humanité sera sur le point d’annihiler toute vie sur notre planète, la laissant comme une boule de cendre inerte dans un Univers froid et moribond. Mais Dieu interviendra et le retour du Christ empêchera une destruction totale de se produire (Matthieu 24 :22).
La beauté restaurée
Dieu n’abandonne pas Ses plans et Ses objectifs. Il les accomplit (Ésaïe 46 :8-11). Dès le commencement, Son plan a été de former une famille divine. Le processus de naissance dans cette famille est plus douloureux à cause du péché, ce que reflète poétiquement le châtiment que Dieu infligea à Ève (Genèse 3 :16). Il fallut la mort du Fils de Dieu, le Créateur en personne, pour que nos péchés soient pardonnés et effacés suite à notre repentance. En accomplissant cela, Jésus-Christ a établi une nouvelle fondation pour le monde à venir, une fondation qui allait remplacer celle de l’humanité et rétablir la beauté que Dieu a toujours désirée.
La nuit précédant Son exécution, agenouillé devant Son Père et Le suppliant de tout Son cœur, Jésus prononça les mots qui représentent cette nouvelle fondation : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 :42).
Lorsque le monde sera construit sur cette fondation (“Non, pas ma volonté, Dieu, mais la Tienne”), il sera d’une beauté stupéfiante. Voici un échantillon des scènes d’émerveillement et de gloire qui se dérouleront pendant les mille ans du règne du Roi des rois, accompagné de Ses frères et sœurs glorifiés.
Alors que les événements de la fin des temps verront la destruction des villes humaines (Apocalypse 16 :19), elles seront reconstruites à neuf (Ésaïe 61 :4). Elles ne ressembleront pas aux villes actuelles, qui sont déjà des centres de désolation, de pauvreté, de sans-abris, de criminalité et de toxicomanie. Ce seront des villes où les personnes âgées et les jeunes gens pourront se rassembler à l’extérieur, en toute sécurité, dans des rues où résonneront les rires et les jeux des enfants (Zacharie 8 :4-5).
Les terres de notre planète seront guéries : « Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse ; elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d’allégresse et cris de triomphe ; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu » (Ésaïe 35 :1-2).
Nous lisons au verset 6 que les eaux couleront dans des endroits qui en étaient privés et la vie éclatera là où elle était absente, comme si la Terre elle-même se réjouissait de la présence de Son Créateur et de Sa famille. Chaque nouvelle floraison sera comme un hymne à la gloire de Dieu, qui aura restauré la beauté de la Terre après des siècles de désolation.
La restauration et la guérison ne concerneront pas que la Terre, elles s’étendront aussi à ses habitants. « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie » (Ésaïe 35 :5-6). Pouvons-nous imaginer un spectacle plus merveilleux que celui d’un estropié sautant de joie ? D’un aveugle retrouvant la vue ? Le sourire d’un sourd qui peut désormais entendre ses proches ? Le son d’un muet qui peut désormais louer à haute voix Celui qui l’a libéré ?
Cette guérison concernera non seulement les individus, mais aussi les peuples entiers. Dieu nous dit que, pendant le Millénium, « dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement, et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous » (Zacharie 8 :23).
Il est déjà merveilleux de penser que des habitants de toutes les nations désireront apprendre la voie divine, mais ce changement ne s’arrêtera pas là : dans le monde actuel en cendres, pouvez-vous imaginer des habitants issus de nations où Israël est haï demander à un Juif s’ils peuvent le suivre afin d’apprendre à connaître Dieu ? Saisir par le pan du vêtement, et non par le bras, est un signe d’humilité. Quel beau changement dans le monde !
Dans le monde de demain, où la beauté règnera, les cendres de la haine des hommes à l’égard de leur prochain seront mises au rebut. Les anciens ennemis se considéreront comme des peuples de Dieu (Ésaïe 19 :24). En se développant et en se façonnant dans les limites de la justice de la loi divine, les différences culturelles ne seront plus des excuses pour se massacrer les uns les autres. Au contraire, ces différences seront appréciées. Des habitants de tous les pays défileront à Jérusalem chaque année pour la Fête, afin de partager les bénédictions que Dieu leur aura accordées, ainsi que des prières et de la musique que tous les peuples auront appris à Lui offrir (Zacharie 14 :16).
Dans le monde magnifique que le Christ construira, l’humanité tout entière s’épanouira comme Dieu le désirait à l’origine, formant un jardin varié et merveilleux, sous la main d’un Jardinier divin et aimant.
Toutes ces choses, et bien d’autres, nous attendent dans le monde à venir, car le Christ et les saints ne bâtiront pas selon leur propre volonté, mais selon la volonté du Père. Jésus-Christ est la seule fondation sur laquelle un monde beau et bon puisse être construit (1 Corinthiens 3 :11). Toutes les autres « fondations » ne sont que des sables mouvants ayant seulement l’apparence d’un rocher.
Construire dès à présent sur ces fondations
La Fête des Tabernacles est une époque formidable pour parler les uns avec les autres du monde magnifique que nous aiderons à mettre en place, sous l’autorité du Christ. Dieu fait attention à la manière dont nous parlons entre nous (Malachie 3 :16). Il voit Son reflet dans ceux qui désirent cette époque et qui souhaitent la rendre encore plus réelle dans leur esprit.
Parlez donc à vos frères et sœurs de ce qui fait la beauté d’une ville ou d’un village. Parlez de la beauté de la diversité que le monde créé par Dieu peut offrir et combien vous souhaitez ardemment participer à sa restauration. Partagez avec les autres votre espoir de guérison du monde et la façon dont vous vous réjouissez de participer à cette glorieuse guérison.
Au cours de la Fête, prenez le temps de redynamiser votre engagement de construire dès maintenant sur la fondation qui se trouve seulement en Jésus-Christ. En ayant à l’esprit une image claire de la meilleure patrie céleste à venir (Hébreux 11 :14), une de nos plus grandes joies est de savoir que nous n’avons pas besoin d’attendre pour construire sur cette fondation bonne et juste. Dieu ne nous a pas encore donné la responsabilité de diriger le monde, mais nous tenons entre nos mains les rênes de notre propre vie. La façon dont nous choisirons de gérer notre propre vie indique à notre Père comment nous gérerons le monde lorsqu’Il nous le confiera.
Entre-temps, nous devons choisir de bâtir notre vie en nous basant sur la volonté de Dieu et non sur la nôtre.
Ce faisant, Dieu le Père pourra employer ce que nous avons à offrir de notre passé, afin de faire exactement ce que Lui et le Christ feront pour le monde entier dans un avenir imminent : nous donner un diadème au lieu de la cendre.